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jeudi 22 novembre 2007

Emma Pollock - La Maroquinerie. Paris.











Première partie : Sophie Hunger / Ben Weaver


Ce qu’en a pensé Gilles :



« Nombre d'entre vous ne connaissent pas Emma Pollock, je vous rassure : je ne la connaissait pas non plus il y a quelques mois encore. Et puis, à force de lire des critiques élogieuses de son album « Watch The Fireworks », j'ai tout d'abord téléchargé celui-ci, puis acheté après l'avoir écouté une ou deux fois. Et ça aura été l’une des belles surprises de 2007. Évidemment, lorsque j'ai su qu'elle passait à la Maroquinerie, j'ai tout de suite pris mon billet malgré un mois de novembre déjà bien fourni en concerts. Ce soir, je suis encore une fois seul, c'est toujours l'attente qui est longue quand vous n'avez personne avec qui converser. Ouverture des portes, je suis le premier dans la salle, bientôt rejoint par Robert Gil, on en profitera pour discuter. Surprise, le personnel de la Maro commence à installer des sièges dans la fosse, ça c'est un signe qu'il n' y a pas eu beaucoup de locations ce soir, c’est vraiment dommage pour l'artiste. Du coup, je me réfugie vers le fond de la salle, derrière les rangées de siège, pas question de rester assis ce soir.
Première partie du spectacle (il y en aura 2), c'est une artiste du nom de Sophie Hunger qui nous a proposé un set intimiste non dénué d'intérêt : une multi instrumentiste avec une belle voix, et un set bien apprécié par le public. Cette jeune femme suisse a su nous séduire avec son folk assez étrange.
Problème ce soir, il y a encore un autre groupe avant Emma, et ce sera Ben Weaver. Bon, j'ai tout simplement trouvé le set ennuyeux et dénué d'intérêt à mes yeux... toujours du folk mais j'ai pas accroché du tout. La salle a fait le plein maintenant, nous devons être une cinquantaine ce soir, c'est vraiment triste.
22h00, Emma Pollock arrive sur scène avec son groupe, c'est un petit bout de femme, assez loin de l'image qu'elle donne sur la pochette de son album, elle n'est pas vraiment jolie, tout simplement habillée d'une petite robe, de long cheveux noirs, la simplicité même. Emma nous parle en Français, elle est heureuse de jouer à Paris, de boire enfin un VRAI café. Le concert sera le reflet de l'album, avec une alternance de morceaux électriques et d'autres plus calmes à la guitare acoustique. Emma est, signalons-le au passage, une bonne musicienne. Le show débute pas If Silence Means..., suivi de Paper & Glue, très beau : c'est la caractéristique d'Emma Pollock, ses mélodies sont très belles, de la pop douce sachant parfois s'enflammer. Je suis bien derrière, je me laisse bercer tranquillement au rythme des chansons, l'album est passé en revue, je crois que c'est l’un des tout premiers concerts d'Emma en solo. Voila, le temps a filé rapidement, 60 minutes d'un plaisir tranquille. Evidemment, le gros problème dans ce genre de concert c'est qu'il manque la chaleur de la salle, car voir les 3/4 des spectateurs immobiles sur leur chaises n'encourage pas à une ambiance débridée.
Mais bravo à ce petit bout de femme, j'espère que l'avenir lui apportera de beaux espoirs. On sort forcément rapidement de la salle, j'en profite pour acheter un tee shirt, et en allant à ma voiture, je méditerai sur le fait qu'il est parfois dur d'être un artiste de nos jours. »







Emma Pollock est écossaise. Issue d’un groupe qui a hanté la scène indé de Glasgow pendant 10 ans - The Delgados -.








Emma Pollock - guitar and vocals
Jamie Savage - keyboard
Graeme Smillie - bass
Jonny Scott - drums



La durée du concert : 1h00


AFFICHE / PROMO / FLYER






Emma Pollock - Paper and Glue




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