
C’est une triste journée sans soleil, mais à 16h30, face à l’entrée rouge du Zénith, la compagnie de nombreux ados change l’atmosphère d’une façon radicale. 19h00, la salle ouvre ses portes... fouille minimum (les bouchons de bouteille sont interdits), les jeunes filles, enivrées à l’avance par le « concert de leur vie », courent à toute allure pour être devant leur idole. Au final, je me retrouve assis au premier rang, en attendant Gilles, près de la fosse et de l'ambiance. On a pris un coup de vieux ce soir, le public est jeune, très jeune (moyenne d'âge des groupies : 14 ans max)… Certains n’ont même pas 10 ans, et ils sont là comme nous pour ces histoires un peu cucu la praline avec des Lola et des papillons.... Des cris pendant toute l'attente, ce qui a le don d'exaspérer... notre Gilles.
20h26 : La première partie arrive dans le noir : Eva Spector, un trio français qu’on m’avait dit « moyen, mais à découvrir sur scène ». Eh bien, malgré quelque cris d’ados sûrement hors de propos (on s’entraîne pour la suite ?), et une jeune fille faisant du sponsoring avec un t-shirt, je me suis ennuyé. Compositions sans intérêt, avec un chanteur qui s’est mis à montrer ses pectoraux en se prenant pour Johnny Borell de Razorlight. Bof bof, nul, ils ont fait beaucoup de bruit avec un mauvais son, donc je ne vais pas m'attarder sur ces 30 mns d’ennui profond… Je n’arrive d’ailleurs même pas à décrire leur style de musique… Kyo/Nirvana avec une voix à
21H27 : Après un long entracte et de nombreux réglages du son, la scène est préparée pour la coqueluche des ados. Les caméras commencent à chauffer car le concert sera filmé pour un éventuel DVD. La température monte, une odeur de sucre vanillé arrive aux premières files des gradins, et ça y est c'est parti : pour la quatrième fois, je suis dans un concert de Superbus. Un décor rouge / blanc / noir, un tapis rouge, une énorme boule à facette avec des lumières tout autour, quelques spots qui changent de couleur, et des immenses lettres W. O. W. illuminées au fond de la scène (elles vont changer de couleurs au rythme des chansons). Deux plateformes aux rayures noires et blanches pour Greg le batteur à gauche, et François le bassiste à droite. Un décor simple, mais à l'image du dernier album ! L'ambiance est géniale et les lumières magnifiques. Ils arrivent sous une grande ovation et chacun rejoint son poste, Pat le guitariste, devant le batteur, et Mich, guitariste solo, face au bassiste. Les guitares démarrent, la batterie… et le leader du groupe, la jolie et pétillante Jennifer (surnommé Jenn "the French Gwen Stefani"), au rouge à lèvres éclatant, arrive enfin… Elle est habillée très sexy, en pantalon noir avec des petit pois blancs, moulant taille basse, et chemisette rouge, perles et paillettes de soirée, décolletée très bas dans le dos, ainsi que des protège poignets. A l'image de la pochette de leur dernier opus, les garçons sont habillés "classe", avec pantalon, chemise et cravate. Une clameur énorme monte du public, le sol vibre pendant les premières mesures de Travel the world.



Suivra ensuite, comme il y a deux ans, une bien jolie reprise du titre de Nirvana, Breed : un petit plaisir émoustillant que cette reprise étonnante, preuve que Superbus est aussi un bon groupe de rock quand il le veut. Je ne sais pas si les jeunes ont fait le rapprochement, mais ils ont continué à sauter, moins enthousiastes certes, mais toujours excités. « Mais faites du bruit ! », « Lâchez-vous ! » ne cesse de répéter Jenn. Les versions live des chansons sont semblables à celles de l’album, pas de surprise, cependant leur prestation sur scène peut faire la différence : on sent qu'ils prennent du plaisir… et c'est totalement réciproque. Ces chansons sont faites pour se dépenser sans arrière-pensée. Pop'n gum, aussi bien sûr, on a envie d’en manger et à force d'en manger, j'ai fini par vraiment l'apprécier. On Monday, jolie ballade presque acoustique (style Gwen…), et puis la dernière chanson arrive : Let me hold you, vraiment excellente pour finir le concert en beauté ! Les petites pépites pop se sont enchaînées avec une belle énergie, la voix est juste, le son très bon, et, pour aider le travail des cameramen, l’animation scénique a été parfaite.
Vient le moment du rappel. « Est-ce que vous êtes fatigué à Paris par les grèves ? C’est chiant !» …nous dit la pétillante Jenn, pendant que je mange ma guimauve vanillée, et s’ensuit Ramdam,… « On fait du ramdam da dam dans mon dos, Un peu tam tam ta dam sur ma peau, Du bam bam da dam dans mon cerveau… ». Le rythme de cette chanson me rappelle beaucoup No Doubt. Pas de temps à perdre, suivent C’est comme ça, et Little Hilly, et avec un sourire « merci beaucoup, je vous aime… Paris ça déchire », le concert s’achève sur une dernière et peut-être la plus fameuse "hystérie collective" : Butterfly, tube magique, dansant et planant, s’envole dans la grande salle du Zénith. De la pure folie ! Jenn s'arrête de chanter quelques minutes … (« J'ai des butterfly, des papillons en pagaille, Ton visage se dessine dans les moindre détails… »), pour pouvoir profiter de ces moments de pur bonheur à entendre ainsi son

C'est ensuite sous les acclamations et les cris, pendant 5 bonnes minutes, que Jenn et ses musiciens, après de longs mercis ont quitté la scène en nous confiant que c'était leur meilleur concert de la tournée… Ça fait plaisir !! Ils s’en vont un à un, laissant une scène désespérément vide, mais encore fumante avec ce gout de sucre vanillé dans l’air. Les lumières se rallument, c’est la fin d’un rêve dans lequel on serait bien restés encore un peu, mais il faut revenir à la dure réalité : le conte de fées est terminé. Un grand, grand souvenir pour toutes les groupies : trois « euphories » lancées, trois euphories suivies ! Nous sommes priés de sortir... Nous quittons la salle avec les ados qui ont les yeux pleins d'étoiles. Un raz de marée est passé et le calme revient. C'est cela un orgasme.
Donc voilà, un concert de plus, bien, même si on n’est pas une gamine de 14 ans… Seul point négatif : il faut bien avouer que, hélas, le temps passe trop vite et que le concert nous a semblé très court, même sans Tchi-Cum-Bah. En tout cas, je ne suis pas déçu de la soirée : joli visuel, très bonne musique, musiciens hors pairs, ambiance torride, et une ravissante Jennifer (que j’adore !). De la pop colorée, parfumée et sucrée, du rock bubble-gum ! Comme m’a dit une sympathique groupie avec des tresses « Superbus, c'est sympa, un vent de fraîcheur, ça se prend pas la tête, on retient les paroles, ça n’a rien d’intellectuel, ça fait de la musique pour faire plaisir aux oreilles et pour faire bouger la tête et ça y réussit parfaitement, ça fait la pêche et le smile ! ». Je pense que le talent parfois, c’est de savoir ne pas en faire trop pour toucher un public qui n’a pas besoin de beaucoup. Ne faisons donc pas la fine bouche et essayons de retrouver le temps d’un concert, notre âme juvénile pour, peut-être, apprécier ces quelques notes sucrées qui tournent en boucle sur notre platine depuis des mois.»
Donc voilà, un concert de plus, bien, même si on n’est pas une gamine de 14 ans… Seul point négatif : il faut bien avouer que, hélas, le temps passe trop vite et que le concert nous a semblé très court, même sans Tchi-Cum-Bah. En tout cas, je ne suis pas déçu de la soirée : joli visuel, très bonne musique, musiciens hors pairs, ambiance torride, et une ravissante Jennifer (que j’adore !). De la pop colorée, parfumée et sucrée, du rock bubble-gum ! Comme m’a dit une sympathique groupie avec des tresses « Superbus, c'est sympa, un vent de fraîcheur, ça se prend pas la tête, on retient les paroles, ça n’a rien d’intellectuel, ça fait de la musique pour faire plaisir aux oreilles et pour faire bouger la tête et ça y réussit parfaitement, ça fait la pêche et le smile ! ». Je pense que le talent parfois, c’est de savoir ne pas en faire trop pour toucher un public qui n’a pas besoin de beaucoup. Ne faisons donc pas la fine bouche et essayons de retrouver le temps d’un concert, notre âme juvénile pour, peut-être, apprécier ces quelques notes sucrées qui tournent en boucle sur notre platine depuis des mois.»
« J'ai des butterfly, des émotions en pagaille,
Mon ventre se tort avant de te dire bye bye »
Superbus est un groupe français de musique pop rock formé à la fin des années 1990 par Jennifer Avache. Le son du groupe mêle influences de rock français et américain en s'inspirent de musiques allant de No Doubt à Sun 41, en passant par Garbage, Weezer, Blink 182 et Sublime.
(http://www.superbus.fr/)
(http://www.myspace.com/superbusmusic)
(http://fr-fr.facebook.com/superbusmusic)

Jennifer Ayache, « Jenn » : chant (lead), guitare, orgue électronique
Patrice Focone, « Pat » : guitare, chant (add.)
Michel Giovannetti, « Mitch » : guitare, chant (add.)
François Even : basse, chant (add.)
Gregory Jacks, « Greg » : batterie
La Setlist du Concert
SUPERBUS

Travel the word (Wow – 2006)
Tiens le fil (Wow – 2006)
Sex baby sex (Pop'n'gum - 2004)
Radio song (Pop'n'gum - 2004)
Un peu de douleur (Wow – 2006)
Le rock a Billy (Wow – 2006)
Over You (Wow – 2006)
Eighteen (B Side – 2007)
Je reste encore (Aéromusical - 2002)
Des hauts des bas (Pop'n'gum - 2004)
Ca mousse (Wow – 2006)
Lola (Wow – 2006)
Jenn, je t’aime (Wow – 2006)
Breed (Cover Nirvana)
Pop‘n’gum (Pop'n'gum - 2004)
On Monday (Wow – 2006)
Let me hold you (Wow – 2006)
Tiens le fil (Wow – 2006)
Sex baby sex (Pop'n'gum - 2004)
Radio song (Pop'n'gum - 2004)
Un peu de douleur (Wow – 2006)
Le rock a Billy (Wow – 2006)
Over You (Wow – 2006)
Eighteen (B Side – 2007)
Je reste encore (Aéromusical - 2002)
Des hauts des bas (Pop'n'gum - 2004)
Ca mousse (Wow – 2006)
Lola (Wow – 2006)
Jenn, je t’aime (Wow – 2006)
Breed (Cover Nirvana)
Pop‘n’gum (Pop'n'gum - 2004)
On Monday (Wow – 2006)
Let me hold you (Wow – 2006)
Encores
Ramdam (Wow – 2006)
C’est pas comme ça (Pop'n'gum - 2004)
Little Hilly (Pop'n'gum - 2004)
Butterfly (Wow – 2006)
C’est pas comme ça (Pop'n'gum - 2004)
Little Hilly (Pop'n'gum - 2004)
Butterfly (Wow – 2006)

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