Première partie : Krystle Warren
Ce qu’en a pensé Gilles
« Mon second concert de The Do en l'espace de quelques jours, sold out depuis plusieurs semaines… C’est impressionnant la notoriété que ce groupe a acquise en peu de temps. Ce soir je suis seul à assister à ce concert, j'arrive sur place assez tard, il y a déjà une assez longue queue, j’ai envie d'être tranquille se soir, je me mettrai derrière. Pas beaucoup de gens que je connais dans la foule, Robert Gil n'est pas là, il faudra décidément que me décide à acheter un petit appareil photo pour le remplacer tant bien que mal.
La première partie annoncée est Krystle Warren, un jeune artiste black s'accompagnant seul à la guitare. Bon, je n'ai pas accroché du tout, ce n’est pas mon truc, trop lent… Malgré une belle voix, je n'ai pas pris de plaisir à l'écouter. Le public, lui, trouve cela bien.
Étant au fond près de la console, je peux vraiment constater que ce soir la salle est archi pleine. Et lorsque l'on est derrière, on voit tout les pénibles qui fréquentent les salles de concert : celui qui passe son temps à faire des allers et retours au bar, l'autre qui passe presque devant moi et qui bouge sans cesse de droite à gauche pour voir quelque chose car son problème, c'est qu'il est petit le gars ! L'autre à coté de moi qui discute ou plutôt essaie de draguer sa copine, le concert étant un argument, bref c'est assez navrant tout cela.
Enfin, The Do arrive sur la scène de 
bon. Le show sera pratiquement le même qu'à Sannois, à la différence près que ce soir, 
le groupe interprètera treize morceaux. Bien sûr, il y aura On My Shoulders, toujours joué en milieu de concert, un très beau morceau chanté il me semble en finnois (enfin je crois), où la voix d’Olivia est accompagnée de son propre écho, une belle chanson me faisant penser à une comptine pour enfants, avec cette voix angélique et pure qui résonne dans la salle. On oscille constamment entre du folk-rock onirique, quelques morceaux plus rock, un autre où j'ai cru reconnaitre du Jethro Tull, avec Dan Levy qui, abandonnant sa basse et son orgue, nous fait une intro à la flûte, digne de Ian Anderson (peut être Playground Hustle ?) : vraiment curieux et pas désagréable. On tombe vite sous le charme de cette voix lancinante et plaintive (The Bridge Is Broken). Olivia porte toujours son espèce de toque en fourrure qui retient ses cheveux, on dirait une sorte de femme cosaque. Je commence à connaître les morceaux, sans malheureusement pouvoir mettre un nom dessus, excepté le dernier morceau précédant les rappels : AHA tout simplement !
O : Non, on cherchait un nom de groupe, évidemment on avait pris nos initiales pour rigoler, on trouvait cool que ça fasse un do. En réalité, la barre n’est pas transversale mais droite, donc rien à voir avec le ø danois. Et encore moins avec le finnois… »
(Source : www.nouvellesindie.com)
Dan Levy : Guitar
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