Ce qu’en a pensé Gilles :
« Cette nouvelle édition des Inrocks Indie Club, je n'aurais pas dû y assister… tout simplement parce que le peu que je connaissais de Foals ne m'avait pas vraiment convaincu. Et c'est seulement après avoir découvert Operator Please sur Myspace, et acheté leur album en import australien peu de temps après, que je me suis décidé à prendre mon billet : bien m'en a pris d'ailleurs, le concert affichant sold out assez rapidement. La perspective de devoir enchaîner quatre groupes ne m'enchantait guère, mais les Inrocks Indie Club ont toujours été propices à la découverte de nouveaux talents. C'est donc encore une fois seul que j'arrivai à la Maroquinerie pour mon troisième concert d'affilée. Pas mal d'effervescence dans le petit hall, l'ouverture des portes se fait de bonne heure, direction le premier rang sur la gauche. Je suis vite entouré de jeunes filles, sur toute la longueur de la scène. Robert et Brigitte sont là, nous aurons donc d'excellentes photos pour illustrer cette soirée. Quelques minutes plus tard, ce sont les trois filles de Koko Von Napoo que je vois devant moi, je suis tenté d'aller leur dire quelques mots, juste pour leur montrer que j'apprécie leur musique, mais personne pour garder ma place devant, pas grave, ce sera peut-être pour une prochaine fois (aux Inrocks Indie Club du mois de mai ?).
La salle est déjà bien remplie lorsque le duo français de Housse De Racket fait son apparition. J'ai du les voir il y a un an et le moins que l'on puisse dire c'est que je n'avais vraiment pas été convaincu. Outre le nom ridicule, l'accoutrement des deux jeunes gens ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Mais je dois bien admettre que ce soir, même si foncièrement ce n'est pas ma tasse de thé, les Parisiens ont assuré un bon show… glam rock, electro punk rock !! je ne sais pas trop comment qualifier leur musique, mais c'est entraînant, et avec, tout compte fait, quelques compos pas désagréables. Gentil succès pour le duo (guitare/claviers et batterie). Mais on peut se demander si le concept tiendra le coup dans le futur (le look "tennis").
La salle est déjà bien remplie lorsque le duo français de Housse De Racket fait son apparition. J'ai du les voir il y a un an et le moins que l'on puisse dire c'est que je n'avais vraiment pas été convaincu. Outre le nom ridicule, l'accoutrement des deux jeunes gens ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Mais je dois bien admettre que ce soir, même si foncièrement ce n'est pas ma tasse de thé, les Parisiens ont assuré un bon show… glam rock, electro punk rock !! je ne sais pas trop comment qualifier leur musique, mais c'est entraînant, et avec, tout compte fait, quelques compos pas désagréables. Gentil succès pour le duo (guitare/claviers et batterie). Mais on peut se demander si le concept tiendra le coup dans le futur (le look "tennis").
La salle s'est encore remplie, c'est maintenant au tour de Kennedy de faire son apparition, je ne connais pas du tout. Kennedy, c'est le Travolta du pauvre, le Bee Gee oublié, le Paul Williams du disco (pour ceux qui ont vu Phantom Of The Paradise, la ressemblance est assez frappante). Juste muni d'un iPod et de son micro, il nous délivrera pendant une bonne vingtaine de minutes de disco dance, descendant dans la foule et dansant devant le parterre de jeunes filles. Kennedy fera venir sur scène deux des filles de Operator Please pour une chanson assez marrante sur John et Yoko. Sinon, il faut bien reconnaître que le set était marrant, mais franchement pas indispensable, heureusement que c'était court…
Salle bondée maintenant, il y a un bon bout de temps que les Inrocks Indie Club n'avaient pas fait le plein, c'est chose faite ce soir, avec toujours une majorité de filles (mais qui s'en plaindrait ?). Enfin, arrivée sur scène du groupe pour lequel je suis spécialement venu, les Australiens de Operator Please. La moyenne d'âge doit être d'environ 18 ans, avec un batteur qui en parait 15 !! Je suis devenu fan de ce groupe depuis l’écoute de leur premier album, « Yes Yes Vindictive ». En face de moi, la très jolie violoniste blonde Taylor Henderson, au milieu, la très ronde chanteuse/guitariste Amandah Wilkinson, qui semble avoir des origines aborigènes (mais je n'en suis pas certain à 100%), et sur la droite aux claviers la non moins jolie Sarah Gardiner. C'est fun et frais, le groupe dégage une sympathie évidente, et dès le premier morceau, nous invite à la fête. Taylor en face de moi me fait penser par son attitude à une autre charmante violoniste, j'ai nommé Sarah Neufeld : même attitude, elle danse quand elle ne joue pas du violon. De plus, elle présentera tout au long du concert tous les morceaux dans un excellent français mêlé d'un charmant accent. Je ne peux m'empêcher de faire la comparaison avec de nombreux groupes hexagonaux du même âge, il n'y a pas photo ! On sent chez ces jeunes Australiens une aisance scénique, doublée d'une capacité à produire une musique assez originale. Le violon y est pour beaucoup, ajoutant une touche baroque et ludique. Get What You Want, l’un des meilleurs morceaux, ouvre le concert, c'est vraiment bien, le son est bon, en face de moi, le bassiste est surexcité. Amanda, elle, assure fortement avec sa Rickenbacker et aux vocaux. Quant à Sarah Gardiner, elle est plus discrète derrière ses claviers, mais apporte une touche supplémentaire de beauté et de fraîcheur. Le public apprécie bien le jeune groupe australien. Et arrive Whip It, la reprise de Devo et là, l'excitation gagne le public, les slams commencent, Taylor est même surprise de la réaction du public, elle demandera aux jeunes filles du premier rang si tout va bien car c'est vrai que la salle est entrée en ébullition ! Et cela continue avec Leave It Alone, un autre single du groupe, pour atteindre son paroxysme avec Just A Song About Ping Pong, sorte de gigue débridée aux parfums celtiques, avec un phrasé hyper rapide. Et là, ça décape bien dans la salle, c'est l'invitation au pogo cette chanson, tout d'abord on frappe dans nos mains avant d'exploser dans un feu d'artifice de plaisir. Moi c'est simple, j'ai élu ce morceau meilleur single de ce début d'année. Le set prend fin avec Zero Zero, 40 minutes de concert festif et joyeux, à quand un passage en tête d'affiche ?
Cette soirée est décidément bien meilleure que je ne me l'imaginais, mais maintenant, c'est l'inconnu pour moi avec Foals… Les gens se font plus pressants devant, il commence à faire chaud et je ne garde que mon tee shirt. Entrée sur scène du groupe, le premier morceau embraye, et c'est de suite la folie dans la salle… ou tout du moins devant ! Ça slamme, ça ondule, ça pousse, enfin c'est assez terrible (surtout que je ne m'attendais pas du tout à cela, il y a bien longtemps qu'une telle ambiance n'était pas arrivé dans un concert des Inrocks Indie Club !). Mais cela me plait, c'est en relation avec la musique proposée. Moi cela m'a fait fort penser à !!! (Chik Chik Chik), avec les 2 guitares qui montent dans les aigus : l’une à l'extrême gauche, celle du chanteur Yannis je crois, sorte de petit lutin en perpétuel mouvement, et l’autre (celle de Andrew) à l'extrême droite, leurs amplis respectifs dirigés non pas vers le public mais vers le centre de la scène. Pas beaucoup de chants dans Foals, on est plutôt emmené dans une sorte de gigantesque maelstrom où les guitares imposent le rythme, où la transe fait foi, où l'excitation est portée à son paroxysme : pas la peine de lutter, on est pris dans ce tourbillon impressionnant. Oui c'est bien le mot, « impressionnant », car même si je n'avais guère apprécié ce que j'avais pu écouter sur Foals, ce soir en live, je ne peux pas résister, c'est carrément la folie devant. Les slams, stage dives et autres pogos effrénés seront à l'honneur tout au long du concert. A quoi bon citer les morceaux, c'est presque anecdotique ce soir, tant le set a été fulgurant, mais je citerais juste Mathletics en final, qui dans mon subconscient m'a encore plus marqué par rapport aux autres morceaux. En conclusion je dirais simplement que Foals, c'est à voir sur scène, là où le groupe prend une dimension énorme, transformant le public et la salle en gigantesque défouloir. 45 courtes mais tellement intenses minutes de show…
On est sonnés, j'attends que les spectateurs sortent, je croise Taylor la jolie violoniste de Operator Please, et grâce à deux spectatrices que je croise assez souvent au concert, je fais autographier la set list, je suis content, la soirée a été parfaite de bout en bout. Après l'achat d'un tee shirt, retour à l'air libre, un coup de fil à Vincent car je suis encore trop excité puis retour à Franconville... Heureux tout simplement.. »
Operator Please est un groupe de rock indépendant australien formé en 2005.
Foals est un groupe de dance-punk nous venant tout droit d'Oxford. Après quelques démos et un passage au festival SXSW d'Austin au Texas, leur premier album "Antidotes" devrait sortir d'ici la fin du mois de Mars 2008. Enfants surdoués du math rock, ils assurent avec chic la relève de The Rapture ou de Battles.
Get What You Want
Ghost
Terminal
Disease Other Song
Icicle
Yes! Yes! Vindictive
6/8
Cringe
Whip It
Leave It AloneJust A Song About
Ping Pong Zero Zero
Ghost
Terminal
Disease Other Song
Icicle
Yes! Yes! Vindictive
6/8
Cringe
Whip It
Leave It AloneJust A Song About
Ping Pong Zero Zero
La durée du concert : 0h40
XXXXXX
The French Open
Cassius
Olympic Airwaves
Balloons
Heavy Water
Two Steps, Twice
Hummer
Red Socks Pugie
Mathletics
ENCORE
Electric Bloom
XXXXXX
The French Open
Cassius
Olympic Airwaves
Balloons
Heavy Water
Two Steps, Twice
Hummer
Red Socks Pugie
Mathletics
ENCORE
Electric Bloom
Foals - Balloons
Operator Please - Leave It Alone
1 commentaire:
Bonjour,
contente d'avoir découvert votre site grace au lien sur le site de Robert Gil !
On se croise effectivement régulièrement au concert (le detail de la set list) !
C'est vraiment sympa de lire les compte-rendus.
Cette soirée là était particulièrement géniale, on retournera voir Foals au Trabendo en avril.
A une prochaine fois alors...
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