Première partie : Hopper - Sherraf
Ce qu’en a pensé Philippe M. :
« Après quelques difficultés pour me rendre au Nouveau Casino, me voici enfin arrivé… je rentre dans la salle et retrouve les 2 Gilles (B. et P.) et naturellement Vincent (au balcon), qui sont devant, ... je m’installe à côté d’eux.
J’ai raté le premier groupe, et pour c’est Hopper qui est en train de se mettre en place. La batterie est légèrement sur notre gauche, et Jean va cogner comme un malade pendant tout le set. Les lumières s’éteignent, les quatre Parisiens font leur entrée sous les acclamations : démarrage direct avec Colours (« A Tea With D. »), puis Rock’n’Roll High (« Deer Girl »)… le duel de guitare entre les deux filles est parti, leur combinaison est parfaite et donne à la musique cette sonorité si particulière, les phrases passent de l’une à l’autre dans un subtil réglage, les voies de Dorothée et d’Aurélia se complètent, elles ont un timbre bien à elles (Rainy Days Smell Like Glue). Les deux garçons sont également bien présents dans leurs rôles respectifs. Je ne suis pas déçu, et j’apprécie de les retrouver après leur prestation au Point Ephémère : c’est plaisant, bien accompli, tout en puissance… En fermant les yeux, on se sent transporté, le niveau sonore fait trembler la scène et les 35mn vont filer comme un rien. Une bonne dose de Rock Indie avec une touche Folk. Dommage que ça ait été aussi court, le public a été réceptif, quelques remerciements des filles et c’est la fin ! C’est encourageant d’entendre d’aussi bons groupes. Je retrouverai Dorothée tout à l’heure pour acheter le nouvel album, et leur tout 1er EP, nous évoquerons rapidement ce concert et celui de Novembre dernier, elle me glisse à l’oreille qu’ils seront en Mai avec Deportivo au Bataclan.
21h00 : nous sommes dans le noir, The Von Bondies font leur apparition avec une formation remaniée, comprenant deux anciens membres : Jason Stollsteimer et Don Blum, et trois nouveaux : Alicia Gbur, Leann Banks et Matthew Lannoo. Le premier morceau part très fort (It Came From Japan), nous nous regardons, devant nous se trouvent deux amplis guitares, celui de Jason et celui de Matthew, ainsi que l’ampli bass de Leann, la force de la déflagration est mortelle, ce soir les tympans vont souffrir. Le résultat est bien là : ça va chauffer, les titres vont se suivre sans temps mort, la puissance dévastatrice va nous laisser pantois, il y a bien longtemps qu’un groupe n’avait pas joué avec autant de hargne, on peut quand même apprécier les mélodies et les rythmes des morceaux… Le sourire de la bassiste montre qu’ils sont contents de jouer et le public leur rend bien, ils nous demandent de taper dans nos mains et chacun le fait, puis de reprendre le refrain de C’Mon C’Mon et nous nous retrouvons à chanter. C’est du putain de Rock’n’Roll, comme on n’en entend pas souvent : il y a longtemps que je n’ai pas apprécié autant un concert venant d’un groupe relativement peu connu, que j’ai découvert récemment sur les conseils de Gilles B. Rock’n’Roll Nurse termine le set, ils quittent le scène au bout de 35mn, j’ai l’impression qu’ils viennent seulement de commencer. Applaudissements intenses, Jason à la guitare et Leann au chant reviennent seuls et interprètent en duo No Sugar Mama, un Blues qui nous repose quelques instants. Ils sont rejoints par le reste du groupe, et suivront Lack Of Communication et deux autres morceaux dans un déluge de décibels, les amplis poussés au maximum dans un mélange de fuzz et de larsen : c’est l ‘apocalypse ! Jason balance sa guitare sur la batterie et Don la démantibule, il reste au sol un amoncellement de toms et cymbales qu’Alicia doit enjamber pour quitter la scène, nous voilà revenus à une époque où la pratique était courante (The Who)… Au total 55mn torrides.
Nous n’en revenons pas, la surprise est grande pour moi qui ne m’attendait pas du tout à ça, musicalement je connaissais une partie des disques (« Pawn Shoppe Heart ») pour le reste c’est la cerise sur le gâteau… quel pied ce soir, la tête explosée ! Nous nous dirigeons vers la mezzanine en fond de salle, Jason est affalé sur un grand canapé l’air épuisé (pas étonnant avec toute l’énergie qu’il a déployée pendant sa prestation), et j’en profite pour acheter le 1er album et le nouveau maxi, je lui demande une dédicace qu’il me fait gentiment… Leann et Alicia, qui sont arrivées, font de même, apparemment ils sont très heureux d’être là et ont pris beaucoup de plaisir à jouer. Quand les deux Gilles ont terminé, nous repartons les mains chargées : set list, cd, t shirt, nous savourons cette merveilleuse soirée en reparlant du concert et prenons le chemin du retour. »
J’ai raté le premier groupe, et pour c’est Hopper qui est en train de se mettre en place. La batterie est légèrement sur notre gauche, et Jean va cogner comme un malade pendant tout le set. Les lumières s’éteignent, les quatre Parisiens font leur entrée sous les acclamations : démarrage direct avec Colours (« A Tea With D. »), puis Rock’n’Roll High (« Deer Girl »)… le duel de guitare entre les deux filles est parti, leur combinaison est parfaite et donne à la musique cette sonorité si particulière, les phrases passent de l’une à l’autre dans un subtil réglage, les voies de Dorothée et d’Aurélia se complètent, elles ont un timbre bien à elles (Rainy Days Smell Like Glue). Les deux garçons sont également bien présents dans leurs rôles respectifs. Je ne suis pas déçu, et j’apprécie de les retrouver après leur prestation au Point Ephémère : c’est plaisant, bien accompli, tout en puissance… En fermant les yeux, on se sent transporté, le niveau sonore fait trembler la scène et les 35mn vont filer comme un rien. Une bonne dose de Rock Indie avec une touche Folk. Dommage que ça ait été aussi court, le public a été réceptif, quelques remerciements des filles et c’est la fin ! C’est encourageant d’entendre d’aussi bons groupes. Je retrouverai Dorothée tout à l’heure pour acheter le nouvel album, et leur tout 1er EP, nous évoquerons rapidement ce concert et celui de Novembre dernier, elle me glisse à l’oreille qu’ils seront en Mai avec Deportivo au Bataclan.
21h00 : nous sommes dans le noir, The Von Bondies font leur apparition avec une formation remaniée, comprenant deux anciens membres : Jason Stollsteimer et Don Blum, et trois nouveaux : Alicia Gbur, Leann Banks et Matthew Lannoo. Le premier morceau part très fort (It Came From Japan), nous nous regardons, devant nous se trouvent deux amplis guitares, celui de Jason et celui de Matthew, ainsi que l’ampli bass de Leann, la force de la déflagration est mortelle, ce soir les tympans vont souffrir. Le résultat est bien là : ça va chauffer, les titres vont se suivre sans temps mort, la puissance dévastatrice va nous laisser pantois, il y a bien longtemps qu’un groupe n’avait pas joué avec autant de hargne, on peut quand même apprécier les mélodies et les rythmes des morceaux… Le sourire de la bassiste montre qu’ils sont contents de jouer et le public leur rend bien, ils nous demandent de taper dans nos mains et chacun le fait, puis de reprendre le refrain de C’Mon C’Mon et nous nous retrouvons à chanter. C’est du putain de Rock’n’Roll, comme on n’en entend pas souvent : il y a longtemps que je n’ai pas apprécié autant un concert venant d’un groupe relativement peu connu, que j’ai découvert récemment sur les conseils de Gilles B. Rock’n’Roll Nurse termine le set, ils quittent le scène au bout de 35mn, j’ai l’impression qu’ils viennent seulement de commencer. Applaudissements intenses, Jason à la guitare et Leann au chant reviennent seuls et interprètent en duo No Sugar Mama, un Blues qui nous repose quelques instants. Ils sont rejoints par le reste du groupe, et suivront Lack Of Communication et deux autres morceaux dans un déluge de décibels, les amplis poussés au maximum dans un mélange de fuzz et de larsen : c’est l ‘apocalypse ! Jason balance sa guitare sur la batterie et Don la démantibule, il reste au sol un amoncellement de toms et cymbales qu’Alicia doit enjamber pour quitter la scène, nous voilà revenus à une époque où la pratique était courante (The Who)… Au total 55mn torrides.
Nous n’en revenons pas, la surprise est grande pour moi qui ne m’attendait pas du tout à ça, musicalement je connaissais une partie des disques (« Pawn Shoppe Heart ») pour le reste c’est la cerise sur le gâteau… quel pied ce soir, la tête explosée ! Nous nous dirigeons vers la mezzanine en fond de salle, Jason est affalé sur un grand canapé l’air épuisé (pas étonnant avec toute l’énergie qu’il a déployée pendant sa prestation), et j’en profite pour acheter le 1er album et le nouveau maxi, je lui demande une dédicace qu’il me fait gentiment… Leann et Alicia, qui sont arrivées, font de même, apparemment ils sont très heureux d’être là et ont pris beaucoup de plaisir à jouer. Quand les deux Gilles ont terminé, nous repartons les mains chargées : set list, cd, t shirt, nous savourons cette merveilleuse soirée en reparlant du concert et prenons le chemin du retour. »
The Von Bondies est un groupe de punk-garage voir rock-blues originaire de Detroit, Michigan (USA) qui voit le jour par la rencontre de Jack White (The White Stripes). Leur premier album, Lack of Communication, en 2001fut un succès au sein de l'underground et de la scène indé. The Von Bondies n'étaient cependant pas franchement satisfaits du son brut et de la production bancale de leur premier album. Pawn Shoppe Heart, deuxième album du groupe, sortit dans les bacs en 2004. Le premier single C’mon C’mon, très accrocheur, est un véritable carton. Le troisième album du groupe, Love, Hate And Then There’s You, est désormais prévu pour 2008, et aura donc mis quatre ans à voir le jour.
Jason Stollsteimer: Voice, guitar
Don Blum: Drums
Alicia Gbur: Keyboard
Leann Banks : bass
Matt Lannoo: guitar
Colours (A Tea With D. - 2004)
Rock’n’Roll High (Deer Girl - 2008)
Good Vibrations For Neighbourhood Militants (A Tea With D. - 2004)
Rainy Days Small Like Glue (Deer Girl - 2008)
Hidden Pain Behind A Shield
On The Road (Deer Girl - 2008)
Since You've Slid Into Eternal Slumber (Deer Girl - 2008)
Tell Everybody (Deer Girl - 2008)
Rock’n’Roll High (Deer Girl - 2008)
Good Vibrations For Neighbourhood Militants (A Tea With D. - 2004)
Rainy Days Small Like Glue (Deer Girl - 2008)
Hidden Pain Behind A Shield
On The Road (Deer Girl - 2008)
Since You've Slid Into Eternal Slumber (Deer Girl - 2008)
Tell Everybody (Deer Girl - 2008)
It Came From Japan (Raw And Rare – 2003)
Tell Me What You See (Pawn Shoppe Heart – 2004)
The Fever (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Pale Bride (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your Heart – EP - 2008)
Going Down (Raw And Rare – 2003)
I Don’t Wanna (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your Heart – EP - 2008)
Not That Social (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Benn Swank (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Wake Me Up (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your Heart – EP - 2008)
C’Mon C’Mon (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Pawn Shoppe Heart (Pawn Shoppe Heart – 2004)<!-- IMPORT DATA --------->
Rock ‘n’ Roll Nurse (Raw And Rare – 2003)
Tell Me What You See (Pawn Shoppe Heart – 2004)
The Fever (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Pale Bride (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your Heart – EP - 2008)
Going Down (Raw And Rare – 2003)
I Don’t Wanna (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your Heart – EP - 2008)
Not That Social (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Benn Swank (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Wake Me Up (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your Heart – EP - 2008)
C’Mon C’Mon (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Pawn Shoppe Heart (Pawn Shoppe Heart – 2004)<!-- IMPORT DATA --------->
Rock ‘n’ Roll Nurse (Raw And Rare – 2003)
The Von Bondies - Lack of Communication (live)
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