Première Partie: The Weakends + Cheveu
Ce qu’en a pensé Gilles B.:
« On nous avait bien prévenu, les concerts des Black Lips sont imprévisibles : les Black Lips ont une réputation de déconneurs et de mecs ingérables sur scène. Et en arrivant à la Maroquinerie, j'en discutais avec Philippe M et Vincent, qui étaint déjà sur place, puis avec Robert, arrivé un peu plus tard : il faudra que nous fassions attention à nous et à nos fringues, on ne sait jamais ! Si il leurs prenait l'envie soudaine d'uriner sur nous... Je connaissais The Blacks Lips depuis 3 ans environ, mais leur réputation, je venais de la découvrir en lisant quelques papiers sur eux. Chose surprenante ce soir, le concert est sold out, plus un minuscule billet à vendre, et pourtant on ne peut pas dire qu'ils bénéficient d'une couverture médiatique importante ! Dès l'ouverture des portes, direction le premier rang sur la gauche, la salle se remplit assez rapidement, je reconnais quelques personnes, le public est plutôt jeune. On place nos vêtements sous la scène, et non dessus comme à l'habitude.
Le premier groupe à se présenter sur scène se nomme The Weakends... Excellent trio, musique garage sixties bien jouée, pas nostalgique du tout, le guitariste me semble bien allumé, il crache des jets de bière et je garde un œil sur lui, on ne sait jamais !! Mais franchement, le set est bon, avec une reprise du plus bel effet de The Last Time des Stones. Bonne prestation du trio.
La Maro est maintenant archi-pleine, quel contraste avec hier soir ! On commence à sentir une certaine excitation dans le public, certains s'infiltrent dans les premiers rangs. Le second groupe ce soir s'appelle Cheveu, original ! Et la musique l'est aussi, j'y reviendrai plus tard. Le trio me semble bien chaud, particulièrement le chanteur, dont on ne sait s’il chante en français ou en anglais, il semble constamment en état d'épilepsie, le regard vague. Curieusement, il m'a fait penser au chanteur de !!!, un allumé total. Les deux autres musiciens officient respectivement à la guitare et aux machines. Musicalement, c'est un fourre tout, cela va d'une influence punk évidente à du garage, en passant par le blues et la techno / trance. La salle commence à être bien chaude, et cela bouge plutôt bien. Le set est compact,énergique, un peu borderline, mais c'est ce que l'on aime, on sent qu'avec ce groupe cela pourrait partir très vite en délire. J'ai vraiment bien aimé... mais pour vraiment juger, mieux qu'un discours, il faut tout simplement les voir.
On ressent maintenant une certaine excitation mêlée à de la tension, je ne sais pas pour quoi mais on se prépare à de l'inattendu... Les Black Lips arrivent sur scène, le look est ridicule et c'est cela qui est bien, ils sont tous plutôt moches, avec un chanteur portant une sorte de pull marin et affublé d'une moustache digne d'un personnage des Brigades du Tigre, un guitariste en face de nous qui nous fait découvrir une magnifique dentition entièrement en or (ou en imitation or). Bref, cela sent le foutoir et le bordel. Et dès la toute première note, la salle part en vrille, on est plaqué contre les retours, c'est la folie collective qui anime toute la fosse, les gens montent sur la scène, c'est stage diving et slams à gogo maintenant. On se regarde avec Philippe, quand même impressionnés par ce début de concert de folie : moi j'avais rarement (sinon jamais...) vu une hystérie collective de ce genre, surtout après moins de 2 secondes de concert !!! C'est le bordel, et pour tout dire, ca nous botte !! Le rock'n'roll n'a jamais aussi bien porté son nom qu'aujourd'hui. Je suis collé contre la scène, je m'en fous, ça me fait rigoler et je prends mon pied. Et la musique, là dedans ? C'est simple, vous prenez les Cramps, un zeste de Gun Club, une touche Stones sixties, une pincée de 13th Floor Elevators et vous nappez le tout d’une sauce Fleshtones, et vous aurez The Black Lips. Mais le petit plus, c'est cette faculté à jouer d'une manière désaccordée et foutraque. Des morceaux des deux albums seront interprétés, Hippie, Hippie, Hoorah avec sa guitare complètement désaccordée, I Saw A Ghost (je crois qu'il ont commencé par celle-là, mais je n'en suis vraiment pas sûr !!). O Katrina !, Bad Kids (très rockabilly), d'ailleurs on s'en fout, on vit pleinement le concert, les morceaux joués sont presque anecdotiques tant l'ambiance ce soir est absolument extraordinaire. J'arrive tant bien que mal à filmer quelques morceaux, allongé sur le retour, ma main rescapée tenant mon petit appareil... et plus c'est le bordel, plus j'en ris et plus je prends mon pied. Le service d'ordre est constamment sur la scène, à essayer de repousser le public mais c'est peine perdue.
L'apothéose arrive en fin de concert, là ça déboule de partout, on se prend quelques coups, mais c'est pas grave, la folie est sur scène, et d'un coup Jared Swilley saute et disparaît dans la foule : apocalyptique !!! De plus, je me rends compte que le son est très fort devant nous, les amplis Fender ont une fois de plus rempli leur office, j'ai les oreilles qui fument ! Oui ce soir, c'était certainement le concert à ne pas manquer pour tout fan de rock pur et dur. Après 55 minutes de folie complète, on souffle et on récupère nos affaires planquées sous la scène.
J'ai encore des étoiles dans les yeux, et des souvenirs de cette furie collective. On laisse sortir avant de se diriger vers le stand merchandising, je fais le plein et l'on ressort de la Maro : dehors il fait doux, les gens discutent sur les trottoirs, le moral est au beau fixe ce soir... Ce concert, il restera pour sûr dans nos mémoires : grandiose, tout simplement ! »
Le premier groupe à se présenter sur scène se nomme The Weakends... Excellent trio, musique garage sixties bien jouée, pas nostalgique du tout, le guitariste me semble bien allumé, il crache des jets de bière et je garde un œil sur lui, on ne sait jamais !! Mais franchement, le set est bon, avec une reprise du plus bel effet de The Last Time des Stones. Bonne prestation du trio.
La Maro est maintenant archi-pleine, quel contraste avec hier soir ! On commence à sentir une certaine excitation dans le public, certains s'infiltrent dans les premiers rangs. Le second groupe ce soir s'appelle Cheveu, original ! Et la musique l'est aussi, j'y reviendrai plus tard. Le trio me semble bien chaud, particulièrement le chanteur, dont on ne sait s’il chante en français ou en anglais, il semble constamment en état d'épilepsie, le regard vague. Curieusement, il m'a fait penser au chanteur de !!!, un allumé total. Les deux autres musiciens officient respectivement à la guitare et aux machines. Musicalement, c'est un fourre tout, cela va d'une influence punk évidente à du garage, en passant par le blues et la techno / trance. La salle commence à être bien chaude, et cela bouge plutôt bien. Le set est compact,énergique, un peu borderline, mais c'est ce que l'on aime, on sent qu'avec ce groupe cela pourrait partir très vite en délire. J'ai vraiment bien aimé... mais pour vraiment juger, mieux qu'un discours, il faut tout simplement les voir. 
On ressent maintenant une certaine excitation mêlée à de la tension, je ne sais pas pour quoi mais on se prépare à de l'inattendu... Les Black Lips arrivent sur scène, le look est ridicule et c'est cela qui est bien, ils sont tous plutôt moches, avec un chanteur portant une sorte de pull marin et affublé d'une moustache digne d'un personnage des Brigades du Tigre, un guitariste en face de nous qui nous fait découvrir une magnifique dentition entièrement en or (ou en imitation or). Bref, cela sent le foutoir et le bordel. Et dès la toute première note, la salle part en vrille, on est plaqué contre les retours, c'est la folie collective qui anime toute la fosse, les gens montent sur la scène, c'est stage diving et slams à gogo maintenant. On se regarde avec Philippe, quand même impressionnés par ce début de concert de folie : moi j'avais rarement (sinon jamais...) vu une hystérie collective de ce genre, surtout après moins de 2 secondes de concert !!! C'est le bordel, et pour tout dire, ca nous botte !! Le rock'n'roll n'a jamais aussi bien porté son nom qu'aujourd'hui. Je suis collé contre la scène, je m'en fous, ça me fait rigoler et je prends mon pied. Et la musique, là dedans ? C'est simple, vous prenez les Cramps, un zeste de Gun Club, une touche Stones sixties, une pincée de 13th Floor Elevators et vous nappez le tout d’une sauce Fleshtones, et vous aurez The Black Lips. Mais le petit plus, c'est cette faculté à jouer d'une manière désaccordée et foutraque. Des morceaux des deux albums seront interprétés, Hippie, Hippie, Hoorah avec sa guitare complètement désaccordée, I Saw A Ghost (je crois qu'il ont commencé par celle-là, mais je n'en suis vraiment pas sûr !!). O Katrina !, Bad Kids (très rockabilly), d'ailleurs on s'en fout, on vit pleinement le concert, les morceaux joués sont presque anecdotiques tant l'ambiance ce soir est absolument extraordinaire. J'arrive tant bien que mal à filmer quelques morceaux, allongé sur le retour, ma main rescapée tenant mon petit appareil... et plus c'est le bordel, plus j'en ris et plus je prends mon pied. Le service d'ordre est constamment sur la scène, à essayer de repousser le public mais c'est peine perdue. 
L'apothéose arrive en fin de concert, là ça déboule de partout, on se prend quelques coups, mais c'est pas grave, la folie est sur scène, et d'un coup Jared Swilley saute et disparaît dans la foule : apocalyptique !!! De plus, je me rends compte que le son est très fort devant nous, les amplis Fender ont une fois de plus rempli leur office, j'ai les oreilles qui fument ! Oui ce soir, c'était certainement le concert à ne pas manquer pour tout fan de rock pur et dur. Après 55 minutes de folie complète, on souffle et on récupère nos affaires planquées sous la scène. J'ai encore des étoiles dans les yeux, et des souvenirs de cette furie collective. On laisse sortir avant de se diriger vers le stand merchandising, je fais le plein et l'on ressort de la Maro : dehors il fait doux, les gens discutent sur les trottoirs, le moral est au beau fixe ce soir... Ce concert, il restera pour sûr dans nos mémoires : grandiose, tout simplement ! »
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Blacks Lips sont un groupe de garage punk rock originaire d'Atlanta (Géorgie aux États-Unis) formé en 2000. Ils se définissent eux-mêmes comme un groupe de « Flower Punk ». Ils ont un son rappelant les Kinks des débuts ; c'est crade, violent et ça rend fou. Leurs concerts sont entachés d'une solide réputation d'énergie et sont ce qui se fait de mieux sur scène actuellement. Ils ont l’énergie crue du punk. Et ils ont le son cradingue et drogué des groupes garage 60’s. Ils ont tout bon.
(http://www.black-lips.com/)
(http://www.myspace.com/theblacklips)
(http://www.facebook.com/theblacklips)
* Black Lips! - 2003
* We Did Not Know the Forest Spirit Made the Flowers Grow - 2004
* Let It Bloom - 2005
* Good Bad Not Evil - 2007
* We Did Not Know the Forest Spirit Made the Flowers Grow - 2004
* Let It Bloom - 2005
* Good Bad Not Evil - 2007
1 commentaire:
Ahahah! C'était sans aucun doute Le concert de ce moi d'avril!
Le Rock'n'Roll nous a tous fait frissonné ce soir là!
Le résultat de cette superbe soirée : des bleus, des oreilles presque inutilisables et des souvenirs!
Let's Rock!
Je vais voir ce que donne The Black Angels ce week end!
Olivier.
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