Première Partie: SIMONE WHITE
Ce qu’en a pensé Gilles :
« Paris Motel pourrait faire penser quelque part à Wim Wenders et son Paris Texas, ce qui n'est pas tout à fait inexact, l'invitation au voyage et la "touche" cinématographique de la musique de Paris Motel n'étant pas étranger à cela. Ce groupe, je l'ai découvert sur des blogs, puis Myspace, jusqu’à ce que, enfin, intrigué et plutôt séduit par la musique intemporelle et difficile à classifier du groupe, j'ai acheté le CD : celui-ci ne m'a pas déçu, une musique relaxante, dépaysante, et parfois même intrigante. J'arrive à la Maroquinerie vers 19h15, et à ma grande surprise, je suis tout seul… mais le concert n'est pourtant pas annulé. Robert arrive, et est presque aussi surpris que moi, les portes sont ouvertes et je me décide à entrer au bout de 5 minutes, ce n'est pas la bousculade !! Et effectivement, j'ai confirmation que seulement 20 places ont été pré-vendues !! C'est clair qu'il n'y aura pas foule ce soir (je pense que, au final, on devait être en tout et pour tout 40). Je me mets devant sur la gauche, au niveau des premières marches.
La première partie est assurée par Simone White, jeune artiste californienne qui nous propose une musique folk très dépouillée, trop dépouillée à mon goût car j'ai eu beaucoup de mal à faire la distinction entre les morceaux, trop uniformes. C'est vrai que c'est très dur, seul avec une guitare acoustique, devant un parterre d'une trentaine de personnes (dont les 8 du groupe Paris Motel qui s'étaient installés sur les marches pour soutenir la jeune artiste). Bref, ce n'était pas désagréable mais un peu trop long (40 minutes). Il aurait fallu sûrement qu'elle soit accompagnée d'un ou deux musiciens pour donner plus d'ampleur et de relief à sa musique, mais c'était quand même pas mal.
Evidemment, je ne me suis pas mis debout devant la scène, tout le monde étant assis sur les marches… Drôle d'atmosphère, où le moindre craquement d'une semelle sur l'escalier en bois descendant dans la salle vous faisait presque sursauter ! Bref entracte, je discute avec Robert, c’est une soirée bizarre où personne ne se place sur le devant de la scène, tout le monde est en retrait sur les marches, je ne comprends pas qu'il y ait si peu de monde, l'album étant de bonne facture et surtout disponible dans toutes les Fnac et autre Virgin. Mais, encore une fois, il est vrai que peu de journaux parlent de ce groupe, et surtout qu'il n'est pas dans la hype du moment (d'ailleurs, c'est quoi la hype du moment ??).
Paris Motel investissent la petite scène de la Maro, la section cordes et instruments à vents se trouve sur la droite, et, quant à moi, j'ai droit à la section électrique du groupe avec le duo basse / guitare. Paris Motel, c'est avant tout le projet de Amy May, chanteuse multi-instrumentiste qui arrive sur scène vêtue d'une belle robe longue rouge, très classe, très belle. Le concert démarre par un morceau que je ne connais pas (par la suite je vais découvrir l'existence d'un EP précédent l'album « In The Salpêtrière »). Et puis arrive le superbe Three Steps, une invitation au voyage. Le mélange des instruments dits classiques (flûte, violon, violoncelle) alliés à une rythmique électrique fait merveille. Amy May dirige le groupe avec grâce, sa voix douce au parfum doux amer m'enchante… en plus de sa beauté. Curieusement, le bassiste en face de moi passe de moments de calme à des d'autres ou l'on croirait (presque) le bassiste de QOTSA, c’est marrant. Je craque bien sûr sur Three Steps (déjà cité), Catherine By The Sea et surtout le merveilleux My Demeter. C'est quand même dommage de devoir jouer devant une salle presque vide, on perd obligatoirement quelque chose, moi-même je me sens quelque part gêné et confus envers le groupe qui ne mérite pas une si maigre audience. Et personne dans la fosse, c'est dur. Mais Paris Motel assure quand même un bon show. S’il faut faire une petite remarque négative, ce serait peut-être une certaine monotonie ou plutôt une uniformité dans la construction des morceaux. Mais c'est aussi le charme du groupe, ce style mid-tempo qui voit le classique se mêler à l'électrique, où la voix d'Amy vous invite à des voyages nostalgiques dans le passé : moi, j'aime ce style de musique qui me touche beaucoup.
Après un rappel, le groupe s'éclipse au bout de 55 minutes, je ressors avec en moi une pensée triste vis à vis de ces musiciens qui ont joué devant une aussi maigre audience. J'en profite pour acheter leur premier EP, et dire quelques mots au batteur et à Amy May. Voilà, ce n'était pas le concert du siècle, mais tout de même un bon concert. »
Evidemment, je ne me suis pas mis debout devant la scène, tout le monde étant assis sur les marches… Drôle d'atmosphère, où le moindre craquement d'une semelle sur l'escalier en bois descendant dans la salle vous faisait presque sursauter ! Bref entracte, je discute avec Robert, c’est une soirée bizarre où personne ne se place sur le devant de la scène, tout le monde est en retrait sur les marches, je ne comprends pas qu'il y ait si peu de monde, l'album étant de bonne facture et surtout disponible dans toutes les Fnac et autre Virgin. Mais, encore une fois, il est vrai que peu de journaux parlent de ce groupe, et surtout qu'il n'est pas dans la hype du moment (d'ailleurs, c'est quoi la hype du moment ??).
Paris Motel investissent la petite scène de la Maro, la section cordes et instruments à vents se trouve sur la droite, et, quant à moi, j'ai droit à la section électrique du groupe avec le duo basse / guitare. Paris Motel, c'est avant tout le projet de Amy May, chanteuse multi-instrumentiste qui arrive sur scène vêtue d'une belle robe longue rouge, très classe, très belle. Le concert démarre par un morceau que je ne connais pas (par la suite je vais découvrir l'existence d'un EP précédent l'album « In The Salpêtrière »). Et puis arrive le superbe Three Steps, une invitation au voyage. Le mélange des instruments dits classiques (flûte, violon, violoncelle) alliés à une rythmique électrique fait merveille. Amy May dirige le groupe avec grâce, sa voix douce au parfum doux amer m'enchante… en plus de sa beauté. Curieusement, le bassiste en face de moi passe de moments de calme à des d'autres ou l'on croirait (presque) le bassiste de QOTSA, c’est marrant. Je craque bien sûr sur Three Steps (déjà cité), Catherine By The Sea et surtout le merveilleux My Demeter. C'est quand même dommage de devoir jouer devant une salle presque vide, on perd obligatoirement quelque chose, moi-même je me sens quelque part gêné et confus envers le groupe qui ne mérite pas une si maigre audience. Et personne dans la fosse, c'est dur. Mais Paris Motel assure quand même un bon show. S’il faut faire une petite remarque négative, ce serait peut-être une certaine monotonie ou plutôt une uniformité dans la construction des morceaux. Mais c'est aussi le charme du groupe, ce style mid-tempo qui voit le classique se mêler à l'électrique, où la voix d'Amy vous invite à des voyages nostalgiques dans le passé : moi, j'aime ce style de musique qui me touche beaucoup.
Après un rappel, le groupe s'éclipse au bout de 55 minutes, je ressors avec en moi une pensée triste vis à vis de ces musiciens qui ont joué devant une aussi maigre audience. J'en profite pour acheter leur premier EP, et dire quelques mots au batteur et à Amy May. Voilà, ce n'était pas le concert du siècle, mais tout de même un bon concert. »
Malgré son nom français PARIS MOTEL est un groupe londonien britannique, né de la rencontre du classique et de la pop et plus particulièrement de Amy May, une violoncelliste qui a joué dans différents orchestres et quatuors pour des artistes comme Jeff Beck, Suggs (Madness) ou encore Circulus. Son premier album, In The Salpêtrière, voyage imaginaire, un séjour à l’hôpital dans une ambiance cotonneuse, ethérée, somnambulique... sur lequel elle joue quasiment de tous les instruments, est une superbe collection de titres inspirés de la vie de certaines femmes rebelles (pirates du 16e siècle, poétesses, sorcières du moyen-âge). Musicalement Amy May a su donner suite au folk pastoral Fairport Convetion et au songwriting âpre de Nick Drake.
Amy May: vocals, violin, accordian/harmonium
Mike Smith -bass and vocals
Joseph Smith - drums
Paul Reeves - guitar and vocals
John Barber - keyboards
Julian West - cor anglais
Oakki Lau - viola
Clare Taylor - violin
Harriet Davey - 'cello
Will Byers - 'cello
Georgia Browne - flute
Abigail Burrows - flute
Molly Gibbs - bassoon.
Mike Smith -bass and vocals
Joseph Smith - drums
Paul Reeves - guitar and vocals
John Barber - keyboards
Julian West - cor anglais
Oakki Lau - viola
Clare Taylor - violin
Harriet Davey - 'cello
Will Byers - 'cello
Georgia Browne - flute
Abigail Burrows - flute
Molly Gibbs - bassoon.
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