« Quel intérêt à aller voir les Nits en 2008 me direz vous ? Eh bien pour trois raisons, la découverte d'une nouvelle salle (l'Alhambra), le plaisir d'accompagner Eric, fan du groupe depuis leurs débuts, et puis tout simplement la curiosité de voir ce groupe hollandais, que je n'avais pas revu depuis 1984. Par précaution, j'ai cette fois pris les transports en commun, laissant ma voiture à Pereire. L'Alhambra se trouve près de
On se décide pour le premier rang, plein centre, on s'assoit dans des fauteuils rouges qui ne sont pas de la première jeunesse. La salle est sympa, pas très grande, 450 places assises avec le balcon peut-être ? Assez cosy, on est à l'aise. Le public n'est pas très très jeune, ni très rock'n'roll, mais en tout cas, c'est un public connaisseur et passionné, preuve en est ma voisine qui me dit avoir vu les Nits plus de 20 fois.
Première partie assurée par Yules, encore un nouveau groupe Français que l'on découvre… et, si l'on pouvait être inquiet au premier abord, la suite va nous démontrer que ce groupe a de quoi séduire, des compos soignées et assez originales, une pop folk de très bonne allure avec des morceaux comme Desperation Land. 40 minutes d’un concert bien accueilli par le public, voilà un groupe à suivre.
Sur scène maintenant, c'est une anarchie de lampes et autres lampadaires et accessoires d'éclairage, non, ne sommes pas au rayon luminaires d'une grande surface, mais tout simplement dans l'univers baroque et chatoyant des Nits. On se sent bien ce soir, la chaleur de la salle et cette scène pleine de teintes chaudes fait que l'on est à l'aise. Et les Nits arrivent, dire que je me souviens d'eux serait mentir, mais je suis quand même frappé par l'aspect comment dire… par l'âge avancé de ses membres. C'est vrai que le groupe affiche maintenant près de 35 années d'activité ! Et ma grande surprise ce soir sera dans le déroulement de ce concert, avec un Henk Hofstede assez diminué, contraint de faire tout le concert assis en raison d'une mystérieuse maladie affectant son pied (« j'ai un pied d'éléphant », nous confira-t-il). J'avais un vague souvenir du groupe dans une teneur assez pop, il semble que cela ait légèrement changé aujourd'hui. Plus en finesse certainement, leur style est difficile à décrire : de la chanson à textes certainement, un style assez "baroque", beaucoup de contact avec le public sous formes d'anecdotes (moi, j'ai bien aimé celle sur Louis XIV et celle avec Jane Birkin), tantôt en français, tantôt en anglais. Voilà un groupe singulier, quoi, hors du temps et de toutes modes. D'après Eric, expert en la matière, le dernier album aura été joué dans sa plus grande partie, ne laissant qu'une petite place aux anciens morceaux. Concert donc bien agréable quoique j'aurais aimé parfois un peu plus d'énergie, car sur la longueur, j'ai eu des périodes ou je me suis assoupi. Pas grand chose à dire de plus, les musiciens sont tous trois très bons, de Ron Kloet derrière son imposante batterie Orange à Robert Jan Stips debout derrière ses claviers.
2h05 de concert, une bonne soirée pour finir la semaine. »
Two Skaters (In the Dutch Mountains - 1987)
Three Sisters (Alankomaat - 1996)
Mrs. Sunlight (Doing The Dishes – 2008)
Cowboys & Indians (Doing The Dishes – 2008)
Lenin And The Wounded Angel (Doing The Dishes – 2008)
Sugar River (Giant Normal Dwar – 1992)
Cars & Cars (Ting – 1992)
Ice Princess (Giant Normal Dwar – 1992)
No Man'S Land (Doing The Dishes – 2008)
In A Play (das Maedchen Im Pelz) (In the Dutch Mountains – 1987)
Yesterday (Doing The Dishes – 2008)
Da Da Da (Da Da Da – 1994)
On Dutch Fields (Doing The Dishes – 2008)
The Flowers (Doing The Dishes – 2008)
Five & Dime (Doing The Dishes – 2008)
Nescio (
Heart (Doing The Dishes – 2008)
Pelican & Penguin (In the Dutch Mountains -1987)
In The
Moon Dog (Doing The Dishes – 2008)
ENCORE 1
Grr...To You (Doing The Dishes – 2008)
Adieu Sweet Banhof (Adieu Sweet Banhof – 1998)
ENCORE 2
Les Nuits (Les Nuits – 2005)
The Twins (Doing The Dishes – 2008)
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