« A peine quelques mois après leur passage remarqué à la Maroquinerie, mes chouchous de Operator Please sont de retour au Nouveau Casino : seule incertitude, seront-ils en tête d'affiche, oui ou non ? Rien n'est sûr, l'autre groupe étant Mystery Jets... Quoi qu'il en soit, c'est de fort bonne humeur que j'arrive au Nouveau Casino avec les images du précédent concert dans ma tête, et la perspective de revoir la charmante Taylor. Surprise, déjà un petit attroupement devant le Nouveau Casino, uniquement des filles, et il est à peine 18h30. Mais pas trop de problème pour se placer au premier rang dès l'ouverture des portes. Et à ma grande déception, vu l'agencement du matériel sur la scène, il semble bien que ce soit Operator Please qui ouvre les hostilités ce soir. Eric arrive, c'est confirmé, Mystery Jets est en tête d'affiche, dur dur. On prend une bière pour patienter, l'ambiance est cool ce soir, le public est féminin et jeune dans sa grande majorité (la femme est l'avenir du rock'n'roll, on ne cesse de le répéter !!), l’atmosphère est détendue et joyeuse, pas de bousculades, on est bien !!!
Sophie arrive juste à temps pour voir les lumières s'éteindre et mes Australiens favoris monter sur scène... et oh surprise, plus de Sarah la jolie claviériste, elle semble être remplacée par Chris Holland. Seconde (petite) déception, je ne me retrouve pas en face de Taylor, celle-ci étant maintenant sur le devant de la scène, mais sur le côté droit. Pas grave, nos jeunes Australiens attaquent d'entrée par Get What You Want, histoire de nous mettre dans le bain et, effectivement, la sauce prend tout de suite, le violon imprime le rythme. C'est joyeux, festif, dynamique, sans complexes, c'est frais et cela donne envie de danser, tout simplement. Au passage, je ne félicite pas l'éclairagiste du Nouveau Casino, il y en a marre des spots en pleine tronche... difficile dans ces conditions de distinguer les visages des artistes. Cette fois, à défaut de Taylor en face de moi, mon attention se focalise sur Amandah, le moteur du groupe, qui est surprenante. Non seulement elle chante (plutôt bien d'ailleurs), mais elle assure aussi les parties de guitare avec une rare efficacité. Le batteur a toujours son visage poupin, il paraît 16 ans... mais malheureusement ce soir, il sera masqué, la batterie ne se trouvant pas au milieu mais au fond, sur la droite de la scène. Et le tout sonne bien, c'est agréable... original aussi le fait de considérer le violon comme instrument principal au même titre que la guitare. Et quand la charmante Taylor (ben oui j'ai un petit faible...) se met à nous présenter chaque morceau en français avec un délicieux accent, eh bien moi je fonds... Nos amies Alice et Cécile viennent d'arriver, elles se placent à nos côtés. Pas de temps mort, les morceaux s'enchainent, l'album tout entier est pratiquement interprété, avec des points forts comme Leave It, Get What You Want et bien sur l'ultra dansant Just A Song About Ping Pong... et c'est vrai que nous n’avons qu'une seule idée, sauter comme des petits pois tant cette chanson vous donne envie de faire la fête et de danser. A noter la très bonne reprise de Whip It (de Devo) : je verrais bien une partie du répertoire de ce groupe réhabilité ou plutôt repris et réarrangé par Operator Please. De la jeunesse, du fun, de la bonne musique, décidemment ces Australiens ont beaucoup à nous apprendre à ce niveau. Le concert se termine par Zero Zero !! Excitant et explosif. C'est déjà fini et quand Eric me dit que le groupe a joué presque 45 minutes, j'ai moi l'impression qu'ils ne sont sur scène que depuis une vingtaine de minutes. C'est cela un concert réussi. J'arrive à interpeller Taylor, et gentiment, elle me donne la set list... que je m'empresse de lui faire signer quelques minutes après, ce qu'elle fait. Quelques instants plus tard, je ne résiste pas à la tentation de me faire prendre en photo avec elle, merci à Alice (photographe d'un instant) car les deux photos sont magnifiques .Je sais, ça a un côté midinette mais bon, je me suis fait plaisir !! A noter donc l'extrême gentillesse du groupe qui partaient tout de suite après en direction de l'Angleterre, ils ont tous pris le temps de discuter, de signer des autographes et de faire des photos. Chapeau !
En attendant le concert de Mystery Jet, on discute tous ensemble, avant qu'Eric et Sophie décident de partir et de faire l'impasse sur le second groupe. Mystery Jets justement, j'avais été pas mal échaudé par leur prestation en première partie de Kate Nash, mais je décidai quand même de rester... pour voir. La salle s'est légèrement vidée lorsque le groupe fait son apparition sur scène, Blaine Harrisson arrive avec ses béquilles, et s'installe au centre de la scène, vissé sur un tabouret devant son clavier. De profil d'où je suis, Blaine ressemble étrangement au héros de Tim Burton, Edward aux Mains d'Argent, c'est assez frappant, et d'un coup je me prends presque d'affection pour le bonhomme. Musicalement, j'ai quand même beaucoup de mal à adhérer à leur musique : Pop synthétique tendance variétés par moment, ce n’est pas trop mon truc, je trouve qu'ils n'arrivent pas à trouver leur style propre. Ce n'est pas mauvais d'ailleurs, beaucoup mieux en fait qu'en première partie de Kate Nash, mais ce n'est pas mon truc ! Blaine alterne entre la guitare et le synthé, le reste du groupe assure plutôt bien, les filles aux premiers rangs ont l'air d'adorer, cela se voit à leurs visages. Encore une fois, je ne félicite pas l'éclairagiste... Le meilleur morceau interviendra en rappel avec Zoo Time, non crédité sur la set list (merci à la jeune fille qui m'a donné le titre à la fin du concert).
Voilà en fin de compte une très agréable soirée, on discute, on échange nos avis puis c'est le retour vers la voiture, dehors les terrasses sont pleines, la température est douce et moi je rentre avec encore pleins d'étoiles dans la tête. »
Originaire de Eel Pie Island, à Londres, Mystery Jets est formé autour d'un chanteur percussionniste et de son père guitariste, mêlent avec un même soucis de la bizarrerie rock psychédélique, rock progressif, folk-rock dansant et folk hippie.
Sophie arrive juste à temps pour voir les lumières s'éteindre et mes Australiens favoris monter sur scène... et oh surprise, plus de Sarah la jolie claviériste, elle semble être remplacée par Chris Holland. Seconde (petite) déception, je ne me retrouve pas en face de Taylor, celle-ci étant maintenant sur le devant de la scène, mais sur le côté droit. Pas grave, nos jeunes Australiens attaquent d'entrée par Get What You Want, histoire de nous mettre dans le bain et, effectivement, la sauce prend tout de suite, le violon imprime le rythme. C'est joyeux, festif, dynamique, sans complexes, c'est frais et cela donne envie de danser, tout simplement. Au passage, je ne félicite pas l'éclairagiste du Nouveau Casino, il y en a marre des spots en pleine tronche... difficile dans ces conditions de distinguer les visages des artistes. Cette fois, à défaut de Taylor en face de moi, mon attention se focalise sur Amandah, le moteur du groupe, qui est surprenante. Non seulement elle chante (plutôt bien d'ailleurs), mais elle assure aussi les parties de guitare avec une rare efficacité. Le batteur a toujours son visage poupin, il paraît 16 ans... mais malheureusement ce soir, il sera masqué, la batterie ne se trouvant pas au milieu mais au fond, sur la droite de la scène. Et le tout sonne bien, c'est agréable... original aussi le fait de considérer le violon comme instrument principal au même titre que la guitare. Et quand la charmante Taylor (ben oui j'ai un petit faible...) se met à nous présenter chaque morceau en français avec un délicieux accent, eh bien moi je fonds... Nos amies Alice et Cécile viennent d'arriver, elles se placent à nos côtés. Pas de temps mort, les morceaux s'enchainent, l'album tout entier est pratiquement interprété, avec des points forts comme Leave It, Get What You Want et bien sur l'ultra dansant Just A Song About Ping Pong... et c'est vrai que nous n’avons qu'une seule idée, sauter comme des petits pois tant cette chanson vous donne envie de faire la fête et de danser. A noter la très bonne reprise de Whip It (de Devo) : je verrais bien une partie du répertoire de ce groupe réhabilité ou plutôt repris et réarrangé par Operator Please. De la jeunesse, du fun, de la bonne musique, décidemment ces Australiens ont beaucoup à nous apprendre à ce niveau. Le concert se termine par Zero Zero !! Excitant et explosif. C'est déjà fini et quand Eric me dit que le groupe a joué presque 45 minutes, j'ai moi l'impression qu'ils ne sont sur scène que depuis une vingtaine de minutes. C'est cela un concert réussi. J'arrive à interpeller Taylor, et gentiment, elle me donne la set list... que je m'empresse de lui faire signer quelques minutes après, ce qu'elle fait. Quelques instants plus tard, je ne résiste pas à la tentation de me faire prendre en photo avec elle, merci à Alice (photographe d'un instant) car les deux photos sont magnifiques .Je sais, ça a un côté midinette mais bon, je me suis fait plaisir !! A noter donc l'extrême gentillesse du groupe qui partaient tout de suite après en direction de l'Angleterre, ils ont tous pris le temps de discuter, de signer des autographes et de faire des photos. Chapeau !
En attendant le concert de Mystery Jet, on discute tous ensemble, avant qu'Eric et Sophie décident de partir et de faire l'impasse sur le second groupe. Mystery Jets justement, j'avais été pas mal échaudé par leur prestation en première partie de Kate Nash, mais je décidai quand même de rester... pour voir. La salle s'est légèrement vidée lorsque le groupe fait son apparition sur scène, Blaine Harrisson arrive avec ses béquilles, et s'installe au centre de la scène, vissé sur un tabouret devant son clavier. De profil d'où je suis, Blaine ressemble étrangement au héros de Tim Burton, Edward aux Mains d'Argent, c'est assez frappant, et d'un coup je me prends presque d'affection pour le bonhomme. Musicalement, j'ai quand même beaucoup de mal à adhérer à leur musique : Pop synthétique tendance variétés par moment, ce n’est pas trop mon truc, je trouve qu'ils n'arrivent pas à trouver leur style propre. Ce n'est pas mauvais d'ailleurs, beaucoup mieux en fait qu'en première partie de Kate Nash, mais ce n'est pas mon truc ! Blaine alterne entre la guitare et le synthé, le reste du groupe assure plutôt bien, les filles aux premiers rangs ont l'air d'adorer, cela se voit à leurs visages. Encore une fois, je ne félicite pas l'éclairagiste... Le meilleur morceau interviendra en rappel avec Zoo Time, non crédité sur la set list (merci à la jeune fille qui m'a donné le titre à la fin du concert).
Voilà en fin de compte une très agréable soirée, on discute, on échange nos avis puis c'est le retour vers la voiture, dehors les terrasses sont pleines, la température est douce et moi je rentre avec encore pleins d'étoiles dans la tête. »
Operator Please est un (très) jeune groupe d’indie rock australien. Fondé en 2005 suite à un concours scolaire, a pris son envol et vient jouer les titres de son diabolique premier album : Yes Yes Vindiktive, confiserie fourrée aux mélodies imparables et beats élastiques.
Originaire de Eel Pie Island, à Londres, Mystery Jets est formé autour d'un chanteur percussionniste et de son père guitariste, mêlent avec un même soucis de la bizarrerie rock psychédélique, rock progressif, folk-rock dansant et folk hippie.
Amanda Wilkinson : Vocals, Guitar
Ashley McConnel : Bass
Tim Commandeur : Drums
Taylor Henderson : Violin
Chris Holland : Keyboard
Ashley McConnel : Bass
Tim Commandeur : Drums
Taylor Henderson : Violin
Chris Holland : Keyboard
Blaine Harrison : Lead vocals, percussion, keyboards, effects
Henry Harrison : Vocals, guitar, percussion, keyboards
William Rees : Vocals, lead guitar, percussion
Kai Fish : Vocals, bass guitar, guitar
Kapil Trivedi : Drums
Henry Harrison : Vocals, guitar, percussion, keyboards
William Rees : Vocals, lead guitar, percussion
Kai Fish : Vocals, bass guitar, guitar
Kapil Trivedi : Drums
Operator Please - "Cringe" Live at potterow, edinburgh university, 9/25/07
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