Première Partie : THE STRIVERS
« Lorsque j'avais vu Vampire Weekend pour la première fois, en première partie de The Shins il y a 8 mois maintenant, leur prestation m'avait séduit et étonné, ce qui est rare pour un groupe inconnu. De la désinvolture et de la fraîcheur sur scène, une étonnante maturité dans la façon de jouer, un parfum d'Afrique du Sud, bref ça avait été une bonne surprise. Suit le disque quelques mois plus tard, pour moi c'est un bon disque mais pas un grand disque, trois ou quatre morceaux sortent du lot, un bon premier album. Et enfin ce concert du Trabendo complet en quelques jours. C'est donc en compagnie d'Eric (qui lui semble beaucoup plus apprécier l'album que moi) que j'assiste à ce concert, avec un public majoritairement féminin et jeune... La salle se remplit rapidement, nous sommes au premier rang, idéalement placés.
En guise de première partie, un groupe suisse, The Strivers, un trio sympathique qui a emporté l'adhésion de tout le monde, avec une musique rock assez traditionnelle, pas désagréable mais pas géniale non plus. Le groupe va faire une douzaine de dates avec Vampire Weekend, c’est un bon tremplin pour ce groupe.
Après ce début de soirée prometteur, on lorgne avec un peu d'angoisse sur la set list que viennent de poser les roadies, c'est clair que le concert ne vas pas durer deux heures ce soir : 12 morceaux, rappel compris, s’ils les joue à l'identique, on ne va pas se coucher tard ! C'est aux environs de 21h que le groupe arrive sur scène : jeunes, ils font jeunes, particulièrement le chanteur et guitariste Ezra Koenig. D'emblée, le son assez particulier du groupe est bien là, reconnaissable en tous, la voix et la guitare aussi avec ses accords en forme de sérénade Italienne pour Mansard Roof, le premier morceau joué. Le ton est donné donc, de la world musique assez originale avec ses accents empruntés à Johnny Clegg et à l'Afrique du Sud. C'est presque parfait au niveau de l'interprétation, mais là où le bât blesse, c'est que je ne ressens pas de fièvre sur scène, c'est plutôt un show appliqué et conventionnel auquel nous avons droit. Le public applaudi bien sûr, et semble satisfait, mais je ne ressens pas de folie s'emparer de la salle. Où est la fraîcheur qui m'avait tant séduit l'année dernière ? Envolée, malheureusement ! Oh, bien sûr, tous les morceaux sont parfaitement et scrupuleusement interprétés, de A-Punk et M79 en allant jusqu'à Comma, c'est parfait, techniquement parlant, mais il n'y a pas d'âme dans ce concert. Autant écouter le disque chez soi ! Quelques paroles en français pour nous expliquer qu'ils sont pressés, demain c'est la Hollande et le Melkweg pour un nouveau concert... D'ailleurs, l'unique morceau du rappel joué, ils disparaissent, les lumières se rallument : 55 minutes au compteur, ce n’est pas terrible... surtout 55 minutes assez tristounettes à mon avis, sans entrain et sans passion.
En guise de première partie, un groupe suisse, The Strivers, un trio sympathique qui a emporté l'adhésion de tout le monde, avec une musique rock assez traditionnelle, pas désagréable mais pas géniale non plus. Le groupe va faire une douzaine de dates avec Vampire Weekend, c’est un bon tremplin pour ce groupe.
Après ce début de soirée prometteur, on lorgne avec un peu d'angoisse sur la set list que viennent de poser les roadies, c'est clair que le concert ne vas pas durer deux heures ce soir : 12 morceaux, rappel compris, s’ils les joue à l'identique, on ne va pas se coucher tard ! C'est aux environs de 21h que le groupe arrive sur scène : jeunes, ils font jeunes, particulièrement le chanteur et guitariste Ezra Koenig. D'emblée, le son assez particulier du groupe est bien là, reconnaissable en tous, la voix et la guitare aussi avec ses accords en forme de sérénade Italienne pour Mansard Roof, le premier morceau joué. Le ton est donné donc, de la world musique assez originale avec ses accents empruntés à Johnny Clegg et à l'Afrique du Sud. C'est presque parfait au niveau de l'interprétation, mais là où le bât blesse, c'est que je ne ressens pas de fièvre sur scène, c'est plutôt un show appliqué et conventionnel auquel nous avons droit. Le public applaudi bien sûr, et semble satisfait, mais je ne ressens pas de folie s'emparer de la salle. Où est la fraîcheur qui m'avait tant séduit l'année dernière ? Envolée, malheureusement ! Oh, bien sûr, tous les morceaux sont parfaitement et scrupuleusement interprétés, de A-Punk et M79 en allant jusqu'à Comma, c'est parfait, techniquement parlant, mais il n'y a pas d'âme dans ce concert. Autant écouter le disque chez soi ! Quelques paroles en français pour nous expliquer qu'ils sont pressés, demain c'est la Hollande et le Melkweg pour un nouveau concert... D'ailleurs, l'unique morceau du rappel joué, ils disparaissent, les lumières se rallument : 55 minutes au compteur, ce n’est pas terrible... surtout 55 minutes assez tristounettes à mon avis, sans entrain et sans passion.
Dommage, ils auraient pu mettre le feu au Trabendo, est-ce le problème d’un succès trop vite arrivé ? L'avenir nous le dira. A noter pour l'anecdote qu'un nouveau morceau aura été interprété ce soir... Voilà, il est 22 heures, comme prévu, on ne se couchera tard pour une fois, ce sera bien la seule chose intéressante ce soir. Un concert qui ne restera pas dans nos mémoires.... ! »
Vampire Weekend est un groupe de New York formé en 2006, et voici un des premiers albums 2008 pour le moins original et joyeux, entre Afrique et énergie pop-rock, qui invente un son. Consideré la sensation pop-rock de l'année et on ne peut s'empêcher d'être séduit par le mélange des tam-tams et des guitares, des flûtes et de la batterie. Avec les Vampire Weekend, nul doute que l’inspiration vient plus des Talking Heads que des Ramones. Un mélange subtil de rock, de pop anglaise, de sonorités africaines, îliennes, propre à une ville comme New York ou le brassage culturel y est fort.
Ezra Koenig : Vocal, Guitar
Rostam Batmanglij : Keyboards, Guitar, Vocal
Christopher Tomson : Drums
Chris Baio : Bass
Rostam Batmanglij : Keyboards, Guitar, Vocal
Christopher Tomson : Drums
Chris Baio : Bass
Mansard Roof (Vampire Weekend – 2008)
Campus (Vampire Weekend – 2008)
Cape Cod Kwassa Kwassa (Vampire Weekend – 2008)
M79 (Vampire Weekend – 2008)
Bryn (Vampire Weekend – 2008)
Boston (B-Side Mansard Roof – 2008)
A-Punk (Vampire Weekend – 2008)
White Sky (New Song)
One (Blake'S Got A New Face) (Vampire Weekend – 2008)
I Stand Corrected (Vampire Weekend – 2008)
The Kids Don'T Stand A Chance (Vampire Weekend – 2008)
Little Giant (New Song)
Oxford Comma (Vampire Weekend – 2008)
Campus (Vampire Weekend – 2008)
M79 (Vampire Weekend – 2008)
Bryn (Vampire Weekend – 2008)
A-Punk (Vampire Weekend – 2008)
White Sky (New Song)
One (Blake'S Got A New Face) (Vampire Weekend – 2008)
I Stand Corrected (Vampire Weekend – 2008)
The Kids Don'T Stand A Chance (Vampire Weekend – 2008)
Little Giant (New Song)
ENCORE
Walcott (Vampire Weekend – 2008)
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