« Une curiosité, ce soir, avec Eli Paperboy Reed... Pourquoi un groupe de jeunes américains de toutes origines (un batteur qui pourrait jouer dans un groupe grunge, l’un des cuivres que l'on verrait bien dans un groupe de reggae etc..) a décidé de jouer de la soul et du Rhythm & Blues des années 50 & 60 ? Mystère. Certains journeaux ont qualifié bien hâtivement Eli de Amy Winehouse au masculin, que l'on se rassure, il n'en est rien. Car pour juger de la sorte, il aurait déja fallu pouvoir voir Eli Paperboy et ses petits camarades... Or, comme il nous l'a annoncé, c'est son premier concert européen et par conséquent français ! La Maroquinerie, encore elle, a eu la bonne idée de faire venir toute la troupe à Paris en cette seconde quinzaine du mois de juillet. On sent la fin de saison pour les concerts en salle, bientôt la Maro fermera ses portes pour un mois complet. En attendant ce soir en compagnie d'Eric, on trouve un public peu habitué aux concerts de rock, et pour la plupart n'étant visiblement jamais venu dans cette salle. Un public d'un âge relativement élevé, et pas trop nombreux, je dirais 200 personnes au grand maxi en fin de soirée...
Une soirée qui débute sans première partie, on ne s'en plaint pas de trop d'ailleurs. Il est encore tôt quand les sept musiciens prennent possession de l'étroite scène de la Maro, avec une introduction à la James Brown faite par un des cuivres. Enfin Eli Paperboy fait son apparition, costard sombre, un petit air de Buddy Holly (il ne lui manque que les lunettes)... Ça envoie bien dès les premiers morceaux, et immédiatement, je pense aux Blues Brothers... mais la véritable ressemblance me saute vite aux yeux : Otis Redding. Mêmes intonations, les compos, le son, enfin tout quoi... Mais le problème pour ce genre d'artiste se fait trés vite ressentir : l'originalité ! Où est-elle ? Là où une Amy Winehouse a pour elle une véritable voix, impressionnante malgré des compos moyennes, Eli ne peux se targuer de la même bénédiction. Oui la voix est là, assez juste, mais pas extraordinaire pour autant. Il manque certainement un côté émotionnel à son chant. Et cela se fait ressentir pendant toute une partie du concert, en plein milieu du show, j'ai vraiment ressenti un certain ennui...
Mais le petit gars a des ressources, avec un groupe soudé et bien performant (mention spéciale aux cuivres, et surtout au batteur), le show monte en puissance, le public tout doucement s'est approché de la scène, et peu à peu, la mayonnaise prend, avec une très belle fin de concert, où Eli devient véritablement un performer, un showman, avec quelques compos qui sont au dessus du lot (en vrac Satisfier ou le final avec Take My Love). James Brown est parmi nous par instants, mais véritablement, c'est Otis le modèle (un morceau me fera d'aileurs curieusement penser à I've Been Loving You Too Long). Bref on assiste à un beau final, une partie de la gente féminine danse au premier rang, le groupe semble content de sa première prestation française et européenne. Alors que je pense qu'ils vont revenir pour un petit rappel vite fait bien fait, eh bien nous avons droit à deux rappels (dont l’un non prévu à mon avis), avec tout d'abord une superbe interprétation de (Doin') Bom Bom, rien de tel pour mettre le feu à la MARO, et c'est vrai que, à cet instant, j'ai pu voir le potentiel de Eli Paperboy. La surprise viendra du second rappel. Car d'un coup, je me penche vers Eric et je lui répète à plusieurs reprises que je connais ce morceau, j'ai les paroles dans ma tête, je lui cite pour qu'il les inscrivent sur son Blackberry : « That's The Way I Like It, I Don't Wanna Live For Ever... »... mais impossible de mettre un nom à la chanson alors que les paroles sont évidentes pour moi, j'ai écouté cette chanson il y a peu de temps, mais son titre m'échappe !
Fin d'un concert qui aura duré 1h20, je reste sur une bonne impression, de la soul de bonne facture avec un petit manque d'originalité mais Eli PAPERBOY et ses True Loves ont su faire de ce concert une jolie fête. Eric croise Eli dans les couloirs de la Maro, et il lui demande quels étaient les deux derniers titres joués. Et la grande surprise (mais une évidence quand il m'a cité le titre), c'est... ACE OF SPADES de Motorhead qui a cloturé le show !!! Surprenant et drôle à la fois ! Comme quoi, le rock n'a pas de frontières ni de barrières. Bonne soirée donc, pas de quoi crier au génie, mais du bon live. Il faudrait certainement une petite touche d'originalité pour que Eli Paperboy se démarque vraiment de ses glorieux aînés. Mais je retournerais le voir à l'occasion, car on pressent qu'une touche de folie supplémentaire pourrait occasionner des concerts assez torrides et excitants. C'est théoriquement mon avant-dernier concert avant la dernière semaine d'Août... »
La fameuse phrase de Ace of Spades :
« You know I'm born to lose, and gambling's for fools,
But that's the way I like it baby,
I don't wanna live for ever,
And don't forget the joker! »
Mais le petit gars a des ressources, avec un groupe soudé et bien performant (mention spéciale aux cuivres, et surtout au batteur), le show monte en puissance, le public tout doucement s'est approché de la scène, et peu à peu, la mayonnaise prend, avec une très belle fin de concert, où Eli devient véritablement un performer, un showman, avec quelques compos qui sont au dessus du lot (en vrac Satisfier ou le final avec Take My Love). James Brown est parmi nous par instants, mais véritablement, c'est Otis le modèle (un morceau me fera d'aileurs curieusement penser à I've Been Loving You Too Long). Bref on assiste à un beau final, une partie de la gente féminine danse au premier rang, le groupe semble content de sa première prestation française et européenne. Alors que je pense qu'ils vont revenir pour un petit rappel vite fait bien fait, eh bien nous avons droit à deux rappels (dont l’un non prévu à mon avis), avec tout d'abord une superbe interprétation de (Doin') Bom Bom, rien de tel pour mettre le feu à la MARO, et c'est vrai que, à cet instant, j'ai pu voir le potentiel de Eli Paperboy. La surprise viendra du second rappel. Car d'un coup, je me penche vers Eric et je lui répète à plusieurs reprises que je connais ce morceau, j'ai les paroles dans ma tête, je lui cite pour qu'il les inscrivent sur son Blackberry : « That's The Way I Like It, I Don't Wanna Live For Ever... »... mais impossible de mettre un nom à la chanson alors que les paroles sont évidentes pour moi, j'ai écouté cette chanson il y a peu de temps, mais son titre m'échappe !
Fin d'un concert qui aura duré 1h20, je reste sur une bonne impression, de la soul de bonne facture avec un petit manque d'originalité mais Eli PAPERBOY et ses True Loves ont su faire de ce concert une jolie fête. Eric croise Eli dans les couloirs de la Maro, et il lui demande quels étaient les deux derniers titres joués. Et la grande surprise (mais une évidence quand il m'a cité le titre), c'est... ACE OF SPADES de Motorhead qui a cloturé le show !!! Surprenant et drôle à la fois ! Comme quoi, le rock n'a pas de frontières ni de barrières. Bonne soirée donc, pas de quoi crier au génie, mais du bon live. Il faudrait certainement une petite touche d'originalité pour que Eli Paperboy se démarque vraiment de ses glorieux aînés. Mais je retournerais le voir à l'occasion, car on pressent qu'une touche de folie supplémentaire pourrait occasionner des concerts assez torrides et excitants. C'est théoriquement mon avant-dernier concert avant la dernière semaine d'Août... »
La fameuse phrase de Ace of Spades :
« You know I'm born to lose, and gambling's for fools,
But that's the way I like it baby,
I don't wanna live for ever,
And don't forget the joker! »
Originaire de Boston, Eli "Paperboy" Reed & The True Loves nous ramène le son clinquant de la soul des années 60. Le groupe joue la carte vintage de manière confondante. A mi-chemin entre Marvin Gaye, James Brown, Sam Cooke et Otis Redding, Eli Reed est un jeune prodige blanc de la soul. Eli Reed a grandi en écoutant la vaste collection de classiques soul, gospel et R&B de son paternel. Même s’il est loin d’avoir l’étoffe de ces illustres références, il faut avouer qu’on ne peut qu’être surpris par le brio perfectionniste. On l’annonce d’ores et déjà en 2008 comme le pendant masculin d’Amy Whinehouse.
Eli "Paperboy" Reed: Guitar and Singing
Ryan "Man Hawk" Spraker: Guitar and Harmony Vocals
Mike "Money" Montgomery: Bass Guitar/Upright Bass and Harmony Vocals
Andy "Funkatron" Bauer: Drums
Paul "Fidgety" Jones: Tenor Sax/Baritone Sax
Ben "Robocop Scientist" Jaffe: Tenor Sax
Patriq "Strange Affection" Moody: Trumpet
Ooh Wee Baby I Love You (Cover Roscoe Robinson)
Stake Your Claim (Roll With You - 2008)
I'm Tired of Wandering (Walkin' and Talkin (For My Baby) and Other Smash Hits! - 2005)
I'm Gonna Getcha (Roll With You - 2008)
It's Easier (Roll With You - 2008)
Won't Give Up Without A Fight (Roll With You - 2008)
Am I Wasting My Time (Roll With You - 2008)
The Satisfier (Roll With You - 2008)
She Walks (Roll With You - 2008)
Love Of A Man (New Song)
(Am I Just) Fooling Myself (Roll With You - 2008)
Take My Love With You (Roll With You - 2008)
Encore 1
I'll Roll with you (Roll With You - 2008)
(Doin' The) Boom Boom (Roll With You - 2008)
Encore 2
Everyday is like a Holiday (Cover Tony Vincent)
Ace of Spades (Cover Motorhead)
Stake Your Claim (Roll With You - 2008)
I'm Tired of Wandering (Walkin' and Talkin (For My Baby) and Other Smash Hits! - 2005)
I'm Gonna Getcha (Roll With You - 2008)
It's Easier (Roll With You - 2008)
Won't Give Up Without A Fight (Roll With You - 2008)
Am I Wasting My Time (Roll With You - 2008)
The Satisfier (Roll With You - 2008)
She Walks (Roll With You - 2008)
Love Of A Man (New Song)
(Am I Just) Fooling Myself (Roll With You - 2008)
Take My Love With You (Roll With You - 2008)
Encore 1
I'll Roll with you (Roll With You - 2008)
(Doin' The) Boom Boom (Roll With You - 2008)
Encore 2
Everyday is like a Holiday (Cover Tony Vincent)
Ace of Spades (Cover Motorhead)
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