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samedi 27 septembre 2008

Killing Joke ~ Le Trabendo. Paris.





Première Partie :



Ce qu’en a pensé Gilles :
« Me voilà de retour au Trabendo après cette première soirée particulièrement réussi, ce soir beaucoup de monde à l'entrée du parking... mais c'est pour Ségolène Royale qui se produit, elle, sur la scène du Zénith ! 18H30, peu de monde encore, l'ouverture des portes n'étant prévu que vers 20h. J'hésite pour savoir où je vais me mettre ce soir, j'aimerais pouvoir un peu mieux apprécier le concert et surtout étrenner mon nouvel appareil photo. C'est décidé, dès l'ouverture, je me place sur l’un des gros caissons situés sur la gauche de la scène, en surplomb de la fosse, position superbe, on voit bien et on peut s'asseoir avant le concert. Comme hier, je suis en compagnie de Gilles P, de Vincent et de Brigitte. Le public est sensiblement le même qu’hier soir, les mêmes Anglais, les mêmes Alsaciens, je ne vois pas par contre les quelques punks à crêtes aperçus hier soir (surtout des filles d'ailleurs). Sur la sono, les voix de Lee Hazlewood et de Nancy Sinatra me rappellent que leur duo avait produit quelques superbes pépites de pop psychédélique.

Après un verre de vin blanc (ce n'est pas coutume...) pour m’échauffer, et un tour au stand de merchandising pour enfin obtenir le tee shirt que je convoitais, Treponem Pal font leur apparition sur scène. Le répertoire est identique à celui d'hier soir. D'où nous sommes placés, je trouve le son meilleur, légèrement plus fort et compact, la voix de Marco Neves est plus audible. Le reproche que je ferais, c'est que la setlist soit la même qu’hier soir, j'aurais aimé quelques changements. Sinon, j'ai bien aimé, mais j'ai peur que l'on se lasse vite, car j'ai trouvé cette fois certains morceaux un peu longs. A noter l'hommage rendu à Paul Raven, qui fut l’un des bassistes de Treponem Pal, après avoir été celui de Killing Joke en 1982 (et bien sur de Ministry).

Après ce set de 40 minutes, la fosse se tasse, nos amis les Anglais commencent à s'installer. Un coup d'œil sur les énormes set list, je suis aux anges, Pssyche se trouve en troisième position, avec un peu plus loin 80's. J'avoue ne pas trop connaître les titres de « Pandoménium », on verra donc... Gary Glitter passe sur la sono, cela va être l'heure pour Killing Joke de monter sur scène. C'est tout d'abord le groupe qui arrive, avec un Geordie bouteille de rouge à la main et clope au bec, ça promet. Enfin, Jaz fait son apparition, avec un maquillage légèrement plus guerrier qu'hier soir (mais pas trop quand même). Et, comme pour Treponem Pal, je constate que le son est bon, très bon, avec un fabuleux son de guitare émanant de la Gibson demi-caisse de Geordie, difficile à décrire mais tellement caractéristique. La voix de Jaz est plus présente que vendredi, et enfin je regarde presque d'un air neuf Youth le bassiste. Il semble plus complice avec Jaz que Geordie qui, lui, reste dans son coin, tournant parfois le dos au public devant ses amplis, et toujours la clope au bec. Il semble d'ailleurs quand même sérieusement attaqué physiquement (Gilles P l'a d'ailleurs vu dans l'après-midi dans un troquet près de chez lui). Mais le mec a un son énorme, métronome à la guitare, pourfendeur de riffs qui vous prennent la tête, élément essentiel du groupe. 3ème morceau, Pssyche......... merde, c'est tout simplement génial ! Est-ce mieux qu'hier soir ? Je ne sais pas, mais je l'apprécie plus encore, sûrement plus sereinement, pas de mecs qui poussent derrière moi, juste la musique, les riffs de Geordie qui tournent en bouclent et qui encore une fois me hérissent de plaisir. Grand morceau !! Pour Love Like Blood, c'est maintenant au tour de Gilles P de prendre son pied (si j'ose dire) moi, j'aime bien sans plus mais la version de Eighties viendra remettre le feu. Dans la fosse, c'est bien agité, au premier rang un mec au look métal urbain fait tourner ses dreadlocks à toute vitesse, complètement déchainé. Et pendant que Geordie continue de se torcher au vin rouge, Jaz, lui, est beaucoup plus prolifique qu'hier. Il parle au public, sans vraiment s'adresser à quelqu'un de particulier. Quelque part, ce mec est singulier, il dégage une aura, c'est certain. Avant de jouer Money, il récoltera un billet de 5 euros de la part de l'un des spectateurs. Moi, je suis particulièrement impressionné par la cohésion du groupe, c'est fort, très fort. Un (très) jeune fan passé devant les barrières semble connaître toutes les chansons par cœur et délire comme un malade, c'est marrant à voir. Et même si je ne connais pas quant à moi tous les morceaux, c'est encore un sans faute ce soir. Et puis le final avec Timewave (toujours ce nouveau morceau), The Wait puis Pandemonium nous met encore une claque. Mais la baffe finale, ce sera avec Wardance, non prévu sur la set list. Et cette fois, je la savoure, cette version !! Tribale, je l'ai déjà dit, mais c'est véritablement le cas... Voilà, le groupe quitte la scène au bout de 1h20 de concert, un peu plus court qu'hier soir. On en redemande, mais malgré tous nos cris, le rideau tombe définitivement sur cette soirée.

Franchement il était indispensable de voir les deux soirs : des répertoires différents, des sensations légèrement différentes aussi du fait de mon emplacement qui n'était pas le même, de la set list et aussi de la forme du groupe, légèrement supérieure aujourd'hui à hier soir, on aura d'ailleurs vu Geordie sourire plusieurs fois durant le concert. Et c'est une nouvelle fois l'esprit serein que je reprends ma voiture pour rentrer à la maison, avec toujours Pssyche qui tourne en boucle dans mon cerveau. Ouais, les vieux groupes ont la peau dure, un peu comme nous d'ailleurs, Rock'n'roll Can't Never Die, nous non plus... »






photos de gilles b.



Treponem Pal, fondé en juin 1986 à Paris, est un groupe majeur de la scène francaise, a d'abord créé un style original et dur, mêlant pour la première fois la musique industrielle, le metal et le hardcore. Le nom est un jeu de mot autour de la bactérie Treponema pallidum : le tréponème pâle, responsable de la syphilis, chez l'Homme. Le groupe s'est dissout en 2001. Après s'être réformé courant 2006, le groupe entre en studio en 2007, en Suisse, pour y enregistrer leur cinquième album. Cet album, sorti courant 2008, se nomme Weird Machine.



Killing Joke est un groupe britannique de rock, de new wave et de metal industriel créé en 1978. Il est reconnu comme un des groupes les plus importants de la période post-punk/new wave de la fin des années 1970 et du début des années 80 et a fortement influencé des groupes comme Nirvana, Metallica, Ministry, Soundgarden, KoЯn, ou encore Fear Factory, qui ont tous mentionné être redevables à ce groupe. Jeremy “Jaz” Coleman, le chanteur et leader historique du groupe, joue des claviers et synthétiseurs, compose, et dirige cordes et orchestres. Avec ce dernier, le guitariste Geordie Walker est le seul autre membre permanent du groupe.

En 1994, Killing Joke sort l’album Pandemonium qui marquera et influencera profondément la scène du metal industriel. L’album est encore actuellement une référence dans ce style musical. Leurs sons de guitare et de basse jouent beaucoup sur la distorsion, accompagnés selon l'époque par une batterie tantôt tribale et puissante, tantôt funky et par des synthétiseurs typiques de la new wave. Le chant joue, selon les morceaux et les périodes, sur des plages allant d’une grande douceur au hurlement tribal.

En février 2008, outre un nouvel album annoncé pour l'été, Le groupe prépare une tournée mondiale s'étalant sur septembre et octobre de la même année. L'originalité de cette tournée est de proposer, dans la plupart des villes visitées, deux soirées de suite, chacune basée sur un programme différent. Le premier seront joués les deux premiers albums du groupe (Killing Joke et What’s This … For!) dans leur intégralité. Le second soir, c’est le massif Pandemonium et les singles sortis entre 79 et 80 qui trouveront vie sur scène.. Pour la première fois depuis 1980, cette tournée verra la reformation du groupe originel avec Coleman, Walker, Youth et Paul Ferguson.


























* Marco Neves - chant

* Polak - Guitares
* Ted Parsons (Swans, Prong) - Batterie
* Didier Breard - Samples
* Fred Mariolle - Guitares












Jaz Coleman : Vocal
Kevin "Geordie" Walker : Guitar
Martin "Youth" Glover : Bass
Big Paul Ferguson : Drums
Reza Udhin : Keyboard










La durée du concert : 0h40



The Hum (Revelations - 1982)
Change (Requiem B- Side - 1980)
Pssyche (Wardance B- Side - 1980)
Love Like Blood (Night Time - 1985)
(For Paul Raven)
Eighties (Night Time - 1985)
Whiteout (Pandemonium 1994)
Exorcism (Pandemonium - 1994)
Labyrinth (Pandemonium - 1994)
Black Moon (Pandemonium - 1994)
Turn To Red (1st EP - 1979)
Communion (Pandemonium - 1994)
Moneys Is Not Our God (Extremities - 1990)
Asteroid (Killing Joke 2 - 2003)
Timewave (New Song)
The Wait (Killing Joke - 1980)
Pandemonium (Pandemonium - 1994)

Encore

Fresh Fever (New Song)
Wardance (Killing Joke - 1980)



La durée du concert : 1h25

AFFICHE / PROMO / FLYER



























Killing Joke - Love Like Blood - video




Killing Joke - Eighties



Killing Joke - Loose Cannon



Killing Joke -Total invasion - united abominations

3 commentaires:

Anonyme a dit…

vivement ce concert, j'ai hâte d'y être!
J-2 (j'y vais le 1er soir! j'ai une affection toute particulière pour les 2 premiers albums)

Anonyme a dit…

bon, ben finalement je suis ressorti déçu de ce concert du 26!
j'ai l'impression que le groupe n'est pas vraiment soudé (avec Geordie dans son coin, qui a l'air de faire la tronche), et puis la basse est complètement enterrée dans le mix (la batterie est beaucoup trop en avant. c'est du tribale, mais quand même, faut pas pousser!).
et puis la fin des morceaux laisse pas mal à désirer! (ils avaient pourtant tout eu le temps de préparer le répertoire avant la tournée!).
l'impression générale qui en ressort, fait que tout ça sonne un peu mécanique mais pas forcément en place non plus! (un comble pour des musiciens de ce calibre!).
je m'en retourne aux albums originaux et à mes souvenirs de concerts que j'avais pu voir aux débuts des années 80.

Anonyme a dit…

Geordie est flegmatique donc son attitude ne m'a pas surprise. Il sort des riffs merveilleux tout en restant cool. Cette soirée du 26 était à la hauteur de mes attentes.

Pour le son, c'était parfait pour moi car je suis sur le mode "plus jamais sans mes bouchons d'oreilles". Ces trucs suppriment les vibrations. Pendant un concert de la tournée "Pandemonium", je trouve le son insupportable, trop fort, les murs vibraient. Je vais voir l'ingénieur du son pour lui dire de baisser car tout le monde lutte. Il n'entend rien, est sourd ou ne veut pas entendre...nous sortons de la salle et on décide de se protéger en se mettant des bouts d'éponge à buée trouvée dans ma voiture. On revient, le son devient clair et on réalise que leur jeu est en fait sacrément bon. Ce message est sponsorisé par le magazine de la santé.