Ce qu’en a pensé Christophe :
« Voir MGMT, chez eux, à Brooklyn, devant leur public et tout ça gratuitement, il n'y a peut-être qu'à New York que cela était possible ; eh bien nous y étions ! Un hasard prémédité puisque deux mois avant de nous rendre sur place avec Elisabeth, quelques mots clés sur Google m'avaient permis de pister l'évènement, et de planifier une journée musicalement bien remplie (nous changerons de quartier en fin de journée pour aller voir !!! quelques blocks plus loin).
Le Summer Festival Tour organise tout l'été des concerts gratuits dans tout NYC, et alors que j'apprends qu'au même moment Bruce Springsteen se produit au Giants Stadium, nous partons, joyeusement accompagnés de deux amis belges en vacances dans le coin également, rejoindre une joyeuse bande de jeunes sur un site original, une vieille piscine désaffectée remplie pour l'occasion de 10.000 personnes environ, en plein quartier de Williamsburgh. Williamsburgh est un quartier de Brooklyn sur la rive est, en face de Manhattan, où tout ce qu'il y a de branché se retrouve autour de Bedford Av. Une population jeune, mixte, habillée de façon totalement hétéroclite, mélangeant tous les styles, où l'important est d'être "différent" pour se faire remarquer et attirer l'attention : bottes en caoutchouc, chapeau années 30, T-Shirts défoncés, look années 70, bref des tenues qui mélangent tout, sans aucun accord, et qui permettent à tous de finalement "se retrouver dans leur différence" (citation d'Elisabeth). Du coup nous nous sentons bien français aujourd'hui !
Pour commencer, nous nous pointons une heure en retard, un brunch et un gros orage nous ayant un peu retardés, et nous découvrons qu'il y a à peu près une file d'attente de 500 m pour accéder sur le site, où The Ting Tings ont déjà commencé leur prestation. La plupart des chansons de l'album tournent, et le set se finit sur le tube joyeusement applaudi par les heureux ayant pu déjà accéder sur le site.
Finalement, après 40 minutes de queue (les USA sont le pays où il faut se discipliner en tant que Français dans les nombreuses files d'attente), nous débarquons alors que Black Moth Super Rainbow démarre 45 minutes assez interminables et très déconnectées de The Ting Tings : c’est une formation classique, sans chanteur, donc essentiellement instrumentale, où le clavier et leader s'affaire à faire chanter son Korg . Pour résumer leur style, ça oscille entre Air années 90, Rick Wakeman années 80 et Yes années 70. Cela devient assez rapidement lassant, et le public fini par se disperser dans l'enceinte de la piscine pour s'occuper autrement : concours de glissades sur tapis savonné, ballon prisonnier, attente au toilettes (25' pour ma part), dévorage de hot dogs et bière sans alcool...
Enfin ils arrivent, ils sont là. Le groupe dont tous les médias parlent (surtout ceux intellectuellement bien pensant) monte sur scène : "Hello, we are MGMT". Etait-ce bien la peine de le préciser puisqu'après tout, ON EST LA POUR VOUS ! D'un seul coup tout le monde fonce en direction de la scène. Un premier morceau, Of Moon, Birds and monsters, le son est excellent, fort, pur, net. Le public accroche tout de suite. Suivent des morceaux qui ne me sont pas connus, mais on y retrouve Electric feel, puis Future reflections. Avec MGMT, il y a des morceaux que l'on écoute et il y a ceux sur lesquels on danse ; curieuse frontière autour de laquelle le public oscille, écoute d’abord assidûment, puis se remue. Ça danse, ça chante, nous avons vraiment l'impression rarement ressentie à Paris, tant par le style du groupe que par le style du public, de revivre les grandes liesses des années 70 où il se passe vraiment quelque chose, où l'on participe à la genèse d'un nouveau courant autour duquel cette foule communie. Est-ce la création d'un courant néo psyché electro qui se cherche dans des valeurs du passé, essayant de renaître sur ces bases ? Pourtant MGMT est un groupe qui n'a finalement émergé que très récemment, mais qui semble déjà faire partie du paysage pour y avoir amener sa contribution. En fait, on est assez loin de l'impression qu'Eric D. nous livrait après leur passage au Bataclan. Est-ce à cause du public, du lieu ? Arrive enfin, après 40 minutes Time to Pretend : les derniers spectateurs encore éloignés de la scène finissent par arriver en courant, et ce sont 10.000 personnes qui bougent ; c'est une sorte d'hystérie collective qui s'empare de tout le monde. Le même groupe qui 5 minutes auparavant nous avait un peu "endormis" sur un morceau très psyché, voire années 70, semble se réjouir de nous faire passer par tous les stades de l'émotion en si peu de temps.
Fin du premier set après 50 minutes, et les voilà de retour pour 15 minutes avec un premier morceaux long, lent, qui nous renvoie aux moments les plus calmes du concert... et tout le monde quitte la scène, nous laissant carrément sur notre faim. Mais nos deux compères qui font le coup apparement à chaque fois reviennent sur scène sur la bande-son de Kids, pour remettre une dernière fois le feu et provoquer un dernier délire collectif : des fringues volent, des slammeurs traversent la foule, les refrains sont repris à tue-tête et le couvercle se referme définitivement sur une la scène où une vingtaine de personnes dansaient sur le côté, des amis du groupe probalement.
Voilà c'est fini. Que c'était bon, et trop court. C'est passé trop vite, on est comme des braises ardentes qui attendent leur merguez et là, il va falloir sortir. Quelle expérience ! D'autant que l'on a pu se consacrer à la musique, rien qu'à la musique : pas de jeux de lumières (il est 18h00), pas de jeu de scène, rien que du son, mais quel son ! Le duo a fait la différence, et finalement nous laisse sur notre faim. Est-ce cela la recette pour avoir envie d'y retourner, de racheter disques et DVDs, de les revoir sur YouTube ? Je suis partagé : sont-ils naïfs ou tout simplement géniaux ? Tout cela était-il spontanné ou savamment dosé ? Je reste sur un sentiment diffus, sans réponse... et c’est très bien comme ça ! »
Le Summer Festival Tour organise tout l'été des concerts gratuits dans tout NYC, et alors que j'apprends qu'au même moment Bruce Springsteen se produit au Giants Stadium, nous partons, joyeusement accompagnés de deux amis belges en vacances dans le coin également, rejoindre une joyeuse bande de jeunes sur un site original, une vieille piscine désaffectée remplie pour l'occasion de 10.000 personnes environ, en plein quartier de Williamsburgh. Williamsburgh est un quartier de Brooklyn sur la rive est, en face de Manhattan, où tout ce qu'il y a de branché se retrouve autour de Bedford Av. Une population jeune, mixte, habillée de façon totalement hétéroclite, mélangeant tous les styles, où l'important est d'être "différent" pour se faire remarquer et attirer l'attention : bottes en caoutchouc, chapeau années 30, T-Shirts défoncés, look années 70, bref des tenues qui mélangent tout, sans aucun accord, et qui permettent à tous de finalement "se retrouver dans leur différence" (citation d'Elisabeth). Du coup nous nous sentons bien français aujourd'hui !
Pour commencer, nous nous pointons une heure en retard, un brunch et un gros orage nous ayant un peu retardés, et nous découvrons qu'il y a à peu près une file d'attente de 500 m pour accéder sur le site, où The Ting Tings ont déjà commencé leur prestation. La plupart des chansons de l'album tournent, et le set se finit sur le tube joyeusement applaudi par les heureux ayant pu déjà accéder sur le site.
Finalement, après 40 minutes de queue (les USA sont le pays où il faut se discipliner en tant que Français dans les nombreuses files d'attente), nous débarquons alors que Black Moth Super Rainbow démarre 45 minutes assez interminables et très déconnectées de The Ting Tings : c’est une formation classique, sans chanteur, donc essentiellement instrumentale, où le clavier et leader s'affaire à faire chanter son Korg . Pour résumer leur style, ça oscille entre Air années 90, Rick Wakeman années 80 et Yes années 70. Cela devient assez rapidement lassant, et le public fini par se disperser dans l'enceinte de la piscine pour s'occuper autrement : concours de glissades sur tapis savonné, ballon prisonnier, attente au toilettes (25' pour ma part), dévorage de hot dogs et bière sans alcool...
Enfin ils arrivent, ils sont là. Le groupe dont tous les médias parlent (surtout ceux intellectuellement bien pensant) monte sur scène : "Hello, we are MGMT". Etait-ce bien la peine de le préciser puisqu'après tout, ON EST LA POUR VOUS ! D'un seul coup tout le monde fonce en direction de la scène. Un premier morceau, Of Moon, Birds and monsters, le son est excellent, fort, pur, net. Le public accroche tout de suite. Suivent des morceaux qui ne me sont pas connus, mais on y retrouve Electric feel, puis Future reflections. Avec MGMT, il y a des morceaux que l'on écoute et il y a ceux sur lesquels on danse ; curieuse frontière autour de laquelle le public oscille, écoute d’abord assidûment, puis se remue. Ça danse, ça chante, nous avons vraiment l'impression rarement ressentie à Paris, tant par le style du groupe que par le style du public, de revivre les grandes liesses des années 70 où il se passe vraiment quelque chose, où l'on participe à la genèse d'un nouveau courant autour duquel cette foule communie. Est-ce la création d'un courant néo psyché electro qui se cherche dans des valeurs du passé, essayant de renaître sur ces bases ? Pourtant MGMT est un groupe qui n'a finalement émergé que très récemment, mais qui semble déjà faire partie du paysage pour y avoir amener sa contribution. En fait, on est assez loin de l'impression qu'Eric D. nous livrait après leur passage au Bataclan. Est-ce à cause du public, du lieu ? Arrive enfin, après 40 minutes Time to Pretend : les derniers spectateurs encore éloignés de la scène finissent par arriver en courant, et ce sont 10.000 personnes qui bougent ; c'est une sorte d'hystérie collective qui s'empare de tout le monde. Le même groupe qui 5 minutes auparavant nous avait un peu "endormis" sur un morceau très psyché, voire années 70, semble se réjouir de nous faire passer par tous les stades de l'émotion en si peu de temps.
Fin du premier set après 50 minutes, et les voilà de retour pour 15 minutes avec un premier morceaux long, lent, qui nous renvoie aux moments les plus calmes du concert... et tout le monde quitte la scène, nous laissant carrément sur notre faim. Mais nos deux compères qui font le coup apparement à chaque fois reviennent sur scène sur la bande-son de Kids, pour remettre une dernière fois le feu et provoquer un dernier délire collectif : des fringues volent, des slammeurs traversent la foule, les refrains sont repris à tue-tête et le couvercle se referme définitivement sur une la scène où une vingtaine de personnes dansaient sur le côté, des amis du groupe probalement.
Voilà c'est fini. Que c'était bon, et trop court. C'est passé trop vite, on est comme des braises ardentes qui attendent leur merguez et là, il va falloir sortir. Quelle expérience ! D'autant que l'on a pu se consacrer à la musique, rien qu'à la musique : pas de jeux de lumières (il est 18h00), pas de jeu de scène, rien que du son, mais quel son ! Le duo a fait la différence, et finalement nous laisse sur notre faim. Est-ce cela la recette pour avoir envie d'y retourner, de racheter disques et DVDs, de les revoir sur YouTube ? Je suis partagé : sont-ils naïfs ou tout simplement géniaux ? Tout cela était-il spontanné ou savamment dosé ? Je reste sur un sentiment diffus, sans réponse... et c’est très bien comme ça ! »
The Ting Tings est un groupe Anglais de rock constitué de deux membres (duo) : Jules De Martino et Katie White. Formé en 2006, le groupe est originaire de Manchester, plus precisément de Leigh. Ils ont enregistrés 3 singles sur leur label actuel Columbia Records et le single 'That's Not My Name' a atteint la 1er place le 18 Mai 2008 dans les charts des singles du Royaume-Uni. L'enregistrement de leur album We Started Nothing fut terminé le 19 Mai 2008 et s'est également hissé à la première place des charts aux Royaume-Uni. Le mot tīng signifie écouter en chinois. Leur pop est efficace, dansante et joyeuse. Blondie, le Tom Tom Club, Nico ou encore Television font partie des influences revendiquées par les Anglais.
Moth Super Black Rainbow est un groupe expérimental de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Their music contains elements of psychedelia , folk , electronica , and pop . Leur musique contient des éléments de Psychedelia, folk, electro pop.
MGMT ( pour MANEGEMENT) sont un groupe de musique américain basé à Brooklyn, New York, et si plusieurs médias en font une piste à suivre en 2008, c'est certainement par leur originalité (voir vidéo interactive) et par ce petit côté space-rock pas déplaisant. Alors voilà, on échappera difficilement à MGMT dans les mois à venir. Ils bénéficient de la puissance d’une major et écrivent des textes décalés Cet album distille l’essence du passé, les promesses du futur et une authentique transition dans la 4ème dimension. MGMT nous invite à découvrir les vibrations multi dimensionnelles de « Oracular Spectacular ».
MGMT ( pour MANEGEMENT) sont un groupe de musique américain basé à Brooklyn, New York, et si plusieurs médias en font une piste à suivre en 2008, c'est certainement par leur originalité (voir vidéo interactive) et par ce petit côté space-rock pas déplaisant. Alors voilà, on échappera difficilement à MGMT dans les mois à venir. Ils bénéficient de la puissance d’une major et écrivent des textes décalés Cet album distille l’essence du passé, les promesses du futur et une authentique transition dans la 4ème dimension. MGMT nous invite à découvrir les vibrations multi dimensionnelles de « Oracular Spectacular ».
Jules De Martino : Drums & Vocals
Katie White : Vocals, Guitar, Bass
Katie White : Vocals, Guitar, Bass
Tobacco
The Seven Fields of Aphelion
Power Pill Fist
Iffernaut
Father Hummingbird
ON
Vocoder
Rhodes piano
Novatron
The Seven Fields of Aphelion
Power Pill Fist
Iffernaut
Father Hummingbird
ON
Vocoder
Rhodes piano
Novatron
Andrew Vanwyngarden : Guitars & Vocals
Ben Goldwasser : Keyboards
+
Bass
Guitar
Drums
Ben Goldwasser : Keyboards
+
Bass
Guitar
Drums
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