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samedi 15 novembre 2008

Foals ~ La Cigale. Paris.






+ SEASICK TEVE + THE VIRGINS + WILD BEATS + ZAK

21éme EDITION




Ce qu’en a pensé Gilles :

« Dernière soirée pour moi de cette nouvelle édition du festival des Inrocks, un festival qui pour l'instant a tenu toutes ses promesses, avec son lot de concerts grandioses. Je commence légèrement à ressentir de la fatigue, trois soirées au premier rang, cela vous use... alors ce soir, j'ai décidé de me mettre sur la balustrade de gauche, pour pouvoir passer une soirée tranquille. De toute façon, je n'avais guère le choix, car quand je suis arrivé, aux alentours de 16h30 devant la salle, j'étais déjà trop loin pour espérer être devant, au moins cinquante personnes, sinon plus, étaient déjà présente. Un public féminin majoritairement féminin. J'avoue que cette soirée est celle qui me branche le moins, car mis à part Foals, le reste est relativement anecdotique à mes yeux ! Et puis programmer 6 groupes, je trouve que cela tourne à la folie. Ouverture des portes très tôt, vers 17h30, direction la balustrade (sans problèmes), où me rejoignent Cécile et Alice, puis Stéphanie qui arrivera un quart d'heure plus tard.

Un petit verre de vin blanc pour se mettre en condition, pendant qu'un tout jeune garçon (à vrai dire au début j'hésitais entre un garçon et une fille) cheveux mi-longs, casquette à la Renaud nous interprète des chansons à la guitare, seul devant le rideau rouge tiré. Le jeune ZAK jouera ainsi une bonne vingtaine de minutes devant quelques dizaines de spectateurs. Ok, le môme est talentueux mais bon... musicalement, ce n'est pas terrible.

Le premier groupe à se présenter sur scène, ce sont les Wild Beats, dont Delphine m'a dit du bien quelques heures plus tôt. Je suis irrité tout de suite par la voix du chanteur, qui, pour le premier morceau, est au piano. Je sens que je ne vais pas trop apprécier, car ce genre de voix me hérisse au lieu de me fasciner. La musique est un melting pot de tout ce qui marche actuellement, du Mika mêlé à du Hoosiers et avec une touche de Talking Heads. Bon ben j'aime pas, tout simplement, ce n’est pas mon truc même si le groupe est plutôt bon sur scène.

Première courte attente, avant que The Virgins fassent leur apparition. La Cigale est maintenant un peu plus remplie, et l'on sent bien que pas mal de jeunes attendent les New Yorkais de pied ferme. Moi, j'avoue que j'ai acheté leur album un peu vite, ce n’est pas franchement mauvais non, mais sans grande personnalité je trouve. C’est surtout une musique qui ne me convient pas trop. Par contre, je suis assez surpris par le début du show, bien rock contrairement au disque : je ne trouve cela pas trop mal, un chanteur qui bouge bien avec une voix me rappelant celle de Johnny Borrell, de bons musiciens, une salle qui répond présent, pas mal. Mais je déchante vers la fin du concert, car on s'oriente vers une musique de plus en plus funk qui me déplaît. Un concert qui finit avec une version de Rich Girl moyenne ponctuée par un slam du chanteur. Bon, je ne pense pas retourner les voir s’ils font une tournée.

Un nouveau verre de vin blanc pour rester tout de même optimiste (mais je ne m'ennuie pas avec mes charmantes compagnes féminines). Et puis le rideau s'ouvre sur le troisième groupe, un nom que je n'avais même pas retenu, et qui restera pour moi la surprise et la sensation de cette soirée. Le rideau s'ouvre donc, laissant place sur la gauche à une estrade surmontée d'une batterie, et sur la droite, une seconde estrade avec une chaise, un ampli posé sur une autre chaise et dirigé vers la première (chaise) et ...SEASICK STEVE !!!! Un bluesman !!! Je vous brosse le tabeau du personnage : un salopette bleue élimée, des bras bardés de tatouages, une casquette John Deer (célèbre marque de tracteurs américains), un visage buriné mangé par une longue barbe au dessus de laquelle on aperçoit un visage malicieux et souriant, comme celui d’un gosse qui va vous jouer un bon tour. Et c'est parti pour 40 minutes de blues originel, celui du Mississipi, avec ses histoires, vécues ou pas ! Et puis ce soir, c'est une soirée rock'n'roll, et le boogie vient nous délivrer sa bonne parole, et les jeunes de 17 ans sont scotchés devant la scène, nous somme tous scotchés en fait. Et c'est parti pour le 3 strings boogie, car oui monsieur, Seasick Steve joue sur des vieilles guitares pouraves, l'une d'elle n'a que trois cordes, et trois cordes c'est suffisant pour diffuser la bonne parole du boogie, le three strings boogie, yeah man ! Et quand Steve se lève, la salle décolle avec lui, on s'envole. Et quand Steve fait monter une jeune fille de 17 ans, de celles qui n'ont peur de rien, qui sont prêtes à faire des stage diving , et bien là, elle est toute timide sur sa chaise, pendant que Seasick Steve lui chante une chanson d'AMOUR !! Un mot que l'on ne croirait jamais entendre dans une telle soirée. Et là, le miracle, la jeune fille avec sa fleur dans les mains, timide et fascinée par le vieille homme qui lui fait retrouver son âme d'enfance et sa candeur. Oui le moment a été magique, le personnage est magique et plein de bonté.Et il repart pour un boogie encore plus furieux, la chaise tombe à la renverse, l'ampli tombe de la chaise, Seasick Steve finit le morceau à genoux près de son ampli. Respect ce soir, un grand monsieur est passé par la, et jeunes ou plus âgés, nous avons tous été émerveillés par cet homme qui porte sur lui tout un vécu, tout un passé qu'il retranspose et magnifie dans ses chansons. Difficile de redescendre sur terre après ça, surtout quand le bonhomme viendra dans la salle, juste derrière nous profiter pleinement de l'instant présent qu'il savoure autant que nous, regardant avec admiration le plafond et l'architecture de cette belle salle qu'est la Cigale. Et quelle surprise de voir tout un tas de jeunes filles venir le rencontrer, et très respectueusement, lui demander un autographe !

Je m'arme de patience, car c'est maintenant au tour de Soko de faire son apparition. L'ayant déjà vu une fois (mais impossible de me souvenir où et quand), je me rappelle tout de même que je m'étais gravement emmerdé. Et ce soir, on ne dérogera pas à la règle. La chanson minimaliste et naïve, c'est bien quand il y a de l'émotion ou quelque chose qui vous touche... mais là, rien du tout, et en plus, sa voix m'irrite gravement. Et tout cela, malgré le fait qu’elle soit accompagnée de musiciens. Absence de talent, pour moi.

















Retour de Zak, le petit jeune de Clermont Ferrand pour une dizaines de minutes de spectacle, puis il laisse maintenant la place à Friendly Fires. Il me semble que j'avais écouté sur Myspace et que je n'avais pas trouvé cela terrible du tout. Mais pour juger il faut écouter, et surtout voir. Eh bien, j'ai été assez séduit, je dois le dire. Des rythmes qui ne sont pas loin de me faire penser à !!! (le coté trance et les guitares hallucinées en moins), un chanteur particulièrement agité, même si sa manière de remuer les fesses semble assez équivoque. Ramassé et compact, le set du groupe va séduire une bonne partie de La Cigale, mettre le feu aux premiers rangs, et comme c'est maintenant l'habitude, se conclura par un ultime stage diving du chanteur.

















Me voilà bien en forme pour ce qui devrait être le summum de la soirée, Foals et son leader allumé, Yannis Philippakis. Dès l'entrée du groupe sur scène, je me sens gêné, voire trahi. Yannis, le micro à la main, le projette de toute ses forces par terre, le groupe n'a pas encore joué une note. L'excès, je n'aime pas. Attention ce que je n'aime pas, c'est l'excès prévisible. Foals avaient produit un concert fabuleux à la Maroquinerie il y a à peine dix mois, c'est devenu un groupe qui doit faire du sensationnel au détriment de la musique. Alors il faut que Yannis grimpe au balcon, qu'il se jette du balcon, qu'il fracasse une autre fois son micro, qu'il se jette violemment dans la foule. Pas naturel tout cela, la prochaine fois que fera-t-il de plus ? Se blesser sur scène ? Et la musique ? Au second plan, et c'est tout juste si j'ai reconnu Cassius. Et je me suis senti étranger à tout ce cirque. Plus le concert évoluait, moins je ne me sentais bien. Je suis resté silencieux après le concert, quittant mes amies avec un sentiment d’incompréhension. Oh, bien sûr, la grande majorité du public a aimé, mais moi quand j'ai repris ma voiture, j'ai eu un sentiment de tristesse, un coup de blues énorme qui m'est tombé dessus...




Soko, jeune bordelaise s'est fait connaître grâce à myspace avec le titre I'll kill her. A 22 ans à peine, elle a commencé par enregistrer ses mélodies inspirées sur son téléphone portable avant de passer aux arrangements assistés par ordinateur. Aujourd'hui elle est accompagnée d'un guitariste et reste l'auteur-compositeur-interprète de ses chansons.

(http://www.myspace.com/mysoko)


Friendly Fires est un trio qui vient de San Albans, au nord de Londres, qui se réclame du post-punk et de la dance music. Ils tirent leur nom d'une chanson de Section 25, groupe historique du label Factory (Joy Division, A Certain Ratio, Happy Mondays) et acteur du mouvement post-punk/electro dans les années 1980. Après le succès de ses singles "Cross the line", "Paris" et "On board", le groupe a sorti son premier album, Friendly Fires, en été 2008. On retrouve aussi tous les éléments de la brit pop dans la lignée de The Klaxons ou Hot Chip.

(http://www.myspace.com/friendlyfires)



Foals est un groupe de dance-punk nous venant tout droit d'Oxford. Après quelques démos et un passage au festival SXSW d'Austin au Texas, leur premier album "Antidotes" devrait sortir d'ici la fin du mois de Mars 2008. Enfants surdoués du math rock, ils assurent avec chic la relève de The Rapture ou de Battles.

(http://www.myspace.com/foals)



(http://www.myspace.com/seasicksteve)

(http://www.myspace.com/thevirginsnyc)

(http://www.myspace.com/wildbeasts)































Soko: Vocal & Guitar

















Ed Macfarlane: Vocal
Jack Savidge : Bass
Edd Gibson : Guitar
+
Rob Lee : Drums









Yannis Philippakis
Jack Bevan
Jimmy Smith
Edwin Congreave
Walter Gervers












La durée du concert : 0h00

AFFICHE / PROMO / FLYER



























Soko - I will never love you more



Friendly Fires - "Paris"



Foals - Balloons



Foals - Cassius



Foals - Hummer





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