Première Partie : OPERAHOUSE + JOSEPH LEON
(http://www.myspace.com/noahandthewhale)
« Retour dans ma chère Maroquinerie pour le concert que Noah & The Whale donnent dans le cadre des Inrocks Indie Club. A ce propos, un petit coup de gueule envers le magazine qui promotionne cette soirée car une nouvelle fois (et c'est de plus en plus fréquent), deux groupes ont été déprogrammés de l'affiche originale, Born Ruffians et Ra Ra Riot. Je ne connais pas les raisons de ces déprogrammations successives, mais je trouve que cela fait un peu désordre. De plus, on ne nous propose même pas un remboursement éventuel du billet, ce n’est pas très bien ça, je trouve. En attendant, comme je voulais de toute façon voir NATW, me voila de nouveau sur le chemin de la Maroquinerie. Beaucoup de circulation ce soir, j'arrive seulement vers 19h sur place, il y a déjà un petit peu de monde qui attend sagement l'ouverture des portes, qui se fera plus tard que prévu... mais il est vrai qu'il n'y a plus que trois groupes au lieu de quatre. Je m'installe devant, sur la gauche. Quelques têtes connues ce soir, des gens que je croise ici et là aux concerts. Robert est présent, bientôt rejoint par Oliver (Peel).
Affluence assez modeste lorsque le premier groupe commence, ou plutôt devrais-je dire le premier artiste. Son nom est Joseph Léon, et au premier abord on pourrait le surnommer « deux de tension », tellement il apparaît devant nous comme encore endormi, avec des gestes au ralenti. Joseph Léon est Français, il chante en anglais, il a de l'humour, il vous regarde droit dans les yeux quand il chante, il ressemble à un gros chien pataud, il s'excuse presque à chaque fin de chaque chanson, et en fin de compte, on passe un moment assez agréable. Il sera rejoint pour les deux derniers morceaux par Hugh Coltman à l'harmonica. Bon préambule, tout compte fait, pour cette soirée.
Changement de ton pour le second groupe, pas mal de matériel, devant moi un énorme support avec des tonnes de pédales d'effets. C'est donc Operahouse qui se présentent maintenant sur scène, changement radical de style donc, avec cette fois un véritable groupe et deux guitares. Autant le dire, le concert de ce groupe a été sans aucun intérêt. Tout d'abord, on n'arrive pas véritablement à définir le style de musique du groupe, il n'a pas d'IDENTITE ! Et sans la musique, c'est sans appel, circulez il n'y a rien à voir (ou plutôt à écouter). Le chanteur me fait vaguement penser à Johnny Borrell (pour la voix), ils ont de belles gueules (le guitariste et le chanteur), mais tout cela est dénué de feeling. Le public d'ailleurs ne s'y trompe pas en ponctuant chaque fin de morceaux de maigres applaudissements. Pas grand chose à dire d'autre, sinon que l'on s'ennuie ferme. La bonne surprise, c'est que la salle est maintenant bien remplie, toujours bizarre tous ces gens qui ne viennent pas voir les premières parties...
Pas beaucoup de matériel sur scène, au milieu trône une batterie, avec un superbe logo Noah & The Whale imprimé sur la grosse caisse. Ce qui me surprend tout d'abord avec ce groupe, c'est que leur musique, pour un groupe londonien sonne tout sauf anglais. Rien non plus dans leur attitude ne laisse transparaître que ce groupe vient de la prude Albion. Un look sage, une attitude plutôt timide, mais de grands sourires apparaissent sur leurs visages lorsqu'ils entrent sur scène. Charlie Fink, le chanteur, arbore un tee shirt Daniel Johnston, et leur musique a d'ailleurs des similitudes avec celle de l'Américain. On sent bien, dès l'entame du concert, que c'est chaleureux, chaud même, et plaisant. Il suffit de voir les sourires s'afficher sur le visage des spectateurs pour comprendre. La voix de Charlie est presque meilleure que sur disque. En face de nous Tom Hobden au violon est tout simplement bon, beaucoup de finesse et de simplicité, sûrement la recette de leur musique. 2 Atoms In The Molecule est simplement divin, encore meilleur que sur disque, d'ailleurs tout sera mieux que sur disque. Si on sent les Anglais encore légèrement timides, moi je découvre leur potentiel artistique, sans aucune esbroufe, juste du talent. Le concert sera malheureusement assez court, à peine 50 minutes, mais ce temps va s'écouler, j'allais dire comme un long fleuve tranquille... On est heureux à chaque fin de morceau, avec un excellent Jocasta et un 5 years Time superbe, rythmé par la mini guitare (ou ukulélé ??) de Charlie. Un Charlie Fink essentiel dans le groupe, il irradie (non seulement parce que c'est un beau gosse) une certaine flamme, que l'on peut voir dans ses yeux. Le seul qui paraisse véritablement anglais dans le groupe, c'est le bassiste Matt Owens, qui viendra le temps d'un morceau jouer de notre côté avec sa basse Vox, un modèle que l'on voit rarement. Et pour compléter ce tableau idyllique, le batteur Doug Fink diablement efficace, toujours avec des mimiques pas possible, quand il frappe ses fûts. Ce concert m'a donné l'impression d'un petit moment de rêve, d'une sorte de trêve dans la vie quotidienne, une occasion de s'évader vers des paradis ludiques. Folk, Rock ? Peu importe la dénomination, Noah And The Whale est le genre de groupe que tout le monde devrait aimer en concert. Ma jolie jeune voisine est elle aussi tombée sous le charme, et le petit plus viendra avec en rappel une version de Girlfriend In A Coma des Smiths : que demander de mieux ?
C'est déjà fini, j'attends quelques minutes que la salle se vide, avant de moi aussi quitter les lieux, pas de tee-shirts ce soir (la bassiste qui était sur le stand n'avait pas de monnaie !!), mais ce sera pour une autre fois. Un conseil, la prochaine fois, venez avec moi les voir, vous passerez une soirée ludique, bercée par de l'excellente musique. »
Affluence assez modeste lorsque le premier groupe commence, ou plutôt devrais-je dire le premier artiste. Son nom est Joseph Léon, et au premier abord on pourrait le surnommer « deux de tension », tellement il apparaît devant nous comme encore endormi, avec des gestes au ralenti. Joseph Léon est Français, il chante en anglais, il a de l'humour, il vous regarde droit dans les yeux quand il chante, il ressemble à un gros chien pataud, il s'excuse presque à chaque fin de chaque chanson, et en fin de compte, on passe un moment assez agréable. Il sera rejoint pour les deux derniers morceaux par Hugh Coltman à l'harmonica. Bon préambule, tout compte fait, pour cette soirée.
Changement de ton pour le second groupe, pas mal de matériel, devant moi un énorme support avec des tonnes de pédales d'effets. C'est donc Operahouse qui se présentent maintenant sur scène, changement radical de style donc, avec cette fois un véritable groupe et deux guitares. Autant le dire, le concert de ce groupe a été sans aucun intérêt. Tout d'abord, on n'arrive pas véritablement à définir le style de musique du groupe, il n'a pas d'IDENTITE ! Et sans la musique, c'est sans appel, circulez il n'y a rien à voir (ou plutôt à écouter). Le chanteur me fait vaguement penser à Johnny Borrell (pour la voix), ils ont de belles gueules (le guitariste et le chanteur), mais tout cela est dénué de feeling. Le public d'ailleurs ne s'y trompe pas en ponctuant chaque fin de morceaux de maigres applaudissements. Pas grand chose à dire d'autre, sinon que l'on s'ennuie ferme. La bonne surprise, c'est que la salle est maintenant bien remplie, toujours bizarre tous ces gens qui ne viennent pas voir les premières parties...
Pas beaucoup de matériel sur scène, au milieu trône une batterie, avec un superbe logo Noah & The Whale imprimé sur la grosse caisse. Ce qui me surprend tout d'abord avec ce groupe, c'est que leur musique, pour un groupe londonien sonne tout sauf anglais. Rien non plus dans leur attitude ne laisse transparaître que ce groupe vient de la prude Albion. Un look sage, une attitude plutôt timide, mais de grands sourires apparaissent sur leurs visages lorsqu'ils entrent sur scène. Charlie Fink, le chanteur, arbore un tee shirt Daniel Johnston, et leur musique a d'ailleurs des similitudes avec celle de l'Américain. On sent bien, dès l'entame du concert, que c'est chaleureux, chaud même, et plaisant. Il suffit de voir les sourires s'afficher sur le visage des spectateurs pour comprendre. La voix de Charlie est presque meilleure que sur disque. En face de nous Tom Hobden au violon est tout simplement bon, beaucoup de finesse et de simplicité, sûrement la recette de leur musique. 2 Atoms In The Molecule est simplement divin, encore meilleur que sur disque, d'ailleurs tout sera mieux que sur disque. Si on sent les Anglais encore légèrement timides, moi je découvre leur potentiel artistique, sans aucune esbroufe, juste du talent. Le concert sera malheureusement assez court, à peine 50 minutes, mais ce temps va s'écouler, j'allais dire comme un long fleuve tranquille... On est heureux à chaque fin de morceau, avec un excellent Jocasta et un 5 years Time superbe, rythmé par la mini guitare (ou ukulélé ??) de Charlie. Un Charlie Fink essentiel dans le groupe, il irradie (non seulement parce que c'est un beau gosse) une certaine flamme, que l'on peut voir dans ses yeux. Le seul qui paraisse véritablement anglais dans le groupe, c'est le bassiste Matt Owens, qui viendra le temps d'un morceau jouer de notre côté avec sa basse Vox, un modèle que l'on voit rarement. Et pour compléter ce tableau idyllique, le batteur Doug Fink diablement efficace, toujours avec des mimiques pas possible, quand il frappe ses fûts. Ce concert m'a donné l'impression d'un petit moment de rêve, d'une sorte de trêve dans la vie quotidienne, une occasion de s'évader vers des paradis ludiques. Folk, Rock ? Peu importe la dénomination, Noah And The Whale est le genre de groupe que tout le monde devrait aimer en concert. Ma jolie jeune voisine est elle aussi tombée sous le charme, et le petit plus viendra avec en rappel une version de Girlfriend In A Coma des Smiths : que demander de mieux ?
C'est déjà fini, j'attends quelques minutes que la salle se vide, avant de moi aussi quitter les lieux, pas de tee-shirts ce soir (la bassiste qui était sur le stand n'avait pas de monnaie !!), mais ce sera pour une autre fois. Un conseil, la prochaine fois, venez avec moi les voir, vous passerez une soirée ludique, bercée par de l'excellente musique. »
Noah and the whale sont quatre, groupe de rock de Twickenham, à Londres, en Angleterre, créé en 2006. Ils délivrent une délicate pop teintée d'(anti)folk. Mélancolique mais jublilatoire, leur musique se fait une place au chaud entre Jonathan Richman, Belle and Sebastian et Neutral Milk Hotel.
(http://www.myspace.com/noahandthewhale)
Love Of An Orchestra (New Song)
2 Atoms In A Molecule (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Shape Of My Heart (Single -2008)
Give A Little Love (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Jocasta (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Mary (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Rocks & Daggers (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
5 Years Time (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
First Day Of Spring (New Song)
Encore
Girlfriend In A Coma (The Smiths Cover)
2 Atoms In A Molecule (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Shape Of My Heart (Single -2008)
Give A Little Love (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Jocasta (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Mary (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Rocks & Daggers (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
5 Years Time (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
First Day Of Spring (New Song)
Encore
Girlfriend In A Coma (The Smiths Cover)
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