Peaches ~ Dead Sexy Inc. ~~ La Cigale. Paris.

vendredi 23 janvier 2009

Peaches ~ Dead Sexy Inc. ~~ La Cigale. Paris.

Ce qu’en a pensé Gilles :

« Un concert un peu bizarre ce soir, avec pleins de sponsors, et une affiche surprenante puisque Peaches est coincée entre 2 autres groupes. C'est sold out ce soir, mais je me retrouve seul lorsque j'arrive devant la Cigale, je vais donc me placer au premier rang sans aucun problème. J'avoue ne pas connaître les deux groupes qui accompagnent - ou plutôt qui entourent - Peaches ce soir, j'ai seulement écouté un peu Vitalic sur Myspace, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais qu'importe, je suis venu pour voir Peaches !

Avant cela, il me faut patienter avec Dead Sexy INC, qui prennent possession de la scène vers 19h15, alors que la salle est encore bien vide. Je n’irai pas par quatre chemin, j'ai trouvé le show pas bon, voire ridicule, on se croirait revenu dans les années 80, enfin dans ce qui craignait dans les années 80 : ça gesticule sur du mauvais électro, le guitariste, on ne l'entend pas, tout paraît vraiment artificiel. Même les looks font sourire. Ce sera sans appel pour moi : inintéressant.

La salle est maintenant bien remplie, enfin du moins la fosse, car le balcon lui est loin d'être plein, il semble que nombres d'invités ne se soient pas déplacés, c'est bien dommage, car pas mal de gens n'ont pu voir le spectacle qui était sold out depuis un bon moment. Avant que la Canadienne ne fasse son apparition, nous avons encore droit à un speech du Monsieur Loyal de la soirée : comme je l'avais dit plus haut, cette soirée était "sponsorisée" par Intel, entre autres, ce qui a valu de grands moments de solitude quand ce fameux Monsieur Loyal nous a présenté, encadrés de pubs, les gagnants de différents concours (graphisme, etc.). Assez pitoyable, et dispensable dans le cadre d'un concert "rock" (encore que le terme rock ne soit pas vraiment approprié ce soir)...

Mais enfin les lumières s'éteignent, et l'ont voit apparaître deux hommes cagoulés, en tenues d'argent, suivis d'une femme dans le même style, c'est Sweet Machine, le nouveau groupe de Peaches. Toujours surprenant !! Et que dire lorsqu’elle arrive sur scène, telle une sorte de catcheuse vêtue d'une robe « potiron », pas pour la couleur mais plutôt pour la forme de la robe (à vrai dire, sa tenue était vraiment spéciale, il fallait la voir) ? Elle nous fait tout le premier morceau avec son masque, avant de l'enlever, et ma foi, c'est la première fois que je la vois de très près, la dame n'est pas si mal que cela en dépit de ces tenues excentriques. Peaches est toujours aussi fantasque sur scène, elle grimpe sur la sono, elle fait un stage diving tout en continuant de chanter micro en main. L'orientation musicale est redevenue électro, beaucoup plus que lors de son dernier passage à Paris, mais c'est du bon électro-rock. Derrière elle, la superbe créature blonde alterne entre le clavier el la guitare, et

ma foi elle se débrouille plutôt bien. Beaucoup de nouveaux morceaux sont joués ce soir, toujours dans la même veine électro-rock. Un peu moins de spectacle que lors de son dernier passage, pas de danseurs par exemple, mais un show plus vivant, avec une Peaches toujours à l'aise qui n'hésite pas à aller chanter dans le public à la grande joie de toute la salle. Boys Wanna Be Her, Two Guys For Every Girl (reprise en coeur par toute la salle), Kick It ou Shake Her Dixx, tout y passe, elle prend même la guitare pour un duo ravageur avec l'énigmatique guitariste blonde. A mes côtés, des filles se déshabillent pour se retrouver en soutien-gorge, décidemment Peaches sait mettre le feu à une salle, et, malgré un public moins exubérant qu'il y a 3 ans, c'est la fête autour de moi. Vers la fin du concert, le son sera parfois carrément rock'n'roll, mais quelle que soit l'orientation musicale, on ne peut rester insensible au charisme de la chanteuse. 65 courtes minutes de concert, je demande la set à un roadie, puis je décide de changer de place et d'aller me mettre en surplomb de la fosse, où se trouve déjà Robert.

15 minutes plus tard, Vitalic fait son apparition sur scène. Le décor est simple, une table, un ordi, et quelques autres machines, et derrière tout cela Pascal Arbez Nicolas, alias Vitalic, je ne vois guère de lui qu'une ombre et son crâne rasé. C'est parti pour une soirée techno, on se croirait en boite de nuit, dans le genre, ce n'est pas inintéressant, mais j'avoue qu'au bout d'une demi-heure je déclare forfait. Bien pour danser, un peu trop répétitif quand on écoute. En tout cas, la Cigale est transformée en gigantesque dance floor. Moi, je redescends vers l'entrée, et avec Robert, on va boire un pot au café d'à côté. Je ne suis pas mécontent de ma soirée, j'était venu pour Peaches, et elle ne m'a pas déçu. J'espère maintenant une véritable tournée, sans "sponsors". »

Vitalic, de son vrai nom Pascal Arbez, est un jeune DJ français originaire de Dijon. Le DJ s'est forgé une bonne réputation, à un tel point que Björk et Daft Punk lui ont demandé de travailler sur des remixes. Avec ses synthés vintage, ses rythmiques simples et solides, Vitalic mélange des influences piochées parmi les grands noms des années 80 et 90.

(http://www.myspace.com/vitalicofficial)

Peaches, de son vrai nom Merrill Beth Nisker, est une chanteuse de rock de Toronto (Canada). L'identité sexuelle est un thème récurrent dans la musique de Peaches. Elle se revendique comme un être sexuel, rejetant le cliché de chanteuse populaire propre. Son premier album d'electroclash, mêlant sons électroniques cheap et instruments simplistes, The Teaches of Peaches, la propulse sur la scène internationale en 2000. Elle allie rythmes minimalisés et punk attitude.

(http://www.myspace.com/peaches)

Dead Sexy Inc. s’est fondé à Los Angeles en 2001 , le groupe signe en 2004 son premier album « Break Me » produit par Paul Kendall (Depeche Mode, NIN, …) sur le label allemand Electro Shock Records (sortie début 2003), Un pied dans un club electro parisien, l'autre dans une partouze californienne rêvée, les deux DJ's français de The Dead Sexy Inc. incarnent la hypitude m'as-tu-vu dans toute sa pose provoc' chic et choc. Le duo multiplie les covers, reprises et remixes et se produit dans les temples de l'electro mondaine parisienne. En 2008, The Dead Sexy Inc. signe son premier album Kamikaze auquel collabore entre autres Nicola Sirkis (Indochine).

(http://www.myspace.com/thedeadsexyinc)