Première Partie : Vicarious Bliss + South Central
Ce qu’en a pensé Vik :
« Un souffle de rave touche aujourd’hui le Zénith de Paris. They're back… le concert de Prodigy, ce soir, est sold out ! Surpris ? Moi non, car le groupe prouve ainsi qu’il a une base de fans fidèles… des fans qui, avec un intense sentiment d'excitation, se sont déplacés en masse pour ce vrai retour (leur dernier concert à Paris, c’était au Parc des Princes le 15 Juin 1997), avec un bon album, « Invaders Must Die » (leur premier véritable album ensemble depuis leur percée en 1997 avec « Fat Of The Land »), qui ne mise pas uniquement sur la nostalgie rampante des années 90. The Prodigy, véritable innovateurs dans la musique populaire avec The Chemical Brothers et Daft Punk, sont les leaders dans ce que l'on appelle le techno rock, et, comme je n'arrête pas de dire à mes amis, un spectacle live de Prodigy est un Must.
19h03 : pendant que le public assez hétéroclite continue à pénétrer dans la salle, la première partie, Vicarious Bliss, DJ anglais de la même maison que Justice, commence le set avec quelques pistes de basse lourde type house/nu-rave et des coups de samples. Après une accumulation graduelle, il finira par convaincre les sceptiques et obtenir qu’une bonne partie de la salle danse tranquillement. Un set de 40 minutes.
Les lumières se rallument, mais la table de mix n’est pas déplacée (on se pose de questions), l’écran de publicité arrive... des sifflements... on s’en fout des pubs, le public va se chercher une bière pour attendre.
21h05 : la salle est pleine, et après avoir attendu pendant plus de deux heures et demi, il est clair que tout le monde commence bel et bien à être impatient, le Zénith est comme un four prêt à exploser... cool ! Déception, insultes, il y a une autre seconde partie. De vieilles connaissances (depuis le 18 septembre 2007 à la Cigale), le duo anglais de Brixton, South Central (ce nom indique la partie féminine centrale qui se trouve un peu au sud du corps), en vision kaléidoscopique et sous leurs capuches, prennent la relève des DJs derrière leurs platines, pour un mix plus electro-rock (samples de Beastie Boys, Kills, RATM...). Un peu trop sur le terrain de Justice, mais leur electro (même sous influence Prodigy… moins passionnant) est efficace, comme leur album « The Owl Of Minerva ». En attendant... la musique claque sur leur beats martelés et les basses sont étouffées. Des mélodies, entrecoupées d’effets répétitifs, prennent vie et on danse sur ces rythmes poussés à l'extrême. Un second set de 40 minutes.
Enfin la table des platines est enlevée... la scène devient disponible et l’excitation est à son comble, vu l’heure.
22h00 : les projecteurs sont braqués, des feux rouges éclairent la scène comme ceux d’une patrouille de police, des sirènes hurlent sur des rythmes sombres de style industriel qui captent la lumière, une attaque soudaine des lasers suivi par un tir absolu de basses, les stroboscopes sont en action, on voit des silhouettes, comme des fantômes.... Liam Howlett, Keith Flint et Maxim Reality envahissent, en sautant, la scène, déployant un incroyable niveau d’énergie… Ils sont accompagnés par deux musiciens additionnels, un batteur et un guitariste. The Prodigy sont enfin là devant nous, avec pour seul décor une masse d’amplis. Enfin ! Ils sont de retour après une longue interruption, en pleine forme, et c’est cela que le public est venu voir.
« Three, Two, One, Zero, World's on Fire ! », crie immédiatement Maxim, en ouverture de l'hymne breakbeat, de Invaders Must Die, mélodie d’un nouveau genre, scandée par la foule, culminante de fureur, qui vous claque au visage et réveille l’animal qui est en vous. Liam se dirige vers la première ligne de la fosse pour le refrain «... You are too close. Too Close. You are The World's On Fire », puis il retourne à son royaume de consoles, claviers et séquenceurs, derrière le quel il restera, en retrait, pendant tout le concert, pour laisser la suite à Maxim «... if you're so special, why aren't you dead ?! ». The Prodigy exercent leur métier avec habité : donner à la foule ce qu'elle veut, puis lui enlever, puis la ramener vers eux, encore plus difficilement, et là, faire claquer le fouet. La guitare directe et la frappe des percussions servent à augmenter les beats explosifs de l’impeccable Liam, les amplificateurs déclenchent l'euphorie et martèlent le public. Nos tympans sont immédiatement envahis par des énormes sons de basses (les subwoofers) en plein assaut sonique, nous ressentons une vibration continue venue d’une sonorisation massive, et des shoots d’adrénaline dans tout le corps. La musique devient sauvage avec cette déferlante de décibels. Coups de flashs et fumée masquent les interprètes de cette soirée rave (mot que le gouvernement voudrait bien interdire), avec un batteur qui frappe ses fûts avec des martinets et un guitariste fou en live. Plus que des lumières, ce sont des éclairs rouges et jaunes qui brouillent la vue et percent l'obscurité. L'éclairage est aveuglant, et le son scintille de puissance tout en restant audible. Wow ! Ça, c’est le retour d’un groupe en pleine forme !
Le deuxième morceau, Their Law, est une véritable agression sonore, en plus de la musique qui s'enchaîne : de vrais coups de marteau qui donnent une impulsion absurde, faisant vibrer des milliers de personnes. Flint se démène dans un pogo pendant que Maxime ajout chant et divers cris d'encouragement à la foule. Soudain, il court sur la scène dans un décor de projections sur fond de beats et annonce « This is a dubstep »... Breathe poursuit l’offensive, avec son riff blessant « Come play my game, Inhale inhale. You're the victim, Come play my game, Exhale exhale exhale ». L'intensité et la présence imposante de Maxim, avec ses dreadlocks qui dansent en l’air est parfaitement complémentaire du chant « style punk » de Keith Flint, qui a l'exubérance d'un adolescent hyperactif. Chacun sait d'instinct quand il faut reculer pour laisser de l'espace à l’autre, dans un spectacle incendiaire qui essaie de reproduire ce qui est essentiellement de la musique électronique dans un format live. On respire un sentiment de bien-être instantané, et le public est en transe.
Le DJ / producteur Liam Howlett, la tête du groupe et le seigneur de la danse, cogne sur le tableau de titres essentiellement électroniques qui évoquent plus une danse sur laquelle délirer, et dévoile son génie aux synthés et sampleurs, donnant de l'espace aux riffs de la guitare, avant d’être porté par la vague de l'énorme son de la batterie. Tout le monde s’éclate et commence à danser, mais sans aller jusqu’au délire fou et aux bousculades… Le groupe n'a plus rien à crier que « We are the Prodigy, invaders must die » : bon esprit punk-rock et beats monstrueux ! Pas de répit avec la fureur du nouveau single Omen, une déclaration puissante sur des beats épiques qui vous frappent au plexus… suivi de Poison et Warrior's Dance avec la foule qui hurle en réponse à la question de Maxim « Where are my warriors ? ».
Ce qui est clair, c'est que les nouveaux morceaux se trouvent en osmose avec les anciens classiques - qui sonnent toujours frais… Mon niveau de satisfaction reste élevé. Non, ce n'est pas de la nostalgie, c'est une autre forme du rock, c’est son avenir. Les basses et les beats se croisent parfaitement dans ces mélodies assez complexes qui vous aident à faire le vide dans votre cerveau. Puis la musique devient vraiment lourde, la rave bourdonne de plaisir. Keith, soudain seul au centre de la scène, tout en sueur - comme tout le monde autour de lui -, éclairé par en dessous d’une lumière verte, lorgne vers ses fans (eh oui !) avec un visage adouci par le temps (40 ans) : grotesque et démoniaque avec ses tatouages et ses piercings,... Firestarter (toujours le titre favori) commence. A la fois punk et malicieux, emporté par ses démons, Keith offre ses mots à la foule « C'mon then, you fucks! », demande : « What the fuck you gonna do about it ? », il touche son sexe, puis incite avec un massif « Sing - Alone » sur cet hymne fédérateur ! Oui, il utilise la chanson, dans une version plus longue, en criant comme un loup enragé de sa voix coléreuse « What are you going to do about it… you better run ».
On pursuit avec Run With The Wolves (sans Dave Grohl à la batterie, donc moyen) et un Voodoo People, magique, des chansons musclées faites pour ce public qui a les bras en l’air et ondule des hanches dans une frénésie sauvage, pendant que Keith rebondit en zig-zag sur l'avant scène. Commanche (The Big Gundown), avec un son terrible, à vous couper le souffle, annonce de manière flamboyante une nouvelle chanson inédite. Une véritable aubaine pour ce public affamé... mais qui marque malheureusement la pause. Les tubes se sont enchaînés à la vitesse de la lumière, et le temps a passé très vite. Un arrêt donc pour ce premier set du groupe, et aussi un répit pour la foule au milieu des sauts et de la danse. Une explosion brillante pour finir, une chanson qui devient déjà une favorite pour ce public plein d'endurance, mais qui semble proche de l'effondrement.
Après avoir pris quelques minutes de repos, The Prodigy éclate de nouveau sur la scène avec un rappel prodigieux : l’incendie brûle de nouveau sur le récent single Invaders Must Die, avec des basses massives, Diesel Power, pour rajouter de l’huile sur le feu, et Smack My Bitch Up (malheureusement sans le clip), qui fait sauter la foule hors de soi. On poursuit avec Take me to the Hospital sur lequel les synthés tourbillonnent et le rock se fait dur, pour finir sur la pure Rave de Out Of Space, un titre de 1992 qui crèe à nouveau l'euphorie, avec le délicieux refrain reggae de I Chase the Devil (Max Romeo) : « I’m gonna send him to outa space, to find another race », que, dans le calme revenu (silence de Prodigy), on pouvait entendre chanter par le public du Zénith, … tout à fait comme à un concert de rock classique.
Trop tôt, Maxim a crié merci, et le groupe a quitté la scène indiquant que la rave party est définitivement terminée, sans un deuxième rappel pourtant attendu. Dans les yeux étonnés du public, on peut lire le mot « déception »... 1h15 seulement de concert ! C’est vrai The Prodigy ont offert un show court mais intense, avec une setlist bien faite en quinze morceaux. Un acte électronique, agressif et violent, pour un spectacle viscéral fait de bruit et de lumières clignotantes, dominé par l'énergie et les rythmes matraqués d’un feu d'artifice electro, joué par un grand groupe, dont il faut bien reconnaître qu’il est unique dans son domaine. En fin de compte, un grand concert qui laisse des ecchymoses et des bourdonnements dans les oreilles. Une performance incendiaire qui démontre combien la musique vit pour être dansée et gagne à être portée à la scène. En résumé, une expérience à vivre, impossible à décrire en quelques lignes, mais recommandée... une expérience qui pourrait probablement changer votre vie !
Epuisé, je sors de la salle en silence, mais avec le même refrain dans la tête, un éternel refrain qui tourne en boucle et qui ne veut pas mourir...
I'm gonna put on a iron shirt, and chase the devil out of earth
I'm gonna send him to outa space, to find another race...
Dehors c’est la nuit et il y a une odeur âcre de rave qui se disperse dans l’air…
PS : D’apres le blog de Zegut , The Prodigy sera à Rock en Seine en Aout. Ne les manquez pas, bouchons dans les oreilles ! »
19h03 : pendant que le public assez hétéroclite continue à pénétrer dans la salle, la première partie, Vicarious Bliss, DJ anglais de la même maison que Justice, commence le set avec quelques pistes de basse lourde type house/nu-rave et des coups de samples. Après une accumulation graduelle, il finira par convaincre les sceptiques et obtenir qu’une bonne partie de la salle danse tranquillement. Un set de 40 minutes.
Les lumières se rallument, mais la table de mix n’est pas déplacée (on se pose de questions), l’écran de publicité arrive... des sifflements... on s’en fout des pubs, le public va se chercher une bière pour attendre.
21h05 : la salle est pleine, et après avoir attendu pendant plus de deux heures et demi, il est clair que tout le monde commence bel et bien à être impatient, le Zénith est comme un four prêt à exploser... cool ! Déception, insultes, il y a une autre seconde partie. De vieilles connaissances (depuis le 18 septembre 2007 à la Cigale), le duo anglais de Brixton, South Central (ce nom indique la partie féminine centrale qui se trouve un peu au sud du corps), en vision kaléidoscopique et sous leurs capuches, prennent la relève des DJs derrière leurs platines, pour un mix plus electro-rock (samples de Beastie Boys, Kills, RATM...). Un peu trop sur le terrain de Justice, mais leur electro (même sous influence Prodigy… moins passionnant) est efficace, comme leur album « The Owl Of Minerva ». En attendant... la musique claque sur leur beats martelés et les basses sont étouffées. Des mélodies, entrecoupées d’effets répétitifs, prennent vie et on danse sur ces rythmes poussés à l'extrême. Un second set de 40 minutes.
Enfin la table des platines est enlevée... la scène devient disponible et l’excitation est à son comble, vu l’heure.
22h00 : les projecteurs sont braqués, des feux rouges éclairent la scène comme ceux d’une patrouille de police, des sirènes hurlent sur des rythmes sombres de style industriel qui captent la lumière, une attaque soudaine des lasers suivi par un tir absolu de basses, les stroboscopes sont en action, on voit des silhouettes, comme des fantômes.... Liam Howlett, Keith Flint et Maxim Reality envahissent, en sautant, la scène, déployant un incroyable niveau d’énergie… Ils sont accompagnés par deux musiciens additionnels, un batteur et un guitariste. The Prodigy sont enfin là devant nous, avec pour seul décor une masse d’amplis. Enfin ! Ils sont de retour après une longue interruption, en pleine forme, et c’est cela que le public est venu voir.
On pursuit avec Run With The Wolves (sans Dave Grohl à la batterie, donc moyen) et un Voodoo People, magique, des chansons musclées faites pour ce public qui a les bras en l’air et ondule des hanches dans une frénésie sauvage, pendant que Keith rebondit en zig-zag sur l'avant scène. Commanche (The Big Gundown), avec un son terrible, à vous couper le souffle, annonce de manière flamboyante une nouvelle chanson inédite. Une véritable aubaine pour ce public affamé... mais qui marque malheureusement la pause. Les tubes se sont enchaînés à la vitesse de la lumière, et le temps a passé très vite. Un arrêt donc pour ce premier set du groupe, et aussi un répit pour la foule au milieu des sauts et de la danse. Une explosion brillante pour finir, une chanson qui devient déjà une favorite pour ce public plein d'endurance, mais qui semble proche de l'effondrement.
Après avoir pris quelques minutes de repos, The Prodigy éclate de nouveau sur la scène avec un rappel prodigieux : l’incendie brûle de nouveau sur le récent single Invaders Must Die, avec des basses massives, Diesel Power, pour rajouter de l’huile sur le feu, et Smack My Bitch Up (malheureusement sans le clip), qui fait sauter la foule hors de soi. On poursuit avec Take me to the Hospital sur lequel les synthés tourbillonnent et le rock se fait dur, pour finir sur la pure Rave de Out Of Space, un titre de 1992 qui crèe à nouveau l'euphorie, avec le délicieux refrain reggae de I Chase the Devil (Max Romeo) : « I’m gonna send him to outa space, to find another race », que, dans le calme revenu (silence de Prodigy), on pouvait entendre chanter par le public du Zénith, … tout à fait comme à un concert de rock classique.
Epuisé, je sors de la salle en silence, mais avec le même refrain dans la tête, un éternel refrain qui tourne en boucle et qui ne veut pas mourir...
I'm gonna put on a iron shirt, and chase the devil out of earth
I'm gonna send him to outa space, to find another race...
Dehors c’est la nuit et il y a une odeur âcre de rave qui se disperse dans l’air…
PS : D’apres le blog de Zegut , The Prodigy sera à Rock en Seine en Aout. Ne les manquez pas, bouchons dans les oreilles ! »
The Prodigy est un groupe de musique électro big beat britannique fondé en 1990 par Liam Howlett. Le nom « The Prodigy » provient du nom d’un des premiers outils de musique électronique utilisé par Liam : Le Moog Prodigy. Aux côtés notamment de Fatboy Slim, The Chemical Brothers et The Crystal Method, ils font partie des pionniers de la dance électronique qualifiée plus tard de « big beat » par la presse. Ce style atteint sa popularité dans les années 1990 avec le développement des raves parties et de leur médiatisation dès lors qu'elles ont été rendues illégales. The Prodigy a vendu plus de 16 millions de disques dans le monde entier ce qui en fait le plus grand vendeur de disques de l'histoire de la dance music.
Une musique brute et cinglante qui puise son inspiration directe dans la scène la plus musclée de la dance underground et se branche sur le rock dur. Il faudra attendre l'été 1994 pour voir sortir le deuxième album Music For the Jilted Generation. Premier des charts, l'album entre dans la catégorie des disques d'or moins d'une semaine après sa sortie. Les singles cartonnent les uns après les autres, les festivals s'arrachent Prodigy. Le troisième album, The Fat of the Land sort le 30 juin 1997, c'est l'euphorie. Dix ans après une série impressionnante de hits – Firestarter, Breathe, Smack my Bitch Up, Voodoo People – des live incendiaires partout dans le monde, et aussi cinq ans de silence, ils reviennent en 2009 avec un cinquième album ” Invaders Must Die ” signé sous le label Take Me To The Hospital.
(www.myspace.com/theprodigy)
• 1992 : Experience
• 1994 : Music For the Jilted Generation
• 1997 : The Fat of the Land ;
• 2004 : Always Outnumbered, Never Outgunned
• 2009 : Invaders Must Die.
Rééditions
• 2001 : Experience Expanded : Remixes & B-sides ;
• 2008 : More Music For The Jilted Generation ;
• 2008 : Experience Expanded : Remixes & B-sides.
Compilations
• 1996 : The extasy of violence : Live at Pink Pop Festival Holland 1996 (Live)
• 2005 : Their Law: The Singles 1990-2005 (Best of)
World's On Fire (Invaders Must Die - 2009)
Their Law (Music For The Jilted Generation - 1994)
Breathe (Breathe dubstep)(The Fat Of The Land - 1997)
Omen (Invaders Must Die - 2009)
Poison (Music For The Jilted Generation - 1994)
Warriors Dance (Invaders Must Die - 2009)
Firestarter (The Fat Of The Land - 1997)
Run with the Wolves (Invaders Must Die - 2009)
Voodoo People (Music For The Jilted Generation - 1994)
Commanche (The Big Gundown) (New Song)
Encore
Invaders Must Die (Invaders Must Die - 2009)
Diesel Power (The Fat Of The Land - 1997)
Smack My Bitch Up (The Fat Of The Land - 1997)
Take me to the Hospital (Invaders Must Die - 2009)
Out Of Space (Experience - 1992) > I Chase The Devil (Cover Max Romeo) > Out Of Space
The Prodigy - Voodoo People
Une musique brute et cinglante qui puise son inspiration directe dans la scène la plus musclée de la dance underground et se branche sur le rock dur. Il faudra attendre l'été 1994 pour voir sortir le deuxième album Music For the Jilted Generation. Premier des charts, l'album entre dans la catégorie des disques d'or moins d'une semaine après sa sortie. Les singles cartonnent les uns après les autres, les festivals s'arrachent Prodigy. Le troisième album, The Fat of the Land sort le 30 juin 1997, c'est l'euphorie. Dix ans après une série impressionnante de hits – Firestarter, Breathe, Smack my Bitch Up, Voodoo People – des live incendiaires partout dans le monde, et aussi cinq ans de silence, ils reviennent en 2009 avec un cinquième album ” Invaders Must Die ” signé sous le label Take Me To The Hospital.
(www.myspace.com/theprodigy)
• 1994 : Music For the Jilted Generation
• 1997 : The Fat of the Land ;
• 2004 : Always Outnumbered, Never Outgunned
• 2009 : Invaders Must Die.
Rééditions
• 2001 : Experience Expanded : Remixes & B-sides ;
• 2008 : More Music For The Jilted Generation ;
• 2008 : Experience Expanded : Remixes & B-sides.
Compilations
• 1996 : The extasy of violence : Live at Pink Pop Festival Holland 1996 (Live)
• 2005 : Their Law: The Singles 1990-2005 (Best of)
Liam Howlett : DJ
Keith Flint : MC
Maxim Reality : MC
Keith Flint : MC
Maxim Reality : MC
+
Rob Holliday : Guitar
+
Drums
Rob Holliday : Guitar
+
Drums
World's On Fire (Invaders Must Die - 2009)
Their Law (Music For The Jilted Generation - 1994)
Breathe (Breathe dubstep)(The Fat Of The Land - 1997)
Omen (Invaders Must Die - 2009)
Poison (Music For The Jilted Generation - 1994)
Warriors Dance (Invaders Must Die - 2009)
Firestarter (The Fat Of The Land - 1997)
Run with the Wolves (Invaders Must Die - 2009)
Voodoo People (Music For The Jilted Generation - 1994)
Commanche (The Big Gundown) (New Song)
Encore
Invaders Must Die (Invaders Must Die - 2009)
Diesel Power (The Fat Of The Land - 1997)
Smack My Bitch Up (The Fat Of The Land - 1997)
Take me to the Hospital (Invaders Must Die - 2009)
Out Of Space (Experience - 1992) > I Chase The Devil (Cover Max Romeo) > Out Of Space
The Prodigy - Voodoo People
The Prodigy - Spitfire
The Prodigy - Firestarter
The Prodigy - Breathe
The Prodigy - The Heat (The Energy)
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