Première Partie :
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Le festival des Nuits de l'Alligator affiche généralement un programme assez alléchant, et surtout nous permet de découvrir quelques pépites, comme ce sera encore le cas ce soir. Curieux, je regarde presque systématiquement sur MySpace les groupes programmés à la Maro, et ce que j'ai entendu de Jim Jones m’avait incité à prendre ma place pour cette soirée.
A 18h30, il n'y a généralement jamais personne excepté ma pomme, et c'est encore le cas ce soir, heureusement Philippe M arrive rapidement, et on se dirige illico vers le bar cosy de la Maro, pour déguster un Chablis bien frais, ce qui a pour effet de me décontracter, et de me rendre légèrement euphorique et de bonne humeur. L'ami Gilles P nous rejoint, la prestation de The Jim Jones Revue sur Canal+ l'a aussi convaincu de venir ce soir.
19h30, nous sommes au premier rang sur la gauche, il y a ce soir un public de tout âge, quelques têtes connues dans le public qui ce soir se presse assez nombreux à la Maroquinerie : si le concert n'affichait pas sold out, la salle sera pratiquement pleine lors du coup d'envoi de cette soirée.
Lorsque l'on voit les membres de O'Death arriver sur scène, on se pose vraiment la question de savoir à quelle sauce nous allons être mangés. Un chanteur barbu portant chemise à carreau, typiquement américain quoi , un joueur de banjo à lunettes, et d'un autre coté un bassiste qui arrive sur scène le torse nu et bardé de tatouages, on le verrait bien jouer dans un gang de buveurs de bières australiens. Quand au batteur, c'est le pendant du bassiste, torse nu, tatouages et en plus il a l'air complètement allumé alors que le 
concert n'a même pas commencé. Et tout de suite c'est une bonne surprise, on pense à Gogol Bordello... car j'avais oublié : il y a un violon... mais avec une touche bien américaine. La seconde et évidente constatation vient de la voix du chanteur, c'est Gilles P qui le dira le premier d'ailleurs, il y a du Gordon Gano là-dedans et même du Violent Femmes tout simplement. Mais cela va plus loin, le côté Gypsy est bien présent, avec pour détonateur la combinaison violon et banjo qui donne cette touche si particulière. Alors comment qualifier la musique du groupe ? Blue Grass Trash, dixit Philippe M ? Punk Gipsy Americana ? Je ne sais pas, mais c'est du bon en tout cas. Le batteur en face de moi est déchaîné, c'est une sorte de Keith Moon chevelu, un flingueur de cymbales, un dynamiteur de caisses claires, un fracasseur de baguettes, en gros c'est un tueur à la batterie comme on en voit rarement. Mais le plus sage du groupe et sûrement l'élément essentiel, c'est tout simplement Greg Jamie, le chanteur guitariste, qui laisse filtrer dans sa voix beaucoup de sentiments et une certaine vision de l'Amérique. Quand un morceau commence sur un ton de ballade folk rock, attention car la gigue n'est pas loin, et les incantations de son chanteur vous entraînent dans les grandes plaines de l'Ouest. Ce melting pot est terriblement jouissif, j'ai l'impression que seul les groupes du continent américain sont capables de cela, de ce mélange et cette diversité des genres, qui au premier abord semble foutraque, mais au final ressort comme une magnifique symphonie pour détraqués. J'ai même cru reconnaître la voix tourmenté de Tom Verlaine par moments, et pourquoi pas aussi le blues d'un Jeffrey Lee Pierce. 45 minutes de concert vraiment plaisant, pour moi c'est une découverte ce soir.
Place maintenant à la tête d'affiche de la soirée, j'ai nommé The Jim Jones Revue. Moi, je croyais bien honnêtement que c'était des ricains vu le nom et vu le genre de musique qu'ils jouent. Zéro sur toute la ligne, ça m'apprendra à me renseigner avant d'aller voir un concert. A voir le gang arriver sur scène on sent qu'ils ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Deux guitares, une basse et un clavier sur le côté droit en position transversale. Le look des mecs transpire le rock'n'roll (look à la Inmates, comme me le confiera plus 
tard Gilles P). Ce qui est bien avec The Jim Jones Revue, c'est qu'il n'y a pas d'introduction ou de mise en route, c'est tout de suite pied au plancher, et inutile de vous dire que, d'où j'étais placé, c'est-à-dire dans l'axe parfait de tous les amplis, eh bien j'ai les oreilles qui ont fumé dès le premier morceau !!! Putain de rock'n'roll !! Longtemps que l'on n'avait pas entendu du rock pur et dur joué de cette manière !!! Vous prenez Jerry Lee Lewis et Little Richards, vous accélérez le tout, et le résultat est là : The Jim Jones Revue... Pour tout dire, même le son du piano me faisait mal aux feuilles !! Quand je dis mal, attention je supportais, mais j'avais la tête comme une pastèque, l'ouragan sonore me tétanisait presque. Oh bien sûr, The Jim Jones Revue n'a pas inventé la poudre, par contre il la fait parler, ça c'est sûr. Le bassiste en face de moi a vraiment le look rock'n'roll parfait, petit gilet noir, santiags, cheveux mi-longs et attitude sans concession. Citer des morceaux serait superflu, tout d'abord parce que je n'en connaissais aucun avant le concert, hormis Good Golly Miss Molly qui sera joué en rappel, et puis c'est vrai qu'il était difficile de faire une distinction au milieu de ce maelstrom sonore. Que dire d'autre, sinon que pendant une heure c'était pied au plancher ? Le pianiste à mon opposé joue tout le concert debout, et ça le fait bien. Seul petit point faible ce soir, la voix de Jim Jones souffreteuse ce soir, qui l'empêchera de faire un troisième morceau pendant les rappels.
Ouais, il y a vraiment longtemps que l'on ne s'était pas pris une dose de rock aussi énergique avec surtout une puissance sonore assez terrifiante d'où j'étais. Pas sûr que tout le monde ait apprécié dans la salle, moi en tout cas cette soirée m'a fait du bien, c'est une bonne transition avec la soirée folk de lundi. Pas de chance au merchandising, j'avais repéré un beau tee shirt de O'Death, malheureusement disponible seulement en taille S... Pas grave, je prends leurs deux CDs, ainsi que celui de Jim Jones, et avec Philippe on repart tranquillement.
Rock'n'roll Motherfuckers, je me demande si ce n'était pas l'intitulé de cette soirée !! »
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Le festival des Nuits de l'Alligator affiche généralement un programme assez alléchant, et surtout nous permet de découvrir quelques pépites, comme ce sera encore le cas ce soir. Curieux, je regarde presque systématiquement sur MySpace les groupes programmés à la Maro, et ce que j'ai entendu de Jim Jones m’avait incité à prendre ma place pour cette soirée.A 18h30, il n'y a généralement jamais personne excepté ma pomme, et c'est encore le cas ce soir, heureusement Philippe M arrive rapidement, et on se dirige illico vers le bar cosy de la Maro, pour déguster un Chablis bien frais, ce qui a pour effet de me décontracter, et de me rendre légèrement euphorique et de bonne humeur. L'ami Gilles P nous rejoint, la prestation de The Jim Jones Revue sur Canal+ l'a aussi convaincu de venir ce soir.
19h30, nous sommes au premier rang sur la gauche, il y a ce soir un public de tout âge, quelques têtes connues dans le public qui ce soir se presse assez nombreux à la Maroquinerie : si le concert n'affichait pas sold out, la salle sera pratiquement pleine lors du coup d'envoi de cette soirée.
concert n'a même pas commencé. Et tout de suite c'est une bonne surprise, on pense à Gogol Bordello... car j'avais oublié : il y a un violon... mais avec une touche bien américaine. La seconde et évidente constatation vient de la voix du chanteur, c'est Gilles P qui le dira le premier d'ailleurs, il y a du Gordon Gano là-dedans et même du Violent Femmes tout simplement. Mais cela va plus loin, le côté Gypsy est bien présent, avec pour détonateur la combinaison violon et banjo qui donne cette touche si particulière. Alors comment qualifier la musique du groupe ? Blue Grass Trash, dixit Philippe M ? Punk Gipsy Americana ? Je ne sais pas, mais c'est du bon en tout cas. Le batteur en face de moi est déchaîné, c'est une sorte de Keith Moon chevelu, un flingueur de cymbales, un dynamiteur de caisses claires, un fracasseur de baguettes, en gros c'est un tueur à la batterie comme on en voit rarement. Mais le plus sage du groupe et sûrement l'élément essentiel, c'est tout simplement Greg Jamie, le chanteur guitariste, qui laisse filtrer dans sa voix beaucoup de sentiments et une certaine vision de l'Amérique. Quand un morceau commence sur un ton de ballade folk rock, attention car la gigue n'est pas loin, et les incantations de son chanteur vous entraînent dans les grandes plaines de l'Ouest. Ce melting pot est terriblement jouissif, j'ai l'impression que seul les groupes du continent américain sont capables de cela, de ce mélange et cette diversité des genres, qui au premier abord semble foutraque, mais au final ressort comme une magnifique symphonie pour détraqués. J'ai même cru reconnaître la voix tourmenté de Tom Verlaine par moments, et pourquoi pas aussi le blues d'un Jeffrey Lee Pierce. 45 minutes de concert vraiment plaisant, pour moi c'est une découverte ce soir.
tard Gilles P). Ce qui est bien avec The Jim Jones Revue, c'est qu'il n'y a pas d'introduction ou de mise en route, c'est tout de suite pied au plancher, et inutile de vous dire que, d'où j'étais placé, c'est-à-dire dans l'axe parfait de tous les amplis, eh bien j'ai les oreilles qui ont fumé dès le premier morceau !!! Putain de rock'n'roll !! Longtemps que l'on n'avait pas entendu du rock pur et dur joué de cette manière !!! Vous prenez Jerry Lee Lewis et Little Richards, vous accélérez le tout, et le résultat est là : The Jim Jones Revue... Pour tout dire, même le son du piano me faisait mal aux feuilles !! Quand je dis mal, attention je supportais, mais j'avais la tête comme une pastèque, l'ouragan sonore me tétanisait presque. Oh bien sûr, The Jim Jones Revue n'a pas inventé la poudre, par contre il la fait parler, ça c'est sûr. Le bassiste en face de moi a vraiment le look rock'n'roll parfait, petit gilet noir, santiags, cheveux mi-longs et attitude sans concession. Citer des morceaux serait superflu, tout d'abord parce que je n'en connaissais aucun avant le concert, hormis Good Golly Miss Molly qui sera joué en rappel, et puis c'est vrai qu'il était difficile de faire une distinction au milieu de ce maelstrom sonore. Que dire d'autre, sinon que pendant une heure c'était pied au plancher ? Le pianiste à mon opposé joue tout le concert debout, et ça le fait bien. Seul petit point faible ce soir, la voix de Jim Jones souffreteuse ce soir, qui l'empêchera de faire un troisième morceau pendant les rappels.Ouais, il y a vraiment longtemps que l'on ne s'était pas pris une dose de rock aussi énergique avec surtout une puissance sonore assez terrifiante d'où j'étais. Pas sûr que tout le monde ait apprécié dans la salle, moi en tout cas cette soirée m'a fait du bien, c'est une bonne transition avec la soirée folk de lundi. Pas de chance au merchandising, j'avais repéré un beau tee shirt de O'Death, malheureusement disponible seulement en taille S... Pas grave, je prends leurs deux CDs, ainsi que celui de Jim Jones, et avec Philippe on repart tranquillement.
Rock'n'roll Motherfuckers, je me demande si ce n'était pas l'intitulé de cette soirée !! »
New- Yorkais, O’death, un groupe qui n’osera jamais s’avouer folk, sans pour autant renier son ancrage dans les racines de la musique US. Leur prestation scénique fascine le public qui reçoit en pleine face leur énergie.
(www.myspace.com/odeath)
Groupe londonien 100 rock'n'Roll influencé par les plus grands : Jerry Lee, Elvis, The Sonics, MC5, Brian Auger.... avec rythmes blues débraillés tirés d'un savoureux mélange des Doors, T-Rex et Chuk Berry. Sauvage et hystérique, le rock'n'roll plus vrai que nature de The Jim Jones Revue, Anglais purs et durs.
(www.myspace.com/thejimjonesrevue)
La durée du concert : 0h55
La durée du concert : 1h00
AFFICHE / PROMO / FLYER
O'Death - Down To Rest
O'Death - Lowtide
The Jim Jones Revue - Rock'n'Roll Psychosis
The Jim Jones Revue - 'Cement Mixer' Live at What's Kickin Oct 4th 2008, Leytonstone
(www.myspace.com/odeath)
Groupe londonien 100 rock'n'Roll influencé par les plus grands : Jerry Lee, Elvis, The Sonics, MC5, Brian Auger.... avec rythmes blues débraillés tirés d'un savoureux mélange des Doors, T-Rex et Chuk Berry. Sauvage et hystérique, le rock'n'roll plus vrai que nature de The Jim Jones Revue, Anglais purs et durs.(www.myspace.com/thejimjonesrevue)
greg jamie - vocals, guitar
gabe darling - backing vocals, ukulele, guitar, banjo, piano
davd rb - drums, whoop
bob pycior - fiddle, guitar, piano
othar the tooth collector - bass
dan sager - trombone, euphonium, keys
gabe darling - backing vocals, ukulele, guitar, banjo, piano
davd rb - drums, whoop
bob pycior - fiddle, guitar, piano
othar the tooth collector - bass
dan sager - trombone, euphonium, keys
Jim Jones : Vocal & Guitar
Elliot Mortimer : KeyboardsGavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
Elliot Mortimer : KeyboardsGavin Jay : Bass
Nick Jones : Drums
La durée du concert : 0h55
La durée du concert : 1h00
O'Death - Down To Rest
O'Death - Lowtide
The Jim Jones Revue - Rock'n'Roll Psychosis
The Jim Jones Revue - 'Cement Mixer' Live at What's Kickin Oct 4th 2008, Leytonstone
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