Blogger Template by Blogcrowds

jeudi 26 mars 2009

Chew Lips ~ Adam Kesher ~~ Le Nouveau Casino. Paris.




,









Ce qu’en a pensé Cécile D. :



« C’est toujours sympa de recevoir un mail vous annonçant que vous avez deux places pour un concert que vous aviez envie de voir… Nous voilà donc parties, Alice et moi, vers le Nouveau Casino, où nous n’avions pas remis les pieds depuis le mémorable concert de Bloc Party en octobre… Nous aimons bien le Nouveau Casino : facile d’accès en transports, situé dans un quartier sympa et animé (très agréable de pouvoir passer chez le traiteur chinois après le concert pour remplir nos ventres affamés !), petit avec une chouette déco, seul bémol, un son parfois pas top… Pour la petite histoire, nous venons surtout voir Chew Lips, groupe londonien d’electro pop, dont nous a parlé notre amie Clarice depui un certain temps.

Quand nous arrivons vers 20h30, en retard, la soirée n’a pas encore commencé et la salle est loin d’être pleine… Tout le monde est agglutiné au bar. Nous retrouvons Livie, qui est la seule à s’être installée près de la scène et qui est un peu dégoûtée de constater que beaucoup de ceux qui sont là ce soir ont été invités ou ont eu des billets à prix réduit, le seul moyen pour la prod semble-t-il de remplir la salle ce soir.

Au bout d’un quart d’heure, Chew Lips fait son entrée. Ils sont trois : deux garçons, aux claviers pour le premier morceau mais dont l’un prendra ensuite une basse et l’autre alternera clavier et guitare, et une fille qui chante. Les deux garçons resteront assez en retrait pendant tous le concert, c’est Tigs (la chanteuse) qui fait le show… Elle est très mignonne, cheveux roux courts, slim noir et ample chemise à paillettes et elle bouge beaucoup. Elle chante bien, je trouve, et on entend bien sa voix. Elle essaie de nous parler en français en lisant une petite fiche préparée à l’avance, mignon… Leur électro-pop commence à nous donner des fourmis dans les pieds et nous nous mettons à danser, nous sentant un peu seules car, à part un petit groupe de clubbers déchainés, le reste de la salle est assez froid, d’ailleurs les gens se sont à peine rapprochés de la scène. Tigs décide de descendre dans la salle et emprunte le seul passage possible au milieu du mur formé par les retours, en piétinant joyeusement les affaires que Livie avait posées sur le bord de la scène. Elle traverse la salle et grimpe sur le bar pour interpréter leur single Solo, pendant que, sur la scène, les deux musiciens continuent à s’agiter comme le font tous les musiciens qui jouent de l’électro. Elle aura un peu de mal à remonter sur scène par le même chemin (Livie a prudemment enlevé ses affaires), en continuant à chanter, Elle pique ensuite un fou-rire en voyant que le bassiste porte le casque d’un des deux cameramen qui filment le spectacle, casque genre chantier sur lequel sont scotchés caméra et éclairage, puis elle attrape le c asque et le balance par terre (angoisse du cameraman, mais visiblement, rien de cassé !). Encore une chanson et c’est déjà fini.


On attend en discutant pendant que le groupe suivant installe son matériel : cette fois pas de mur de retour mais une batterie sur le devant de la scène et des claviers juste à côté. Il faut dire que Curry & Coco ne sont que deux garçons (comme leur nom l’indique, mais alors qui est Curry et qui est Coco ?), l’un au chant et aux synthés et l’autre à la batterie. Leur musique évoque beaucoup les années 80, ça n’est pas désagréable et, au fil du concert, l’ambiance monte (le public est plus intéressé et a l’air de déjà les connaître) et on se retrouve en train de danser sans même s’en rendre compte… Par contre, je n’ai pas tellement aimé l’attitude du batteur qui rentre et prend la pose face au public les bras levés, genre “méga-star”… C’est sans doute de l’humour, mais bof, je n’ai pas trouvé ça très drôle. Il n’y a pas vraiment d’autres échanges avec le public. Le chanteur, à fond derrière ses claviers, parle entre les chansons… en anglais !!! Reprenez-moi si je me trompe : ils sont français et on est à Paris, non ? C’est un peu ridicule à mon avis… Mais bon, la rythmique électro nous prend et on s’agite joyeusement, en se marrant franchement en voyant certains énerguménes bien allumés nous délivrer leur spectacle personnel. A la fin, Livie, qui les avait vu à Evreux et qui avait détesté, me dit qu’elle a été plutôt agréablement surprise…

La salle se remplit pour les bordelais d’Adam Kesher (ça vient d’où ce nom ?) et, à notre grande surprise, arrivent quelques personnages qu’on n’a pas l’habitude de voir dans ce genre d’endroit mais plutôt au Festival de Cannes : une ou deux dames assez “overdressed” en robe fourreau, talons et petite pochette dorée et un ou deux costards (mais pas celui d’Eric qui sort du boulot) ; un peu m’as-tu vu, ils feront rapidement savoir qu’ils sont des amis des musiciens (leurs parents ?) en agitant leurs flûtes de champagne. Livie me fait remarquer que, juste à coté de moi, vient s’installer Léa Drucker (ah, c’est qui ?), une jolie femme aux yeux très clairs et au look plus simple, qui me fera un grand sourire et qui restera au premier rang pendant tout le concert… On dirait que ces jeunes gens ont des fans chez les “people”, tant mieux pour eux, j’imagine que ça ne peut qu’aider. Une fois le matériel installé, les cinq musiciens font leur apparition : un batteur, un guitariste, un clavier, un autre clavier qui alterne avec la basse et un chanteur. C’est un ambiance différente, plus sombre et plus mordante, mais on reste quand même dans l’ambiance électro/pop/rock (programmation homogène donc). L’ambiance va monter peu à peu au fil du concert, ça bouge pas mal dans la salle (enfin, les premiers rangs, ça n’est pas ce soir qu’on va être compressés !), par contre, étrangement, les applaudissement entre les morceaux nous paraissent maigres (la faute à une salle pas vraiment pleine ?). Les morceaux se succèdent et je trouve que ça envoie bien ; sûr, on aura mal aux pieds en rentrant… Les musiciens sont bien dans leur truc, on sent qu’ils se lâchent peu à peu. Il manque peut-être un peu de communication avec le public (à vrai dire, le chanteur annonce les chansons en français mais on ne comprend rien à ce qu’il dit… je crois que c’est l’accent, ah, ah) mais c’est globalement un bon concert…

Voilà, fin du set et apparition des videurs qui nous font évacuer (“mais on ne peut pas attendre nos amis musiciens ?” s’étonnent ma copine en robe du soir et ses amis), on récupère (difficilement) nos affaires bloquées derrière le petit groupe de festivaliers cannois égarés et on monte sur la mezzanine pour trouver le merch mais, il n’y en a pas, dommage… Par contre, de la viande saoûle, il y en a, et on a du mal à sortir sans se faire renverser une bière sur le paletot…

Un petit détour par le chinois (miam) et retour au métro, sous la pluie… »





photos de cécile d




Chew Lips est un groupe anglais electro dance-pop, qui n'a même pas un an et pas si éloignée de Glass Candy et autre Chromatics. La synth pop du trio britannique exalte. Soit une dance music, aussi froide que jouissive, pleine à craquée de petits tubes grisants menés par la sensuelle voix de la non moins séduisante Tigs. A peine signé chez Kitsuné et déjà énorme.

(http://www.myspace.com/chewlips)




Curry & Coco sont deux frangins pour qui musique rime avec beats synthétiques et rythmiques telluriques, atours candis et refrains scandés. Réminiscences des Who ou du post-punk 80's, ça balance pour sûr de tous les côtés : furie sur scène et frénésie devant.

(http://www.myspace.com/curryandcoco)




Adam Kesher : sexy, sensuelle, étourdissante, l’électro-rock des all-star band de Bordeaux (membres de Metronome Charisma/Year of no Light, Donald Washington, Calc, etc.), touche à l’addiction, fougue et palpitation pour maître mots : dès les premières notes, le bassin s’excite, la fièvre monte, les sens se troublent, envie pressante d’embrasser le dancefloor…Avis aux impétueux. Quelque part entre Joy division, The Cure et Olivier Messiaen, cet ambitieux sextet bordelais chante des hymnes post-punk en jouant avec les clichés du genre. Un rock à ressorts strié de guitares déchaînées et de synthés acides.


(http://www.myspace.com/adamkesher)







































Tigs, Will & James





















Sylvain et Töma





























NON DIPONIBLE

La durée du concert : 0h00






AFFICHE / PROMO / FLYER



,



















Aucun commentaire: