Alela Diane ~ Second Set ~ La Salle De Billard. Olympia. Paris.

lundi 13 avril 2009

Alela Diane ~ Second Set ~ La Salle De Billard. Olympia. Paris.

SECOND SET 20H45

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Nous voilà Vincent et moi de retour auprès des hôtesses d'accueil qui, un peu interloquées, nous remettent un second bracelet, cette fois-ci de couleur violet. Après quelques courtes minutes d'attente, nous refaisons le chemin pour prendre place de nouveau dans la petite salle de concert. J'hésite à me mettre tout devant mais comme j'en ai marre d'être assis, j'opte pour une place contre le mur, sur le côté droit cette fois ci, la visibilité sera excellente. Public légèrement différent pour cette seconde session, avec beaucoup plus d'invités et quelques têtes que je connais. Michel de chez Fargo nous demande d'être discrets avec les photos (interdiction formelle d'en prendre d'ailleurs d'après les directives de la responsable de la Fnac). Je décide cette fois d'en faire un minimum et de profiter pleinement du concert qui s'annonce.

21h10 environ, toute la petite troupe passe devant moi, les musiciens s'assoient à coté de la scène pendant qu'Alela Diane prend place une nouvelle fois sur la scène pour The Rifle, de nouveau sans micro. J'avoue que cette seconde session est presque miraculeuse pour moi. Malgré une set

list identique, le plaisir que j'éprouve est décuplé. Deux raisons principales, tout d'abord je ne fais pas de photos et je peux me laisser aller à ma guise, et deuxièmement cette seconde session bénéficie d'un son presque parfait. Nous ne sommes pas très loin des petites enceintes sonorisant la salle, et cela explique peut- être la différence de son entre la première et cette deuxième session. J'ai presque l'impression de toucher les artistes tellement ils sont proches de nous. Alors oui, le rêve continue, The Rifle une fois de plus est parfait, et pour ce troisième concert en l'espace de 10 jours, je frissonne véritablement et cela pour la première fois en écoutant les chansons de « To Be Still ». Cette fois-ci je savoure adossé au mur, les conditions sont idéales, j'ai même la curieuse impression que le groupe joue juste pour moi !!! Je ne me lasse décidemment pas de Tatted Lace et cette version, je la savoure d'autant plus que cette fois, la complicité entre les voix d'Alela et d’Alina est tout simplement parfaite, un équilibre juste entre les deux voix enchanteresses. Car s’il y a un point sur lequel j'insiste sur cette seconde session, c'est véritablement le son parfait, j'ai l'impression d'entendre quelqu'un jouer de la guitare à mes côtés, c'est presque irréel, surtout dans ces conditions où le public est lui aussi remarquable par son

recueillement. J'observe par moments des gestes qui ne trompent pas, des yeux qui se ferment et des visages qui oscillent tout doucement au son des guitares et des voix cristallines. Pour moi, ces 50 minutes sont oniriques tout simplement, je ne m'en lasse pas (c'est souvent une question que l'on me pose, mais non je ne suis toujours pas lassé !!). Bref vous l'aurez compris, c'est beau, c’est magnifique ce soir, 10 chansons, 10 perles rares qui s'égrènent dans cette magnifique salle. Alela nous redemande si nous avons gagné nos places par l'intermédiaire d'une radio, elle ne doit pas vraiment savoir que c'est un concours internet organisé par la Fnac, il faut bien comprendre qu'ils enchainent les promos ces temps-ci, pour notre et mon plus grand plaisir d'ailleurs !! Quelques dernières photos en fin de set, et les lumières se rallument. Je vais ramasser l'unique set list, on reste quelques minutes à savourer ces derniers instants magiques dans cette magnifique salle, cachée aux yeux de tout le monde, et dont je ne soupçonnais

d'ailleurs pas l'existence. On nous remet une nouvelle fois un sac Fnac rempli de CDs, on croise de nouveau Adrien et Michel de chez Fargo qui peuvent être heureux ce soir je pense, car ils ont une artiste rare sur leur label. Michel me remet un passe pour le cocktail de fin de soirée, c'est la cerise sur le gâteau, car il parviendra aussi à en donner un à mon ami Vincent. Coupe de champagne, puis discussion avec Benjamin, le batteur, qui vient nous voir. Superbe fin de soirée. On s'éclipse une vingtaine de minutes après, avec plein de beaux souvenirs dans nos têtes.

Alors pour une fois, je vais faire ce que je n'ai pas l'habitude d'écrire, c'est tout simplement des remerciements. Pas question de faire du fayotage ou quoi que ce soit, ce n'est pas notre style. Mais juste remercier des personnes que je connais très peu, mais qui ont été vraiment sympathiques ce soir. Tous d'abord Adrien et Michel de chez Fargo, pour leur gentillesse (merci Michel de m'avoir laissé prendre des photos, ce que j’ai fait avec discrétion j'espère), merci pour le pass de fin de soirée. Et pour finir, un remerciement aussi à la charmante responsable de la Fnac qui nous a permis d'assister aux deux sessions, si vous Michel ou Adrien lisez ce compte rendu, remerciez-la de ma part.

Voilà, on sort tranquillement de l'Olympia, la nuit est douce tout comme la musique d'Alela qui nous a bercé pendant deux heures, et moi je vais avoir toute la nuit sa voix qui va me chanter Tatted Lace en boucle, pendant mon court mais heureux sommeil. »

photos de gilles b

Alela Diane Menig est une chanteuse et une compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk. Les chansons de la jeune californienne, fille de hippies mélomanes, sont apparemment conventionnelles (une guitare, une voix), mais elles semblent venir d’un temps très ancien, très dur et très pur. Dans le folk féminin, on n’avait rien entendu d’aussi essentiel, élégiaque et bien chanté depuis Karen Dalton ou Catpower – pas moins. Et maintenant qu’Alela est là, on se demande comment on a pu vivre sans elle. Son album, The Pirate’s Gospel (le 23 octobre 2007), plus de trois ans après sa réalisation, est sortie chez Fargo, un label qui n’en finit pas nous enchanter. Ça valait le coup d'attendre ! Du folk/gospel, par une Américaine en état de grâce... Une voix gorgée d'âme, une guitare antique et... c'est tout. Pas la peine d'en rajouter.

La rédaction des Inrockuptibles a classé l'album "The Pirate's Gospel" comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007. Son nouvel album, sorti en février 2009, mêle allègrement des sonorités du folk américain et du folk anglo-irlandais.

(http://www.myspace.com/alelamusic)

Alela Diane : Vocal & Guitar
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Band

The Rifle (The Pirate's Gospel - 2007) (Sans micro)
Lady Divine (To Be Still - 2008)
Tatted Lace (To Be Still - 2008)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2008)
White As Diamonds (To Be Still - 2008)
To Be Still (To Be Still - 2008)
Every Path (To Be Still - 2008)
My Brambles (To Be Still - 2008)
The Ocean (To Be Still - 2008)
Oh ! My Mama (The Pirate's Gospel - 2007)