
FIRST SET 19H30




C'est donc avec Vincent que j'arrive en ce Lundi de Pâques dans une des rues parallèles au Boulevard des Capucines, et dès notre sortie de voiture, nous croisons Alela Diane et sa bande dans une rue absolument vide, petit signe de la tête de Tom Menig, son papa, la soirée commence bien, je dois être chanceux ou béni des dieux. Car oui, j'ai oublié de vous dire (enfin ceux qui me connaissent le savent) que je voue une passion immodérée à Alela Diane.
Nous voilà devant le fronton de l'Olympia, il est 19h15 et à notre grande surprise il y a déjà pas mal de monde, une bonne cinquantaine de personnes au bas mot, on décide donc d'aller directement se mettre en attente derrière les portes vitrées qui se trouvent à 20 mètres des guichets. 19h30, une porte s'ouvre, je me dirige vers la table où officient deux charmantes jeunes femmes avec leur liste d'invités et à ma grande surprise, mon nom n'est pas dessus !! Je montre la copie de l'émail que j'avais pris soin de prendre avec moi, et la jeune femme m'annonce que nous sommes bien prévus, mais pour la seconde session qui doit débuter à 20h45 !!! Moi, je débarque, car je ne savais pas qu'il y avait deux sessions ce soir. Et c'est là qu'intervient la responsable de la Fnac qui, gentiment, nous demande de patienter sur le côté, en nous promettant que si des personnes se sont désistées à la dernière minute, elle nous ferait rentrer pour cette première session. Vincent me tape dans les côtes et me dit : toi, avec la chance que tu as, nous allons la voir deux fois ce soir !! Et effectivement, il avait raison, car la charmante jeune femme de la Fnac demande à ce que l'on nous remette un bracelet de couleur bleu, puis nous nous dirigeons en suivant les panneaux Fnac vers le bar central, et, une fois les marches descendues, nous prenons une sorte de tunnel sur la gauche, qui descend en pente douce, et là nous découvrons une splendide petite salle, toute en longueur, avec de grandes glaces sur chaque côté et une architecture qui lui donne un cachet ancien, une petite merveille en somme. La salle est bien déjà bien remplie, Vincent s'adosse au mur côté gauche, pour ma part je m'assois, et il ne nous reste plus qu'à patienter.
Quelques minutes plus tard, la charmante hôtesse de la Fnac nous fait un petit topo sur la soirée à venir, puis les musiciens arrivent à la queue leu leu par l'arrière de la salle en traversant tout le public. Alela monte seule sur scène, elle est toujours en jeans mais cette fois-ci (petite coquetterie ?), elle porte un joli foulard autour du cou, et ses cheveux sont attachés en une sorte de chignon. Surprise, elle se place en avant du micro pour interpréter sans sonorisation, juste accompagnée de sa guitare, un poignant The Riffle : la surprise est belle, je ne l'avais jamais entendu joué de cette manière, et


La suite dans le prochain compte rendu. »


Alela Diane Menig est une chanteuse et une compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk. Les chansons de la jeune californienne, fille de hippies mélomanes, sont apparemment conventionnelles (une guitare, une voix), mais elles semblent venir d’un temps très ancien, très dur et très pur. Dans le folk féminin, on n’avait rien entendu d’aussi essentiel, élégiaque et bien chanté depuis Karen Dalton ou Catpower – pas moins. Et maintenant qu’Alela est là, on se demande comment on a pu vivre sans elle. Son album, The Pirate’s Gospel (le 23 octobre 2007), plus de trois ans après sa réalisation, est sortie chez Fargo, un label qui n’en finit pas nous enchanter. Ça valait le coup d'attendre ! Du folk/gospel, par une Américaine en état de grâce... Une voix gorgée d'âme, une guitare antique et... c'est tout. Pas la peine d'en rajouter.
La rédaction des Inrockuptibles a classé l'album "The Pirate's Gospel" comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007. Son nouvel album, sorti en février 2009, mêle allègrement des sonorités du folk américain et du folk anglo-irlandais.
La rédaction des Inrockuptibles a classé l'album "The Pirate's Gospel" comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007. Son nouvel album, sorti en février 2009, mêle allègrement des sonorités du folk américain et du folk anglo-irlandais.
(http://www.myspace.com/alelamusic)

The Rifle (The Pirate's Gospel - 2007) (Sans micro)
Lady Divine (To Be Still - 2008)
Tatted Lace (To Be Still - 2008)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2008)
White As Diamonds (To Be Still - 2008)
To Be Still (To Be Still - 2008)
Every Path (To Be Still - 2008)
My Brambles (To Be Still - 2008)
The Ocean (To Be Still - 2008)
Oh ! My Mama (The Pirate's Gospel - 2007)
Lady Divine (To Be Still - 2008)
Tatted Lace (To Be Still - 2008)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2008)
White As Diamonds (To Be Still - 2008)
To Be Still (To Be Still - 2008)
Every Path (To Be Still - 2008)
My Brambles (To Be Still - 2008)
The Ocean (To Be Still - 2008)
Oh ! My Mama (The Pirate's Gospel - 2007)
AFFICHE / PROMO / FLYER


Alela Diane - The Pirate's Gospel


Alela Diane - The Rifle

Alela Diane - Tired Feet
Alela Diane - The Pirate's Gospel (• 26 - Le Cargo)
Alela Diane - Pieces of String

Alela Diane - The Pirate's Gospel (• 26 - Le Cargo)

Alela Diane - Pieces of String


1 commentaire:
C'est toujours un plaisir de passer par ici. Je transmettrai tes remerciements à Anissa ;-)
A très vite!
Adrien
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