« Mon second concert dans le cadre du festival les Femmes s'en Mêlent après celui d'Au Revoir Simone, et, ce soir je viens particulièrement pour voir Scary Mansion, auteur d'un album faisant souffler le chaud et le froid, du très bon et du moins bon, mais en tout cas une artiste qui m'intrigue au plus haut point, et surtout une voix impressionnante. Peu de monde donc, direction le bar du resto de la Maro, puis c'est l'ouverture des portes aux environs de 19h. Le public est venu en grande majorité ce soir pour The Cranes si j'en juge par les tenues au style gothique/sentimental que portent certaines personnes. Michael me rejoint quelques minutes plus tard.
Bonne surprise, c'est Lena Deluxe qui ouvre les hostilités, juste accompagnée d'une batteuse. Celle qui joue des claviers dans le groupe de Brisa Roché vient nous montrer dans un court set d'environ vingt cinq minutes qu'elle n'est pas dépourvue de talent. Toute vêtue de cuir, la petite blonde nous donnera un show avec un parfum de PJ Harvey et pourquoi pas une certaine ressemblance aussi avec un groupe comme Sheeduz (c'est un compliment). Le problème, c'est qu'elle joue devant un public clairsemé et pas vraiment concerné, c’est toujours dommage, mais en tout cas, elle n'a pas été ridicule.
La programmation des Femmes s'en Mêlent se veut hétéroclite (comme souvent celle de la Maroquinerie), et ce soir en est le plus parfait exemple. Après le rock plutôt rude de Lena Deluxe, c'est l'américaine Tamara Williamson qui vient nous jouer son folk très strict et assez souvent ennuyeux, je dois bien le dire. La voix n'est pas désagréable, mais on ne peut pas dire qu'elle transporte des émotions comme savent si bien le faire certaines. Tamara est heureusement accompagnée d'une jeune femme au clavier, ce qui modulera tout de même l'aspect rébarbatif du spectacle. Petite singularité la fin du set, l'artiste ira jouer seule avec sa guitare au milieu de la fosse. Bon, je ne suis pas convaincu...
Passons maintenant aux choses sérieuses, je vois deux jeunes femmes fort jolies préparer leur matériel sur scène sans me douter un seul instant qu'il s'agit bien de Scary Mansion, c'est à dire Leah Hayes (la brune) et sa sœur Vanessa (la rousse). Gros, gros problème ce soir, Leah nous annonce tout de suite qu'elle est malade (la gorge) et qu'elle s'excuse bien sûr. Et hélas, cela va complètement gâcher le concert. Car Scary Mansion, c'est avant tout la voix de Leah Hayes, presque encore plus prenante que celle de Chan Marschall, et ce soir c'est tout simplement triste d'assister à ce spectacle. Mais par contre j'ai tout de même été médusé par la forme prise par les morceaux en live. Si l'on peut qualifier de "folk" la musique de Scary Mansion en studio (quoique folk ne me plaiî pas trop pour désigner sa musique, ce serait plutôt une espèce de blues hanté), en live tout est différent : Leah joue avec un instrument bizarre avec trois cordes, qui donne un son brut primitif et rêche, très sonique avec pas mal de larsens. On évolue donc dans un univers différent du disque. La sœur Vanessa assure quelques chœurs vraiment discrets (on ne l'aura pas beaucoup entendu). Les versions sont méconnaissables ce soir, mais surtout gâchées par le problème de voix de Leah. Un show écourté malheureusement en regard de la set list assez imposante. A revoir bientôt, et d'en d'autres circonstances.
On se pose des questions avec Michael, car honnêtement nous ne sommes pas vraiment enthousiastes à l'idée de voir The Cranes, mais la curiosité l'emporte. En attendant, l'heure passe, et sur scène c'est un peu l'affolement, car rien ne semble marcher comme prévu. Beaucoup d'électronique, dont la batterie, on se croirait presque revenus dans les années 80.
Enfin, vers 10h45, tout est en place, et The Cranes font leur apparition. Je n'avais jamais vu leur chanteuse auparavant (Alison), et elle donne l'effet d'une femme enfant à la voix fluette et enfantine, elle est en tout cas empreinte d'une douceur manifeste. Musicalement, on pourrait évoquer une musique néoromantique bercée par la voix d'Alison. Mais franchement, j'ai un peu de mal à voir un avenir pour ce groupe qui semble figé à tout jamais dans une époque révolue. De très loin, ou pourrait rapprocher la musique de The Carnes à New Model Army par moments, mais sans leur côté héroïque. Bref, un concert qui se déroule en roue libre, sans véritable passion, juste Alison qui me touche parfois, le reste étant purement anecdotique.
Voilà, c'était véritablement une soirée en demi-teinte ce soir, pas très folichonne, mais on espère se rattraper demain. »
Bonne surprise, c'est Lena Deluxe qui ouvre les hostilités, juste accompagnée d'une batteuse. Celle qui joue des claviers dans le groupe de Brisa Roché vient nous montrer dans un court set d'environ vingt cinq minutes qu'elle n'est pas dépourvue de talent. Toute vêtue de cuir, la petite blonde nous donnera un show avec un parfum de PJ Harvey et pourquoi pas une certaine ressemblance aussi avec un groupe comme Sheeduz (c'est un compliment). Le problème, c'est qu'elle joue devant un public clairsemé et pas vraiment concerné, c’est toujours dommage, mais en tout cas, elle n'a pas été ridicule.
La programmation des Femmes s'en Mêlent se veut hétéroclite (comme souvent celle de la Maroquinerie), et ce soir en est le plus parfait exemple. Après le rock plutôt rude de Lena Deluxe, c'est l'américaine Tamara Williamson qui vient nous jouer son folk très strict et assez souvent ennuyeux, je dois bien le dire. La voix n'est pas désagréable, mais on ne peut pas dire qu'elle transporte des émotions comme savent si bien le faire certaines. Tamara est heureusement accompagnée d'une jeune femme au clavier, ce qui modulera tout de même l'aspect rébarbatif du spectacle. Petite singularité la fin du set, l'artiste ira jouer seule avec sa guitare au milieu de la fosse. Bon, je ne suis pas convaincu...
Passons maintenant aux choses sérieuses, je vois deux jeunes femmes fort jolies préparer leur matériel sur scène sans me douter un seul instant qu'il s'agit bien de Scary Mansion, c'est à dire Leah Hayes (la brune) et sa sœur Vanessa (la rousse). Gros, gros problème ce soir, Leah nous annonce tout de suite qu'elle est malade (la gorge) et qu'elle s'excuse bien sûr. Et hélas, cela va complètement gâcher le concert. Car Scary Mansion, c'est avant tout la voix de Leah Hayes, presque encore plus prenante que celle de Chan Marschall, et ce soir c'est tout simplement triste d'assister à ce spectacle. Mais par contre j'ai tout de même été médusé par la forme prise par les morceaux en live. Si l'on peut qualifier de "folk" la musique de Scary Mansion en studio (quoique folk ne me plaiî pas trop pour désigner sa musique, ce serait plutôt une espèce de blues hanté), en live tout est différent : Leah joue avec un instrument bizarre avec trois cordes, qui donne un son brut primitif et rêche, très sonique avec pas mal de larsens. On évolue donc dans un univers différent du disque. La sœur Vanessa assure quelques chœurs vraiment discrets (on ne l'aura pas beaucoup entendu). Les versions sont méconnaissables ce soir, mais surtout gâchées par le problème de voix de Leah. Un show écourté malheureusement en regard de la set list assez imposante. A revoir bientôt, et d'en d'autres circonstances.
On se pose des questions avec Michael, car honnêtement nous ne sommes pas vraiment enthousiastes à l'idée de voir The Cranes, mais la curiosité l'emporte. En attendant, l'heure passe, et sur scène c'est un peu l'affolement, car rien ne semble marcher comme prévu. Beaucoup d'électronique, dont la batterie, on se croirait presque revenus dans les années 80.
Enfin, vers 10h45, tout est en place, et The Cranes font leur apparition. Je n'avais jamais vu leur chanteuse auparavant (Alison), et elle donne l'effet d'une femme enfant à la voix fluette et enfantine, elle est en tout cas empreinte d'une douceur manifeste. Musicalement, on pourrait évoquer une musique néoromantique bercée par la voix d'Alison. Mais franchement, j'ai un peu de mal à voir un avenir pour ce groupe qui semble figé à tout jamais dans une époque révolue. De très loin, ou pourrait rapprocher la musique de The Carnes à New Model Army par moments, mais sans leur côté héroïque. Bref, un concert qui se déroule en roue libre, sans véritable passion, juste Alison qui me touche parfois, le reste étant purement anecdotique.
Voilà, c'était véritablement une soirée en demi-teinte ce soir, pas très folichonne, mais on espère se rattraper demain. »
Cranes est un groupe britannique de rock , qui s’est formé au milieu des années 80 à Portsmouth. Le nom du groupe se réfère aux innombrables grues mécaniques (« crane » en anglais) qui dominaient le port de Portsmouth jusque dans les années 90.
La constante caractéristique du groupe est le chant de la chanteuse Alison Shaw, frêle femme-enfant à la voix particulière. Le style musical a évolué d’un rock assez sombre et brutal, dominé par les guitares à des ambiances beaucoup plus calmes et travaillées. Ce groupe peut aussi être assimilé au mouvement Shoegaze ainsi qu’à la Dream Pop.
La constante caractéristique du groupe est le chant de la chanteuse Alison Shaw, frêle femme-enfant à la voix particulière. Le style musical a évolué d’un rock assez sombre et brutal, dominé par les guitares à des ambiances beaucoup plus calmes et travaillées. Ce groupe peut aussi être assimilé au mouvement Shoegaze ainsi qu’à la Dream Pop.
(www.myspace.com/cranes)
Originaire du Massachusetts, Leah Hayes alias Scary Mansion est une jeune et talentueuse artiste. Son premier album 'Every Joke Is Half The Truth" est un petite merveille de folk décalé où s'entremêlent et se chevauchent touches d'electro et accents pop.
(www.myspace.com/scarymansion)
Tamara Williamson est une chanteuse, musicienne et productrice canadienne. Son premier opus, "Nightmare on Queen Street" se classe 4e meilleure production de l'année au Canada. Son style unique fait que sur scène, cette adepte de la lo-fi s'autosample (voix et/ou guitare) jusqu'à donner l'illusion qu'un groupe complet est sur scène.
(www.myspace.com/tamarawilliamson)
Lena Deluxe, jeune artiste montante de la scène rock de Roubaix, fille spirituelle du Velvet Underground.
(www.myspace.com/lenadeluxe)
(www.myspace.com/tamarawilliamson)
Lena Deluxe, jeune artiste montante de la scène rock de Roubaix, fille spirituelle du Velvet Underground.
(www.myspace.com/lenadeluxe)
* Fuse (1986)
* Self-Non-Self (1989)
* Wings of Joy (1991)
* Forever (1993)
* Forever Remixes (1993)
* Loved (1994)
* La tragédie d'Oreste et Électre (1996)
* Population 4 (1997)
* EP Collection, Vol. 1 & 2 (1997)
* Future Songs (2001)
* Live in Italy (2003)
* Particles and Waves (2004)
* Cranes (13 octobre 2008)
* Self-Non-Self (1989)
* Wings of Joy (1991)
* Forever (1993)
* Forever Remixes (1993)
* Loved (1994)
* La tragédie d'Oreste et Électre (1996)
* Population 4 (1997)
* EP Collection, Vol. 1 & 2 (1997)
* Future Songs (2001)
* Live in Italy (2003)
* Particles and Waves (2004)
* Cranes (13 octobre 2008)
* Nightmare on Queen Street (1998)
* Unconscious Pilot (1999)
* In the Arms of Ed (2001)
* All Those Racing Horses (2003)
* The Boat (2006)
* More Than Decade / Small Songs (2008)
* Unconscious Pilot (1999)
* In the Arms of Ed (2001)
* All Those Racing Horses (2003)
* The Boat (2006)
* More Than Decade / Small Songs (2008)
# Alison Shaw : chant (parfois basse)
# Paul Smith : basse, guitare et claviers (depuis 1997)
# Jon Callender : batterie (depuis 1999)
# Ben Baxter : Basse
# Paul Smith : basse, guitare et claviers (depuis 1997)
# Jon Callender : batterie (depuis 1999)
# Ben Baxter : Basse
Leah Hayes- vocals, thunderstick, guitar
Bradley Banks- bass
Ben Shapiro- drums
Bradley Banks- bass
Ben Shapiro- drums
Tamara Williamson : Vocal
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