Première Partie :
« Une nouvelle fois, la Maroquinerie a fait preuve de discernement en programmant The Veils, ce groupe néo-zélandais que j'ai découvert il y a maintenant trois ou quatre ans avec leur second et excellent album « Nuxvomica ». Malheureusement, je les avais manqués lors de leur prestation parisienne, mais ce soir c'est enfin une chose réparée. Beaucoup d'embouteillages, mais me voilà malgré tout sur place aux environs de 19h, Gilles P m'attend près des portes d'entrée, nous ne serons que tous les deux de la bande ce soir. On nous annonce que la première partie est annulée, c'est donc un seul groupe que nous verrons.
Dès l'ouverture des portes et sur les conseils de Michael qui vient de voir le groupe pendant le tournage du Live de Canal+, on se place cette fois sur la droite, fait plutôt inhabituel pour nous, mais nous n'allons pas le regretter. Ambiance parfaite pour cette soirée, un public connaisseur, une ambiance cool et Michaela, notre gentille photographe italienne pour nous tenir compagnie, ainsi que bien sûr Robert Gil. J'avoue que le dernier album "Sun Gangs" me parait moins bon que « Nuxvomica », mais je suis curieux de voir le groupe sur scène.
Sur scène donc, le décor est posé avec ce côté intimiste et chaud grâce à des petites ampoules enroulées autour du pied de micro de Finn Andrews, et à des fleurs autour de l'autre pied de micro, celui de l'orgue placé à l’opposé de nous. Je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir de grands yeux admiratifs en voyant arriver sur scène la sculpturale bassiste, Sophia Burn, mini jupe noire, t-shirt blanc et longs cheveux masquant son beau visage. A ses côtés, une non moins jolie choriste rousse. Bon, si la musique n'est pas au rendez-vous, on aura au moins eu le plaisir des yeux !!! Finn Andrews est tel qu'on le voit sur les photos, un air d'adolescent éternel, toujours sonl chapeau noir sur sa tête, dès le premier abord on sent la classe chez ce mec. Dès Three Sisters, le premier morceau, cela attaque très fort, le son est compact et parfait, la basse de Sophia fait l'effet d'un rouleau compresseur, on sait d’ores et déjà que la partie est gagnée. « Sun Gangs » est à l'honneur en ce début de concert, et je dois bien dire que les versions proposées en live sont tout simplement supérieures aux versions studios. La voix de Finn est légèrement masquée par le mur de son guitare + basse, mais on l'identifie tout de même très bien. Son visage semble à chaque fois curieusement marqué par la souffrance quand il chante, le front est plissé, les sourcils sont froncés, mais dieu que la musique est belle, et sous cet aspect de souffrance on discerne du plaisir quand il s'adresse plutôt timidement à nous. Mais il serait injuste de cantonner le groupe à son chanteur et à sa bassiste. En face de nous, métronome et pilonneur de premier ordre, Henning Dietz, tout en restant discret, assure un tempo redoutable, et comme me la fait remarquer Gilles P, il affiche une certaine ressemblance avec l’un de mes héros des années 1980, le regretté et génial Jeffrey Lee Pierce. Quant au guitariste se trouvant à l'opposé, c'est pareil, il assure de fort belle manière, et de plus nous rappelle de bons souvenirs de Jimmy Page, en utilisant plusieurs fois un archet comme sur It Hits Deep. C'est bête à dire, mais en voyant The Veils, je me dis que ces gens font tout simplement du rock intelligent. Du beau rock, oui !! Loin des clichés et des modes actuelles, ils suivent leur propre chemin, sans faute depuis « Nuxvomica ». Quand finn délaisse sa guitare et se met derrière son orgue, l'enchantement ne cesse pas. On passe à un registre légèrement différent, mais tout aussi ensorceleur (The House She Lived In). Une partie de concert plus intimiste mais terriblement attachante. Devant nous, Sophia montre peu son visage, presque comme si elle avait honte d'être belle. Mais quand elle sourit et nous jette un regard rapide, c'est un visage rayonnant qui nous fait face. Difficile de faire la différence entre les morceaux des deux derniers opus, tant leur cohésion est parfaite, bien sur je craque quand même pour Not Yet, Jesus For The Jugular et Pan, sans parler du fantastique Nuxvomica joué comme il se doit en rappel, un superbe brûlot, tous ces morceaux figurant sur l'album « Nuxvomica ». Mais mon grand plaisir aura été d'une part de découvrir The Veils sur scène, pour moi proche d'une certaine perfection, et d'autre part une nouvelle écoute des morceaux de « Sun Gangs » qui, du coup, a pris une nouvelle dimension pour moi (pratiquement l'intégrale en a été interprétée ce soir). C'est manifeste, les musiciens sont contents sur scène, ils l'expriment à travers une certaine boisson qui dégage une odeur anisée envahissante (la jolie choriste renversera d'ailleurs son verre !!). En fin de concert, Finn, devant l'insistance du public, nous jouera seul un morceau supplémentaire, non prévu sur la set list, ce qui est rare de nos jours. Beau, très beau concert, je suis définitivement séduit par ce groupe simple et tellement bon !!!
La set list en poche, on se dirige vers le stand de merchandising, Gilles P me quitte, j'achète un t-shirt, puis je discute quelques minutes avec un Italien qui me dit être surpris de voir The Veils jouer dans une salle aussi petite, car, d'après lui, le groupe a beaucoup plus de succès en Italie, et fréquente des salles beaucoup plus grandes. Que dire sinon que la France et le rock, eh bien ce n'est toujours pas gagné hélas ? Mon dernier souvenir de cette soirée sera celui de Sophia me donnant mon t-shirt avec un beau et large sourire... Je vais bien dormir ce soir !! »
Dès l'ouverture des portes et sur les conseils de Michael qui vient de voir le groupe pendant le tournage du Live de Canal+, on se place cette fois sur la droite, fait plutôt inhabituel pour nous, mais nous n'allons pas le regretter. Ambiance parfaite pour cette soirée, un public connaisseur, une ambiance cool et Michaela, notre gentille photographe italienne pour nous tenir compagnie, ainsi que bien sûr Robert Gil. J'avoue que le dernier album "Sun Gangs" me parait moins bon que « Nuxvomica », mais je suis curieux de voir le groupe sur scène.
Sur scène donc, le décor est posé avec ce côté intimiste et chaud grâce à des petites ampoules enroulées autour du pied de micro de Finn Andrews, et à des fleurs autour de l'autre pied de micro, celui de l'orgue placé à l’opposé de nous. Je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir de grands yeux admiratifs en voyant arriver sur scène la sculpturale bassiste, Sophia Burn, mini jupe noire, t-shirt blanc et longs cheveux masquant son beau visage. A ses côtés, une non moins jolie choriste rousse. Bon, si la musique n'est pas au rendez-vous, on aura au moins eu le plaisir des yeux !!! Finn Andrews est tel qu'on le voit sur les photos, un air d'adolescent éternel, toujours sonl chapeau noir sur sa tête, dès le premier abord on sent la classe chez ce mec. Dès Three Sisters, le premier morceau, cela attaque très fort, le son est compact et parfait, la basse de Sophia fait l'effet d'un rouleau compresseur, on sait d’ores et déjà que la partie est gagnée. « Sun Gangs » est à l'honneur en ce début de concert, et je dois bien dire que les versions proposées en live sont tout simplement supérieures aux versions studios. La voix de Finn est légèrement masquée par le mur de son guitare + basse, mais on l'identifie tout de même très bien. Son visage semble à chaque fois curieusement marqué par la souffrance quand il chante, le front est plissé, les sourcils sont froncés, mais dieu que la musique est belle, et sous cet aspect de souffrance on discerne du plaisir quand il s'adresse plutôt timidement à nous. Mais il serait injuste de cantonner le groupe à son chanteur et à sa bassiste. En face de nous, métronome et pilonneur de premier ordre, Henning Dietz, tout en restant discret, assure un tempo redoutable, et comme me la fait remarquer Gilles P, il affiche une certaine ressemblance avec l’un de mes héros des années 1980, le regretté et génial Jeffrey Lee Pierce. Quant au guitariste se trouvant à l'opposé, c'est pareil, il assure de fort belle manière, et de plus nous rappelle de bons souvenirs de Jimmy Page, en utilisant plusieurs fois un archet comme sur It Hits Deep. C'est bête à dire, mais en voyant The Veils, je me dis que ces gens font tout simplement du rock intelligent. Du beau rock, oui !! Loin des clichés et des modes actuelles, ils suivent leur propre chemin, sans faute depuis « Nuxvomica ». Quand finn délaisse sa guitare et se met derrière son orgue, l'enchantement ne cesse pas. On passe à un registre légèrement différent, mais tout aussi ensorceleur (The House She Lived In). Une partie de concert plus intimiste mais terriblement attachante. Devant nous, Sophia montre peu son visage, presque comme si elle avait honte d'être belle. Mais quand elle sourit et nous jette un regard rapide, c'est un visage rayonnant qui nous fait face. Difficile de faire la différence entre les morceaux des deux derniers opus, tant leur cohésion est parfaite, bien sur je craque quand même pour Not Yet, Jesus For The Jugular et Pan, sans parler du fantastique Nuxvomica joué comme il se doit en rappel, un superbe brûlot, tous ces morceaux figurant sur l'album « Nuxvomica ». Mais mon grand plaisir aura été d'une part de découvrir The Veils sur scène, pour moi proche d'une certaine perfection, et d'autre part une nouvelle écoute des morceaux de « Sun Gangs » qui, du coup, a pris une nouvelle dimension pour moi (pratiquement l'intégrale en a été interprétée ce soir). C'est manifeste, les musiciens sont contents sur scène, ils l'expriment à travers une certaine boisson qui dégage une odeur anisée envahissante (la jolie choriste renversera d'ailleurs son verre !!). En fin de concert, Finn, devant l'insistance du public, nous jouera seul un morceau supplémentaire, non prévu sur la set list, ce qui est rare de nos jours. Beau, très beau concert, je suis définitivement séduit par ce groupe simple et tellement bon !!!
La set list en poche, on se dirige vers le stand de merchandising, Gilles P me quitte, j'achète un t-shirt, puis je discute quelques minutes avec un Italien qui me dit être surpris de voir The Veils jouer dans une salle aussi petite, car, d'après lui, le groupe a beaucoup plus de succès en Italie, et fréquente des salles beaucoup plus grandes. Que dire sinon que la France et le rock, eh bien ce n'est toujours pas gagné hélas ? Mon dernier souvenir de cette soirée sera celui de Sophia me donnant mon t-shirt avec un beau et large sourire... Je vais bien dormir ce soir !! »
The Veils est un groupe de rock de Nouvelle-Zélande, basé à Londres, et mené par le chanteur et musicien Finn Andrews. En 2001 sort le premier album des Veils : The Runaway Found. En 2004, le groupe éclate. Le second album Nux Vomica est réalisée à Los Angeles et sortira en septembre 2006 en recevant de nombreuses critiques élogieuses. The Veils trouvait aisément sa place entre Nick Cave et le meilleur de David Eugene Edwards. Le troisième album des Veils estt sorti le 6 avril 2009.
(http://www.myspace.com/theveils)* Finn Andrews : Vocal & Guitar
* Sophia Burn : Bass
* Dan Raishbrook: Guitar
* Henning Dietz : Drums
Killed By The Boom
Calliope
It Hits Deep
The House She Lived In
Pan
Sit Down By The Fire
Advice For Young Mothers To Be
Jesus For The Jugular
Not Yet
Larkspur
Encore 1
Scarecrow
Nux Vomica
Begin Again
Encore 2
Lavinia
The Tide That Left And Never Came Back
Calliope
It Hits Deep
The House She Lived In
Pan
Sit Down By The Fire
Advice For Young Mothers To Be
Jesus For The Jugular
Not Yet
Larkspur
Encore 1
Scarecrow
Nux Vomica
Begin Again
Encore 2
Lavinia
The Tide That Left And Never Came Back
1 commentaire:
merci gilles b pour ce résumé
ca donne énormément envie de voir ce groupe
je regrette de ne pas les avoir vu a paris
donc je me tate pour bruxelles
belles photos !
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