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mercredi 13 mai 2009

The Rakes ~ Elysée Montmartre. Paris.









Première Partie :




Ce qu’en a pensé Cécile D. :

« Ah, ah, je suis censée écrire le compte-rendu de ma soirée de samedi au Divan du Monde, mais en fait, c’est celle d’hier que j’ai envie de raconter. Une excellente soirée, à vrai dire, dont je me réjouis encore aujourd’hui !

Après un trajet un peu rallongé par un RER anémique et un métro poussif, nous arrivons devant l’Elysée Montmartre vers 18h45. Une petite queue s’est déjà formée et les portes, dont l’ouverture était promise à 18h30, sont fermées. Nous retrouvons Livie, Malika, Cécile et Denis en bonne place dans la queue ; ça fait plaisir de se voir ! Eric nous rejoint peu de temps après, avec son nouveau look “fuite de stylo dans la poche de chemise”, très rock’n’roll. Les portes s’ouvrent vers 19h15 et nous nous installons sur la gauche, sur la fameuse marche de l’Elysée Montmartre.

Nous attendons que la première partie commence, en discutant et en espérant que, pour une fois, nous auront droit à une bonne surprise, car nous n’avons pas été tellement gâtés ces derniers temps…

Quand I Heart Hiroshima entre en scène, on se demande quel âge peut bien avoir le jeune garçon coiffé d’une casquette qui martèle ses fûts, installé bien en évidence au milieu de la scène, entre deux guitaristes. Mais, à la fin du premier morceau, quand le jeune garçon ouvre la bouche pour nous saluer et présenter le groupe, venu de Brisbane, Australie, on réalise qu’il s’agit en fait d’une fille ! Et quelle fille !!! En fait c’est elle qui fait le show, derrière sa batterie minimaliste (une grosse caisse, une caisse claire, une charley, une tom et une cymbale). Le premier morceau, avec le guitariste blond et barbu à la Telecaster (en fait il s’appelle Matt) au chant (une voix qui rappelle un peu celle de Murph Wombats comme le ferq remarquer Eric) est déjà excellent (“don’t shout, don’t shout at the kids…”), et quand, au second morceau, Susie se met à chanter, on se dit que ce soir, on l’a notre première partie !!! Je n’ai pas lu le compte-rendu d’Eric avant d’écrire le mien, mais je suis sûre qu’il aura su décrire leur musique (ouaip, je ne sais toujours pas faire !). Ce que je peux dire, c’est que j’adore, et que ça fait bouger… Beaucoup, beaucoup d’énergie, les voix qui se répondent, la batterie hyper présente qui fait oublier l’absence de basse, Susie déchainée derrière ses fûts, qui chante puis crie, les garçons sur les côtés qui assurent tranquillement, bref, on est dedans, il n’y a pas de temps mort… et même les transitions où ils semblent se demander quel morceau jouer ensuite, et où Susie nous fait la conversation tout en calculant le temps qu’il leur reste à jouer, sont drôles et charmantes. Elle nous annonce une reprise des Chills, pour le plus grand bonheur d’Eric, notre encyclopédie musicale vivante, qui est effaré de mon ignorance… Et à la fin du set quand elle nous suggère de passer les voir au merch après le show, nous savons déjà que nous allons nous y précipiter (je tape d’ailleurs avec leur CD dans les oreilles).

L’attente avant la venue des Rakes sera donc remplie des nos exclamations de contentement…

On commence à s’impatienter quand enfin, la lumière baisse puis s’éteint… mais la bande sonore qui sert à meubler l’entracte continue de jouer… Ah ! Enfin, les silhouettes dégingandées des “Rateaux” viennent prendre place sur scène. Alan, le chanteur à mèche (la nouveauté étant qu’il a décoloré une mèche dans sa mèche) porte des docs même pas lacées et surtout de gros gants en laine rouge vif… très marrant… ça souligne ses chorégraphies qui sont toujours aussi irrésistibles. Ils attaquent avec 1989, le single bien rentre-dedans du dernier album (“lalalalala lalalalala lalalalalal alala lalala…”) et on est tout de suite dans le bain, on sautille, on agite les bras (grand privilège d’être au premier rang, sur “la” marche). Juste en face de nous, Matthew, le guitariste aux grosses lunettes, a l’air tout content d’être là et nous adresse de grands sourires. Derrière lui se trouve le cinquième Rake, musicien additionnel qui semble maintenant bien intégré au groupe, et qui joue de la guitare ou du clavier (et même un peu de batterie à un moment). Au centre, le batteur, impressionnant (d’ailleurs j’ai trouvé qu’il était bien éclairé, pour une fois) et, sur la gauche, le bassiste, plus effacé mais souriant lui aussi… Et, sur le devant de la scène, l’ineffable Alan Donohoe qui glapit des “merci beaucoup” sur un ton différent entre chaque morceau, comme pour un jeu dans lequel il ne faudrait jamais se répéter… Alan quitte ses gants rouges au bout de quelques morceaux, à peu près au moment où le roadie déboule sur le devant de la scène pour aller virer les photographes manu militari… Les chansons s’enchaînent hyper rapidement… Alan demande “Y a-t-il un Français dans cette salle ?” “cette chanson est pour lui !” avant de lancer le Poinçonneur des Lilas version Rakes, c’est-à-dire A Man with a Job. Derrière nous, au milieu de la fosse, ça pogote joyeusement, les quelques slammeurs sont vite éjectés par les videurs…Et là, d’un seul coup, alors qu’on est en plein dans le concert, à fond, paf, ça s’arrête… et ils s’en vont…

Bon, j’espère qu’au moins le rappel sera copieux… mais après Strasbourg, la batterie est renversée et c’est clair, ils ne reviendront pas… Argh… Court, trop court… mais bon, très bon !!! Comme nous le dira Matthew lorsque nous exprimerons notre regret de ne pas en avoir eu plus (on avait encore de l’énergie à revendre) “That’s better. You’re supposed to get home still dancing”…

Reste à aller féliciter nos jeunes Australiens, dont le stand de merch est assailli… et qui feront peut-être la première partie de Maxïmo Park à Paris, espérons-le… Alors, c’est vrai que le concert était trop court, c’est vrai qu’on aurait aimé un peu plus de morceaux du second album, mais sincèrement, je me suis éclatée, j’ai mal aux zygomatiques tellement j’ai souri, bref, c’était une super soirée… »








I Heart Hiroshima est un trio Indie pop de Brisbane, Australie, formé en 2005. Leur album Tuff Teef est sorti le 13 août 2007.

(http://www.myspace.com/ihearthiroshima)



The Rakes est un groupe de rock britannique formé en 2003 à Londres autour de Matthew Swinnerton et Jamie Hornsmith. Ils tirent leur nom de l'opéra The Rake's Progress d'Igor Stravinski, on pourrait donc traduire "The Rakes" au sens premier ("les râteaux") mais également par "les libertins". En 2005 sort leur premier album, Capture/Release, alors qu'ils font la première partie de la tournée européenne de Franz Ferdinand. Le 26 mars 2007 est sorti leur deuxième album, Ten New Messages. Intitulé Klang, le nouvel album studio est sorti le 23 mars 2009.

(http://www.myspace.com/therakes)


























# Susie Patten - Drums/ Vocals
# Matthew Somers - Guitar/Vocals
# Cameron Hawes - Guitar/Vocals















# Alan Donohoe (Vocal & Guitar)
# Matthew Swinnerton (Guitar)
# Jamie Hornsmith (Bass)
# Lasse Petersen (Drums)













Surgery
I feel it
Crime
Captain
Got out
Throw that Metal
Teef
Pink frost
Punks
London
Stop that



La durée du concert : 0h35




1989 (Klang - 2009)

Retreat (Capture / Release – 2006)
We Danced Together (Ten New Messages – 2007)
The Light From Your Mac (Klang – 2009)
Open Book (Capture / Release – 2006)
Woes of the Working Woman (Klang – 2009)
22 Grand Job (Capture / Release – 2006)
Man With a Job (Cover Serge Gainsbourg)
That’s The Reason (Klang – 2009)
Shackleton (Klang – 2009)
Violent (Capture / Release – 2006)
Binary Love (Capture / Release – 2006)
We Are All Animals (Capture / Release – 2006)
You’re In it (Klang – 2009)
Loneliness of the Outdoor Smoker (Klang – 2009)
The World Was A Mess (Ten New Messages – 2007)

Encore

Strasbourg (Capture / Release - 2006)






La durée du concert : 0h54

AFFICHE / PROMO / FLYER
Photo by Mathieu Zazzo




















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