Première Partie :
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
Black Diamond Heavies est un duo de Nashaville, USA. Ils jouent une musique blues country, originaire des collines du Mississipi, perturbée par des influences punk. Repensez votre conception du rock... (www.myspace.com/blackdiamondheavies)
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Si Céline ne m'avait pas envoyé un email quelques semaines plus tôt en signalant ce concert des Black Diamond Heavies, je dois bien avouer que n'y serais certainement pas allé. Mais connaissant les goûts de Céline, j'avais toutes les chances de découvrir quelque chose d'intéressant. Rendez-vous donc une nouvelle fois au Point FMR, par une douce fin de journée : je croise, attablé devant l'entrée de la salle, John Wesley Myers en train de donner une interview aux amis de Céline, puis c'est au tour de Rock'n'Folk de s'y coller.
20h15, me voilà dans la salle où l'on ne se bouscule pas, le contraste est assez frappant entre cette soirée et celle d'hier. Gauche ou droite ? Je n'en sais rien, donc j'opte - traditionnellement - pour la gauche. La salle est encore peu remplie quand se présente un trio du nom de The Continental Riot House : inconnu au bataillon du rock'n'roll, mais il semble qu'il y ait tout de même quelques aficionados, un groupe de jeune gens qui se placent plein centre et vont encourager frénétiquement le trio tout au long du concert. Le groupe est français, et joue une musique essentiellement inspirée par le sud des USA. Le son est ultra fort où je me trouve, c'est-à-dire en face du guitariste (le groupe emprunte en fait une partie du matériel de Black Diamond Heavies). Pas grand chose à noter, ce n’est pas mauvais mais c’est sans grande originalité. J'ai juste noté une reprise assez nerveuse du The Letter des Box Tops.
Mini pause entre les deux groupes, sur scène on installe un antique Fender Rhodes qui a dû en voir passer ! La salle s'est quelque peu remplie mais le contraste reste saisissant entre hier et aujourd'hui… En tout cas, ce soir, c'est un public amateur et éclairé qui garni le Point FMR ! Les deux belligérants prennent possession de la scène. La configuration piano électrique / batterie, c'est une première pour moi, et je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Mais je suis très vite rassuré et même impressionné, je dois bien le dire. Le Révérend James Leg est en face de moi, et de profil, la main droite sert uniquement à faire les basses sur le clavier inférieur, tandis que l'autre main vient vous entraîner vers un autre temps et un autre univers musical (quoique cela doit être l'inverse, mais peu importe). On part bien sûr d'un blues bien gras et crasseux, car les Black Diamond Heavies, c'est du blues tout d'abord, celui du Mississipi. Le révérend chante d'une voix brisée et usée par toutes sortes d'excès (…supposés). C'est la première fois que j'entends un Fender Rhodes qui s'exprime comme une guitare, c'est assez hallucinant le son qui en ressort : je pense parfois à du Hendrix. C'est clair que ce soir, c'est retour vers la passé, mais pas un passé poussiéreux comme j'aurais pu le craindre, non un passé boosté par la ferveur des deux acolytes. Bien sûr Van Campbell (le batteur) n'est qu'un faire valoir en concert, mais un faire valoir indispensable (c'est comme le copilote d'un champion de rallye). On arrive mal à distinguer le visage anguleux du révérend, mais s’il avait vécu quelques siècles plus tôt, c'est parmi les mousquetaires qu'il aurait eu sa place. Le son du Rhodes m'hypnotise, et plus la soirée avance, plus le rythme augmente. Parti d'un blues gras et sale, c'est maintenant le boogie qui est à l'honneur pour toute cette fin de concert, un putain de feeling anime le groupe, et par la même arrive à mettre la salle en transe. Tantôt assis ou alors en équilibre précaire, un pied sur son tabouret et l'autre sur son clavier, le révérend vit le blues, il est maintenant torse nu et ruisselant de sueur pendant que le rythme s'intensifie. Voilà, le concert se termine comme dans une cérémonie vaudou… car c'était bien un cérémonial dédié aux dieux du blues et du boogie auquel nous venons d'assister. Pas de set list, ce soir c'est tout au feeling. Belle surprise que ce concert pour qui aime cette musique rustique, mais dépoussiérée ce soir de ses poncifs.
Je me promets d'acheter prochainement leur CD, mais en attendant, si vous voyez ce nom, Black Diamond Heavies, je vous recommande fort d'entrer dans la salle, de prendre une bière et de vous laisser aller… tout simplement ! »
20h15, me voilà dans la salle où l'on ne se bouscule pas, le contraste est assez frappant entre cette soirée et celle d'hier. Gauche ou droite ? Je n'en sais rien, donc j'opte - traditionnellement - pour la gauche. La salle est encore peu remplie quand se présente un trio du nom de The Continental Riot House : inconnu au bataillon du rock'n'roll, mais il semble qu'il y ait tout de même quelques aficionados, un groupe de jeune gens qui se placent plein centre et vont encourager frénétiquement le trio tout au long du concert. Le groupe est français, et joue une musique essentiellement inspirée par le sud des USA. Le son est ultra fort où je me trouve, c'est-à-dire en face du guitariste (le groupe emprunte en fait une partie du matériel de Black Diamond Heavies). Pas grand chose à noter, ce n’est pas mauvais mais c’est sans grande originalité. J'ai juste noté une reprise assez nerveuse du The Letter des Box Tops.
Mini pause entre les deux groupes, sur scène on installe un antique Fender Rhodes qui a dû en voir passer ! La salle s'est quelque peu remplie mais le contraste reste saisissant entre hier et aujourd'hui… En tout cas, ce soir, c'est un public amateur et éclairé qui garni le Point FMR ! Les deux belligérants prennent possession de la scène. La configuration piano électrique / batterie, c'est une première pour moi, et je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Mais je suis très vite rassuré et même impressionné, je dois bien le dire. Le Révérend James Leg est en face de moi, et de profil, la main droite sert uniquement à faire les basses sur le clavier inférieur, tandis que l'autre main vient vous entraîner vers un autre temps et un autre univers musical (quoique cela doit être l'inverse, mais peu importe). On part bien sûr d'un blues bien gras et crasseux, car les Black Diamond Heavies, c'est du blues tout d'abord, celui du Mississipi. Le révérend chante d'une voix brisée et usée par toutes sortes d'excès (…supposés). C'est la première fois que j'entends un Fender Rhodes qui s'exprime comme une guitare, c'est assez hallucinant le son qui en ressort : je pense parfois à du Hendrix. C'est clair que ce soir, c'est retour vers la passé, mais pas un passé poussiéreux comme j'aurais pu le craindre, non un passé boosté par la ferveur des deux acolytes. Bien sûr Van Campbell (le batteur) n'est qu'un faire valoir en concert, mais un faire valoir indispensable (c'est comme le copilote d'un champion de rallye). On arrive mal à distinguer le visage anguleux du révérend, mais s’il avait vécu quelques siècles plus tôt, c'est parmi les mousquetaires qu'il aurait eu sa place. Le son du Rhodes m'hypnotise, et plus la soirée avance, plus le rythme augmente. Parti d'un blues gras et sale, c'est maintenant le boogie qui est à l'honneur pour toute cette fin de concert, un putain de feeling anime le groupe, et par la même arrive à mettre la salle en transe. Tantôt assis ou alors en équilibre précaire, un pied sur son tabouret et l'autre sur son clavier, le révérend vit le blues, il est maintenant torse nu et ruisselant de sueur pendant que le rythme s'intensifie. Voilà, le concert se termine comme dans une cérémonie vaudou… car c'était bien un cérémonial dédié aux dieux du blues et du boogie auquel nous venons d'assister. Pas de set list, ce soir c'est tout au feeling. Belle surprise que ce concert pour qui aime cette musique rustique, mais dépoussiérée ce soir de ses poncifs.
Je me promets d'acheter prochainement leur CD, mais en attendant, si vous voyez ce nom, Black Diamond Heavies, je vous recommande fort d'entrer dans la salle, de prendre une bière et de vous laisser aller… tout simplement ! »
Tirant leur nom de l’hôtel légendaire du Sunset Strip, The Continental Riot House devient un ménage à 3 sauvage, un power trio francais sans concessions. (www.myspace.com/thecontinentalriothouse)
Black Diamond Heavies est un duo de Nashaville, USA. Ils jouent une musique blues country, originaire des collines du Mississipi, perturbée par des influences punk. Repensez votre conception du rock... (www.myspace.com/blackdiamondheavies)
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