Ce qu’en a pensé Vik :
« Souvenir du 29 Aout 1987 au Parc de Sceaux.... on y était tous (Gilles, Philippe, Marco... et les autres), historique, avec un slip lancé à la foule ! Le premier grand spectacle, plus d’un simple concert, de Luisa Veronica, alias Madonna. Depuis, le Blond Ambition Tour et le Rhythm Nation Tour de Janet Jackson en 1990, le spectacle a été tellement façonné par ces démarches, le monde de la pop au féminin ne serait pas le même aujourd’hui. Même si on n’aime pas cette artiste, il est difficile de l’ignorer. Le "Sticky & Sweet" Tour (le 7ème de sa carrière), qui a débuté en août 2008, pour promouvoir son onzième album « Hard Candy », est probablement le plus spectacle amusant de Madonna, nettement moins "important" en terme de nouveauté que les précédents tours, mais toujours géant. Personnellement, j’ai bien aimé cet événement-bis au PO Bercy, qui ne pouvait pas être totalement perdu, même si s’agit de son troisième passage, dix mois seulement après le Stade de France des 20 et 21 Septembre 2008.
19h50 : en première partie, « le plus grand DJ du monde » (sic), Paul Oakenfold, qui a remixé les plus grands succès de U2, Massive Attack, The Cure, et Madonna bien entendu... placé au milieu de la salle : un set chaleureux d’une heure, qui transforme instantanément le PO Bercy en dance floor, avec son mélange énergétique de transe house. Reste quand même un mystère, comment se fait-il qu’un DJ de ce genre soit régulièrement élu comme le « meilleur au monde »...
« And you can dance, For inspiration, Come on I'm waiting...», ces mots de la chanson In To The Groove (des années 80…) sont un encouragement évident à entrer immédiatement dans le groove étonnamment savoureux de cette techno sur un rythme house. C’est la première transformation : portant maintenant un short et des chaussettes de footballeur, Madonna chante, tout en sautant à la corde pendant plusieurs minutes sans donner aucun signe de fatigue… Puis, ce sera une nouvelle version de Borderline à la guitare électrique. Vient le moment de She's not me (avec le baiser sur la bouche d’une danseuse) : les danseurs apparaissent sur scène, en tenues sagement érotiques, tandis que les écrans mélangent des faisceaux de lumière, des lèvres enflées, une série d'images qui tracent les transformations de Madonna au cours de sa longue carrière, sans oublier son look « fabuleux » du passé (la robe de mariage en dentelle blanche).
Avec l’hommage essentiel à Michael Jackson, c’est un vrai frisson qui nous parcourt : un portrait de la star, époque Jackson 5, oui, de l’enfant vulnérable avec ses yeux doux de Bambi, apparaît sur l’écran circulaire, et la chanson Holiday est enchassé avec la célèbre intro de Billie Jean. Un danseur sosie de Michael, vètu comme lui comme dans le fameux clip, chapeau et veste recouverte de paillettes, imite le Moonwalking à la perfection et se lance dans une chorégraphie proche de l'originale (pour une courte durée, 1 mn 30 environ) sur le refrain de Wanna Be Startin’ Somethin’ : émotion et plaisir visuel se propagent dans la salle… Encore un autre changement, après Rain (une reprise de Eurythmics) : Madonna en version moderne et gitane sensuelle, qui chante (délicieusement) Spanish Lesson et Miles Away. La Isla Bonita/Lela Pala Tute, (dans un style très Gogol Bordello, qu’on avait déjà vu lors du “Live Earth” de 2007). Le public est en délire quand elle la chante. Madonna, pour cette performance, est accompagnée par un groupe de musiciens roumains, à qui est consacré ce moment du spectacle, et de danseurs gitans qui concluent le morceau au centre de l’avancée de la scène. Les applaudissements sont encore plus forts, et Madonna, tout en se rafraîchissant avec une bouteille d’eau, invite à suivre la danseuse et à l’applaudir. Encore un grand moment de ce spectacle ! S’ensuit une version inspirée de You Must Love Me extrait de Evita, l’une de ses meilleurs mélodies, qui lui a valu un Oscar, une chanson capable d'arracher des larmes à la fin de la performance vocale, et accompagnée d’une véritable ovation des fans. Tout à coup, alors qu’elle chante cette chanson, poussant sa voix, elle génère un aigu inattendu qui, pendant une seconde, provoque le silence dans la salle… un silence suivi d’une autre ovation impressionnante. Elle sourit... voilà une Madonna qui surprend vocalement, c’est rare, et c’est la preuve que quand elle veut, elle a de la voix, une voix de vraie chanteuse. Et voici pour terminer le tableau, Get Stupid, l’interlude, avec une vidéo qui fait référence à la campagne électorale américaine, avec McCain figurant à côté d’Hitler et d’autres dictateurs, alors que l'image d'Obama est associée avec celles de Gandhi et de John Kennedy.
Rien n'a donc été laissé au hasard, pas une touche d'improvisation, tout a été clairement conçu et testé, à un niveau incroyablement professionnel du début à la fin… Puis s'arrête... sur un "Game over" projeté sur le cube de la scénographie d’ouverture, un cube maintenant prêt à se refermer. Ces mots s'affichent en grand sur tous les écrans, juste avant minuit, sans nous laisser aucune chance d’une suite éventuelle. Madonna dit au revoir, puis disparaît derrière l'écran, sur la scène principale, sans perdre sa chaussure telle Cendrillon. Le concert est fini, et déjà elle nous manque, nous ne sommes pas épuisés, mais prêts à chanter et à danser encore et encore ...
La lumière de la salle se rallume, les enceintes diffusent de nouveau la musique de Michael Jackson et les gens commencent lentement à se disperser vers la sortie, souriants et disciplinés... mais toujours avec l'adrénaline et l'envie de danser. Au public présent, le playback éventuel n’importait pas... le public sait qu’il a passé presque 2 heures de pur divertissement, avec des chorégraphies spectaculaires et un mix des chansons de Madonna qui font de chacun de ses concerts quelque chose d’inimitable. Un spectacle destiné à nos souvenirs, et qui mérite d'être raconté. Pendant que le public sort de la discothèque d’un soir, dans le PO résonnent encore des mots de Give it 2 me, repris en chœur. Un set de 1h55, du grand Madonna, où se sont enchaînées les chansons anciennes et nouvelles, un show avec beaucoup de moments mémorables, fidèle au ton de son évolution depuis l'explosion des années 90s. Elle est tout simplement incroyable, une bête qui montre ses muscles sur scène, capable d’une prestation dévastatrice, même si un peu hautaine et arrogante dans sa perfection obsessionnelle. Un spectacle unique que seulement Madonna peut imaginer de faire, avec son immense maîtrise de la scène.
When the lights go down and there’s no one left
I can go on and on and on
Give it to me, yeah
No one's gonna stop me now
Give it to me, yeah »
Madonna, née Madonna Louise Ciccone, est une chanteuse Pop mais également auteur-compositeur, productrice de musique et de cinéma, danseuse, actrice et femme d'affaires américaine d'origine italienne. Sa carrière est marquée par son succès mondial sur la scène musicale et de multiples controverses qu'elle a suscitées. Elle est surnommée The Queen of Pop (« La Reine de la Pop »).
Elle utilise ses vidéo-clips, ses concerts et ses interviews pour communiquer ses points de vue sur la religion, la sexualité et la politique. Ses ventes d'albums sont estimées à environ 200 millions d'exemplaires dans le monde.
Madonna s'inscrit dans le courant musical pop, mais fait aussi des incursions dans d'autres styles comme la dance, le disco, le R'n'B et l'electro.
(http://www.myspace.com/madonna)
Elle utilise ses vidéo-clips, ses concerts et ses interviews pour communiquer ses points de vue sur la religion, la sexualité et la politique. Ses ventes d'albums sont estimées à environ 200 millions d'exemplaires dans le monde.
Madonna s'inscrit dans le courant musical pop, mais fait aussi des incursions dans d'autres styles comme la dance, le disco, le R'n'B et l'electro.
(http://www.myspace.com/madonna)
* 1984 : Like a Virgin
* 1986 : True Blue
* 1989 : Like a Prayer
* 1992 : Erotica
* 1994 : Bedtime Stories
* 1998 : Ray of Light
* 2000 : Music
* 2003 : American Life
* 2005 : Confessions on a Dance Floor
* 2008 : Hard Candy
THEME PIMP
Intro Sweet Machine
* Candy Shop (Hard Candy - 2008)
* Beat Goes On (Hard Candy - 2008)
* Human Nature (Bedtime Stories -1994)
* Vogue (The Immaculate Collection - 1990)
* "Die Another Day" (Video Interlude)
THEME OLD SCHOOL
* Into The Groove (You Can Dance - 1987)
> Jump (Confessions on a Dance Floor - 2005)
* Holiday (You Can Dance - 1987) >
> Everybody (You Can Dance - 1987)
Celebrate/Billie Jean/Wanna Be Starting Something
> Holiday (You Can Dance - 1987)
* Dress You Up (Like a Virgin -1984)
* She's Not Me (Hard Candy - 2008)
* Music (Music - 2000)
Rain (Remix) (Video Interlude) (Contient des éléments de "Here Comes the Rain Again")
THEME GIPSY
* Devil Wouldn't Recognize You (Hard Candy - 2008)
* Spanish Lesson (Hard Candy - 2008)
* Miles Away (Hard Candy - 2008)
* La Isla Bonita (True Blue - 1986) > Lela Pala Tute
* Doli Doli (Interlude Live)
* You Must Love Me (Evita - 1996)
Get Stupid (Video Interlude)
THEME RAVE PARTY
* 4 Minutes (Hard Candy - 2008)
* Like a Prayer (Like a Prayer - 1989)
* Frozen (Ray of Light - 1998) >
> Open Your Heart (True Blue - 1986)
* Ray of Light (Ray of Light - 1998)
* Give It 2 Me (Hard Candy - 2008)
Intro Sweet Machine
* Candy Shop (Hard Candy - 2008)
* Beat Goes On (Hard Candy - 2008)
* Human Nature (Bedtime Stories -1994)
* Vogue (The Immaculate Collection - 1990)
* "Die Another Day" (Video Interlude)
THEME OLD SCHOOL
* Into The Groove (You Can Dance - 1987)
> Jump (Confessions on a Dance Floor - 2005)
* Holiday (You Can Dance - 1987) >
> Everybody (You Can Dance - 1987)
Celebrate/Billie Jean/Wanna Be Starting Something
> Holiday (You Can Dance - 1987)
* Dress You Up (Like a Virgin -1984)
* She's Not Me (Hard Candy - 2008)
* Music (Music - 2000)
Rain (Remix) (Video Interlude) (Contient des éléments de "Here Comes the Rain Again")
THEME GIPSY
* Devil Wouldn't Recognize You (Hard Candy - 2008)
* Spanish Lesson (Hard Candy - 2008)
* Miles Away (Hard Candy - 2008)
* La Isla Bonita (True Blue - 1986) > Lela Pala Tute
* Doli Doli (Interlude Live)
* You Must Love Me (Evita - 1996)
Get Stupid (Video Interlude)
THEME RAVE PARTY
* 4 Minutes (Hard Candy - 2008)
* Like a Prayer (Like a Prayer - 1989)
* Frozen (Ray of Light - 1998) >
> Open Your Heart (True Blue - 1986)
* Ray of Light (Ray of Light - 1998)
* Give It 2 Me (Hard Candy - 2008)
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