Première Partie: FOUR DEAD IN OHIO
« Mon dernier concert de la saison à la Maroquinerie, ce sera avec les Californiens de The Warlocks que je vais le passer. Un groupe presque complètement inconnu pour moi il y a quelques semaines, mais mon attention a été attirée par quelques articles - lus principalement sur le site X Silence Net sur lequel je suis avec intérêt les chroniques et avis d'une jeune femme (Lady G) qui a des goûts en matière de musique psychédélique et noisy assez proches des miens. Petit détour au bar avant d'entrer dans la salle. Je suis malheureusement le seul de notre petite bande à avoir fait le déplacement, heureusement que Robert est là ce soir !
Beaucoup de monde ce soir à la Maro, je crois même que le concert est sold out, tout simplement. La première partie est assurée par un groupe du nom de Four Dead In Ohio : bon set bien sonique mais un peu répétitif sur la fin. A noter l'éclairage extrêmement pauvre durant le set, dur dur pour les photos.
The Warlocks, je ne connais d'eux que le dernier album, acheté très récemment, et qui je dois bien l'avouer ne m'a pas vraiment convaincu. Sur scène, ce n'est pas moins de trois guitaristes qui se présentent devant moi, dont le chanteur Bobby Hecksher qui affiche une ressemblance avec Lux Interior, voir même par moments avec Nicola Sirkis. Outre les trois guitaristes, il y a une bassiste asiatique, avec un maquillage qui la fait ressembler à un chat. Et puis, peut-être l'élément le plus troublant ou le plus impressionnant, Bob le batteur que l'on aperçoit dans la pénombre : encapuchonné, du kool autour des yeux, on le croirait sorti tout droit d'une abbaye maléfique du moyen âge. Projections multiples derrière le groupe, les trois premiers morceaux me laisse assez dubitatifs, ils sont beaucoup trop le reflet du dernier CD, c'est à dire un rythme puissant mais trop lent, un peu dans la lignée de My Bloody Valentine, mais en moins puissant et moins onirique. Et comme souvent, le concert bascule lorsque le rythme s'accélère : maintenant on lorgne plutôt du coté de The Jesus & Mary Chain, les guitares se font plus puissantes, c'est une espèce de rouleau compresseur auquel j'ai affaire, et ce malgré une puissance sonore que j'aurais aimé plus élevée (c'est vrai que je m'étais placé sur la gauche, là où il n'y avait qu'un seul guitariste…). C'est impressionnant, car, sans connaître les morceaux, j'arrive à être complètement dans le concert, souvent les yeux fermés pour ne pas être distrait et pouvoir m'évader dans une sorte de béatitude sonique. Le groupe invite une connaissance à monter sur scène, ce n'est pas moins de quatre guitares qui nous font face à ce moment ! Bobby s'est emparé d'une splendide VOX 12 cordes… Oui, visiblement le concert a pris une nouvelle dimension, et cela ne se démentira plus jusqu'a la fin.
1h30 de plaisir… je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter, si ce n'est que je regrette que certains de mes camarades n'aient pas été présents. Un dernier petit tour au merchandising (tenu par la bassiste qui manifestement parlait très mal l'anglais !) où j'achète l'avant-dernier CD du groupe, avant de quitter définitivement la Maroquinerie que je ne reverrais sûrement pas avant deux mois. »
(http://www.myspace.com/thewarlocks)
* Bobby Hecksher : chant, guitare
* JC Rees : guitare
* Ryan McBride: guitare
* Bob Mustachio : batterie
+ 1 bassiste
Beaucoup de monde ce soir à la Maro, je crois même que le concert est sold out, tout simplement. La première partie est assurée par un groupe du nom de Four Dead In Ohio : bon set bien sonique mais un peu répétitif sur la fin. A noter l'éclairage extrêmement pauvre durant le set, dur dur pour les photos.
The Warlocks, je ne connais d'eux que le dernier album, acheté très récemment, et qui je dois bien l'avouer ne m'a pas vraiment convaincu. Sur scène, ce n'est pas moins de trois guitaristes qui se présentent devant moi, dont le chanteur Bobby Hecksher qui affiche une ressemblance avec Lux Interior, voir même par moments avec Nicola Sirkis. Outre les trois guitaristes, il y a une bassiste asiatique, avec un maquillage qui la fait ressembler à un chat. Et puis, peut-être l'élément le plus troublant ou le plus impressionnant, Bob le batteur que l'on aperçoit dans la pénombre : encapuchonné, du kool autour des yeux, on le croirait sorti tout droit d'une abbaye maléfique du moyen âge. Projections multiples derrière le groupe, les trois premiers morceaux me laisse assez dubitatifs, ils sont beaucoup trop le reflet du dernier CD, c'est à dire un rythme puissant mais trop lent, un peu dans la lignée de My Bloody Valentine, mais en moins puissant et moins onirique. Et comme souvent, le concert bascule lorsque le rythme s'accélère : maintenant on lorgne plutôt du coté de The Jesus & Mary Chain, les guitares se font plus puissantes, c'est une espèce de rouleau compresseur auquel j'ai affaire, et ce malgré une puissance sonore que j'aurais aimé plus élevée (c'est vrai que je m'étais placé sur la gauche, là où il n'y avait qu'un seul guitariste…). C'est impressionnant, car, sans connaître les morceaux, j'arrive à être complètement dans le concert, souvent les yeux fermés pour ne pas être distrait et pouvoir m'évader dans une sorte de béatitude sonique. Le groupe invite une connaissance à monter sur scène, ce n'est pas moins de quatre guitares qui nous font face à ce moment ! Bobby s'est emparé d'une splendide VOX 12 cordes… Oui, visiblement le concert a pris une nouvelle dimension, et cela ne se démentira plus jusqu'a la fin.
1h30 de plaisir… je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter, si ce n'est que je regrette que certains de mes camarades n'aient pas été présents. Un dernier petit tour au merchandising (tenu par la bassiste qui manifestement parlait très mal l'anglais !) où j'achète l'avant-dernier CD du groupe, avant de quitter définitivement la Maroquinerie que je ne reverrais sûrement pas avant deux mois. »
The Warlocks est un groupe rock californien (États-Unis), formé en 1998. Connus des amateurs de rock sombre depuis la sortie de leur deuxième album, 'Phoenix'. Dès leur premier disque, 'Rise and Fall', ils développent un rock psychédélique et dépressif, rappelant autant le Velvet Underground que Brian Jonestown Massacre.
(http://www.myspace.com/thewarlocks)
* « Rise and Fall », Bomp 2001.
Il existe 2 éditions de l'album : une US et une UK. Les couleurs y sont différentes, la track-list aussi, par l'ordre des chansons communes et par 3 chansons qui diffèrent d'un album à l'autre.
* "Phoenix", version US chez Birdman en 2002, version UK chez Mute en juillet 2003.
Les 2 éditions diffèrent par leur pochette (complètement différentes), l'ordre des chansons et 2 chansons diffèrent d'un album à l'autre.
* « Surgery », Mute été 2005
* « Heavy Deavy Skull Lover », Tee Pee Records, sortie mondiale le 23 octobre 2007.
"The Mirror Explodes", Tee Pee Records, sortie le 18 mai 2009.
Eps
* "The Warlocks", Bomp 2000.
Il existe 2 éditions de l'album : une US et une UK. Les couleurs y sont différentes, la track-list aussi, par l'ordre des chansons communes et par 3 chansons qui diffèrent d'un album à l'autre.
* "Phoenix", version US chez Birdman en 2002, version UK chez Mute en juillet 2003.
Les 2 éditions diffèrent par leur pochette (complètement différentes), l'ordre des chansons et 2 chansons diffèrent d'un album à l'autre.
* « Surgery », Mute été 2005
* « Heavy Deavy Skull Lover », Tee Pee Records, sortie mondiale le 23 octobre 2007.
"The Mirror Explodes", Tee Pee Records, sortie le 18 mai 2009.
Eps
* "The Warlocks", Bomp 2000.
* Bobby Hecksher : chant, guitare
* JC Rees : guitare
* Ryan McBride: guitare
* Bob Mustachio : batterie
+ 1 bassiste
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