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samedi 29 août 2009

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2009 # 7 ~ Domaine N. ST Cloud. Paris.







7e édition ! 3 jours ! 3 scènes !














Ce qu’en a pensé Cécile D. :

« La journée du samedi s’annonce pleine de promesses, nous nous sommes concocté un programme alléchant. Dès notre arrivée, nous nous dirigeons vers la Grande Scène où nous retrouvons Gaby et Marine parmi la foule…


Pas le temps d’aller saluer Livie, Sabine et Vincent qui sont au premier rang, le concert des Noisettes commence. Entrée du batteur chevelu et barbu, placé bien en vue sur le côté gauche, du guitariste… puis de la chanteuse (qui s’appelle Shingai Shoniwa, pas sûr que j’arrive à m’en rappeler), pied nus, mini short à paillettes noir et haut noir recouvert d’une sorte de capeline en fils rouges (genre bas de rideau ou de fauteuil chez votre grand-mère), totalement sublime… Une beauté ! Pour ne rien gâcher, elle a une voix superbe, profonde et puissante, et elle bouge super bien (à mon avis, elle a été danseuse ou gymnaste dans une autre vie). Après le premier morceau, elle s’empare d’une basse, ce qui ne l’empêchera pas de continuer à sauter partout… Notre concert sera malheureusement en partie gâché par de gros crétins qui rappliquent et se mettent à hurler les chansons « Han, j’connais toutes les paroles par cœur, han ouais moi aussi, han ouais trop belle la fifille, etc. » et réussissent à couvrir la voix de Shinga… Au secours ! Leur demander de baisser le son ne sert à rien, il n’y a qu’à prendre son mal en patience en espérant qu’ils se lasseront ; il y a en effet trop de monde maintenant pour pouvoir changer de place sans devenir à notre tour des pénibles, et bien sûr, pas question de reculer, on veut pouvoir admirer Shinga ! Arrive le tube imparable Don't Upset the Rhythm (Go Baby Go), et l’ambiance monte encore d’un cran ! Il y a assez de place pour danser, c’est cool et il fait chaud sous le soleil (trop) rarement masqué par les nuages. Shinga chante couchée sur la batterie, elle se cambre et elle finira même par grimper sur les montants du coté droit de la scène et par se suspendre la tête en bas, tout en continuant à chanter, bien sûr…


Dès le concert terminé, nous filons vers la Scène de la Cascade pour The Asteroid Galaxy Tour que j’ai hâte de découvrir : je connais comme tout le monde leur excellent single Around the bend (la pub de l’iPod) et je suis très curieuse du reste… On arrive juste à temps pour le début du concert. La jeune chanteuse au look approximatif (tignasse blonde crêpée entre Sue Ellen et dreadlocks, robe à froufrous pastel et long gilet à paillettes doré, collants jaunes, baskets), est accompagnée de cinq musiciens plus ou moins multi-instrumentistes (guitare, basse, batterie, clavier, percussions et cuivres). Dans l’ensemble, je suis un peu déçue, je trouve que l’ensemble manque de patate, même mon morceau fétiche est pris sur un rythme trop lent à mon avis… Ça n’est pas désagréable, mais on aurait envie que ça secoue plus… L’effet grande scène de festival ? A vérifier à l’occasion dans une petite salle…

Nouvelle pause, on se rapproche de la barrière pour retrouver une bonne partie de notre équipe : Livie et Sabine, Delphine, Gilles et, surtout, nos amies du fan-club de Dananananayckroyd, c’est-à-dire Cécile et Charlotte… On est presque au milieu, je crains un peu le pogo que risque de provoquer le punk festif des Danana, mais on reste là quand même, on verra bien (ça se passera plutôt bien, finalement !). Après un sympathique moment à taper la discute, on voit arriver nos sept lascars ! Dananananayckroyd, c’est quand même deux batteries, deux chanteurs qui s'époumonent, deux guitares et une basse (à noter que la bassiste que nous avions vue en première partie des Kaiser Chiefs a quitté le groupe et est remplacé par un garçon)… le tout à 100 à l’heure… autant dire que ça fait du bruit ! Et c'est parti « Da na na na ... »... les chanteurs braillent, le bruit déferle sur nous, c'est assez indistinct mais drôle et jouissif ! Petite mention à Charlotte qui, à elle-seule, fait tout le spectacle ("Da na na na..."). Le contraste entre la gentillesse très english (scottish plutôt) du chanteur à mèche quand il s'adresse au public, et son attitude quand il hurle dans son micro est réjouissant. Etonnamment, le pogo ne gagnera le public qu'après le très dananananaycroydien « wall of hugs » version cosy du braveheart : chaque chanteur désigne une moitié du public comme son équipe en coupant le public en deux, et à son signal tout le monde doit faire un maximum de hugs (câlins), ah, ah ! Evidemment ça met un joyeux bordel (nous avons Charlotte dans notre équipe donc nous sommes forcément les gagnants ;-D) et ça ne s'arrange pas quand les chanteurs puis les guitaristes descendent à leur tour serrer les spectateurs dans leurs bras...

Après ce joyeux épisode de potacherie noisy, il ne reste qu'à attendre The Horrors. Personnellement, je ne sais pas trop quoi attendre de ce groupe que j'ai du mal à trouver original (même si j'apprécie assez leur dernier album). Entrée en scène très froide : chaque musicien (guitare, basse, batterie, claviers) se plante face au public sans bouger. Cela nous laisse le temps d'examiner leur look : coupe de cheveux très étudiées, noir dominant et slim noir ultra-slim pour tous (ils ne sont pas épais ces garçons, on mange peu dans les catacombes). L'arrivée de Faris, le chanteur, lance le show : voix caverneuse, moue boudeuse et cheveux dans les yeux. Un mot d'ordre : ne pas sourire (le petit guitariste avec sa grosse frange dans les yeux ne pourra s'empêcher de se marrer à un moment, ouf ils sont humains, j'espère qu'il ne se fera pas châtier trop fort par Voldemort). Seul le batteur a franchement l'air de s'éclater. Peut-être à cause du soleil, des arbres et du ciel bleu, toujours est-il que j'ai eu un peu de mal à me laisser emporter par le côté lancinant et hypnotique de leur musique (pourtant, j'aime ça). J'espère avoir l'occasion de les revoir dans une salle sombre pour mieux en profiter... En tout cas, ils remportent un franc succès.

Après cet épisode, on retrouve Sarah et Eleonore et on décide de se poser un peu avant d'aller voir Yann Tiersen ; que nous ne verrons finalement pas, prises dans notre discussion, nous
avons oublié l'heure ! Nous continuons la fête dans l'énorme party déclenchée par Calvin Harris. De la bonne danse music, faite avec des vrais instruments et un chanteur, rien de tel pour se lâcher !

La soirée se termine pour nous devant la Scène de l'Industrie où nous retrouvons les voix célestes et les belles compos teintées d'électro de School of Seven Bells. Deux (très belles) chanteuses jumelles, l'une aux claviers, l'autre à la guitare, et un guitariste à mèche (encore !) composent le groupe. C'est très beau et c'est idéal pour un retour en douceur à la réalité. Après avoir souhaité une bonne nuit à Gilles et Michael qui étaient au 1er rang, nous rentrons chez nous les jambes bien fatiguées et le moral au top... »









Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité.

(http://www.myspace.com/rockenseine)



Les Noisettes est un groupe originaire de Londres, emmenés par une tyrannique et sexy chanteuse d’origine zimbabwéenne, jouent du rock et bien souvent du roll, proche de celui de leurs cousins non éloignés des BellRays. En 2003, le groupe est formé par Dan et Shingai qui jouent dans Sonarfly. La même année, les jeunes hommes rencontrent le batteur et font une série de concerts ensemble. Une découverte rock. En mars 2007, les Noisettes arrivent dans les bacs avec leur premier album : What's the time Mr. Wolf ? Délits de fuite, leader déjantée, batteur explosif au cheveux longs et sabotage de tout l’univers du rock.

(http://www.myspace.com/noisettesuk)

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The Asteroids Galaxy Tour est un groupe danois. Le groupe fit parler de lui avec le titre Around the Bend, qui fut utilisé dans un spot publicitaire pour l'Apple iPod Touch de septembre 2008.

(www.myspace.com/theasteroidsgalaxytour)

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Dananananaykroyd est un groupe d'indie rock écossais (Glasgow) fondé en janvier 2006. Premier album six titres paru en juin 2008 : Sissy Hits. Fort penchant pour les guitares, et l'utilisation de deux batteurs, chaotique funtime. Ravissant.

(http://www.myspace.com/dananananaykroyd)


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The Horrors décrit un peu comme la bande freak de la nouvelle scène anglaise, est un groupe de punk/garage anglais formé durant l'été 2005. Les Horrors, avec un style rock-gothique, ont évidemment une vague d'influences importante. Dignes héritiers des Cramps, confondant The Monks, Siouxsie and the Banshees dans leurs précepteurs, important les crissements d'orgue et de guitares des Screaming Lord Sutch... mais les membres possèdent déjà des sonorités qui leurs sont propres. Leur nouveau album a été produit par Geoff Barrow de Portishead, tout simplement...

(http://www.myspace.com/thehorrors)

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Calvin Harris, est un chanteur et producteur écossais. Il se fait remarquer en 2006 grâce à sa page MySpace. Il utilise un ordinateur Commodore Amiga pour sa musique.

(http://www.myspace.com/calvinharristv)

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School of Seven Bells (souvent juste SVIIB) est un nouveau groupe de New York formé par Benjamin Curtis de Secret Machine et deux soeurs jumelles Claudia et Alejandra Deheza, en 2007. L’origine de leur nom vient de la mythique école de American Pick-Pocket Academy. L’album Alpinisms séduit dès les premières notes. My Bloody Valentine, Coco Rosie, Tv on the Radio, Cocteau Twins, Blonde Redhead, Ladytron : les références se bousculent. Toute la gamme d’ambiance, que permet le chant à deux voix féminines, est explorée, rendant le tout passionnant à l’écoute.

(http://www.myspace.com/schoolofsevenbells)


* What's the Time Mr. Wolf? (2007)
* Wild Young Hearts (2009)


The Horrors EP (2006)
Strange house (2007)
Primary Colours (2009

# 2007 : I Created Disco
# 2009 : Ready For The Weekend








Shingai Shoniwa : vocal, guitar bass
Dan Smith : vocal, guitar
Jamie Morrison : drums











* Mette Lindberg (chant)
* Lars Iversen (basse et claviers)
* Miloud Carl Sabri (trompette)
* Sven Meinild (saxophone)
* Mads Brinch Nielsen (Guitar et claviers)
* Jesper Elnegaard (batterie













Duncan Robertson : Guitar
David Roy : Guitar
Laura Hyde : Bass
Calum Gunn : Vocals & Drums
John Baillie Junior : Drums & Vocals
Paul Carlin : Drums















* Faris Rotter (Faris Badwan) - Chanteur
* Joshua Third / von grimm (Joshua Hayward) - Guitare
* Tomethy Furse (Tom Cowan) - Basse (Strange house)/ Vox continental (Primary Colours)
* Spider Webb (Rhys Webb) - Vox continental (Strange House)/ Basse (Primary Colours)
* Coffin Joe (Joseph Spurgeon) - Batterie
















Calvin Harris : Vocal & Computer












Alejandra Deheza: Vocal & Guitar & Rhythm Samples( ex-On!air!library!)
Benjamin Curtis : Guitar ( ex Secret Machines)
Claudia Deheza: Vocal & Keyboards ( ex-On!air!library!)











1. Chain
2. Iamundernodisguise
3. Wired For Light
4. White Elephant Coat
5. Connjur
6. Half Asleep
7. My Cabal
8. Sempiternal












La durée du concert : 0h50


AFFICHE / PROMO / FLYER



























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