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samedi 29 août 2009

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2009 # 7 ~ Le Domaine Nationale. ST Cloud.











7e édition ! 3 jours ! 3 scènes !








Ce qu’en a pensé Emilie :

« Mini Rock en Seine pour moi cette année, non pas parce que je l’ai passé dans la partie réservée aux 6-10 ans, mais parce que je me suis contentée du samedi, avec trois concerts en tout. Je commence donc aussitôt arrivée avec Dananananaykroyd, que j’ai déjà vus en première partie de Kaiser Chiefs en janvier, que j’avais bien aimés sans plus, et qui me feront le même effet aujourd’hui : c’est énergique, passionné à défaut d’être passionnant (mais je dis ça sans aucune méchanceté : même si je n’accroche pas à leur musique, on ne peut qu’apprécier leur énorme enthousiasme sur scène, et l’acharnement qu’ils mettront à expliquer à un public pas suffisamment anglophone qu’ils veulent un mur de câlins, moi non plus la première fois je n’avais pas tout compris, mais de toute façon ça ne me concernait pas puisque j’étais au balcon). Là non plus, je ne participerai pas, étant placée tout à gauche de la scène. Les chanteurs viendront eux-mêmes faire des accolades au premier rang, il faut avouer que ça n’est pas courant !

Pendant la pause je me place au premier rang pour , mes chouchous - déjà vus au Baron en avril dernier -, mais sur la gauche, car je dois malheureusement partir avant la fin de leur set : ils jouent à 19h10, et Offspring à 20h sur la scène principale. Pas de bol pour moi ces horaires, vu que ce sont vraiment les deux groupes du Rock en Seine cuvée 2009 dont je suis fan. Mais ça aurait pu être pire, ils auraient pu passer en même temps, comme Yann Tiersen a joué en même temps que les Californiens, alors que j’aurais aimé y jeter une oreille… L’inconvénient d’avoir des goûts éclectiques ! Pour en revenir à Offspring, l’idée de manquer leur entrée en scène m’était vraiment intolérable, c’est le groupe qui m’a amenée au rock, j’ai connu des tas de groupes depuis, probablement plus aboutis musicalement, mais qu’importe, je les adore… Ce soir, c’est ma première fois depuis plus de neuf ans que je suis fan, il faut que ça soit parfait, on n’attend pas souvent quelque chose pendant neuf longues années !

Mais revenons à The Horrors donc, je me console du fait que je devrai partir avant la fin : après tout, je les ai déjà vus, et je les reverrai au Trabendo en novembre. Cécile quitte gentiment quelques instants sa place en plein centre pour venir me faire un petit coucou, à moi qui suis esseulée sur la gauche ! Elle commente ma tenue Offspringienne : oui, c’est vrai j’ai mis le paquet : t-shirt « All I want » couvert de têtes de mort sur les manches, pendentif et bague, ils ne verront rien de tout cela mais tant pis, ça m’aura permis de converser dans le tramway avec des gars très sympas, moi qui n’ose jamais aborder les gens la première. Un type tente de nous convertir, Cécile et moi, à sa passion pour Faith No More. Je ne doute pas une seconde que c’est un grand groupe, mais je connais très peu et j’ai mon homme qui est tout seul à la maison (pas fana des festivals), alors pour moi, ça s’arrêtera après Offspring. Pendant toute la pause, on a eu le droit au dernier Green Day, groupe dont je suis également fan, mais franchement le dernier album, ça va du génialissime (Viva la gloria (little girl), Peacemaker) au limite inaudible (je pense surtout à Murder City, mais ce n’est pas la seule). Tout ça me fait appréhender Bercy, mais on n’en est pas encore là ! Pour l’instant, Cécile regagne sa place, et presque à l’heure, le quintette anglais arrive sur scène. Le contraste avec Dananananaykroyd est saisissant, le groupe est froid et distant, mais ça colle si bien à leur musique, on ne va pas le leur reprocher. La quasi-totalité du dernier-né “Primary colours” va y passer, et même en plein jour, la magie opère, nous voilà (en tout cas ME voilà) transporté(e)(s) dans le monde de Faris Badwan, un monde définitivement à part. A quoi bon reprocher à Faris son manque de communication avec nous (il lâchera quand même un ou deux “Merci beaucoup”) quand on n’est même pas sûr en le regardant chanter s’il a vraiment conscience de la présence du public devant lui ? A noter que là où je suis placée, je profite en même temps du groupe de visu et de l’écran géant fort généreux en gros plans sur Faris et son air complètement à l’ouest. Bon, fin du mode groupie, en version objective ça donne “(très) bon concert, mais le groupe ne semblait pas vraiment concerné par le public”. Au final, je m’en fiche de ce manque de communication, mais j’aurais quand même bien aimé que Faris descende de la scène histoire de le voir encore mieux. Seule incartade en dehors de “Primary colours”, Count in fives me met la pêche, je l’adore vraiment, mais il faut bien reconnaître que cet ancien morceau à grosse tendance punk, où Faris hurle bien plus qu’il ne chante, peine à s’intégrer dans la setlist. Sinon mentions spéciales à Mirror’s image, Who can say, New ice age, et surtout l’éblouissant final Sea within a sea. Car finalement j’étais bien là au moment où le groupe a quitté la scène car quand ils ont annoncé que c’était le dernier titre, il était 19h45 et j’étais tellement barrée dedans, je me suis dit : « allez, puisque je suis là, autant rester ! »… C’était vraiment dur car des gens ont commencé à partir pour Offspring une ou deux chansons plus tôt, et je commençais à avoir bien la trouille ! Mais pour Sea within a sea, que ne ferait-on pas ! Lorsque les dernières secondes retentissent et que le groupe quitte la scène, je la quitte aussi et j’ai bien du mal à redescendre de mon nuage pour replonger dans la réalité de la programmation : il faut que j’accélère un max si je veux être à l’heure, plus que quelques petites minutes, et je ne suis même pas vraiment sûre d’où je dois aller, mais peu importe, je suis le troupeau !

Je constate avec soulagement en arrivant en vue de la Grande Scène que ce n’est pas commencé pour The Offspring, mais aussi qu’il y a un monde fou, et je commence à douter de pouvoir voir quelque chose, quand un groupe de personnes commence à se faufiler dans la foule, alors je suis, et j’arrive je ne sais trop comment à une place relativement correcte sur la gauche, à l’abri des pogos, et d’où en sautant un peu j’ai pu voir le groupe, oh miracle, malgré mon mètre 60 et des poussières, de mes propres yeux, pas seulement sur l’écran géant ! Et ça attaque fort avec You’re gonna go far kid, la plupart des critiques que j’ai lues reprochent au groupe d’avoir fait dans le commercial avec la setlist de ce soir et en particulier ce titre en ouverture, mais personnellement je n’ai pas eu l’impression que ça ait été un si gros carton en France. Cela dit, ça fait longtemps que je n’écoute plus vraiment la radio, j’ai accumulé assez de CDs pour m’épargner ça (j’évoque bien sûr ici les grosses stations à but uniquement commercial, qui arrivent avec leur bourrage de crâne à vous faire détester même ce que vous adorez, bien qu’à la base leur but soit l’inverse). Fin de la digression, au final le titre doit être un minimum connu quand même, car dans la fosse ça bouge et ça chante, moi y compris. Je viens pour la première fois de ma courte vie de réaliser que le bonheur d’assister à un concert peut aussi venir de votre communion avec le public, pas seulement de celle du groupe avec le public. C’est tout bête, mais bien plus habituée aux petites salles, je n’ai jamais eu l’occasion de partager mon plaisir avec dix mille personnes. Eh bien, c’est chose faite et c’est le pied ! (C’est fou comme on change de registre de langue, quand on commence à causer de groupes (plus ou moins) punks). Les titres s’enchaînent, singles ou assimilés, jusqu’à ce que le groupe quitte la scène après seulement sept morceaux. Déjà le rappel ? Non, Dexter va nous interpréter sa désormais célèbre (en tout cas, pour nous autres fans) version de Gone away au piano. J’ai une préférence certaine pour la version avec guitares, d’autant que dans son interprétation au piano Dexter ne met pas autant de conviction, de tristesse dans son chant. Mais il n’empêche que c’est l’un de mes titres préférés du groupe, dont le texte me touche personnellement, et j’aurais bien aimé profiter du moment, avec le soleil qui se couchait sur Saint-Cloud. Seulement une ballade dans un concert punk, ça fait tache, ça a commencé à se plaindre et siffler de tous côtés, et l’enchaînement avec Kristy, are you doing okay ? n’a pas arrangé les choses. Soulagement de mon côté de la fosse cependant, quelqu’un a eu la bonne idée d’intimer violemment aux gens de se taire, et ça a fait son petit effet. De toute façon, la machine à tubes est repartie, et l’ambiance est redevenue celle du début. Etonnamment, le fameux intermède Intermission, avec jongleur (de pommes !) et distribution de ballons est beaucoup mieux accueilli par le public. La pause serait-elle bienvenue chez les pogoteurs ? Mais voilà que la machine repart de plus belle avec le violent Americana. Et ça s’enchaîne à la perfection jusqu’à The kids aren’t alright, et pour les filles près de moi c’est le tube de trop, ça se met à beugler comme pas possible, et pour vous dire à quel point l’ambiance était bonne, j’ai trouvé ça touchant, alors qu’habituellement je les aurais détestées. Le groupe quitte de nouveau la scène mais revient bien vite pour un rappel concis, composé de deux tubes (à croire qu’ils ne savent faire que ça, des tubes !) : Want you bad et Self esteem. Je ne les aime pas vraiment, mais ce soir ça passe très bien, c’est étrange.

Au final je devrais en faire un bilan mitigé, entre l’absence du monument qu’est Stuff is messed up (aka Shit is fucked up), pourtant titre phare de leur dernière tournée, et les mauvais choix concernant les ballades (je suis persuadée qu’un Dirty magic, ou un Vultures aurait été beaucoup mieux accueilli par le public). Mais ce n’est que plus tard que j’ai réalisé la faiblesse de la setlist, n’en retenant sur le coup que les points très positifs : la relativement obscure What happened to you, extraite de “Smash” (qui me fit penser à mon amie Gwladys qui n’a malheureusement pas pu venir et est particulièrement fan de ce titre) et le défouloir Bad habit (“You stupid, dumbshit, goddamn, motherfucker”, c’est amusant comme il y a des paroles en anglais que les gens retiennent plus facilement que d’autres). On a très bien compris aussi (et bien ri) quand Noodles et Dexter ont dit en se marrant qu’ils avaient vraiment failli se séparer, mais finalement, non ! (Je compatis vraiment pour les fans d’Oasis, mais quand on en arrive à ces extrémités-là, il vaut mieux en rire, tant c’est pathétique).


Qu’on en pense du bien ou du mal (et j’ai plus que choisi mon camp), en tout cas le concert est déjà fini, vingt titres seulement, festival oblige, et je rentre chez moi le cœur rempli de joie (un petit détour pour m’acheter un t-shirt The Horrors, un peu perdue du fait de la nuit tombée et de mon habituel manque de sens de l’orientation, je me retrouve au concert de Calvin Harris, il y a foule et ça danse, c’est pas ma tasse de thé mais je fais même semblant d’apprécier tellement je suis de bonne humeur). Je suis littéralement couverte de poussière, mais sans trop de bleus, par contre. Ca valait vraiment le coup d’attendre neuf ans, vivement un vrai concert d’Offspring en France, vivement le Rock en Seine 2010, et longue vie au rock ! »







Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité.

(http://www.myspace.com/rockenseine)




Dananananaykroyd est un groupe d'indie rock écossais (Glasgow) fondé en janvier 2006. Premier album six titres paru en juin 2008 : Sissy Hits. Fort penchant pour les guitares, et l'utilisation de deux batteurs, chaotique funtime. Ravissant.

(http://www.myspace.com/dananananaykroyd)


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The Horrors décrit un peu comme la bande freak de la nouvelle scène anglaise, est un groupe de punk/garage anglais formé durant l'été 2005. Les Horrors, avec un style rock-gothique, ont évidemment une vague d'influences importante. Dignes héritiers des Cramps, confondant The Monks, Siouxsie and the Banshees dans leurs précepteurs, important les crissements d'orgue et de guitares des Screaming Lord Sutch... mais les membres possèdent déjà des sonorités qui leurs sont propres. Leur nouveau album a été produit par Geoff Barrow de Portishead, tout simplement...

(http://www.myspace.com/thehorrors)

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The Offspring (anciennement nommé Manic Subsidal) est un groupe de punk rock américain formé par Dexter Holland et Greg Kriesel (Greg K) en 1984 à Huntington Beach, en Californie.

(http://www.myspace.com/offspring)


Hey Everyone! (6 April 2009)
The Horrors EP (2006)
Strange House (2007)
Primary Colours (2009)

1989 : The Offspring
1992 : Ignition
1994 : Smash
1997 : Ixnay on the Hombre
1998 : Americana
2000 : Conspiracy of One
2003 : Splinter
2005 : Greatest Hits
2008 : Rise and Fall, Rage and Grace







Duncan Robertson : Guitar
David Roy : Guitar
Laura Hyde : Bass
Calum Gunn : Vocals & Drums
John Baillie Junior : Drums & Vocals
Paul Carlin : Drums












* Faris Rotter (Faris Badwan) - Chanteur
* Joshua Third / von grimm (Joshua Hayward) - Guitare
* Tomethy Furse (Tom Cowan) - Basse (Strange house)/ Vox continental (Primary Colours)
* Spider Webb (Rhys Webb) - Vox continental (Strange House)/ Basse (Primary Colours)
* Coffin Joe (Joseph Spurgeon) - Batterie













# Dexter Holland : chant et guitare rythmique
# Noodles : lead guitar et chœurs
# Greg K : guitare basse et chœur
# Pete Parada : batterie











1. You're Gonna Go Far, Kid (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
2. Bad Habit(Americana - 1998)
3. Come Out and Play (Keep 'em Separated) (Smash - 1994)
4. Hammerhead
(Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
5. Have You Ever (Americana - 1998)
6. Staring at the Sun (Americana - 1998)
7. Gone Away (Piano Version) (Americana - 1998)
8. Kristy, Are You Doing Okay? (Rise And Fall, Rage And Grace - 2008)
9. Hit That (Spinter - 2003)
10. Gotta Get Away (Smash - 1994)
11. Why Don't You Get a Job?
12. Intermission
(Pause)
13. Americana
(Americana - 1998)
14. All I Want (Ixnay On The Hombre - 1997)
15. Pretty Fly (for a white guy) (Americana - 1998)
16. (Can't Get My) Head Around You (Spinter - 2003)
17. The Kids aren't alright (Americana - 1998)
Encore
18. Want You Bad
(Conspiracy Of One - 2000)
19. Self Esteem (Smash - 1994)


La durée du concert : 1h00



AFFICHE / PROMO / FLYER
































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