Première Partie: The Pupils + The Cavaliers
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
(http://www.myspace.com/boblog111)
Avec Doo Rag
Chunked & désordre ( 1994)
Barber Shop (1994)
Doo Rag, What We Do (1996)
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Connaissez-vous Bob Log III - ou Bob Log the third, comme il aime si bien le rappeler ? Non ? Eh bien, je vais tâcher de vous faire découvrir ce personnage quelque peu anachronique, une sorte de Rémy Bricka américain, en moins niais et évidemment beaucoup plus rock'n'roll… car il s'agit bien d'un concert de rock ce soir : le rock de Seasick Steve sans la touche hobo, mais avec une dose d'humour quelque peu surnaturel. Lui, c'est l'homme masqué (pas Zorro) par un énigmatique casque de pilote de chasse, surmonté d'un vieux combiné téléphonique faisant office à la fois de micro et de masque à oxygène !!! Voilà le portait du personnage qui sévit depuis plus de dix ans dans le monde du rock, et dans les petites salles obscures de toute la planète. Vraiment dommage que nous n'étions qu'une petite poignée ce soir pour voir ce curieux personnage nous prêcher la bonne parole du blues et du boogie, du rock'n'roll universel, quoi !
Mais il faut déjà se fader deux premières parties… avec tout d'abord The Pupils, présentés comme la "nouvelle sensation teenage rock" de Paris... Plutôt des jeunes branleurs oui ! D'habitude, je n'emploie pas ce genre de termes, mais là, ils le méritent bien. Et c'est pourtant dommage, car, musicalement, le groupe n'est pas si mauvais que cela, avec pour héritage les Saints ou les Dead Kennedys. Mais la morgue et la suffisance qu'ils affichent me dégoûte quelque part. Est-ce typiquement français cette attitude ?? Ils se la pètent à 18 ans ?? Je ne comprends pas trop. Le rock'n'roll pour moi, ce n'est pas une question "d'attitude", non c'est quelque chose de plus subtil, et qui ne se voit pas forcément. Ce n'est pas parce qu'on porte un perfecto ou des lunettes noires qu'on est rock'n'roll, mettez-vous bien cela dans la tête !! Donc The Pupils ont tout gâché par leur attitude, dommage !
Mais pour cette première soirée inauguratrice du 5eme anniversaire du Point FMR (soirées intitulées "Give Me Five") nous avons droit à une seconde première partie... The Cavaliers !!! Le groupe est beaucoup plus mûr que le précédent, la musique, du surf tout simplement (donc instrumental). Deux, voire parfois trois guitares, une bonne dose d'énergie et une prestation plutôt sympathique du groupe.
Mais il faut déjà se fader deux premières parties… avec tout d'abord The Pupils, présentés comme la "nouvelle sensation teenage rock" de Paris... Plutôt des jeunes branleurs oui ! D'habitude, je n'emploie pas ce genre de termes, mais là, ils le méritent bien. Et c'est pourtant dommage, car, musicalement, le groupe n'est pas si mauvais que cela, avec pour héritage les Saints ou les Dead Kennedys. Mais la morgue et la suffisance qu'ils affichent me dégoûte quelque part. Est-ce typiquement français cette attitude ?? Ils se la pètent à 18 ans ?? Je ne comprends pas trop. Le rock'n'roll pour moi, ce n'est pas une question "d'attitude", non c'est quelque chose de plus subtil, et qui ne se voit pas forcément. Ce n'est pas parce qu'on porte un perfecto ou des lunettes noires qu'on est rock'n'roll, mettez-vous bien cela dans la tête !! Donc The Pupils ont tout gâché par leur attitude, dommage !
Mais pour cette première soirée inauguratrice du 5eme anniversaire du Point FMR (soirées intitulées "Give Me Five") nous avons droit à une seconde première partie... The Cavaliers !!! Le groupe est beaucoup plus mûr que le précédent, la musique, du surf tout simplement (donc instrumental). Deux, voire parfois trois guitares, une bonne dose d'énergie et une prestation plutôt sympathique du groupe.
En face de nous, une scène minimaliste avec un minuscule ampli Vox, une grosse caisse et une cymbale surmontée d'un tambourin, et pour finir une mini-boite à rythme posée sur un caisson. Et bien sûr, trônant au milieu de tout ça, le tabouret sur lequel vient s'assoir une sorte d'extraterrestre qui arrive sur scène guitare en bandoulière, costume-chemise-cravate et… un casque de pilote de chasse sur la tête. Effet garanti. Assis sur son tabouret, jambes écartées, la séance de punk blues peut commencer. Car Bob Log III, c'est avant tout du blues, celui du delta, on pourrait d'ailleurs le rapprocher à celui de Seasick Steve… mais la grosse différence vient tout d'abord dans la manière de jouer : ici, c'est carrément du punk blues qui nous est proposé. C’est furieusement bon et jouissif. Voir Bob jouer de la slide dans son style si particulier m'hypnotise pendant une grande partie du concert. Chaotique et violente, la musique de Bob Log ne laisse pas indifférent. Au bout d'un morceau il se débarrasse de son costume pour laisser place à une étincelante combinaison bleue d'homme-canon. Le plus ahurissant là-dedans, ce sont ses chaussures : pointure 50 minimum ! Mais il faut bien cela pour matraquer à toute volée la grosse caisse et la cymbale qui lui font office de pédalier. Car Bob est un pilote fou, avec en appoint une minuscule boite à rythme qui par moment s'emballe pour apporter ce côté punk et destroy qui rend la musique de Bob Log III si personnelle. L'homme reste mystérieux derrière la bulle masquant son visage. Au vu de ses mains, on lui donne entre 40 et 50 ans, mais sans aucune certitude. Même sa voix est un mystère, car le son qui ressort est complètement assourdi et déformé, mais c'est cela aussi qui en fait le charme. Moi qui pensait que notre bonhomme ne jouerait qu'une cinquantaine de minutes, eh bien je me suis trompé : c'est bien un show complet auquel nous avons eu droit, presque une heure trente… Et, assez curieusement, (tant mieux d'ailleurs) à aucun moment, je ne me suis lassé. Entre harangue incompréhensible et blues complètement déjantés, la mayonnaise prend vite. Le bonhomme a soif, mais il prend bien soin de nous tourner le dos pour conserver son anonymat. Un soutien gorge lancé par une fan arrive à ses pieds, le voilà qui se transforme en mutant - que n'aurait pas dédaigné David Cronenberg. Puis, comme à son habitude, il demande à deux jeunes filles de la salle de monter sur scène pour danser sur ses genoux : une japonaise au premier rang, complètement fan, s'exécute tout de suite, puis c'est son boy friend qui la rejoint. Drôle de spectacle de les voir se déhancher à califourchon sur Bob au son de sa Silvertone toute pourave. Au bout de 65 minutes, il quitte la scène, guitare en bandoulière, mais la musique ne s'arrête pas, la boite à rythme continue de plus belle, et c'est cette fois vêtu d'une splendide combinaison dorée que Bob revient pour finir le concert, avec en bonus une incursion dans la fosse.
Bonne surprise en fin de compte, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Bien sûr, le style est quelque peu répétitif, mais la présence sur scène de Bob fait que l'on fait abstraction de tout cela, pour vibrer au son de son vieux boogie déglingué »
Bonne surprise en fin de compte, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Bien sûr, le style est quelque peu répétitif, mais la présence sur scène de Bob fait que l'on fait abstraction de tout cela, pour vibrer au son de son vieux boogie déglingué »
Bob Log III est un américain, Slide Guitar, One Man Band. Seul avec son appareillage rythmique et sa guitare, ce Bob Log III assure le show. Ce musicien dérangé et déjanté, casque d’aviateur sur la tête, se présente comme un « one man band ». Il tourne plus de 150 spectacles par an dans plus de 30 pays. Dans une vie antérieure (au sein du duo Doo Rag, 1990-1996), Bob Log III avait encore recours à un batteur. Du blues 100% made in Mississipi, sale et teigneux, jouissif et allumé. Pour les amateurs d'excentricités rock.
(http://www.myspace.com/boblog111)
Albums
• School Bus (1998)
• Trike (1999)
• Live!!! Live! Aloha from Japan (2000)
• Log Bomb ( 2003)
• My Shit is Perfect ( 2009)
• Hiram & Huddie Disc 1 - A Tribute to Hank Williams Sr" ( 2009)
• Trike (1999)
• Live!!! Live! Aloha from Japan (2000)
• Log Bomb ( 2003)
• My Shit is Perfect ( 2009)
• Hiram & Huddie Disc 1 - A Tribute to Hank Williams Sr" ( 2009)
Avec Doo Rag
Chunked & désordre ( 1994)
Barber Shop (1994)
Doo Rag, What We Do (1996)
BOB LOG III: One Man Band
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