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jeudi 29 octobre 2009

THE NOISETTES ~ Le Trabendo. Paris.











Première Partie : Pollux From Rio





Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Plutôt surprenant mais rassurant dans un sens que ce concert soit sold out, alors que, quelques mois plus tôt, Noisettes investissaient la Boule Noire sans que le concert soit pour autant complet dans cette petite salle. Est-ce l'effet Rock en Seine qui a joué ? En tous cas, ce n'est pas moi qui vais me plaindre de cet état de fait… sauf qu'en arrivant aux abords de la salle, mauvaise surprise : il y a déjà une petite centaine de personnes qui font la queue…! Heureusement, il doit y avoir un dieu qui veille sur moi, ce soir il - ou plutôt elle - s'appelle Charlotte, et me fait de grands signes pour que je la rejoigne en début de file d'attente. Pas le temps de respirer, les portes s'ouvrent déjà, tant mieux ! Nous n'aurons pas à subir les assauts du vent et du froid qui commence à se faire sentir. Cela fait un petit bout de temps que je n'avais pas remis les pieds au Trabendo, je me place dans la fosse, du côté gauche, et je patiente tranquillement en attendant la première partie.


Pollux From Rio, c'est comme cela que le groupe s'appelle. Des Français. Que dire ? Pas grand chose, je me suis ennuyé pendant tout le concert. J'allais presque dire que cela sonnait typiquement français. Pas terrible, donc : une pâle imitation de ce que font les Anglo-Saxons…

Après ce hors d'œuvre, j’attends avec impatience Shingaï Shoniva et son groupe. Il faut dire que j'étais resté sur un grand souvenir de leur concert d'il y a deux ans au Festival des Inrocks, et de plus, je les avais loupés cette année à Rock en Seines préférant voir sur une autre scène les délicieux Kittie, Daisy & Lewis.

Shingaï  arrive sur scène très sexy, en short moulant et escarpins - dont elle se débarrassera dès la fin du premier morceau. Elle est toujours aussi féline et féminine. Mais le plus, c'est sa voix, il ne faut pas l'oublier. On ne peut évidemment pas ne pas parler du bûcheron qui officie devant nous, j'ai nommé Jamie Morrison, qui fera une grosse prestation, le nouveau John Bonham comme l'avait si bien dit mon camarade Gilles P lors d'un autre compte rendu. Et le concert dans tout cela ? Eh bien je l'ai trouvé sympa, sans plus ! Oui sympa, j'ai passé une heure pas désagréable, uniquement due je dirais au talent de Shingaï, véritable meneuse, non pas de revue (encore qu'on la verrait bien dans ce rôle), mais meneuse de groupe. Elle va arpenter durant tout le concert la scène de long en large, faire des incursions dans la foule, s'étendre sur la batterie, jouer de la basse comme une vraie pro, bref elle va faire le show… mais est-ce suffisant ? Car là où le bât blesse, c'est la set list, composée presque exclusivement de morceaux du dernier opus "Wild Young Hearts" que je ne trouve pas trop réussi. Trois morceaux sortiront du lot ce soir : tout d'abord Don't Upset The Rythm, sans conteste le meilleur morceau du dernier album, puis un excellent Don't Give Up qui a réveillé le Trabendo, et enfin le final, pour moi le meilleur morceau du concert, Children Of The Révolution, le morceau de T Rex. Alors oui, la soirée était sympa, le public était gentiment content, j'ai pu toucher la peau pleine de transpiration de Shingaï quand il a fallu qu'elle ressorte de la fosse pour remonter sur scène, les choristes étaient bien… mais j'ai trouvé que le concert avançait en pilotage automatique. J'espérais un peu de folie comme il y a deux ans à la Cigale.

Il ne reste plus qu'à attendre deux ans pour voir comment le groupe évolue, et surtout si leur musique s'améliore, car j'avoue ne pas beaucoup écouter leur dernier album, trop décevant à mon goût.

Le concert des Noisettes du 29 octobre 2009 ? Si on m'en reparle dans un an, je suis certain que pas grand chose ne restera dans ma mémoire, je dirai surement : "Oh oui, c'était sympa, sans plus". »







Les Noisettes est un groupe originaire de Londres, emmenés par une tyrannique et sexy chanteuse d’origine zimbabwéenne, jouent du rock et bien souvent du roll, proche de celui de leurs cousins non éloignés des BellRays. En 2003, le groupe est formé par Dan et Shingai qui jouent dans Sonarfly. La même année, les jeunes hommes rencontrent le batteur et font une série de concerts ensemble. Une découverte rock. En mars 2007, les Noisettes arrivent dans les bacs avec leur premier album : What's the time Mr. Wolf ? Délits de fuite, leader déjantée, batteur explosif au cheveux longs et sabotage de tout l’univers du rock.

(http://www.myspace.com/noisettesuk)









2006 - What's the Time Mr. Wolf
2009 - Wild Young Hearts












Shingai Shoniwa : vocal, guitar bass
Dan Smith : vocal, guitar
Jamie Morrison : drums








Wild Young Hearts (Wild Young Hearts - 2009)
Don't Give Up (What's The Time Mr. Wolf ?- 2007)
Don't Upset The Rythm (Wild Young Hearts - 2009)
Sometimes (Wild Young Hearts - 2009)
Saturday Night (Wild Young Hearts - 2009)
24 Hours (Wild Young Hearts - 2009)
Cheap Kicks (Wild Young Hearts - 2009)
So Complicated (Wild Young Hearts - 2009)
Never Forget You (Wild Young Hearts - 2009)
Atticus (Wild Young Hearts - 2009)
Sister Rosetta (What's The Time Mr. Wolf ?- 2007)

Encore

Every Now and Then
Children Of The Revolution (T-Rex Cover)

La durée du concert : 1h10





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