(with Sweet Machine)
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Ce n’est pas vraiment la forme ce soir, il fait froid, je préfèrerais presque rentrer chez moi bien au chaud. Mais bon me voilà sur place pour voir une nouvelle fois Peaches… Il y a peu de monde devant l’entrée, pas besoin de stresser pour être au premier rang ! Ouverture des portes vers 19h30 seulement, je me dirige tranquillement vers la gauche, je serai ainsi en face de la très belle guitariste de Sweet Machine. A ma grande surprise, la salle est loin d’être remplie, le balcon est même fermé pour l’occasion. Par contre, il n’y a pas de première partie et honnêtement, cela m’arrange !!
Peaches, on n’aime ou on n’aime pas, ce n’est pas véritablement rock ni véritablement électro, c’est juste un spectacle gentiment provocant… C’est vrai que pour nous surprendre, il en faut certainement plus ! Mais moi, j’aime bien ce mélange des genres, où le Glam rock a aussi la part belle. Ce sera la troisième fois que je vois Peaches en un an, et la bonne surprise de ce soir, c’est que la setlist a légèrement évolué, et surtout que la mise en scène, elle, a changé. 
Les costumes sont différents, que ce soit pour elle ou pour Sweet Machine, ce sera donc une nouvelle découverte. Car notre amie ne fait pas dans la dentelle, elle arrive affublée telle… un homme des cavernes, avec un immense postiche noir, elle est toujours vêtue de ses chaussures de catcheuse, la classe, quoi ! Autour d’elle, deux figurants en collants résilles, shorts noir, rangers aux pieds et bien sûr perruques préhistoriques de rigueur. Kitsch et de mauvais goût, certes, mais c’est aussi pour cela qu’on l’aime. Et devant moi, sculpturale, Saskia, l’âme de Sweet Machine, alter ego ultra féminin de Peaches pendant le concert. Musicalement, le concert a eu une touche beaucoup plus rock que d’habitude, plus glam devrais-je dire. Le public est à l’unisson de la chanteuse. Au bout de trois morceaux, elle décide de faire non pas un stage diving dans la foule, mais, exercice plus périlleux, elle fera un morceau complet perchée sur les mains des spectateurs, en équilibre précaire, mais avec une voix toujours juste. Bref, on ne s’ennuie pas un instant, les scènes sont variées, les costumes sont la plupart du temps nouveaux, et se veulent provocants : par exemple, l’un a une main dessinée sur le bas -ventre avec un doigt pointé vers le bas, ou un autre a une lampe clignotante placée là encore au niveau du sexe. Autre nouveauté dans le show, un morceau joué à la harpe laser, effets de toute beauté ! Les tubes habituels sont bien présents et mettent le feu à la salle, Shake Your Dicks, ou bien encore Boys Wanna Be Her. Comme pour Rammstein, mais dans un autre contexte, on vient pour voir ET écouter Peaches. Au final le concert aura duré pas loin d’une heure trente, et bien sûr, je ne regrette plus du tout d’avoir patienté seul dans le froid…A la fin du concert, en refluant vers la sortie, je vais croiser des créatures improbables, l’un juste vêtue d’un slip et d’une paire de rangers, l’autre en short kaki avec des bretelles, et là aussi une paire de rangers… j’espère seulement qu’ils avaient laissé quelques affaires au vestiaire !!! »
Peaches, de son vrai nom Merrill Beth Nisker, est une chanteuse de rock de Toronto (Canada). L'identité sexuelle est un thème récurrent dans la musique de Peaches. Elle se revendique comme un être sexuel, rejetant le cliché de chanteuse populaire propre. Son premier album d'electroclash, mêlant sons électroniques cheap et instruments simplistes, The Teaches of Peaches, la propulse sur la scène internationale en 2000. Elle allie rythmes minimalisés et punk attitude.
(http://www.myspace.com/peaches)
* The Teaches of Peaches (2000)
* Fatherfucker (2003)
* Impeach My Bush (2006)
* I Feel Cream (2009)
Peaches: Vocal & Guitar
+ Band
1. Intro Blade Runner2. Mud (I Feel Cream - 2009)
3. Talk to Me (I Feel Cream - 2009)
4. Billionaire (I Feel Cream - 2009)
5. Serpentine (I Feel Cream - 2009)
6. Show Stopper (I Feel Cream - 2009)
7. Shake Yer Dix (Fatherfucker - 2003)
8. I U She (Fatherfucker - 2003)
9. Tombstone, Baby (Fatherfucker - 2003)
10. More (I Feel Cream - 2009)
11. Slippery Dick It (Impeach My Bust - 2006)
12. Boys Wanna Be Her It (Impeach My Bust - 2006)
13. You Love It (Impeach My Bust - 2006)
14. Lose You (I Feel Cream - 2009)15. I Feel Cream (I Feel Cream - 2009)
16. Mommy Complex (I Feel Cream - 2009)
17. Fuck the Pain Away (The Teach Of Peaches - 2000)
Encore 1
18. Operate (Fatherfucker - 2003)
19. Take You On (I Feel Cream - 2009)
Encore 2
20. Kick It (Fatherfucker - 2003)
21. Rock & Roll (Fatherfucker - 2003)
Encore 3
22. Set it Off (The Teach Of Peaches - 2000)
La durée du concert : 1h25 
AFFICHE / PROMO / FLYER
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