Première Partie : LISA LUND
« De Julie Doiron, je ne connaissais guère que les albums qu’elle avait fait avec Eric’s Trip, alors qu’elle était encore toute jeune, et depuis, je voyais son nom apparaître par ci par là, sans que jamais ma curiosité ne soit éveillée. Et puis arrive l’annonce de ce concert, et, après une écoute rapide mais concluante sur Myspace, me voilà ce soir au Point Ephémère, personne dans les environs comme d’habitude ! Je rentre le premier dans la salle, rejoint quelque instants plus tard par Michael : ouf, une soirée que je ne passerai pas tout seul !
En première partie, une sculpturale jeune femme Suédoise du nom de Lisa Lund qui serait, renseignements pris auprès de Michael, la petite sœur des Herman Dune. Une prestation agréable d’une demi-heure, Lisa joue de la guitare, une sorte de guitare Hoffner, et elle est accompagnée d’un guitariste. Elle finira son set par une dernière chanson au piano électrique. Du folk rock somme toute sympathique.
En première partie, une sculpturale jeune femme Suédoise du nom de Lisa Lund qui serait, renseignements pris auprès de Michael, la petite sœur des Herman Dune. Une prestation agréable d’une demi-heure, Lisa joue de la guitare, une sorte de guitare Hoffner, et elle est accompagnée d’un guitariste. Elle finira son set par une dernière chanson au piano électrique. Du folk rock somme toute sympathique.
Julie Doiron est une jeune femme fantastique, c’est la première impression qui me vient à l’esprit en repensant à ce concert. Elle a la beauté de l’esprit. Elle est vive, joyeuse, drôle et touchante, chaque morceau est prétexte à une petite histoire, toujours du vécu, sur ses années de solitude : elle aime bien parler de solitude, on pourrait croire que c’est une femme triste mais au contraire, elle porte en elle une joie de vivre assez phénoménale. Je souris quand elle évoque son retour chez elle, dans sa chambre, et la joie qu’elle a eu quand elle a ressorti ses disques de My Bloody Valentine, son groupe préféré d’alors ! Que des petites anecdotes touchantes et toujours drôles... Musicalement, c’est très difficile de cataloguer Julie Doiron, le set est bien sur électrique, et si par moments je sens l’influence du Velvet Underground, à d’autres, ce sont des accords violents qu’elle nous assène tout en faisant des petits sauts de contentements, de brèves fulgurances énervées et soniques… mais toujours avec le sourire et une joie de jouer évidente : ça, ça n’a pas de prix. Et d’un coup, elle s’arrête pour réaccorder sa guitare en soulignant qu’elle devait changer ses vieilles cordes usées avant le concert mais qu’elle avait fait autre chose entre temps, et puis aussi qu’elle devrait s’exercer plus à la guitare car elle ne se trouve pas très bonne, bref toujours des tranches de vie... J’ai trouvé que Julie était une artiste rare, une artiste comme on n’en rencontre que peu souvent. Oh bien sûr, ses compositions ne seront jamais des chefs d’œuvre, mais sur scène, quand elle les joue, ses morceaux sont transfigurés, tout simplement ! Et moi, je ne m’ennuie pas une seconde, captivé par l’artiste qui me transmet sa joie de vivre et son allant. Et l’on sent bien que rien n’est calculé, tout est fait au feeling : d’un coup elle décide de jouer un morceau interprété une seule fois jusqu'à présent, et puis, au bout d’une petite heure, elle demande au public ce qu’il veut qu’elle joue… Trois titres fusent de la bouche de spectateurs, elle les joue tous les trois ! Puis, jetant un coup d’œil en coulisse, elle annonce qu’elle a le droit de jouer un seul et dernier morceau… mais presque de manière espiègle, elle en jouera deux. Ça, j’aime et j’en redemande, une artiste qui prend vraiment du plaisir, elle est d’ailleurs manifestement heureuse de jouer devant nous. Presque 1h20 de concert, c’est assez rare au Point Ephémère. Direction le merchandising où je fais une provision de CD, Julie explique à quelqu’un qu’elle les vend 10 euros car c’est plus facile pour la monnaie !!
Belle soirée, en repartant dans ma voiture j’envisageais presque de retourner la voir quelques jours plus tard dans le sud de Paris. Si Julie Doiron passe dans votre ville, allez la voir, vous passerez un bon moment et vous ressortirez du concert de bonne humeur. »
(http://www.myspace.com/juliedoiron)
• Dog Love Part 2 7" (sous le nom Broken Girl) (1993, Sappy Records)
• Nora 7" (sous le nom Broken Girl) (1995, Sappy Records)
• Broken Girl (1996, Sub Pop, Sappy Records)
• Loneliest in the Morning (1997, Sub Pop)
• Will You Still Love Me? (1999, Tree Records, Sappy Records)
• Julie Doiron and the Wooden Stars (1999, Tree Records, Sappy Records)
• Désormais (2001, Jagjaguwar, Endearing)
• Heart and Crime (2002, Jagjaguwar, Endearing)
• Goodnight Nobody (2004, Jagjaguwar, Endearing)
• Woke Myself Up (2007, Jagjaguwar, Endearing)
• I Can Wonder What You Did With Your Day (2009, Jagjaguwar, Endearing)
• Nora 7" (sous le nom Broken Girl) (1995, Sappy Records)
• Broken Girl (1996, Sub Pop, Sappy Records)
• Loneliest in the Morning (1997, Sub Pop)
• Will You Still Love Me? (1999, Tree Records, Sappy Records)
• Julie Doiron and the Wooden Stars (1999, Tree Records, Sappy Records)
• Désormais (2001, Jagjaguwar, Endearing)
• Heart and Crime (2002, Jagjaguwar, Endearing)
• Goodnight Nobody (2004, Jagjaguwar, Endearing)
• Woke Myself Up (2007, Jagjaguwar, Endearing)
• I Can Wonder What You Did With Your Day (2009, Jagjaguwar, Endearing)
Julie Doiron : Vocal, Guitar
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