Première Partie: Factory Floor
Ce qu’en a pensé Emilie :
« Accompagnée de mon chéri, ce qui se fait assez rare ces temps-ci (pour les concerts s’entend), me voilà en route pour mon premier Trabendo (ce que je peux regretter de ne pas m’être lancée pour aller voir Offspring en juin 2008, tout ça parce que je n’avais personne pour m’accompagner, on ne m’y reprendra plus !), mais mon troisième concert des Horrors en l’espace de sept mois. Le premier cependant avec une longueur correcte, vu qu’ils étaient partis du Baron au bout d’une demi-heure, l’endroit ne leur plaisant apparemment pas, et à Rock en Seine je n’ai eu droit qu’à 45 mn, festival oblige (mais ça m’arrangeait ce jour-là, pour ne pas manquer le début d’Offspring, justement).
Nous arrivons peu avant 20h, il y a encore peu de monde, mais ça se remplira par la suite. Nous rejoignons Marjorie à gauche de la scène, sa place de prédilection, pour pouvoir peut-être apercevoir quelques fois les yeux de Joshua le guitariste, la plupart du temps plus que bien cachés sous ses cheveux à la coupe improbable. Les Anglais (plutôt les Anglaises dirons-nous d’ailleurs, en tout cas dans notre coin) ont fait le déplacement, Faris Badwan et sa bande semblent fédérer pas mal de gens à présent, eux dont le premier album avait été si décrié (à tort, de mon point de vue). Certes, ils sont habillés et coiffés au millimètre près, ce qui en a énervé certains dans la presse musicale, mais quelle importance tant que la musique est bonne.
Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là, après avoir vainement cherché Gilles du regard sans quitter la sacro-sainte place de Marjorie (C’est promis ! Pour une fois ce n’était pas de la timidité mais j’ai vraiment du mal avec mes yeux !), la première partie commence, un trio anglais du nom de Factory Floor, et mon avis sur leur prestation sera assez mitigé. Si en tant que fan de Sonic Youth j’apprécie les triturations de cordes à l’aide d’objets divers, et les titres à rallonge, là c’était quand même trop répétitif. Leur batteur a cependant un sacré sens du rythme, d’autant qu’ils joueront pour ainsi dire tout le temps la même chose en une demi-heure, pour trois morceaux uniquement. Le concept est intéressant, mais définitivement à creuser. Si certaines personnes se plaignaient déjà du manque de communication de The Horrors, chez Factory Floor de ce côté, c’est le néant. Le batteur qui avait déjà mis assez longtemps avant d’intervenir sur le premier morceau partira même avant la fin, son boulot étant terminé, donnant l’impression d’un « je me casse, j’en ai marre »… Ça m’a bien fait rire… Un comportement quand même un peu suicidaire pour une première partie et un set peu abordable, mais le public suit malgré tout et applaudit plus que poliment. Pour ma part, je trouve qu’il y a du potentiel, mais je les imagine mal faire leur propre tournée sur le principe d’un même titre répété à l’infini, ou presque.
Après quelques titres de Kraftwerk pour passer le temps (bon choix, je trouve), The Horrors montent sur scène, Faris en dernier comme à son habitude, Joshua la clope au bec, l’air décontracté. Le groupe attaque sur Mirror’s Image, je me demande soudain s’ils vont jouer leur second effort « Primary Colours » dans l’ordre, réminiscence du Doolittle Tour, mais ce ne sera pas le cas. Cela dit le set contiendra tous les titres de l’album, à l’exception de Do You Remember, plus la petite nouvelle Whole New Way qui reste un peu dans le même genre. Si au départ je trouve le résultat sur disque bien supérieur, je change d’avis du tout au tout avec Three Decades, à la base pas parmi mes préférées mais qui ce soir-là révèle en live toute sa puissance. Faris est dans son monde comme à l’habitude, retire son pendentif on ne sait trop pourquoi, donne parfois l’impression de chercher où se trouve le micro, s’agite de façon désordonnée ce qui correspond si bien à I Can’t Control Myself. Il tombe ensuite la veste alors qu’un New Ice Age s’annonce, mais c’est un bon choix car malgré le titre, la chaleur augmente dans le Trabendo pour le seul titre de « Primary Colours » rappelant son bien plus violent prédécesseur « Strange House ». Suit une accalmie qui sonne presque déplacée, avec Scarlet Fields et l’hypnotique I Only Think Of You, interprétées par un Faris Badwan qui semble enfin apaisé et restera assez calme (tout est relatif) jusqu’à la fin du set principal, qui après un Who Can Say dont décidément je vénère le pont (« And when I told her I didn’t love her anymore, she cried… ») se clôture de manière assez logique sur la petite perle qu’est Sea Within A Sea.
Marjorie attendait sa dose de « Strange House », elle ne sera pas déçue avec le rappel, qui après avoir débuté sur une reprise survitaminée de Suicide, Ghost Rider, qui annonce la couleur (je ne connaissais pas le morceau, je l’ai trouvé sympa) prend de l’ampleur avec les singles Count In Fives, Sheena Is A Parasite et surtout Gloves, pendant laquelle je suis étonnée lorsque le public applaudit avant la fin du morceau, au moment où nos cinq Anglais marquent un silence avant le jouissif « And I couldn’t take it anymore » que j’attendais depuis le début de la chanson, éructé par Badwan avant un final de folie.
Quatorze titres, l’ensemble était un peu court, mais suffisait pour constater que malgré l’évidente supériorité mélodique de « Primary Colours », « Strange House » se défend davantage sur scène. Le manque de communication du groupe n’est pas un problème pour moi, bien au contraire, c’est ce qui fait leur charme ! De mon point de vue, tout était presque parfait en cette fin novembre, même si un set plus long avec un mélange plus équilibré des deux albums serait appréciable (She Is The New Thing, ça serait le summum !). Histoire d’allier musique planante et défoulement du public ! En tout cas je suis repartie chez moi heureuse, avec un des médiators offerts par un roadie aux groupies anglaises qui avaient fait le déplacement (toile d’araignée dessinée sur le visage pour l’une d’elles) et à Marjorie qui m’en a gentiment cédé un (parce que moi je faisais ma timide, comme dab). Ça m’a tellement plu que j’ai déjà hâte à mon quatrième ! »
Nous arrivons peu avant 20h, il y a encore peu de monde, mais ça se remplira par la suite. Nous rejoignons Marjorie à gauche de la scène, sa place de prédilection, pour pouvoir peut-être apercevoir quelques fois les yeux de Joshua le guitariste, la plupart du temps plus que bien cachés sous ses cheveux à la coupe improbable. Les Anglais (plutôt les Anglaises dirons-nous d’ailleurs, en tout cas dans notre coin) ont fait le déplacement, Faris Badwan et sa bande semblent fédérer pas mal de gens à présent, eux dont le premier album avait été si décrié (à tort, de mon point de vue). Certes, ils sont habillés et coiffés au millimètre près, ce qui en a énervé certains dans la presse musicale, mais quelle importance tant que la musique est bonne.
Après quelques titres de Kraftwerk pour passer le temps (bon choix, je trouve), The Horrors montent sur scène, Faris en dernier comme à son habitude, Joshua la clope au bec, l’air décontracté. Le groupe attaque sur Mirror’s Image, je me demande soudain s’ils vont jouer leur second effort « Primary Colours » dans l’ordre, réminiscence du Doolittle Tour, mais ce ne sera pas le cas. Cela dit le set contiendra tous les titres de l’album, à l’exception de Do You Remember, plus la petite nouvelle Whole New Way qui reste un peu dans le même genre. Si au départ je trouve le résultat sur disque bien supérieur, je change d’avis du tout au tout avec Three Decades, à la base pas parmi mes préférées mais qui ce soir-là révèle en live toute sa puissance. Faris est dans son monde comme à l’habitude, retire son pendentif on ne sait trop pourquoi, donne parfois l’impression de chercher où se trouve le micro, s’agite de façon désordonnée ce qui correspond si bien à I Can’t Control Myself. Il tombe ensuite la veste alors qu’un New Ice Age s’annonce, mais c’est un bon choix car malgré le titre, la chaleur augmente dans le Trabendo pour le seul titre de « Primary Colours » rappelant son bien plus violent prédécesseur « Strange House ». Suit une accalmie qui sonne presque déplacée, avec Scarlet Fields et l’hypnotique I Only Think Of You, interprétées par un Faris Badwan qui semble enfin apaisé et restera assez calme (tout est relatif) jusqu’à la fin du set principal, qui après un Who Can Say dont décidément je vénère le pont (« And when I told her I didn’t love her anymore, she cried… ») se clôture de manière assez logique sur la petite perle qu’est Sea Within A Sea.
Quatorze titres, l’ensemble était un peu court, mais suffisait pour constater que malgré l’évidente supériorité mélodique de « Primary Colours », « Strange House » se défend davantage sur scène. Le manque de communication du groupe n’est pas un problème pour moi, bien au contraire, c’est ce qui fait leur charme ! De mon point de vue, tout était presque parfait en cette fin novembre, même si un set plus long avec un mélange plus équilibré des deux albums serait appréciable (She Is The New Thing, ça serait le summum !). Histoire d’allier musique planante et défoulement du public ! En tout cas je suis repartie chez moi heureuse, avec un des médiators offerts par un roadie aux groupies anglaises qui avaient fait le déplacement (toile d’araignée dessinée sur le visage pour l’une d’elles) et à Marjorie qui m’en a gentiment cédé un (parce que moi je faisais ma timide, comme dab). Ça m’a tellement plu que j’ai déjà hâte à mon quatrième ! »
The Horrors décrit un peu comme la bande freak de la nouvelle scène anglaise, est un groupe de punk/garage anglais formé durant l'été 2005. Les Horrors, avec un style rock-gothique, ont évidemment une vague d'influences importante. Dignes héritiers des Cramps, confondant The Monks, Siouxsie and the Banshees dans leurs précepteurs, important les crissements d'orgue et de guitares des Screaming Lord Sutch... mais les membres possèdent déjà des sonorités qui leurs sont propres. Leur nouveau album a été produit par Geoff Barrow de Portishead, tout simplement...
(http://www.myspace.com/thehorrors)* Faris Rotter (Faris Badwan) - Chanteur
* Joshua Third / von grimm (Joshua Hayward) - Guitare
* Tomethy Furse (Tom Cowan) - Basse (Strange house)/ Vox continental
* Spider Webb (Rhys Webb) - Vox continental (Strange House)/ Basse
* Coffin Joe (Joseph Spurgeon) - Batterie
Mirror’s Image (Primary Colours – 2009)
Three Decades (Primary Colours – 2009)
Primary Colours (Primary Colours – 2009)
I Can’t Control Myself (Primary Colours – 2009)
New Ice Age (Primary Colours – 2009)
Scarlet Fields (Primary Colours – 2009)
I Only Think Of You (Primary Colours – 2009)
Whole New Way (Single - 2009)
Who Can Say (Primary Colours – 2009)
Sea Within A Sea (Primary Colours – 2009)
Encore
Ghost Rider (Suicide Cover)
Count In Fives (Strange house – 2007)
Sheena Is A Parasite (Strange house – 2007)
Gloves (Strange house – 2007)
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