Opening :
« Une fois de plus, un concert est déplacé du Trabendo à la Boule Noire, pour une raison a priori toute simple : pas assez de locations… Il est vrai qu’il était certainement présomptueux de programmer les Fiery Furnaces au Trabendo alors que, quelques mois plus, tôt ils n’avaient pas rempli la Maroquinerie… Peu importe de toute façon, même à la La Boule Noire, ce sera pour nous l’occasion de voir Eleanor et ses complices de près une fois de plus. Beaucoup de monde devant la salle, mais c’est bien sûr pour la venue de The XX, juste à côté, à la Cigale. Quant à nous, c’est un petit clan d’habitués et de fans du groupe qui fait tranquillement le pied de grue. On verra tour à tour Matthew et, quelques minutes plus tard, Eleanor s’engouffrer dans la salle. C’est ensuite un grand monsieur que je vois venir de loin, le sieur Eddie Argos, dieu qu’il est grand je ne m’en étais jamais rendu compte !
Pas de bousculade lorsque les portes s’ouvrent, et c’est naturellement que Philippe M, Michael et moi-même prenons place au premier rang, côté gauche. Je suis un peu inquiet, car il y a très, très peu de monde, c’en est même inquiétant ! Chose bizarre, les photographes « connus » ont préféré être ici ce soir qu’à côté, à la Cigale.
Pas de bousculade lorsque les portes s’ouvrent, et c’est naturellement que Philippe M, Michael et moi-même prenons place au premier rang, côté gauche. Je suis un peu inquiet, car il y a très, très peu de monde, c’en est même inquiétant ! Chose bizarre, les photographes « connus » ont préféré être ici ce soir qu’à côté, à la Cigale.
Et c’est devant une Boule Noire à moitié remplie qu’Eddie Argos fait son apparition, accompagné, ô surprise, de la ravissante Dyan Valdes qui n’est autre que la sulfureuse et ravissante claviériste du groupe The Blood Arm (…mais cela il a fallu que j’aille lui demander après le concert, car j’avais l’impression intriguante de l’avoir déjà vue, mais où ?)… Mais revenons au concert : Everybody Was In The French Resistance …Now ! Est-ce une mauvaise farce ou un projet sérieux ? Eh bien, je dirais plutôt que c’est un projet sérieux… mêlé à beaucoup d’ironie et à beaucoup de drôlerie. Sur scène, les deux tourtereaux (ils ont l’air d’être ensemble…) sont accompagnés par un guitariste et… des bandes. Alors, tout de suite, on retrouve la « patte Art Brut », mais comment en serait-t-il autrement avec le phrasé si spécifique d’Eddie Argos ? Mais pour le reste c’est plutôt de la pop rock à la fois assez baroque et basique, dirigée de main de maitre par les claviers de la souriante Dyan. Le tout a un parfum suranné, mais au fur et à mesure que les morceaux s’enchaînent, on se prend à écouter, a sourire, à s’esclaffer aux discours toujours hilarants d’Eddie, et en fin de compte on est séduit par ce trio qui nous emmène dans un univers peu sérieux, mais terriblement attachant. Dés la fin de du premier morceau, Eddie s’adressant à nous demande comment traduire « Do you know ? », la réponse fuse instantanément de derrière : « Connaissez-vous ? », et à partir de ce moment-là, Eddie va systématiquement introduire chaque morceau par la même phrase, qui va se transformer en : « Connais-vous… ». Il va juste oublier une syllabe à chaque fois, ce qui déclenchera invariablement le rire de tout le public. Et pendant 45 minutes, Eddie va nous charmer par sa désinvolture et cette espèce d’autodérision : inévitablement, nous allons tomber dans ses filets. Le début du concert nous avait surpris par une espèce de minimalisme, la fin du show nous laissera avec un grand sourire sur le visage, et déjà des regrets de les quitter si vite.
Bonne surprise, la salle est bien remplie maintenant pour accueillir The Fiery Furnaces. La configuration du groupe est la même me semble-t-il qu’il y a 6 mois, lorsque je les ai vus à la Maroquinerie… Et d’emblée, je suis surpris par la violence du son, encore plus fort qu’il y a six mois et ce n’est pas peu dire ! Alors oui, j’aime quand les groupes jouent fort, mais ce soir j’ai eu un sentiment de malaise tout de même, car si l’expérience sonique m’avait ravi il y a peu, cette fois il en va autrement. J’arrive péniblement à reconnaître les premiers morceaux (des versions heavy de Rub –Alcohol et Charmaine Champaigne), et puis après je décroche : impossible de reconnaître les morceaux car, sans claviers et passés à la moulinette trash, c’est trop compliqué, on ne retrouve plus la complexité et la liberté musicale que Fiery Furnaces impriment à presque toutes leurs chansons. D’un côté, j’aime ce côté sauvage, mais ce soir cela va trop loin à mon goût. Pas d’anecdotes de la part de Matthew, il restera silencieux la plus grande partie du concert. Quant à Eleanor, elle restera égale à elle-même, chantant les yeux fixés sur un horizon incertain. Le groupe s’éclipse au bout de moins d’une heure, pour revenir interpréter quelques classiques, dont Tropical Ice Land assez reconnaissable, et un court morceau avec Eleanor à la batterie. Le groupe se retirera de scène au bout de 1h15 de concert. Les aficionados du groupe ont surement apprécié, quant à moi qui aime ce groupe si incertain, où chaque disque est un nouveau défi et une nouvelle surprise, j’ai été tout de même assez déçu en fin de compte : pour tout dire, j’avais l’impression qu’un rouleau compresseur était passé par là.
Alors oui, je continuerai bien sûr à les suivre, en espérant toutefois une nouvelle optique musicale lors de leurs prochains concerts. Un petit tour au merchandising, je glisse deux mots à la charmante Dyan Valdès, et je remercie Eddie pour leur concert de ce soir, tout en achetant leur album. Après avoir salué Jason, le bassiste des Fiery Furnaces, c’est pour nous le moment de quitter la Boule Noire. En définitive, j’ai tout de même passé une bonne soirée… »
Bonne surprise, la salle est bien remplie maintenant pour accueillir The Fiery Furnaces. La configuration du groupe est la même me semble-t-il qu’il y a 6 mois, lorsque je les ai vus à la Maroquinerie… Et d’emblée, je suis surpris par la violence du son, encore plus fort qu’il y a six mois et ce n’est pas peu dire ! Alors oui, j’aime quand les groupes jouent fort, mais ce soir j’ai eu un sentiment de malaise tout de même, car si l’expérience sonique m’avait ravi il y a peu, cette fois il en va autrement. J’arrive péniblement à reconnaître les premiers morceaux (des versions heavy de Rub –Alcohol et Charmaine Champaigne), et puis après je décroche : impossible de reconnaître les morceaux car, sans claviers et passés à la moulinette trash, c’est trop compliqué, on ne retrouve plus la complexité et la liberté musicale que Fiery Furnaces impriment à presque toutes leurs chansons. D’un côté, j’aime ce côté sauvage, mais ce soir cela va trop loin à mon goût. Pas d’anecdotes de la part de Matthew, il restera silencieux la plus grande partie du concert. Quant à Eleanor, elle restera égale à elle-même, chantant les yeux fixés sur un horizon incertain. Le groupe s’éclipse au bout de moins d’une heure, pour revenir interpréter quelques classiques, dont Tropical Ice Land assez reconnaissable, et un court morceau avec Eleanor à la batterie. Le groupe se retirera de scène au bout de 1h15 de concert. Les aficionados du groupe ont surement apprécié, quant à moi qui aime ce groupe si incertain, où chaque disque est un nouveau défi et une nouvelle surprise, j’ai été tout de même assez déçu en fin de compte : pour tout dire, j’avais l’impression qu’un rouleau compresseur était passé par là.
Alors oui, je continuerai bien sûr à les suivre, en espérant toutefois une nouvelle optique musicale lors de leurs prochains concerts. Un petit tour au merchandising, je glisse deux mots à la charmante Dyan Valdès, et je remercie Eddie pour leur concert de ce soir, tout en achetant leur album. Après avoir salué Jason, le bassiste des Fiery Furnaces, c’est pour nous le moment de quitter la Boule Noire. En définitive, j’ai tout de même passé une bonne soirée… »
Everybody Was In The French Resistance …Now ! Side project d'Eddie Argos (leader d'Art Brut) et de Dyan Valdes (The Blood Arm).
(http://www.myspace.com/fixingthecharts)
The Fiery Furnaces est un groupe de rock indépendant formé à Brooklyn, dans l'Etat de New York. Il a été formé en 2000 par Matthew et Eleanor Friedberger, deux frères et sœurs pourtant originaires d'Oak Park, dans l'Illinois. Le tout à mi-chemin d'une pop baroque, façon "sixties", et du "do it yourself" du rock indé américain. En 2009, Fiery Furnaces publie un 8e album, I'm Going Away.
(http://www.myspace.com/thefieryfurnaces)
(http://www.myspace.com/thefieryfurnaces)
• Gallowbird's Bark (2003)
• Blueberry Boat (2004)
• EP (2005)
• Rehearsing My Choir (2005)
• Bitter Tea (2006)
• Widow City (2007)
• Remember (2008)
• I'm Going Away (2009)
• Blueberry Boat (2004)
• EP (2005)
• Rehearsing My Choir (2005)
• Bitter Tea (2006)
• Widow City (2007)
• Remember (2008)
• I'm Going Away (2009)
• Matthew Friedberger (Chant, Guitare, Synthétiseur, Orgue)
• Eleanor Friedberger (Chant, Guitare)
Creeque Allies
(I'm So) Waldo P. Emerson Jones
Coal Digger
The Scarborough Affaire
Superglue
Billie's Genes
My Way (Is Not Always The Best Way)
Hey! It's Jimmy Mack
Think Twice (It's Not Alright)
G.I.R.L.F.R.E.N. (You Know I've Got A)
I Wanna Be Your Boyfriend
AFFICHE / PROMO / FLYER
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire