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mercredi 24 février 2010

RADIO MOSCOW ~ La Maroquinerie. Paris.











Opening :





Ce qu’en a pensé Gilles :

« C’est mon deuxième concert dans le cadre du festival « Les Nuits de l’Alligator », et ce soir l’attraction principale - pour moi -, c’est le groupe américain Radio Moscow, que j’avais découvert grâce à mon ami Philippe M… qui est malheureusement absent ce soir ! Je craignais une certaine désaffection du public pour cette soirée… eh bien, contrairement à ce que je pensai,s c’est une nouvelle fois dans une Maro bien remplie que les trois groupes vont se produire. Je dis trois groupes, mais j’avoue à ma grande honte que, pour une fois (c’est très rare de ma part), j’ai fait l’impasse sur le dernier groupe, James Chance & The Contorsions, non pas par désintérêt mais plutôt à cause de deux semaines de concerts hyper chargées (et il faut se lever le lendemain matin !)… et puis je suis principalement venu ce soir pour voir le trio américain.

La première partie, c’est une ancienne connaissance, les Belges de Trigger Finger, dont il me reste à l’esprit une bonne prestation de leur part, c’était le 27 mai 2007 au même endroit, en première partie de Nashville Pussy. Et ce soir, ils vont confirmer cette bonne impression, le chanteur a un peu vieilli, c’est surtout sa coupe de cheveux qui lui donne cet air bizarre, il me fait un peu penser à Brian Gregory . Comme je m’y attendais, les Belges envoient la purée sans fioriture, le bassiste avec ses Ray Bans et son allure de géant débonnaire, impose une rythmique infernale, aidé en cela par le batteur : car ce qui est bien généralement quand vous êtes un trio, c’est qu’il ne faut pas amuser la galerie pour être convaincant. Et convaincant, Trigger Finger l’est plutôt ce soir. Pas vraiment du métal, plutôt du rock costaud, à l’australienne, avec un gros, gros son. Et ça marche, le public suit, un peu groggy au début du fait de ce mur de son à l’ancienne (eh oui, ça allumait bien devant)… Et puis le groupe nous offre en final (comme en 2007, d’ailleurs) une version assez apocalyptique de Commotion (CCR) pendant laquelle on verra le chanteur Ruben Block escalader la sono et faire son show en altitude. Franc succès pour ce groupe assez anachronique, dont le look (des costards) ne colle pas forcément avec la musique.

La scène est maintenant beaucoup plus dégagée pour accueillir Radio Moscow. Il semble qu’une partie du public est venue tout spécialement pour eux, ce qui est mon cas d’ailleurs. Amateurs de blues rock psyché millésimé années 1970,  ce groupe est pour vous ! Cheveux longs tous les trois, leur look correspond avec leur musique, ici c’est le retour au bon vieux rock, sans fioritures ni frime, avec l’utilisation constante des pédales d’effets, et en particulier une Wah-Wah qui m’a complètement détruit les oreilles. Car autant vous le dire, ces jeunes gens balancent la sauce, et c’est du lourd ! L’influence
principale - qui me vient à l’esprit -, c’est bien sur Jimi Hendrix pour le son de la guitare et la texture de la musique, voire aussi par moments Johnny Winter… Mais Radio Moscow est avant tout un groupe. Car pour qu’un guitariste puisse s’exprimer librement, il faut que derrière la rythmique soit sans faille, et quand on voit (enfin surtout une touffe de cheveux) et surtout quand on entend le batteur, aucun doute n’est permis, c’est du sérieux. Tout est donc en place pour que Parker Griggs, le guitariste/chanteur puisse s’exprimer en toute quiétude, avec toutes les dix secondes des parties de Wah-Wah ou de Fuzz qui vous transportent 40 ans en arrière. Je suis pratiquement en apnée devant tellement, les aigüs me transpercent les tympans. C’est chaud, c’est lourd, mais jamais ennuyeux, Radio Moscow a pris ce qu’il y avait de bon dans les années 60/70’s, en évitant de tomber dans certains poncifs comme les solos inutiles et les démonstrations de virtuosité qui n’ont plus lieu d’être en 2010. Alors oui, pour le néophyte, on peut craindre une certaine ressemblance entre les morceaux, mais croyez-moi, sur scène, c’est à une cure de blues rock fusionnelle que vous êtes conviés, et ce retour vers les traditions, eh bien cela fait vraiment du bien, parfois. Le set sera consacré pour une grosse partie à leur dernier album « Brain Cycles », avec quelques titres phares comme Hold On Me ou encore City Lights.

Un peu moins d’une heure de concert, je crois, et à ce moment je n’ai plus vraiment envie de rester pour James Chance & The Contorsions (j’avoue que je n’étais déjà pas fan à l’époque). Je décide donc, une fois n’est pas coutume, de déclarer forfait pour la fin de la soirée… Et, avant de quitter définitivement la Maro, je fais un tour du coté du merchandising, où je rachète (bravo ma mémoire) le dernier album « Brain Cycles ». Cela rendra l’un de mes copains heureux, c’est déjà ça ! »





photos de gilles b

(http://www.myspace.com/triggerfingertheshooters)



Radio Moscow est un groupe de rock/blues psychédélique américain formé en 2004  dans l'état de l'Iowa, USA.
(http://www.myspace.com/radiomoscow))


•    2007 : Radio Moscow
    •    2009 : Brain Cycles








    •    Parker Griggs: Vocal, Guitar
    •    Zach Anderson: Bass
    •    Keith Rich:Drums












 



La durée du concert : 0h52


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