Opening: Django Django
« Après l’univers quelque peu désuet, mais tellement chaud et prenant de Kitty, Daisy and Lewis, me voila ce soir au Point Ephémère pour un concert qui contraste singulièrement avec celui d’hier soir : c’est en effet Spectrum, le projet de l’ex Spacemen 3 « Sonic Boom », qui vient jeter son dévolu sur la capitale. Je retrouve toujours avec grand plaisir Céline et Florian, adeptes du rock dit psychédélique. Le Point Ephémère est bien rempli ce soir, surtout pour la prestation de Spectrum où la salle sera pratiquement pleine.
La première partie est assurée par Django Django qui va nous offrir un set de presque 40 minutes assez intéressant. Une musique au parfum sixties, avec de bonnes mélodies, et un batteur qui utilise la cowbell, ce qui me fait invariablement penser au 13th Floor Elevators de Roky Erikson. C’est nerveux, avec une bonne dose de psychédélisme, et un petit quelque chose de tribal aussi. J’hésite tout de même à qualifier leur musique, c’est tout simplement un patchwork mélangeant la culture pop et le folk, le tout avec une touche de modernité. A suivre… Il semble que le groupe n’ai pas encore sortie de CD…
Comme il se doit pour une expérience sonique, la scène est plongée dans une sorte de pénombre plus ou moins enfumée. La configuration scénique du groupe est assez spéciale : devant moi Sonic Boom se tient derrière ses claviers, tandis que sur la droite un autre guitariste jouera tout le concert assis, ce qui ne veut pas dire pour autant que l’on va assister à un concert folk ! A ses côtés, un bassiste, et bien sûr pour compléter le tout, une batterie en arrière plan. Dire que j’ai été enthousiasmé par le début du concert serait mentir, j’avoue bien volontiers avoir frôlé l’ennui, car la musique proposée est beaucoup trop lente à mon goût, mais plus encore elle ne réussit pas à m’envoyer au septième ciel : pas assez sonique, trop terre à terre, je ne décolle pas… Sonic Boom ne jette pas un regard au public, bien trop occupé à gérer le son tel qu’il voudrait qu’il soit. Sans arrêt il fait des va-et-vient entre son ampli et ses claviers, et il ira même jusqu'à intervenir dans le choix des pédales d’effets du second guitariste (qui d’ailleurs au passage ressemblait fort au chanteur de Kasabian…). Mais d’un coup d’un seul on bascule dans une autre dimension, celui de la drone musique, avec un volume sonore bien plus important : j’ai tout d’abord été hypnotisé par How You Satisfy Me, avec son gimmick répétitif aux claviers (tiens, j’ai pensé à Stereolab lors de ce morceau), les boucles se sont fait de plus en plus constantes, mon cerveau a commencé à emmagasiner tous ces sons qui m’ont mis dans une sorte d’état transitoire : sourire béat aux lèvres, planage assuré… même si une fois de plus j’ai regretté que le niveau sonore ne soit pas assez élevé (bien que de nombreuses personnes aient pensé le contraire !). La rythmique très lourde donnait une assise encore plus forte à la musique de Spectrum (excellent bassiste, sobre mais efficace). Pas de contact avec le public, on assiste à une célébration sonique sans artifices, si ce n’est les effets de lumière stroboscopique qui donnaient encore plus de relief à la performance du groupe. Le concert n’aura été qu’une longue progression jusqu'à atteindre un sorte de nirvana, avec la grande fresque nommée Suicide, où l’on entendra d’ailleurs Sonic Boom prononcer les seuls et uniques paroles de la soirée, en évoquant bien sûr Alan Vega et Martin Rev.
Le concert aura duré 1h23, avec un mélange de morceaux de Spectrum et de Spacemen 3, et je n’ai pas été loin de décoller, il manquait sûrement un petit quelque chose : le niveau sonore que j’ai déjà évoqué ? … Et sûrement une certaine froideur que la musique n’a pas entièrement réussi à occulter… Mais c’était tout de même une belle soirée. Un merci au passage à Céline pour la set list. »
La première partie est assurée par Django Django qui va nous offrir un set de presque 40 minutes assez intéressant. Une musique au parfum sixties, avec de bonnes mélodies, et un batteur qui utilise la cowbell, ce qui me fait invariablement penser au 13th Floor Elevators de Roky Erikson. C’est nerveux, avec une bonne dose de psychédélisme, et un petit quelque chose de tribal aussi. J’hésite tout de même à qualifier leur musique, c’est tout simplement un patchwork mélangeant la culture pop et le folk, le tout avec une touche de modernité. A suivre… Il semble que le groupe n’ai pas encore sortie de CD…
Comme il se doit pour une expérience sonique, la scène est plongée dans une sorte de pénombre plus ou moins enfumée. La configuration scénique du groupe est assez spéciale : devant moi Sonic Boom se tient derrière ses claviers, tandis que sur la droite un autre guitariste jouera tout le concert assis, ce qui ne veut pas dire pour autant que l’on va assister à un concert folk ! A ses côtés, un bassiste, et bien sûr pour compléter le tout, une batterie en arrière plan. Dire que j’ai été enthousiasmé par le début du concert serait mentir, j’avoue bien volontiers avoir frôlé l’ennui, car la musique proposée est beaucoup trop lente à mon goût, mais plus encore elle ne réussit pas à m’envoyer au septième ciel : pas assez sonique, trop terre à terre, je ne décolle pas… Sonic Boom ne jette pas un regard au public, bien trop occupé à gérer le son tel qu’il voudrait qu’il soit. Sans arrêt il fait des va-et-vient entre son ampli et ses claviers, et il ira même jusqu'à intervenir dans le choix des pédales d’effets du second guitariste (qui d’ailleurs au passage ressemblait fort au chanteur de Kasabian…). Mais d’un coup d’un seul on bascule dans une autre dimension, celui de la drone musique, avec un volume sonore bien plus important : j’ai tout d’abord été hypnotisé par How You Satisfy Me, avec son gimmick répétitif aux claviers (tiens, j’ai pensé à Stereolab lors de ce morceau), les boucles se sont fait de plus en plus constantes, mon cerveau a commencé à emmagasiner tous ces sons qui m’ont mis dans une sorte d’état transitoire : sourire béat aux lèvres, planage assuré… même si une fois de plus j’ai regretté que le niveau sonore ne soit pas assez élevé (bien que de nombreuses personnes aient pensé le contraire !). La rythmique très lourde donnait une assise encore plus forte à la musique de Spectrum (excellent bassiste, sobre mais efficace). Pas de contact avec le public, on assiste à une célébration sonique sans artifices, si ce n’est les effets de lumière stroboscopique qui donnaient encore plus de relief à la performance du groupe. Le concert n’aura été qu’une longue progression jusqu'à atteindre un sorte de nirvana, avec la grande fresque nommée Suicide, où l’on entendra d’ailleurs Sonic Boom prononcer les seuls et uniques paroles de la soirée, en évoquant bien sûr Alan Vega et Martin Rev.
Le concert aura duré 1h23, avec un mélange de morceaux de Spectrum et de Spacemen 3, et je n’ai pas été loin de décoller, il manquait sûrement un petit quelque chose : le niveau sonore que j’ai déjà évoqué ? … Et sûrement une certaine froideur que la musique n’a pas entièrement réussi à occulter… Mais c’était tout de même une belle soirée. Un merci au passage à Céline pour la set list. »
Spectrum (Space Age Recordings / UK) est projet mené depuis 1989 par Pete "Sonic Boom" Kember après l’éclatement de Spacemen 3, duo mythique formé avec Jason Pierce (Spiritualized), qui continue d’influencer nombre d’artistes actuels, d’Ivan Smagghe à Death in Vegas en passant par Zombie Zombie. Un talent reconnu, puisque c’est Sonic Boom qui a produit le prochain album à paraître de MGMT. La musique de Spectrum, groupe à géométrie variable, emprunte à la pop, au psychédélique, au rock et aux sons expérimentaux, renouant avec le son de Spacemen 3.
(http://www.myspace.com/spectrumofficialpage)
Pete Sonic Boom Kember
+ band
Django Django
Mary (Live In Glagow - 2008)
Set Me Free (Spacemen 3 - Recurring - 1991)
Che ( Spacemen 3 - Playing With Fire - 1989)
How You Satisfy Me (Soul Kiss - Glide Divine - 1992)
When Tomorrow Hits ( Spacemen 3 - Recurring - 1991)
Revolution (Spacemen 3 - Playing With Fire - 1989)
Jam
War Sucks (Red Crayola - The Parable of Arable Land - 1967- EP War Sucks - 2009)
You Doo Right (New Song)
Suicide (Spacemen 3 - Playing With Fire - 1989
AFFICHE / PROMO / FLYER
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