Opening Act : Zachary Miskin + Yoav
« The Like ? Combien d'entre vous ont entendu parler de ce groupe ? Peu il me semble, et pour cause, car ce groupe n’a pas à ma connaissance, encore jamais tourné en France et leur premier album "Are You Thinking What I’m Thinking ?" est passé complètement inaperçu dans nos contrées surtout qu’il n’était pas distribué en France. Moi je l’avais repéré dès le début et acheté en import + un DVD enregistré lors d’un concert en Angleterre et l’espoir que le groupe tourne en France et puis plus rien. Le rideau s’était fermé. Le trio, qui maintenant est devenu un quatuor, proposait une musique rock, teintée de folk, et les jeunes femmes arboraient alors un look Bab quoique assez sexy. Agréable donc pour les deux sens : la vue et l’ouïe. En regardant les nouveautés sur Amazon UK, il y a quelques mois, quelle ne fut pas ma surprise de voir annoncé un nouvel album et surtout de constater que le look des jeunes femmes avait bien changé en l’espace de quelques années. Fini le folk rock typiquement américain, place à de la pop rock pétillante où les influences sixties et parfois le punk (Blondie) se mêlent.
Et puis vient la soirée Custom du mois d’Octobre qui invite les jeunes femmes et les place en tête d’affiche, c’est un youpi !!! Oui je ne croyais même plus voir ce groupe, je pensais même qu’il n’existait plus. Je réussis à convaincre Gilles P de m’accompagner, Michael est bien sûr de la partie. Comme d’habitude nous squattons sans difficultés le premier rang, plein centre pour ma part. Bon le problème récurant des soirées Custom comme celles des Inrocks Indie Club d’ailleurs, c’est le nombre de groupes à l’affiche dans la même soirée. Ce soir c’est trois et c’est déjà beaucoup trop, mais faut faire avec.
Le premier groupe à monter sur scène dans un anonymat relatif sera Zachary Miskin. Quand je dis premier groupe je devrais plutôt dire premier artiste accompagné d’un groupe. L’ambiance est très studieuse et pour cause on se croirait en face d’un trio qui va nous jouer de la musique classique avec chacun sa chaise. Cela promet… Zachary lui tient un violoncelle. A ses côtés se trouve un guitariste « classique » et enfin légèrement en retrait une jeune femme très frêle derrière une table où se trouve un laptop. Pour tout vous dire je ne sais pas trop bien qu’elle était son rôle. Musicalement le tout a un petit côté médiéval pas inintéressant mais on se demande tout de même ce que cela fout dans cette soirée. Car à part les premiers rangs (et encore) une bonne partie du public s’en fout (une habitude au Nouveau Casino) on entend un clameur désagréable pendant que les ménestrels jouent. Petit bonus avec la venue d’Alice Lewis pour deux morceaux mais je l’avoue je n’entendais pratiquement pas sa voix. 38 minutes plus tard (précis hein ?) le trio jette l’éponge... je ne sais trop quoi penser de ce set.
Bon c’est pas le tout, mais faut encore se taper une deuxième première partie (on ne sait plus comment dire maintenant), la salle est bien remplie et il y a même des fans du sieur Yoav le gugusse qui arrive maintenant sur scène… Je dis gugusse car je ne sais pas mais je le sens pas du tout, quoique arrivant pieds nus on aurait pu craindre…des odeurs. Mais non, le calvaire ce sera la musique ! Le mec est prétentieux, plein de tics (il y croit dur comme fer dans ce qu’il fait), il nous refait le coup de l’homme-orchestre en s’enregistrant et en faisant des loops avec sa tripotée de pédales d’effets, bref c’est chiant, pas original, déjà vu, énervant. Tant de matériel pour si peu …….. Et en plus cela va durer 50 minutes, une éternité quoi. Sans intérêt pour ma part mais bon une poignée de personnes semble apprécier.
Scène dégagée, un orgue Farfisa sur le côté gauche, les 4 jeunes femmes de The Like débarquent et j’avoue que l’on a tous un petit frisson car elles sont toutes jolies sans exception et en plus elles affichent un look résolument glamour. C'est-à-dire petit haut et short affriolant pour Elizabeth Berg la chanteuse guitariste qui la fait ressembler à un joli bonbon acidulé noir et blanc, la bassiste elle aussi porte un short mais la plus belle de toutes est sans conteste la claviériste qui ferait à elle seule fondre un iceberg voire le continent antarctique en entier… Mais la musique allez vous me dire ? Allons nous assister à un ersatz des Dum Dum Girls ? Jolies filles qui font la gueule et expédient leur set sans enthousiasme ? Et bien j’avoue que j’ai été assez scotché. Primo les quatre donzelles jouent bien, la section rythmique est ultra solide avec une batteuse qui m’a fait un peu penser à celle des Bangles, Elizabeth Berg la leader du groupe occupe très bien la scène, elle combine de belle manière et avec une énergie non dissimulée les parties de guitares bien claquantes. Son chant avec une voix légèrement enrouée rajoute un peu au charme de l’ensemble. Et puis la petite touche qui rehausse le tout c’est bien sûr le son du Farfisa qui me rappelle Blondie de la grande époque (les deux premiers albums). Le tout est plein de fraîcheur, rock’n’roll, diablement entrainant et sans temps mort avec des morceaux dont la durée oscille entre les 2 à 3 minutes. Faisant fi du passé et de leur premier essai rock folk, les jeunes femmes vont jouer ce soir seulement des extraits de Release Me. Quand je dis des extraits, c’est certainement pas loin de l’intégralité de l’album avec de jolis morceaux comme He’s Not A Boy ou alors Release Me. Cela sonne très pop avec un gros parfum de sixties et de girls band avec les chœurs qui font des Ouh Ouh , bref on est en terrain connu voir archi connu mais la mayonnaise prend bien car l’enthousiasme est présent, les compositions sont sympas à défaut d’être révolutionnaire. En bref, ces quatre filles nous donnent un bon coup de fouet. Bon d’accord, quand elle quittent la scène au bout de 35 minutes on se sent un peu frustré mais les 35 minutes vécues étaient sympa et sans temps mort, donc déjà cela valait tous les Yoav du monde (un seul morceau de The Like valait déjà plus que les 50 minutes de Yoav en première partie).
Toutes les ressources de l’album "Release Me" ont été mises en évidence, et il semble hors de question qu’elles rejouent des anciens morceaux, comme si The Like de 2005 n’avait jamais existé. Le groupe alors attaque avec une bonne reprise de Let’s Spend The Night Together des Stones (ça me fait plaisir car j’adore ce morceau) et visiblement on semble avoir les mêmes goûts. Le nombreux public (la salle n’est pas loin d’être sold out) est charmé et les filles semblent sincèrement heureuses de leur set.
Même si tout cela n’a duré que 39 minutes, on est satisfait car en fin de compte la surprise fut bonne. Pas de set list sur scène... pas grave. Pas de merchandising non plus. J’ai encore dans ma tête les images de la jolie claviériste (ah oui elle s’appelle Annie Monroe). Une soirée réussie, qui aurait été parfaite sans cette première partie et sa musique prétentieuse. On espère revoir le quatuor dans les mois qui viennent car ce genre de groupe, on le sait, est souvent assez éphémère hélas, comme une bulle de savon... »
Et puis vient la soirée Custom du mois d’Octobre qui invite les jeunes femmes et les place en tête d’affiche, c’est un youpi !!! Oui je ne croyais même plus voir ce groupe, je pensais même qu’il n’existait plus. Je réussis à convaincre Gilles P de m’accompagner, Michael est bien sûr de la partie. Comme d’habitude nous squattons sans difficultés le premier rang, plein centre pour ma part. Bon le problème récurant des soirées Custom comme celles des Inrocks Indie Club d’ailleurs, c’est le nombre de groupes à l’affiche dans la même soirée. Ce soir c’est trois et c’est déjà beaucoup trop, mais faut faire avec.
Le premier groupe à monter sur scène dans un anonymat relatif sera Zachary Miskin. Quand je dis premier groupe je devrais plutôt dire premier artiste accompagné d’un groupe. L’ambiance est très studieuse et pour cause on se croirait en face d’un trio qui va nous jouer de la musique classique avec chacun sa chaise. Cela promet… Zachary lui tient un violoncelle. A ses côtés se trouve un guitariste « classique » et enfin légèrement en retrait une jeune femme très frêle derrière une table où se trouve un laptop. Pour tout vous dire je ne sais pas trop bien qu’elle était son rôle. Musicalement le tout a un petit côté médiéval pas inintéressant mais on se demande tout de même ce que cela fout dans cette soirée. Car à part les premiers rangs (et encore) une bonne partie du public s’en fout (une habitude au Nouveau Casino) on entend un clameur désagréable pendant que les ménestrels jouent. Petit bonus avec la venue d’Alice Lewis pour deux morceaux mais je l’avoue je n’entendais pratiquement pas sa voix. 38 minutes plus tard (précis hein ?) le trio jette l’éponge... je ne sais trop quoi penser de ce set.
Bon c’est pas le tout, mais faut encore se taper une deuxième première partie (on ne sait plus comment dire maintenant), la salle est bien remplie et il y a même des fans du sieur Yoav le gugusse qui arrive maintenant sur scène… Je dis gugusse car je ne sais pas mais je le sens pas du tout, quoique arrivant pieds nus on aurait pu craindre…des odeurs. Mais non, le calvaire ce sera la musique ! Le mec est prétentieux, plein de tics (il y croit dur comme fer dans ce qu’il fait), il nous refait le coup de l’homme-orchestre en s’enregistrant et en faisant des loops avec sa tripotée de pédales d’effets, bref c’est chiant, pas original, déjà vu, énervant. Tant de matériel pour si peu …….. Et en plus cela va durer 50 minutes, une éternité quoi. Sans intérêt pour ma part mais bon une poignée de personnes semble apprécier.
Scène dégagée, un orgue Farfisa sur le côté gauche, les 4 jeunes femmes de The Like débarquent et j’avoue que l’on a tous un petit frisson car elles sont toutes jolies sans exception et en plus elles affichent un look résolument glamour. C'est-à-dire petit haut et short affriolant pour Elizabeth Berg la chanteuse guitariste qui la fait ressembler à un joli bonbon acidulé noir et blanc, la bassiste elle aussi porte un short mais la plus belle de toutes est sans conteste la claviériste qui ferait à elle seule fondre un iceberg voire le continent antarctique en entier… Mais la musique allez vous me dire ? Allons nous assister à un ersatz des Dum Dum Girls ? Jolies filles qui font la gueule et expédient leur set sans enthousiasme ? Et bien j’avoue que j’ai été assez scotché. Primo les quatre donzelles jouent bien, la section rythmique est ultra solide avec une batteuse qui m’a fait un peu penser à celle des Bangles, Elizabeth Berg la leader du groupe occupe très bien la scène, elle combine de belle manière et avec une énergie non dissimulée les parties de guitares bien claquantes. Son chant avec une voix légèrement enrouée rajoute un peu au charme de l’ensemble. Et puis la petite touche qui rehausse le tout c’est bien sûr le son du Farfisa qui me rappelle Blondie de la grande époque (les deux premiers albums). Le tout est plein de fraîcheur, rock’n’roll, diablement entrainant et sans temps mort avec des morceaux dont la durée oscille entre les 2 à 3 minutes. Faisant fi du passé et de leur premier essai rock folk, les jeunes femmes vont jouer ce soir seulement des extraits de Release Me. Quand je dis des extraits, c’est certainement pas loin de l’intégralité de l’album avec de jolis morceaux comme He’s Not A Boy ou alors Release Me. Cela sonne très pop avec un gros parfum de sixties et de girls band avec les chœurs qui font des Ouh Ouh , bref on est en terrain connu voir archi connu mais la mayonnaise prend bien car l’enthousiasme est présent, les compositions sont sympas à défaut d’être révolutionnaire. En bref, ces quatre filles nous donnent un bon coup de fouet. Bon d’accord, quand elle quittent la scène au bout de 35 minutes on se sent un peu frustré mais les 35 minutes vécues étaient sympa et sans temps mort, donc déjà cela valait tous les Yoav du monde (un seul morceau de The Like valait déjà plus que les 50 minutes de Yoav en première partie).
Toutes les ressources de l’album "Release Me" ont été mises en évidence, et il semble hors de question qu’elles rejouent des anciens morceaux, comme si The Like de 2005 n’avait jamais existé. Le groupe alors attaque avec une bonne reprise de Let’s Spend The Night Together des Stones (ça me fait plaisir car j’adore ce morceau) et visiblement on semble avoir les mêmes goûts. Le nombreux public (la salle n’est pas loin d’être sold out) est charmé et les filles semblent sincèrement heureuses de leur set.
Même si tout cela n’a duré que 39 minutes, on est satisfait car en fin de compte la surprise fut bonne. Pas de set list sur scène... pas grave. Pas de merchandising non plus. J’ai encore dans ma tête les images de la jolie claviériste (ah oui elle s’appelle Annie Monroe). Une soirée réussie, qui aurait été parfaite sans cette première partie et sa musique prétentieuse. On espère revoir le quatuor dans les mois qui viennent car ce genre de groupe, on le sait, est souvent assez éphémère hélas, comme une bulle de savon... »
The Like est un quatuor rétro pop féminin, fondé en 2001 à Los Angeles, California.
(http://www.myspace.com/thelike)
Albums
Are You Thinking What I'm Thinking - Geffen (2005)
Release Me - Downtown (2010)
Are You Thinking What I'm Thinking - Geffen (2005)
Release Me - Downtown (2010)
EPs
I Like The Like (2002)
...and The Like (2003)
Like It or Not (2004)
Elizabeth «Z» Berg (Vocals and Guitar)
Tennessee Thomas (Drums)
Laena Geronimo (Bass)
Annie Monroe (Organ)
Tennessee Thomas (Drums)
Laena Geronimo (Bass)
Annie Monroe (Organ)
THE LIKE
NON DISPONIBLE
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