Opening Act : THE ACORN + JOHN GRANT + Maï
23e Festival Les Inrocks Black XS
« Seconde soirée du Festival des Inrocks, à laquelle je n’aurais pas du participer. J’avais prévu le Casino De Paris pour voir les Scissors Sisters, mais pour de sombres raisons financières le concert (sold out) à été annulé alors que la tournée Anglaise était maintenue. Shame On You ! Du coup je me rabats sur mon choix n°2 c'est-à-dire cette soirée Dream Folk Intimiste ! Sans d’ailleurs en attendre grand-chose, hormis Beach House que je vois à chacun de ses passages à Paris.
Problème, avec les soirées des Inrocks, c’est qu’il faut arriver tôt si on ne veut pas rater un groupe. L’ouverture des portes se fait à 18h et le premier groupe commence dès 19h. Pas moyen de me libérer plus tôt ce soir, j’arrive donc à la Cigale alors que les portes sont ouvertes depuis un bon moment. La salle est plongée dans l’obscurité et un groupe s’agite sur scène. Il s’agit de The Acorn. Pas encore beaucoup de monde dans la salle, du coup je descends dans la fosse et je me place au premier rang. Bonne surprise. J’avais manqué ce groupe lors de leur précédent passage, mais j’avais écouté quelques morceaux. Et la je trouve un quelque chose de frais et de bien enlevé. Bonnes mélodies et bonnes parties de guitares, oui c’est vraiment sympa. Du rock teinté de folk apaisant et assez lyrique. Bref j’aime bien. Mais le concert s’achève rapidement et je profite que la salle soit rallumée pour retrouver Julie et ses amis qui sont bien sûr au premier rang pour Beach House.
C’est John Grant qui va se présenter sur la scène de la Cigale. Ne l’ayant jamais vu, j’étais assez curieux de voir ce que cela pouvait donner sur scène car son album m’avait bien plu. Côté droit de la scène : deux claviers se font face. John Grant et un autre musicien prennent place, sans un mot, sans un sourire. Un sentiment d’austérité plombe soudainement la salle. John Grant me fait un peu penser physiquement à Maurice Béjart, surtout dans le regard. Et puis la musique, devient sombre et triste, trop triste d’ailleurs. Si la mélancolie de Grant passe bien quand on est seul chez soi, la grandeur de la salle n’est pas adaptée à la gravité et à la mélancolie de ses chansons. D’ailleurs je me lasse relativement vite de sa performance. Cela ne me touche pas émotionnellement. Seul I Wanna Go To Marz viendra éclairer la noirceur de son set. Et puis il faut bien le dire la trop grande sobriété de l’orchestration, proche du minimalisme, viendra à mon avis ternir les compositions et les rendre même monotones. En conclusion, j’ éprouve une assez forte déception.
Il ne faut pas se le cacher c’est bien le duo Beach House qui focalise l’attention de tout le public ce soir, même s’ils ne sont pas officiellement en tête d’affiche. La grande déception vient tout de même des éclairages qui loin de restituer et d’amplifier l’effet dream music du groupe ne fera que m’énerver pendant tout le concert. Non seulement je n’arrive pratiquement pas à voir Victoria, la chanteuse et claviériste, mais en plus le groupe dans son ensemble n’est pas mis en valeur. Heureusement la musique est toujours là. Gila, reste, encore une fois de plus, mon morceau préféré et je vais une fois de plus rêver à l écoute de cette belle et sublime mélodie. Je regretterai tout de même un petit manque d’écho sur la voix de Victoria ou alors était ce que la salle était trop grande pour ce groupe dont la musique est tout de même intimiste ? Je ne sais pas. Bon, ce concert n’égalera pas celui de la Maroquinerie qui restera un must dans le genre mais en tout cas on passera 48 minutes fort agréables avec un public réceptif et captivé. Dommage que Victoria, beauté sauvage évanescente, soit si loin de nous.
Nouvel entracte, le rideau cette fois est fermé et, à ma grande surprise, une partie du public quitte les lieux. Quand je dis une partie ce n’est pas tout le monde bien sûr, mais j’ai trouvé cela un peu choquant que les gens ne restent pas pour la suite du programme. Une suite qui débute avec le fameux artiste surprise qui va devoir jouer dans de mauvaises conditions, devant le rideau dans un espace de moins d’un mètre. Et surprise c’est une vieille (enfin façon de parler) connaissance : Maï la jeune chanteuse blonde déjà vue dans d’autres circonstances. Comme d’habitude les trois morceaux sont joués dans un anonymat total, devant une grande partie du public qui préfère discuter, une bière à la main.
C’est le moment d’affronter Midlake. Je dis bien affronter car je n’ai jamais complètement adhéré à ce groupe étant donné que leur dernier album est d’une tristesse et d’une monotonie inquiétante. C’est aussi pour cela que je n’étais pas allé le voir en début d’année. Et bien pour une surprise ce fut une surprise. Bon déjà il sont hyper nombreux sur scène et puis c’est hallucinant le nombre de musiciens qui jouent de la guitare ! Sais pas ils devaient être par moment quatre ou cinq ! Le chanteur devant moi commence le set assis sur sa chaise, guitare acoustique en bandoulière... j’avais peur de subir un concert folk baba-cool (bon ça peut être sympa…) mais pas du tout. L’électricité est présente et le rock surtout. Ce soir Midlake est tout simplement en grande forme, les morceaux sont de grandes chevauchées épiques entrecoupées de passages assez surprenants avec deux musiciens jouant de la flûte traversière. Impossible de reconnaître le groupe austère que j’avais écouté sur disque. Ce soir leur set est lumineux et j’avoue regretter ne pas connaître les titres des chansons. Je me souviendrai seulement du morceau, Branches (j’ai sûrement dû le demander à quelqu’un car ce morceau m’avait marqué) et aussi bien sur l’excellent passage ou Midlake invitera Jason Lytle, le leader de Grandaddy, pour une superbe reprise de AM 180. C’est la fin. Cette soirée s’achève en apothéose. Je regrette même que le set de Midlake soit si court mais le festival a ses exigences horaires, compte tenu du nombre d’artistes qui se produisent.
Voila une soirée qui à la base ne m’enchantait pas particulièrement et qui en fin de compte se révèle être une agréable stupéfaction, compte tenu de la prestation flamboyante de Midlake. »
Problème, avec les soirées des Inrocks, c’est qu’il faut arriver tôt si on ne veut pas rater un groupe. L’ouverture des portes se fait à 18h et le premier groupe commence dès 19h. Pas moyen de me libérer plus tôt ce soir, j’arrive donc à la Cigale alors que les portes sont ouvertes depuis un bon moment. La salle est plongée dans l’obscurité et un groupe s’agite sur scène. Il s’agit de The Acorn. Pas encore beaucoup de monde dans la salle, du coup je descends dans la fosse et je me place au premier rang. Bonne surprise. J’avais manqué ce groupe lors de leur précédent passage, mais j’avais écouté quelques morceaux. Et la je trouve un quelque chose de frais et de bien enlevé. Bonnes mélodies et bonnes parties de guitares, oui c’est vraiment sympa. Du rock teinté de folk apaisant et assez lyrique. Bref j’aime bien. Mais le concert s’achève rapidement et je profite que la salle soit rallumée pour retrouver Julie et ses amis qui sont bien sûr au premier rang pour Beach House.
C’est John Grant qui va se présenter sur la scène de la Cigale. Ne l’ayant jamais vu, j’étais assez curieux de voir ce que cela pouvait donner sur scène car son album m’avait bien plu. Côté droit de la scène : deux claviers se font face. John Grant et un autre musicien prennent place, sans un mot, sans un sourire. Un sentiment d’austérité plombe soudainement la salle. John Grant me fait un peu penser physiquement à Maurice Béjart, surtout dans le regard. Et puis la musique, devient sombre et triste, trop triste d’ailleurs. Si la mélancolie de Grant passe bien quand on est seul chez soi, la grandeur de la salle n’est pas adaptée à la gravité et à la mélancolie de ses chansons. D’ailleurs je me lasse relativement vite de sa performance. Cela ne me touche pas émotionnellement. Seul I Wanna Go To Marz viendra éclairer la noirceur de son set. Et puis il faut bien le dire la trop grande sobriété de l’orchestration, proche du minimalisme, viendra à mon avis ternir les compositions et les rendre même monotones. En conclusion, j’ éprouve une assez forte déception.
Il ne faut pas se le cacher c’est bien le duo Beach House qui focalise l’attention de tout le public ce soir, même s’ils ne sont pas officiellement en tête d’affiche. La grande déception vient tout de même des éclairages qui loin de restituer et d’amplifier l’effet dream music du groupe ne fera que m’énerver pendant tout le concert. Non seulement je n’arrive pratiquement pas à voir Victoria, la chanteuse et claviériste, mais en plus le groupe dans son ensemble n’est pas mis en valeur. Heureusement la musique est toujours là. Gila, reste, encore une fois de plus, mon morceau préféré et je vais une fois de plus rêver à l écoute de cette belle et sublime mélodie. Je regretterai tout de même un petit manque d’écho sur la voix de Victoria ou alors était ce que la salle était trop grande pour ce groupe dont la musique est tout de même intimiste ? Je ne sais pas. Bon, ce concert n’égalera pas celui de la Maroquinerie qui restera un must dans le genre mais en tout cas on passera 48 minutes fort agréables avec un public réceptif et captivé. Dommage que Victoria, beauté sauvage évanescente, soit si loin de nous.
Nouvel entracte, le rideau cette fois est fermé et, à ma grande surprise, une partie du public quitte les lieux. Quand je dis une partie ce n’est pas tout le monde bien sûr, mais j’ai trouvé cela un peu choquant que les gens ne restent pas pour la suite du programme. Une suite qui débute avec le fameux artiste surprise qui va devoir jouer dans de mauvaises conditions, devant le rideau dans un espace de moins d’un mètre. Et surprise c’est une vieille (enfin façon de parler) connaissance : Maï la jeune chanteuse blonde déjà vue dans d’autres circonstances. Comme d’habitude les trois morceaux sont joués dans un anonymat total, devant une grande partie du public qui préfère discuter, une bière à la main.
C’est le moment d’affronter Midlake. Je dis bien affronter car je n’ai jamais complètement adhéré à ce groupe étant donné que leur dernier album est d’une tristesse et d’une monotonie inquiétante. C’est aussi pour cela que je n’étais pas allé le voir en début d’année. Et bien pour une surprise ce fut une surprise. Bon déjà il sont hyper nombreux sur scène et puis c’est hallucinant le nombre de musiciens qui jouent de la guitare ! Sais pas ils devaient être par moment quatre ou cinq ! Le chanteur devant moi commence le set assis sur sa chaise, guitare acoustique en bandoulière... j’avais peur de subir un concert folk baba-cool (bon ça peut être sympa…) mais pas du tout. L’électricité est présente et le rock surtout. Ce soir Midlake est tout simplement en grande forme, les morceaux sont de grandes chevauchées épiques entrecoupées de passages assez surprenants avec deux musiciens jouant de la flûte traversière. Impossible de reconnaître le groupe austère que j’avais écouté sur disque. Ce soir leur set est lumineux et j’avoue regretter ne pas connaître les titres des chansons. Je me souviendrai seulement du morceau, Branches (j’ai sûrement dû le demander à quelqu’un car ce morceau m’avait marqué) et aussi bien sur l’excellent passage ou Midlake invitera Jason Lytle, le leader de Grandaddy, pour une superbe reprise de AM 180. C’est la fin. Cette soirée s’achève en apothéose. Je regrette même que le set de Midlake soit si court mais le festival a ses exigences horaires, compte tenu du nombre d’artistes qui se produisent.
Voila une soirée qui à la base ne m’enchantait pas particulièrement et qui en fin de compte se révèle être une agréable stupéfaction, compte tenu de la prestation flamboyante de Midlake. »
Beach House est un duo de pop-rock mélancolique de Baltimore, USA, formée en 2004.
(http://www.myspace.com/beachhousemusic)
Midlake est un groupe de rock américain indépendant, originaire de Denton au Texas, qui s'est formé en 1999. Le groupe a obtenu une certaine popularité en Europe en jouant en 2007 dans des festivals tels que ceux de Dour (Belgique) ou du Paleo Festival de Nyon (Suisse) ou encore le Festival des Inrockuptibles (France). Leurs mélodies ne sont pas sans évoquer Radiohead, Mojave 3 ou les plus récents Fleet Foxes.
(http://www.myspace.com/midlake)
2001 : Milkmaid Grand Army Ep
2004 : Bamnan and Silvercork
2006 : The Trials of Van Occupanther
2010 : The Courage of Others
2004 : Bamnan and Silvercork
2006 : The Trials of Van Occupanther
2010 : The Courage of Others
• Beach House - 2006
• Devotion - 2008
• Teen Dream - 2010
• Devotion - 2008
• Teen Dream - 2010
• Zebra EP - 2010
Tim Smith (chant, guitare, flute, claviers)
McKenzie Smith (batterie)
Paul Alexander (basse, guitare, sequenceur)
Eric Pulido (guitare, chant)
Eric Nichelson (guitare, chant, claviers, sequenceur)
La Setlist du Concert
BEACH HOUSE
Non Disponible
La Setlist du Concert
MIDLAKE01. Fairest Way (New)
02. Children Of The Ground (The Courage of Others - 2010)
03. Winter Dies (The Courage of Others - 2010)
04. Young Bride (The Trials of Van Occupanther - 2006)
05. Roscoe (The Trials of Van Occupanther - 2006)
06. Core Of Nature (The Courage of Others - 2010)
07. Dawn Has Arrived (New)
08. Am 180 (with Grandaddy)
09. Head Home (The Trials of Van Occupanther - 2006)
Encore
10. Branches (The Trials of Van Occupanther - 2006)
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