Opening Act : Clock Opera + Gold Future Joy Machine
23e Festival Les Inrocks Black XS
« Je me suis soudain senti glacé….. Le sentiment d’avoir perdu une connaissance que je ne reverrai plus. C’est l’effet que j'ai ressenti, il y a une dizaine de jours, à la nouvelle du départ de Claudia Deheza (Schools Of Seven Bells). Claudia une des sœurs jumelles, la plus énigmatique aussi qui jouait principalement des claviers et faisait un mélange intense et étonnant de sa voix sur celle de sa sœur Alejandra. Ce groupe et moi c’est une histoire d’amour musicale, commencée lors de leur premier concert parisien en mars 2009, au Point FMR où leur prestation m’avait séduite. La confirmation était venue quelques mois plus tard lors d’un magnifique concert sur la Scène de l’industrie lors de Rock en Seine 2009 où le groupe nous avait enthousiasmé... le plein air et les éclairages avaient alors sublimé le tout. Et puis cette triste nouvelle…
Du coup j’arrive presque en touriste à la Boule Noire, sans prendre le temps de partir un peu plus tôt du travail, car ce soir c’est aussi la première soirée du Festival les Inrockuptibles 2010 et plusieurs artistes sont au programme. Les portes sont déjà ouvertes mais j’arrive sans problème à me placer au premier rang sur la droite. J’avoue être un peu déprimé, tout en me demandant comment le groupe va évoluer ce soir seulement quelques jours après le départ de Claudia.
En attendant, le premier groupe à monter sur scène s’appelle Clock Opera, inconnu pour moi. Le look du chanteur est assez improbable, la musique n’est pas si désagréable, pas mal de sonorités électroniques et des envolées légères et euphorisantes. Le plus surprenant, et qui fait aussi leur charme, c’est justement la voix du chanteur qui, surtout sur les deux derniers morceaux, m’a fait penser à celle de Feargal Sharkey (chanteur du groupe The Undertones). Finalement, vers la clôture du set, qui aura duré 32 minutes exactement, je me suis mis à bien les apprécier.
Un peu plus de monde et aussi un peu plus de matériel sur scène pour accueillir Gold Future Joy Machine. Autant le dire de suite j’ai trouvé le set sans aucun intérêt et surtout assez prétentieux. Je ne sais toujours pas, ce qu’apportait la jeune femme qui se trouvait à côté du chanteur guitariste. Le groupe est originaire de Belgique et leurs blousons de cuir auraient pu laisser, un instant, penser que l’on allait recevoir une bonne dose de rock’n’roll. Ben non, c’est raté. Je ne sais pas trop quoi dire sinon que je trouve le groupe insignifiant ; les blousons en cuir et la touche électro... il y a quelque chose qui cloche, sans compter l'absence essentielle de bonnes chansons ! Heureusement le groupe s’éclipse au bout d'à peine 30 minutes.
Bon là, je suis inquiet pour de bon car je ne m’y retrouve pas dans la disposition du matériel sur scène. Je suis sur la droite et il n’y a rien de ce côté. Et puis c’est quoi cette batterie ? Ah ben oui c’est clair maintenant, Benjamin Cutis vient d’entrer sur scène et il se place sur la gauche, Alejandra elle va au milieu et derrière... oh sacrilège le batteur ! C’est plutôt moi qui suis abattu. Premier morceau, je grince des dents et je me fige. C’est quoi ça ? Pas possible de retrouver dans cette musique mon groupe aimé Schools Of Seven Bells ! Cacophonie complète, je n’entends que la guitare. La voix d’Alejandra est complètement inaudible et le restera presque jusqu’au bout sauf lors des deux derniers morceaux. Je ne reconnais aucune chanson, principalement pendant les deux tiers du concert. Alejandra en fait trop dans ses attitudes, elle n’est pas crédible et surtout elle ne dégage aucune aura. Quelque chose a disparu… SVIIB était d’abord un fameux triangle isocèle avec les deux sœurs, chacune sur le devant et de chaque côté de la scène, et enfin point crucial Benjamin en retrait plein centre. Un triangle bien défini musicalement avec une alchimie qui a, aujourd’hui, entièrement disparue. Finies les voix éthérées des deux sœurs qui planaient au dessus du mur de son invraisemblable que Benjamin produisait. Fini la légèreté qui ressortait et l’impression de flotter sur un nuage. Fini la magie. Je suis pétrifié, tant ma déception est grande. Pourquoi le groupe s’appelle-t’ il encore Schools Of Seven Bells ? Ils ont perdu leur âme en même temps qu’ils perdaient Claudia. Le déséquilibre est présent et rien ne va plus. Ce n’est plus le même groupe. De justesse, je vais reconnaître vers la fin du concert deux morceaux (My Cabal et Sempiternal), grâce à la voix d’Alejandra un peu plus audible.
Je reste pétrifié après les courtes 42 minutes de ce concert de juste 7 morceaux. Je quitte la salle en silence, l’esprit ailleurs en me demandant ce qui s’est passé. Un groupe qui était magique en live, qui tissait des sonorités voluptueuses et profondes, qui vous plongeait dans un univers onirique... et qui n’existe plus. Je ne sais plus trop si je vais continuer à le suivre, car il n y a plus d’âme et il ne reste qu’une coquille musicale qui sonne creux. Dur, dur… Il faudrait prier pour un miracle : le retour de Claudia… mais je n’y crois pas. Je suis véritablement triste ce soir. »
Du coup j’arrive presque en touriste à la Boule Noire, sans prendre le temps de partir un peu plus tôt du travail, car ce soir c’est aussi la première soirée du Festival les Inrockuptibles 2010 et plusieurs artistes sont au programme. Les portes sont déjà ouvertes mais j’arrive sans problème à me placer au premier rang sur la droite. J’avoue être un peu déprimé, tout en me demandant comment le groupe va évoluer ce soir seulement quelques jours après le départ de Claudia.
En attendant, le premier groupe à monter sur scène s’appelle Clock Opera, inconnu pour moi. Le look du chanteur est assez improbable, la musique n’est pas si désagréable, pas mal de sonorités électroniques et des envolées légères et euphorisantes. Le plus surprenant, et qui fait aussi leur charme, c’est justement la voix du chanteur qui, surtout sur les deux derniers morceaux, m’a fait penser à celle de Feargal Sharkey (chanteur du groupe The Undertones). Finalement, vers la clôture du set, qui aura duré 32 minutes exactement, je me suis mis à bien les apprécier.
Un peu plus de monde et aussi un peu plus de matériel sur scène pour accueillir Gold Future Joy Machine. Autant le dire de suite j’ai trouvé le set sans aucun intérêt et surtout assez prétentieux. Je ne sais toujours pas, ce qu’apportait la jeune femme qui se trouvait à côté du chanteur guitariste. Le groupe est originaire de Belgique et leurs blousons de cuir auraient pu laisser, un instant, penser que l’on allait recevoir une bonne dose de rock’n’roll. Ben non, c’est raté. Je ne sais pas trop quoi dire sinon que je trouve le groupe insignifiant ; les blousons en cuir et la touche électro... il y a quelque chose qui cloche, sans compter l'absence essentielle de bonnes chansons ! Heureusement le groupe s’éclipse au bout d'à peine 30 minutes.
Bon là, je suis inquiet pour de bon car je ne m’y retrouve pas dans la disposition du matériel sur scène. Je suis sur la droite et il n’y a rien de ce côté. Et puis c’est quoi cette batterie ? Ah ben oui c’est clair maintenant, Benjamin Cutis vient d’entrer sur scène et il se place sur la gauche, Alejandra elle va au milieu et derrière... oh sacrilège le batteur ! C’est plutôt moi qui suis abattu. Premier morceau, je grince des dents et je me fige. C’est quoi ça ? Pas possible de retrouver dans cette musique mon groupe aimé Schools Of Seven Bells ! Cacophonie complète, je n’entends que la guitare. La voix d’Alejandra est complètement inaudible et le restera presque jusqu’au bout sauf lors des deux derniers morceaux. Je ne reconnais aucune chanson, principalement pendant les deux tiers du concert. Alejandra en fait trop dans ses attitudes, elle n’est pas crédible et surtout elle ne dégage aucune aura. Quelque chose a disparu… SVIIB était d’abord un fameux triangle isocèle avec les deux sœurs, chacune sur le devant et de chaque côté de la scène, et enfin point crucial Benjamin en retrait plein centre. Un triangle bien défini musicalement avec une alchimie qui a, aujourd’hui, entièrement disparue. Finies les voix éthérées des deux sœurs qui planaient au dessus du mur de son invraisemblable que Benjamin produisait. Fini la légèreté qui ressortait et l’impression de flotter sur un nuage. Fini la magie. Je suis pétrifié, tant ma déception est grande. Pourquoi le groupe s’appelle-t’ il encore Schools Of Seven Bells ? Ils ont perdu leur âme en même temps qu’ils perdaient Claudia. Le déséquilibre est présent et rien ne va plus. Ce n’est plus le même groupe. De justesse, je vais reconnaître vers la fin du concert deux morceaux (My Cabal et Sempiternal), grâce à la voix d’Alejandra un peu plus audible.
Je reste pétrifié après les courtes 42 minutes de ce concert de juste 7 morceaux. Je quitte la salle en silence, l’esprit ailleurs en me demandant ce qui s’est passé. Un groupe qui était magique en live, qui tissait des sonorités voluptueuses et profondes, qui vous plongeait dans un univers onirique... et qui n’existe plus. Je ne sais plus trop si je vais continuer à le suivre, car il n y a plus d’âme et il ne reste qu’une coquille musicale qui sonne creux. Dur, dur… Il faudrait prier pour un miracle : le retour de Claudia… mais je n’y crois pas. Je suis véritablement triste ce soir. »
School of Seven Bells (souvent juste SVIIB) est un groupe de New York formé par Benjamin Curtis de Secret Machine et deux soeurs jumelles Claudia et Alejandra Deheza, en 2007. L’origine de leur nom vient de la mythique école de American Pick-Pocket Academy. Claudia Deheza vient de quitter le groupe pour des raisons personnelles (?).
(http://www.myspace.com/schoolofsevenbells)
Alpinisms (2008)
Disconnect from Desire (2010)
Disconnect from Desire (2010)
Alejandra Deheza: Vocal & Guitar & Rhythm Samples( ex-On!air!library!)
Benjamin Curtis : Guitar ( ex Secret Machines)
Benjamin Curtis : Guitar ( ex Secret Machines)
+ 1 Drums
SCHOOL OF SEVEN BELLS (SVIIB)
Half Asleep (Alpinism - 2008)
Babelonia (Disconnect From Desire - 2010)
Dust Devil (Disconnect From Desire - 2010)
I L U (Disconnect From Desire - 2010)
Windstorm (Disconnect From Desire - 2010)
My Cabal (Alpinism - 2008)
Sempiternal/Amaranth (Alpinism - 2008)
Babelonia (Disconnect From Desire - 2010)
Dust Devil (Disconnect From Desire - 2010)
I L U (Disconnect From Desire - 2010)
Windstorm (Disconnect From Desire - 2010)
My Cabal (Alpinism - 2008)
Sempiternal/Amaranth (Alpinism - 2008)
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