Première Partie : Sam James + Câlin + The Big Crunch Théory + Viva & The Diva + Etienne Jaumet
10ème
« Ah les Vaselines ! Si on m’avait dit il y a quelques années que je les verrais en concert, je n’y aurais pas cru. Ce groupe fut un peu le symbole de l’insouciance, de la naïveté musicale presque et de l’éphémère aussi puisque le groupe n’a eu qu’une courte carrière, mais suffisante pour marquer les esprits avec deux EP et un album. Kurt Cobain, fan du groupe, reprendra plusieurs de leurs chansons et appellera sa fille Frances en hommage à Frances McKee. Mais revenons au concert de ce soir aux Mains d’Oeuvres Porte de Saint Ouen. C’est un peu le «bordel» à la sortie du périphérique ! les Puces obligent, mais je me gare rapidement. Contrairement à la veille, on entre directement dans l’immeuble pour se retrouver dans l’espace des disquaires et des magasins de fripes. La Féline, qui jouera plus tard au même endroit en show case, est en répétition. Bon moment. Peu avant l’ouverture des portes donnant accès aux salles de concert, j’assiste au show case de Pocket que j’avais déjà vu en solo. Cette fois, le groupe est au complet, sympa, mais pas transcendant surement à cause des conditions qui n’étaient pas les meilleures.
19 h, ouverture des portes, bracelet mauve au poignet, on descend vers la salle. Nous nous dirigeons pour le premier concert aux MO. Ce sera Sam James qui hier était venu prêter main forte à The Fishermen 3. De prime abord, le set est bizarre. Sam James figé sur scène décline ses chansons de sa belle voix, mais le regard dans le vague fixant le fond de la salle. Et puis le phrasé de l’artiste fait son effet, la fratrie Herman Dune est dans la salle et ils commencent tout doucement à faire le chœur. Vient ensuite une chanson en Français aux paroles assez légères et rigolote dans la voix de Sam James. Le moment le plus intense sera lors de la chanson dont chaque phrase commence par une lettre de l’alphabet ( A like… ) récitée dans un silence assez impressionnant. Pour les deux derniers morceaux, il fait un signe à la console qui lui en confirme un seul. Puis, se ravise, et lui accorde le second, mais, chose assez désagréable, coupe le courant en plein milieu. Il ne se laisse pas faire, avance d’un pas et finit a capella en forçant un peu la voix. Bravo tout simplement.
Maintenant direction la salle FO pour découvrir Câlin un duo français de Grenoble, assez atypique. Le batteur joue aussi du clavier et le guitariste fou lui sera aussi aux commandes d’une sorte de clavier, enfin un truc électronique. Par moment, je pense à Christian Vander dans le genre allumé. Il convient d’ajouter l’usage du Vocodeur omniprésent. L’ensemble donnant une musique post rock assez barrée et complètement délirante. Ils s’en tirent plutôt bien malgré quelques pépins techniques. Drôle, bizarre et pas inintéressant, mais je ne les écouterais pas pendant des heures.
Place maintenant à The Big Crunch Théory le projet de Lisa Li Lund, la petite sœur de Yaya Herman Dune, une «curiosité» que j’attendais avec impatience, surtout à cause des charmes de sa ravissante chanteuse.Toute la famille est dans la salle. Lisa est fébrile cela se sent. Pendant son soundcheck elle nous demande presque sur le ton de la rigolade mais avec quand même une petite dose d’inquiétude d’avoir la bonté de ne pas mettre de cochonneries dans son verre de bière posé sur le devant de la scène. L’intro du concert est un peu ratée avec 1 à 2 minutes assez curieuses où l’on verra le saxophoniste qui accompagnait Yaya hier faire du free jazz. Zarbi…. Puis s’ensuivent pas mal de problèmes techniques. Peu à peu on apprécie la dream pop de Lisa Lund portée par sa voix presque ingénue. A noter à la batterie une jeune femme particulièrement efficace. Yaya vient le temps d’un morceau soutenir sa sœur à la guitare. Le tout a un parfum doux et suranné pas tout à fait encore en place, mais j’aime bien. Mes morceaux préférés ce soir seront Weapon et le dernier que le groupe a interprété, Letter To My Lawyer qui n’est malheureusement pas sur leur premier disque d’après ce que Lisa m’a dit après le show.
Le nom du groupe suivant ne m’est pas inconnu, Viva & The Diva, que je n’ai encore jamais vu en live. A sa tête une sorte de furie blonde décolorée au maquillage agressif et à la tenue suggestive qui à chaque sourire laisse découvrir une dent argent. A la fois Nina Hagen et Courtney Love, mais sans leur côté prétentieux. Je suis un peu sur la réserve quand Sir Alice la chanteuse peroxydée entre sur scène. Va t’on voir un show bien préparé avec ce qu’il faut de piquant pour attirer l’attention, mais sans spontanéité ? Eh bien non ! je dois dire que j’ai été vite rassuré. Car Sir Alice assure, séduction féminine en moins. C’est plutôt crachats sur scène (je n’aime pas) et attitude pas véritablement séduisante, mais elle s’en fout. En fin de compte ce qui ressort c’est la musique, difficile à décrire, des influences velvetiennes, une dose d’électronique hypnotique et surtout une guitare abrasive à souhait grâce au guitariste (qu’il me semble avoir déjà vu dans d’autres circonstances) mais dont l’ampli Vox vintage rendra l’âme en plein milieu du concert. Viva & The Diva c’est un électrochoc qu’une partie du public a eu du mal à digérer, moi j’ai totalement adhéré une fois les premières réserves passées. A suivre donc.
Cette fois la salle se vide très peu alors que sur l’autre scène Etienne Jaumet vient de commencer son set Kraut Rock hypnotique et un peu soporifique vu par écran interposé. Il faudra attendre pratiquement 11h30 que son set se termine.
The Vaselines, version 2011, entrent sur la scène. C'est bien sur Frances et Eugene Kelly entourés de trois autres musiciens dont 1 guitariste, 1 bassiste et 2 batteurs. Frances est tout simplement adorable avec son look assez rock’n’roll, mini jupe et blouson noir quant à Eugène Kelly il arbore un look plus civilisé avec son petit gilet noir par-dessus la chemise, il ressemblerait presque à Nick Cave !. Frances est déjà presque hilare, elle nous lance «Bonjour mes petits saucissons». Me voici quelque part rassuré, car je la retrouve presque comme en 1987, comme si le poids des années n’avait pas eu d’effet sur elle. Frances a toujours son regard malicieux sur un joli visage, sa voix, et la même coupe de cheveux, bref toutes ses petites choses font que je suis admiratif et quelque part presque amoureux de cette femme de déjà 45 ans. Mais la question primordiale que Philippe et moi nous posons est sur ce que le concert va donner ! Un concert avec passion ou sans passion ? Ce sera avec passion ! A peine entamée The Day I Was A Horse que je souris tout en me trémoussant. Je ressens une espèce de bonheur bien égoïste où se mêlent beaucoup d’émotions, car je ne pensais jamais voir The Vaselines, mes héros ne me trahissent pas, je ressens de l’insouciance en les regardant et beaucoup de plaisir à écouter ces mélodies simples et presque enfantines, la voix de Frances y étant pour beaucoup, en même temps je suis surpris par l’aspect très rock qui ressort en live, pas étonnant non plus avec 3 guitares. Alors que dire de la set list sinon qu’elle est parfaite mêlant le meilleur du dernier album avec Sew With An X ou alors The Devil Inside mais ce que j’attends avec impatience les indémodables. Cela commence en douceur avec Jesus Wants Me For A Sunbeam puis vient Molly’s Lips avec le roadie du groupe qui fera les pouet pouet avec un klaxon, ceci provoquant une fois de plus l’hilarité de Frances. Et puis cela explose derrière nous sous les coups de boutoir de Son Of A Gun. D’un coup cela se met à pogoter et il faut prendre garde à ne pas se prendre trop de coups. Slushy puis Rory Rides Me Raw, je suis aux anges, car les versions sont telles que je les imaginais, un peu plus violentes que sur disque, mais tellement jouissives. Enfin le final à cent à l’heure avec Sex Sux et Dying For It…….. Excellent !!
J’espère un rappel, sans trop d’illusions, car il est déjà tard et la set list a été entièrement jouée. Mais, surprise, ils reviennent et j’ai droit à mon petit moment de bonheur avec ma chanson fétiche, la reprise de You Think You’re A Man la chanson de Divine, quel pied tout simplement, je suis heureux comme un gamin. Et pour finir à 150 à l’heure, je crois qu’ils ont joué Dum Dum, la salle a pogoté une dernière fois avant que The Vaselines nous quitte définitivement après 1 h 10 de concert.
Souvent lorsque l’on va voir des «anciens» groupes il y a de la nostalgie. Ce soir rien de cela, juste un grand plaisir et surtout la sensation que leur musique est actuelle et n’a pas vieilli du tout. Je n’ose pas imaginer une vraie tournée avec un concert à la Maroquinerie par exemple, ce serait trop beau ! Mais vraiment j’ai ce sentiment de bonheur. Je n’ai pas été déçu ne serait ce qu’un tout petit peu, non pour moi c’était parfait ce soir. Pas de chance, ils n’ont pas de tee shirt XL, tant pis ce sera pour une autre fois. On quitte les Mains d’Oeuvres, il est 1h du matin et je n’ai pas vraiment sommeil. »
19 h, ouverture des portes, bracelet mauve au poignet, on descend vers la salle. Nous nous dirigeons pour le premier concert aux MO. Ce sera Sam James qui hier était venu prêter main forte à The Fishermen 3. De prime abord, le set est bizarre. Sam James figé sur scène décline ses chansons de sa belle voix, mais le regard dans le vague fixant le fond de la salle. Et puis le phrasé de l’artiste fait son effet, la fratrie Herman Dune est dans la salle et ils commencent tout doucement à faire le chœur. Vient ensuite une chanson en Français aux paroles assez légères et rigolote dans la voix de Sam James. Le moment le plus intense sera lors de la chanson dont chaque phrase commence par une lettre de l’alphabet ( A like… ) récitée dans un silence assez impressionnant. Pour les deux derniers morceaux, il fait un signe à la console qui lui en confirme un seul. Puis, se ravise, et lui accorde le second, mais, chose assez désagréable, coupe le courant en plein milieu. Il ne se laisse pas faire, avance d’un pas et finit a capella en forçant un peu la voix. Bravo tout simplement.
Maintenant direction la salle FO pour découvrir Câlin un duo français de Grenoble, assez atypique. Le batteur joue aussi du clavier et le guitariste fou lui sera aussi aux commandes d’une sorte de clavier, enfin un truc électronique. Par moment, je pense à Christian Vander dans le genre allumé. Il convient d’ajouter l’usage du Vocodeur omniprésent. L’ensemble donnant une musique post rock assez barrée et complètement délirante. Ils s’en tirent plutôt bien malgré quelques pépins techniques. Drôle, bizarre et pas inintéressant, mais je ne les écouterais pas pendant des heures.
Place maintenant à The Big Crunch Théory le projet de Lisa Li Lund, la petite sœur de Yaya Herman Dune, une «curiosité» que j’attendais avec impatience, surtout à cause des charmes de sa ravissante chanteuse.Toute la famille est dans la salle. Lisa est fébrile cela se sent. Pendant son soundcheck elle nous demande presque sur le ton de la rigolade mais avec quand même une petite dose d’inquiétude d’avoir la bonté de ne pas mettre de cochonneries dans son verre de bière posé sur le devant de la scène. L’intro du concert est un peu ratée avec 1 à 2 minutes assez curieuses où l’on verra le saxophoniste qui accompagnait Yaya hier faire du free jazz. Zarbi…. Puis s’ensuivent pas mal de problèmes techniques. Peu à peu on apprécie la dream pop de Lisa Lund portée par sa voix presque ingénue. A noter à la batterie une jeune femme particulièrement efficace. Yaya vient le temps d’un morceau soutenir sa sœur à la guitare. Le tout a un parfum doux et suranné pas tout à fait encore en place, mais j’aime bien. Mes morceaux préférés ce soir seront Weapon et le dernier que le groupe a interprété, Letter To My Lawyer qui n’est malheureusement pas sur leur premier disque d’après ce que Lisa m’a dit après le show.
Cette fois la salle se vide très peu alors que sur l’autre scène Etienne Jaumet vient de commencer son set Kraut Rock hypnotique et un peu soporifique vu par écran interposé. Il faudra attendre pratiquement 11h30 que son set se termine.
The Vaselines, version 2011, entrent sur la scène. C'est bien sur Frances et Eugene Kelly entourés de trois autres musiciens dont 1 guitariste, 1 bassiste et 2 batteurs. Frances est tout simplement adorable avec son look assez rock’n’roll, mini jupe et blouson noir quant à Eugène Kelly il arbore un look plus civilisé avec son petit gilet noir par-dessus la chemise, il ressemblerait presque à Nick Cave !. Frances est déjà presque hilare, elle nous lance «Bonjour mes petits saucissons». Me voici quelque part rassuré, car je la retrouve presque comme en 1987, comme si le poids des années n’avait pas eu d’effet sur elle. Frances a toujours son regard malicieux sur un joli visage, sa voix, et la même coupe de cheveux, bref toutes ses petites choses font que je suis admiratif et quelque part presque amoureux de cette femme de déjà 45 ans. Mais la question primordiale que Philippe et moi nous posons est sur ce que le concert va donner ! Un concert avec passion ou sans passion ? Ce sera avec passion ! A peine entamée The Day I Was A Horse que je souris tout en me trémoussant. Je ressens une espèce de bonheur bien égoïste où se mêlent beaucoup d’émotions, car je ne pensais jamais voir The Vaselines, mes héros ne me trahissent pas, je ressens de l’insouciance en les regardant et beaucoup de plaisir à écouter ces mélodies simples et presque enfantines, la voix de Frances y étant pour beaucoup, en même temps je suis surpris par l’aspect très rock qui ressort en live, pas étonnant non plus avec 3 guitares. Alors que dire de la set list sinon qu’elle est parfaite mêlant le meilleur du dernier album avec Sew With An X ou alors The Devil Inside mais ce que j’attends avec impatience les indémodables. Cela commence en douceur avec Jesus Wants Me For A Sunbeam puis vient Molly’s Lips avec le roadie du groupe qui fera les pouet pouet avec un klaxon, ceci provoquant une fois de plus l’hilarité de Frances. Et puis cela explose derrière nous sous les coups de boutoir de Son Of A Gun. D’un coup cela se met à pogoter et il faut prendre garde à ne pas se prendre trop de coups. Slushy puis Rory Rides Me Raw, je suis aux anges, car les versions sont telles que je les imaginais, un peu plus violentes que sur disque, mais tellement jouissives. Enfin le final à cent à l’heure avec Sex Sux et Dying For It…….. Excellent !!
J’espère un rappel, sans trop d’illusions, car il est déjà tard et la set list a été entièrement jouée. Mais, surprise, ils reviennent et j’ai droit à mon petit moment de bonheur avec ma chanson fétiche, la reprise de You Think You’re A Man la chanson de Divine, quel pied tout simplement, je suis heureux comme un gamin. Et pour finir à 150 à l’heure, je crois qu’ils ont joué Dum Dum, la salle a pogoté une dernière fois avant que The Vaselines nous quitte définitivement après 1 h 10 de concert.
Souvent lorsque l’on va voir des «anciens» groupes il y a de la nostalgie. Ce soir rien de cela, juste un grand plaisir et surtout la sensation que leur musique est actuelle et n’a pas vieilli du tout. Je n’ose pas imaginer une vraie tournée avec un concert à la Maroquinerie par exemple, ce serait trop beau ! Mais vraiment j’ai ce sentiment de bonheur. Je n’ai pas été déçu ne serait ce qu’un tout petit peu, non pour moi c’était parfait ce soir. Pas de chance, ils n’ont pas de tee shirt XL, tant pis ce sera pour une autre fois. On quitte les Mains d’Oeuvres, il est 1h du matin et je n’ai pas vraiment sommeil. »
The Vaselines est un groupe de rock alternatif écossais originaire de la ville de Bellshill de la conurbation du Great Glasgow, crée en 1986.
1987 - Son of a gun (EP)
1988 - Dying For it (EP)
1989 - Dum-Dum
1992 - The Way Of The Vaselines (Compilation)
1995 - The Stuff And More (Compilation)
2009 - Enter The Vaselines
2010 - Sex With an X
1988 - Dying For it (EP)
1989 - Dum-Dum
1992 - The Way Of The Vaselines (Compilation)
1995 - The Stuff And More (Compilation)
2009 - Enter The Vaselines
2010 - Sex With an X
Eugene Kelly (guitariste et membre fondateur du groupe)
Frances McKee (guitariste et membre fondateur du groupe)
Frances McKee (guitariste et membre fondateur du groupe)
+
James Seenan (basse)
Charly Kelly (batterie)
James Seenan (basse)
Charly Kelly (batterie)
La Setlist du Concert
THE BIG CRUNCH THEORY
La Setlist du Concert
VIVA & THE DIVA
La Setlist du Concert
THE VASELINES
The Day I Was A Horse (Enter The Vaselines - 2009)
Monsterpussy (Enter The Vaselines - 2009)
Sex With An X (Sex with an X - 2010)
Oliver Twisted (Enter The Vaselines - 2009)
The Devil Inside Me (Sex with an X - 2010)
Jesus Wants Me For A Sunbeam (Dying for It EP - 1988)
I Hate The 80s (Sex with an X - 2010)
Molly's Lips (Dying for It EP - 1988)
Poison Pen (Sex with an X - 2010)
Son Of A Gun (Son Of A Gun EP -1987)
Slushy (Enter The Vaselines - 2009)
Lovecraft (Dum Dum - 1989)
No Hope (Dum Dum - 1989)
Rory Rides Me Raw (Son Of A Gun EP -1987)
Ruined (New Song)
Sex Sucks (Amen) (Enter The Vaselines - 2009)
Dying For It (Dying for It EP - 1988)
Encore
You Think You’re A Man (Divine Cover)
Dum – Dum (Dum Dum - 1989)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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