« Ma place de concert prise presque à la dernière minute, j’étais venu ce soir surtout pour voir Oh No Oh My persuadé qu’ils étaient tête d’affiche, cela m’apprendra à ne pas regarder mes billets ! Car c’est bien Maps & Atlases qui sont en vedette ce soir. Peu importe de toute façon, les deux m’intéressent. Je retrouve presque avec surprise Marine qui est déjà sur place, mais pas de panique, il n’y a pratiquement personne alors qu’il n’est pas loin de 19 h, heure inhabituelle pour l’ouverture des portes plus généralement à 19 h 30. La salle est à moitié remplie, dommage, car ces deux groupes méritent beaucoup mieux et leurs deux sets respectifs vont le prouver. Joëlle et Robert deux habitués des concerts sont présents ce soir.
Il doit être 20h lorsque les quatre membres de Oh No Oh My arrivent sur scène, j’ai un peu peur à la vue des deux claviers placés symétriquement de chaque côté de la scène et un peu aussi je l’avoue à la vue des musiciens. Pas vraiment charismatiques avec leurs barbes (pour certains) et leur look très anonyme, mais au fond on s’en balance et puis les claviers seront utilisés à bon escient pendant toute la durée du concert. Sans le savoir, je me suis placé du meilleur côté, sur la droite, car c’est ici que va officier Tim Reagan l’un des quatre musiciens multi-instrumentistes du groupe. Le batteur Joël Calvin touchera à la basse sur un morceau. Car c’est une particularité du groupe l’échange d’instruments qui donne à l’ensemble un ton léger et assez joyeux. Le concert débute tranquillement, le groupe sonne bien, mais on à l’impression d’avoir déjà entendu mille fois ce style de musique, de belles mélodies, de belles voix, et du folk rock indé bien Américain dans l’âme, bref c’est bien, on tapote du pied et on bouge la tête, mais c’est tout. Et puis les mecs s’échangent les instruments, le dénommé Tim Reagan qui si je me rappelle bien a débuté le premier morceau à gauche et à la basse passe soudain de notre côté, passe une guitare autour du cou, et la tout change. Au centre Greg Barkley assure la majorité des vocaux et lance le groupe sur les rails, mais c’est Tim Reagan qui fait décoller chaque composition du groupe. Ses parties de guitares sont assez incendiaires et donne le sel essentiel pour faire décoller les morceaux, le groupe devient alors une redoutable machine ou le côté folk disparaît presque entièrement pour laisser place à de la pop très agressive avec montées en puissance. J’ai bien aimé aussi les passages avec les parties simultanées de piano électriques joués par Tim et par Daniel Hoxmeier qui lui s’occupera plutôt de la basse pendant une grande partie du concert. Quelques présentations d’usage, le groupe vient d’Austin Texas (c’est bon ça) et est content de jouer à Paris. C’est vrai qu’il vont donner un beau concert, pas vraiment une première partie même si l’on en juge par la durée : 58 minutes. Un peu plus tard on a droit à une démonstration de danse digne de Michael Jackson faite par Tim Reagan (encore lui) qui éloigne encore plus le groupe de la traditionnelle idée que l’on se fait du standard rock indé Américain. Bref c’est énergique et parfois héroïque, c’est festif aussi et surtout il y a quelque chose de coloré chez eux qui les différencient de nombre de leurs compatriotes. Pas de temps morts sur scène. Vive Oh No Oh My et sa lumineuse démonstration.
Du coup je suis un peu inquiet quand à ce qui va suivre, je connais très peu Maps & Atlases il faut bien le reconnaître. Les rangs se resserrent, quelques Américains sont dans le public. Mais lorsque je vois arriver sur scène le chanteur guitariste et leader naturel du groupe Dave Davison je crois halluciner. Les cheveux très longs, la barbe aussi et fournie et des lunettes rondes…… Putain ! je n’y crois pas !!! Le look qui tue. Et pourtant ce mec a plus d’un tour dans son sac. Dès les premières notes de Pigeon je suis assez surpris par Dave Davison à la voix légèrement nasillarde sans jamais pour autant être énervante, et par sa belle assurance naturelle. Et puis les sons que j’entends, on se croirait dans une île du pacifique sud, les cocotiers les lagons et la mer bleu azur, dépaysement garanti. Au début j’en viens même à me demander si Maps & Atlases n’auraient pas inventé un nouveau style, le progressive folk !! Car il y a beaucoup de petites ruptures dans leur musique et aussi des petits accords de guitares qui se répètent et qui deviennent presque une obsession dans ma tête. Il y a beaucoup de poésie et de candeur dans la musique de Maps & Atlases. Et puis comment ne pas être fasciné par le jeu, bien particulier, des guitares que Dave et Erin Elders l’autre guitariste imposent par moment avec les deux mains qui parcourent le manche avec finesse et douceur pour en extorquer des notes particulièrement délicates qui chatouillent mes oreilles. C’est en plus très reposant et ludique. Oui je crois que c’est ludique et délicatesse sont deux mots qui caractérisent bien la musique de Maps & Atlases. La communication avec le public n’est pas le fort de Dave Davison, on le voit bien à l’air presque gêné et timide qu’il arbore lorsqu’il s’adresse à nous, mais sa musique et son aspect personnel font le reste. Bien sur qu’il y a des moments un peu plus décousus plus difficiles à apprécier (Will), mais la magie opère la plupart du temps (Pigeon) ou bien avec The Charm qui nous rappelle un peu les Fleet Foxes. J’ai même eu un flash quand ils ont joué Living Décorations qui dans la forme ressemble au Last Day Of Magic des Kills surtout au niveau de l’intonation vocale. On peut même faire un tour du côté de Fool’s Gold avec Israeli Caves et curieusement à un moment, je ne sais plus lequel j’ai cru entendre le fantôme de Télévision avec une intro qui m’a replongée + de trente ans en arrière avec un son et des accords de guitares à la Marquee Moon. Autre chose qui m’a particulièrement frappé dans le groupe c’est son batteur Chris Hainey particulièrement efficace et spectaculaire dans sa frappe tandis que sur la gauche, Shiraz Dada le dernier membre du quatuor a passé une grande partie de son temps à sautiller tout en jouant de la basse. Maps & Atlases est véritablement un groupe qui se démarque de la scène indie folk rock Américaine actuelle essentiellement par le côté expérimental de sa musique qui fait que l’on ne s’ennuie jamais, rien n’est linéaire et attendu, c’est presque à chaque morceau une petite surprise qui nous attend. Le groupe annonce son dernier morceau sur la scène de la Maroquinerie tout en nous annonçant qu’ils vont revenir dans quelques minutes pour finir la soirée au milieu de la salle pour un mini set qui sera bien entendu acoustique.
Quelques chaises et un tambour sont installés au milieu de la salle puis c’est au tour du groupe de revenir, enfin trois de ces membres seulement me semble-t’ il pour finir la soirée par un petit quart d’heure acoustique et a capella intimiste et convivial. Bon c’est sympa, mais musicalement je préfère tout de même les voir sur scène avec leurs instruments respectifs.
Voila la soirée se termine en douceur et en beauté, on a été comblés ce soir avec deux excellents groupes et une programmation intelligente. J’en profite pour dévaliser le merchandising en achetant quelques CD des deux groupes. Il ne me reste plus qu’à quitter la Maroquinerie avec en tête le plaisir d’avoir découvert deux nouveaux groupes en live. »
Il doit être 20h lorsque les quatre membres de Oh No Oh My arrivent sur scène, j’ai un peu peur à la vue des deux claviers placés symétriquement de chaque côté de la scène et un peu aussi je l’avoue à la vue des musiciens. Pas vraiment charismatiques avec leurs barbes (pour certains) et leur look très anonyme, mais au fond on s’en balance et puis les claviers seront utilisés à bon escient pendant toute la durée du concert. Sans le savoir, je me suis placé du meilleur côté, sur la droite, car c’est ici que va officier Tim Reagan l’un des quatre musiciens multi-instrumentistes du groupe. Le batteur Joël Calvin touchera à la basse sur un morceau. Car c’est une particularité du groupe l’échange d’instruments qui donne à l’ensemble un ton léger et assez joyeux. Le concert débute tranquillement, le groupe sonne bien, mais on à l’impression d’avoir déjà entendu mille fois ce style de musique, de belles mélodies, de belles voix, et du folk rock indé bien Américain dans l’âme, bref c’est bien, on tapote du pied et on bouge la tête, mais c’est tout. Et puis les mecs s’échangent les instruments, le dénommé Tim Reagan qui si je me rappelle bien a débuté le premier morceau à gauche et à la basse passe soudain de notre côté, passe une guitare autour du cou, et la tout change. Au centre Greg Barkley assure la majorité des vocaux et lance le groupe sur les rails, mais c’est Tim Reagan qui fait décoller chaque composition du groupe. Ses parties de guitares sont assez incendiaires et donne le sel essentiel pour faire décoller les morceaux, le groupe devient alors une redoutable machine ou le côté folk disparaît presque entièrement pour laisser place à de la pop très agressive avec montées en puissance. J’ai bien aimé aussi les passages avec les parties simultanées de piano électriques joués par Tim et par Daniel Hoxmeier qui lui s’occupera plutôt de la basse pendant une grande partie du concert. Quelques présentations d’usage, le groupe vient d’Austin Texas (c’est bon ça) et est content de jouer à Paris. C’est vrai qu’il vont donner un beau concert, pas vraiment une première partie même si l’on en juge par la durée : 58 minutes. Un peu plus tard on a droit à une démonstration de danse digne de Michael Jackson faite par Tim Reagan (encore lui) qui éloigne encore plus le groupe de la traditionnelle idée que l’on se fait du standard rock indé Américain. Bref c’est énergique et parfois héroïque, c’est festif aussi et surtout il y a quelque chose de coloré chez eux qui les différencient de nombre de leurs compatriotes. Pas de temps morts sur scène. Vive Oh No Oh My et sa lumineuse démonstration.
Du coup je suis un peu inquiet quand à ce qui va suivre, je connais très peu Maps & Atlases il faut bien le reconnaître. Les rangs se resserrent, quelques Américains sont dans le public. Mais lorsque je vois arriver sur scène le chanteur guitariste et leader naturel du groupe Dave Davison je crois halluciner. Les cheveux très longs, la barbe aussi et fournie et des lunettes rondes…… Putain ! je n’y crois pas !!! Le look qui tue. Et pourtant ce mec a plus d’un tour dans son sac. Dès les premières notes de Pigeon je suis assez surpris par Dave Davison à la voix légèrement nasillarde sans jamais pour autant être énervante, et par sa belle assurance naturelle. Et puis les sons que j’entends, on se croirait dans une île du pacifique sud, les cocotiers les lagons et la mer bleu azur, dépaysement garanti. Au début j’en viens même à me demander si Maps & Atlases n’auraient pas inventé un nouveau style, le progressive folk !! Car il y a beaucoup de petites ruptures dans leur musique et aussi des petits accords de guitares qui se répètent et qui deviennent presque une obsession dans ma tête. Il y a beaucoup de poésie et de candeur dans la musique de Maps & Atlases. Et puis comment ne pas être fasciné par le jeu, bien particulier, des guitares que Dave et Erin Elders l’autre guitariste imposent par moment avec les deux mains qui parcourent le manche avec finesse et douceur pour en extorquer des notes particulièrement délicates qui chatouillent mes oreilles. C’est en plus très reposant et ludique. Oui je crois que c’est ludique et délicatesse sont deux mots qui caractérisent bien la musique de Maps & Atlases. La communication avec le public n’est pas le fort de Dave Davison, on le voit bien à l’air presque gêné et timide qu’il arbore lorsqu’il s’adresse à nous, mais sa musique et son aspect personnel font le reste. Bien sur qu’il y a des moments un peu plus décousus plus difficiles à apprécier (Will), mais la magie opère la plupart du temps (Pigeon) ou bien avec The Charm qui nous rappelle un peu les Fleet Foxes. J’ai même eu un flash quand ils ont joué Living Décorations qui dans la forme ressemble au Last Day Of Magic des Kills surtout au niveau de l’intonation vocale. On peut même faire un tour du côté de Fool’s Gold avec Israeli Caves et curieusement à un moment, je ne sais plus lequel j’ai cru entendre le fantôme de Télévision avec une intro qui m’a replongée + de trente ans en arrière avec un son et des accords de guitares à la Marquee Moon. Autre chose qui m’a particulièrement frappé dans le groupe c’est son batteur Chris Hainey particulièrement efficace et spectaculaire dans sa frappe tandis que sur la gauche, Shiraz Dada le dernier membre du quatuor a passé une grande partie de son temps à sautiller tout en jouant de la basse. Maps & Atlases est véritablement un groupe qui se démarque de la scène indie folk rock Américaine actuelle essentiellement par le côté expérimental de sa musique qui fait que l’on ne s’ennuie jamais, rien n’est linéaire et attendu, c’est presque à chaque morceau une petite surprise qui nous attend. Le groupe annonce son dernier morceau sur la scène de la Maroquinerie tout en nous annonçant qu’ils vont revenir dans quelques minutes pour finir la soirée au milieu de la salle pour un mini set qui sera bien entendu acoustique.
Quelques chaises et un tambour sont installés au milieu de la salle puis c’est au tour du groupe de revenir, enfin trois de ces membres seulement me semble-t’ il pour finir la soirée par un petit quart d’heure acoustique et a capella intimiste et convivial. Bon c’est sympa, mais musicalement je préfère tout de même les voir sur scène avec leurs instruments respectifs.
Voila la soirée se termine en douceur et en beauté, on a été comblés ce soir avec deux excellents groupes et une programmation intelligente. J’en profite pour dévaliser le merchandising en achetant quelques CD des deux groupes. Il ne me reste plus qu’à quitter la Maroquinerie avec en tête le plaisir d’avoir découvert deux nouveaux groupes en live. »
Oh No Oh My est un groupe de rock indé qui s’est formé en 2004 à Austin, Texas. Ils jouent un folk pop rock très mélodique, où on peut retrouver la marque de groupes de Pop psychédélique des années 1960.
(http://www.myspace.com/ohnoohmyband)
Maps & Atlases est un groupe de rock «mélodique» de Chicago, Illinois USA, influencé par le folk et la musique expérimentale. Les quatre membres se sont rencontrés en 2004 à l’université et ils ne sortent un premier EP qu’en 2006. Des mélodies entrainantes ainsi qu’un jeu de guitares et un travail d’arrangements sonores assez impressionnants.
(http://www.myspace.com/mapsandatlases)
2006 : Oh no! Oh my!
2007 : Between the Devil and the Sea
2008 : Dmitrij Dmitrij
2010 : People Problems
2007 : Between the Devil and the Sea
2008 : Dmitrij Dmitrij
2010 : People Problems
2005 Bird Barnyard EP Unofficially Released
2005 Split EP with The Antenora Self-Released
2006 Tree, Swallows, Houses EP Self-Released (SOLD OUT) Re-released January 10, 2007
2008 You and Me and the Mountain EP - Released July 16, 2008
2010 Perch Patchwork LP
2005 Split EP with The Antenora Self-Released
2006 Tree, Swallows, Houses EP Self-Released (SOLD OUT) Re-released January 10, 2007
2008 You and Me and the Mountain EP - Released July 16, 2008
2010 Perch Patchwork LP
OH NO OH MY
Greg Barkley : Multi-instrumentalists.
Joel Calvin : Drums
Daniel Hoxmeier : Multi-instrumentalists.
Tim Regan : Multi-instrumentalists.
MAPS & ATLASES
Dave Davison (guitar/vocals)
Erin Elders (guitar)
Shiraz Dada (bass)
Chris Hainey (drums)
La Setlist du Concert
OH NO OH MY
Non Disponible
La Setlist du Concert
MAPS & ATLASES
01. Pigeon (Perch Patchwork - 2010)
02. The Sound They Make (Trees, Swallows, Houses - 2007)
03. Artichokes (You And Me And The Mountain - 2009)
04. Israeli Caves (Perch Patchwork - 2010)
05. Ted Zancha (You And Me And The Mountain - 2009)
06. Will (Perch Patchwork - 2010)
07. The Charm (Perch Patchwork - 2010)
08. Witch (You And Me And The Mountain - 2009)
09. If This Is (Perch Patchwork - 2010)
10. Was (Perch Patchwork - 2010)
11. Every Place is A House (Trees, Swallows, Houses - 2007)
12. Living Decorations (Perch Patchwork - 2010)
13. Daily News (You And Me And The Mountain - 2009)
14. Is (Perch Patchwork - 2010)
15. Solid Ground (Perch Patchwork - 2010)
Encore
02. The Sound They Make (Trees, Swallows, Houses - 2007)
03. Artichokes (You And Me And The Mountain - 2009)
04. Israeli Caves (Perch Patchwork - 2010)
05. Ted Zancha (You And Me And The Mountain - 2009)
06. Will (Perch Patchwork - 2010)
07. The Charm (Perch Patchwork - 2010)
08. Witch (You And Me And The Mountain - 2009)
09. If This Is (Perch Patchwork - 2010)
10. Was (Perch Patchwork - 2010)
11. Every Place is A House (Trees, Swallows, Houses - 2007)
12. Living Decorations (Perch Patchwork - 2010)
13. Daily News (You And Me And The Mountain - 2009)
14. Is (Perch Patchwork - 2010)
15. Solid Ground (Perch Patchwork - 2010)
Encore
16. Carrying The Wet Wood (Perch Patchwork - 2010)
17. The Ongoing Horrible (Trees, Swallows, Houses - 2007)
17. The Ongoing Horrible (Trees, Swallows, Houses - 2007)
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