« PJ Harvey épisode n° 2. J’allais presque dire même heure et même endroit. Pour l’heure, ce n’est pas tout à fait vrai, car j’ai décidé d’arriver encore un peu plus tôt, c'est-à-dire vers 16 h 35. Pas de chance, je retrouve, devant moi, les mêmes fans qu’hier et même quelques nouveaux en plus. Et encore, pas devant moi, mais devant Gilles P. arrivé depuis une dizaine de minutes. Du coup, je ne suis plus très optimiste pour ma future place devant la scène. Le scénario est toujours le même, ouverture sur le coup de 19 h, je réussis in extremis à faire partie de la première fournée avant que les videurs stoppent l'entrée. J’avoue être devenu champion de France de course à pied du long couloir semé d’embûches de l’Olympia ! Je passe les deux contrôles, je double un Anglais qui vient de s’affaler de tout son long, j’opte pour la porte de droite et enfin j’arrive à me placer plein centre… Ouf ! C’est gagné, même si j’aurais préféré être placé plus sur la gauche, mais ce n’était pas possible. Trop d’Anglais arrivés encore plus tôt, a priori des fans qui suivent la tournée de PJ, car leurs visages ne me sont pas inconnus, j’avais déjà du les voir lors des tournées précédentes.
Plus qu’une heure et demie à attendre c’est l’avantage d’avoir vu le concert la veille et de connaître les horaires. Le public arrive une fois de plus assez tôt et c’est un peu avant huit heures que d’un coup la fosse se lève. Curieusement il me semble être un peu plus à l’étroit qu’hier, mais ce n’est sûrement qu’une impression.
20 h 32, la salle est plongée dans le noir. Lorsque la belle du Dorset arrive sur scène, c’est une immense ovation qui parcoure l’Olympia, peut-être encore plus qu’hier. J’imaginais Polly habillée comme hier, mais tout en blanc. Fausse route ! C’est, une nouvelle fois, de noir vêtue qu’elle se présente, mais cette fois en pantalon ou combinaison, difficile à dire puisqu’elle porte par-dessus un boa de plumes noires et son éternel couvre-chef. Elle a légèrement changé de coiffure abandonnant son look années 20 et cinéma muet, pour une coiffure un peu plus actuelle, selon mon avis. J’ai deux possibilités pour aborder ce second concert, soit l’air blasé, en craignant un ennui possible, en me disant, «je sais déjà ce qu’elle va jouer», ou alors celle que j’ai adoptée, une attente gourmande. Hier, c’était la découverte, ce soir je vais profiter pleinement du spectacle. C’est ce qui va se passer avec une différence notable avec hier, l’impression de vivre un concert pas fondamentalement différent, car la setlist est identique, mais avec le sentiment que ce soir Polly offre plus.
Le concert débute de nouveau, et selon la tradition, par le magnifique Let England Shake. Dès ce morceau, je ressens la différence. Quelque chose d’imperceptible, mais de bien réel. Difficile à ressentir, certainement, pour ceux qui ne maîtrisent pas les nouveaux titres. Pour moi et surtout après le concert de la veille et 2 écoutes supplémentaires du CD, mon avis est formel, la version de ce soir est puissante, Polly est sûre d’elle. Je la sens plus proche du public, un peu moins distante et alors la voix ! Que dire si ce n’est que l’interprétation est parfaite avec des frissons qui me parcourent l’échine quand elle entonne «Smile Smile Bobby» . Ce morceau restera à mon avis comme l’un de ses meilleurs et puis jolie surprise, elle remercie, le public dès le premier morceau ! Dans la foulée elle va enchaîner avec le non moins sublime The Worlds That Maketh Murder. Son interprétation est largement supérieure à celle d’hier soir, plus d’émotions, moins de retenue et voir Polly se balancer élégamment d’avant en arrière avec presque à chaque fois un regard de notre coté est un régal, la machine est lancée et c’est beau. Le final sera sublime tout simplement. La encore, c’est un morceau qui devrait, je l’espère, rester lui aussi dans les mémoires comme l’un de ses meilleurs. Alors oui PJ s’est peut être adoucie, les chansons sont moins rudes, moins de guitares aussi, mais quelle poésie une fois que l’on est entré dedans. Toujours dans mon classement des grands morceaux de Let England Shake, Written On The Forehead va une fois de plus me ravir et surtout me faire prendre conscience que Polly a su intégrer de manière intelligente des samples qui donnent une partie du cachet à ce nouvel album. En live, on les attend ces fameux samples, ils font partie intégrante du spectacle et du groupe. Je suis beaucoup plus attentif encore qu’hier soir, je savoure, je déguste et toujours cette voix qui une nouvelle fois sur The Devil ne la trahit pas et surprend par sa capacité à monter si haut sans qu’elle semble forcer et sans surtout que cela irrite le spectateur. Une chose drôle pour ce morceau il y aura un faux départ et des sourires complices entre Polly et Mick Harvey comme quoi tout n’est pas écrit à l’avance et que l’humain est toujours là. Mais ce soir, contrairement à hier, j’ai particulièrement été sensible à The Sky Lit Up. J’ai été hypnotisé carrément par la version proposée, supérieure à mon avis à la version studio même si elle semblait moins rêche que la version de 1998, non ce soir il y avait en plus une espèce de magie à cet instant. Et toujours ce public qui comme hier soir acclame Polly longuement à chaque fin de morceau.
Enfin arrive, le morceau que j’attendais avec gourmandise depuis le début de cette soirée, The Glorious Land et ses samples irréels à la trompette ou comment avec ce simple artifice, j’allais presque dire, rendre un morceau unique et hors catégorie. Et toujours la voix de Polly qui n’a jamais été aussi parfaite. Je commence à ne plus pouvoir me passer de ces morceaux de Let England Shake , ils évoquent ce que j’aime c'est-à-dire la nostalgie, un petit côté épique et quasi chevaleresque et enfin quelque chose d’apaisé et serein qui aurait pu laisser penser qu’elle s’endormait sur ses lauriers alors qu’au contraire je ne suis pas loin de penser que Let England Shake est un de ses meilleurs albums. Comme quoi il faut le savourer, le déguster et le découvrir avec patience et alors tous les effluves de ce bijou s’offriront à vous. Down By The Water va bien provoquer des acclamations une fois de plus par contre la version de C’Mon Billy m’a semblé légèrement inférieure à celle de jeudi. Seul temps mort, avec Hanging In The Wire le morceau qui à mon avis n’a pas vraiment sa place en live, trop linéaire, un des rares qui ne recueille pas mes suffrages. Mais les choses reprennent vite de la vigueur avec Big Exit et le groupe conclut ensuite presque aligné en rang d’oignons sur The Colour Of The Earth, un morceau qui ressemble à ces reprises traditionnelles que certains groupes réarrangent et dont on ne sait jamais par qui ils ont été écrits. Ovation d’un public conquis et ravi puis c’est une pause de trois à quatre minutes avant que la troupe ne revienne sur scène.
Polly qui jusque-là et contrairement à hier soir avait assez souvent remercié le public, en français et en anglais, va présenter les musiciens et, petite fantaisie, dans l’ordre inverse c'est-à-dire en commençant par John Parish pour finir par Mick Harvey. Un petit mot aussi du batteur Jean Marc Butty qui comme hier semble être leur chef d’orchestre en organisant chaque départ de morceau. Son jeu se rapproche assez singulièrement des batteurs de Jazz. À peine a t’elle fini de présenter les musiciens la tête tournée qu’elle se cogne contre le micro déclenchant le rire du public et de sa part un grand sourire lumineux. Les (petits) ennuis ne sont pas finis, car c’est au tour de John Parish d’avoir des problèmes de guitare pendant Meet Ze Monsta et alors qu’il devait attaquer son riff pour renforcer l’impression de puissance au morceau, rien ne sortira de ses amplis, problème de pédales apparemment qui ne sera résolu qu’à la fin du morceau. Et puis une fois de plus Polly provoque l’hilarité du public et le regard presque goguenard et légèrement moqueur de ses musiciens quand elle attaque à la guitare Angelene pour arrêter dix secondes plus tard en s’excusant telle une gamine en nous confiant qu’elle avait oublié de s’accorder… La version proposée ce soir m’a littéralement emballé, encore la voix de Polly qui a fait la différence.
Après un ultime salut à la foule le groupe se retire après les 1heure30 de spectacle. Ce soir comme hier soir le public restera sur place pendant de très longues minutes en applaudissant et en faisant la bronca, mais rien n’y fera, fin du spectacle. Beaucoup de chance, cette fois j’arrive à avoir une setlist, petit plaisir personnel je l’avoue, un type dans le public au look de biker me demandera la permission de la photographier me proposant une bière pour me remercier !
Voilà ce que je retiens après ces deux prestations à l’Olympia. D'abord le négatif. Il est clair que Polly pourrait sans aucun doute jouer plus longtemps, 1 h 30 vu le nombre d’albums c’est un peu court. Second reproche, le besoin de présenter le dernier album en intégralité ce que je n’approuve pas forcément. J’ajouterai aussi le manque de communication avec le public, mais la belle du Dorset n’a jamais été réputée pour cela et je pense qu’il y doit y avoir une part de timidité.
Le positif : Beaucoup de choses tout de même. Pour ma part, j’avoue qu’a la fin de ce second concert je suis comme sur un petit nuage avec les mélodies de Let England Shake qui trottinent dans ma tête. PJ Harvey sur scène ce soir était une icône intouchable irréelle et magique, elle dégage un magnétisme fou. Et puis les chansons de Let’s England Shake ont été transcendées ce soir par une PJ gracieuse dont je trouve la voix en perpétuelle amélioration. Et puis le reproche que beaucoup font en invoquant le côté rock pur et dur avec grosses guitares qui a disparu ne m’a pas vraiment gêné, il y a tout de même pas mal de temps que les guitares ont été remisées et puis ceux qui comme moi ont vu PJ Harvey lors de sa toute première prestation parisienne il y a fort longtemps n’en gardent pas forcément un grand souvenir. Polly évolue et a atteint, en ce qui me concerne, avec cet album la plénitude absolue. Mon avis est clair, ce concert fut grand tout simplement, musicalement et émotionnellement parlant. Maintenant je vais aller réécouter une fois de plus Let England Shake qui fera partie à n’en pas douter des grands albums de 2011. »
Plus qu’une heure et demie à attendre c’est l’avantage d’avoir vu le concert la veille et de connaître les horaires. Le public arrive une fois de plus assez tôt et c’est un peu avant huit heures que d’un coup la fosse se lève. Curieusement il me semble être un peu plus à l’étroit qu’hier, mais ce n’est sûrement qu’une impression.
20 h 32, la salle est plongée dans le noir. Lorsque la belle du Dorset arrive sur scène, c’est une immense ovation qui parcoure l’Olympia, peut-être encore plus qu’hier. J’imaginais Polly habillée comme hier, mais tout en blanc. Fausse route ! C’est, une nouvelle fois, de noir vêtue qu’elle se présente, mais cette fois en pantalon ou combinaison, difficile à dire puisqu’elle porte par-dessus un boa de plumes noires et son éternel couvre-chef. Elle a légèrement changé de coiffure abandonnant son look années 20 et cinéma muet, pour une coiffure un peu plus actuelle, selon mon avis. J’ai deux possibilités pour aborder ce second concert, soit l’air blasé, en craignant un ennui possible, en me disant, «je sais déjà ce qu’elle va jouer», ou alors celle que j’ai adoptée, une attente gourmande. Hier, c’était la découverte, ce soir je vais profiter pleinement du spectacle. C’est ce qui va se passer avec une différence notable avec hier, l’impression de vivre un concert pas fondamentalement différent, car la setlist est identique, mais avec le sentiment que ce soir Polly offre plus.
Le concert débute de nouveau, et selon la tradition, par le magnifique Let England Shake. Dès ce morceau, je ressens la différence. Quelque chose d’imperceptible, mais de bien réel. Difficile à ressentir, certainement, pour ceux qui ne maîtrisent pas les nouveaux titres. Pour moi et surtout après le concert de la veille et 2 écoutes supplémentaires du CD, mon avis est formel, la version de ce soir est puissante, Polly est sûre d’elle. Je la sens plus proche du public, un peu moins distante et alors la voix ! Que dire si ce n’est que l’interprétation est parfaite avec des frissons qui me parcourent l’échine quand elle entonne «Smile Smile Bobby» . Ce morceau restera à mon avis comme l’un de ses meilleurs et puis jolie surprise, elle remercie, le public dès le premier morceau ! Dans la foulée elle va enchaîner avec le non moins sublime The Worlds That Maketh Murder. Son interprétation est largement supérieure à celle d’hier soir, plus d’émotions, moins de retenue et voir Polly se balancer élégamment d’avant en arrière avec presque à chaque fois un regard de notre coté est un régal, la machine est lancée et c’est beau. Le final sera sublime tout simplement. La encore, c’est un morceau qui devrait, je l’espère, rester lui aussi dans les mémoires comme l’un de ses meilleurs. Alors oui PJ s’est peut être adoucie, les chansons sont moins rudes, moins de guitares aussi, mais quelle poésie une fois que l’on est entré dedans. Toujours dans mon classement des grands morceaux de Let England Shake, Written On The Forehead va une fois de plus me ravir et surtout me faire prendre conscience que Polly a su intégrer de manière intelligente des samples qui donnent une partie du cachet à ce nouvel album. En live, on les attend ces fameux samples, ils font partie intégrante du spectacle et du groupe. Je suis beaucoup plus attentif encore qu’hier soir, je savoure, je déguste et toujours cette voix qui une nouvelle fois sur The Devil ne la trahit pas et surprend par sa capacité à monter si haut sans qu’elle semble forcer et sans surtout que cela irrite le spectateur. Une chose drôle pour ce morceau il y aura un faux départ et des sourires complices entre Polly et Mick Harvey comme quoi tout n’est pas écrit à l’avance et que l’humain est toujours là. Mais ce soir, contrairement à hier, j’ai particulièrement été sensible à The Sky Lit Up. J’ai été hypnotisé carrément par la version proposée, supérieure à mon avis à la version studio même si elle semblait moins rêche que la version de 1998, non ce soir il y avait en plus une espèce de magie à cet instant. Et toujours ce public qui comme hier soir acclame Polly longuement à chaque fin de morceau.
Enfin arrive, le morceau que j’attendais avec gourmandise depuis le début de cette soirée, The Glorious Land et ses samples irréels à la trompette ou comment avec ce simple artifice, j’allais presque dire, rendre un morceau unique et hors catégorie. Et toujours la voix de Polly qui n’a jamais été aussi parfaite. Je commence à ne plus pouvoir me passer de ces morceaux de Let England Shake , ils évoquent ce que j’aime c'est-à-dire la nostalgie, un petit côté épique et quasi chevaleresque et enfin quelque chose d’apaisé et serein qui aurait pu laisser penser qu’elle s’endormait sur ses lauriers alors qu’au contraire je ne suis pas loin de penser que Let England Shake est un de ses meilleurs albums. Comme quoi il faut le savourer, le déguster et le découvrir avec patience et alors tous les effluves de ce bijou s’offriront à vous. Down By The Water va bien provoquer des acclamations une fois de plus par contre la version de C’Mon Billy m’a semblé légèrement inférieure à celle de jeudi. Seul temps mort, avec Hanging In The Wire le morceau qui à mon avis n’a pas vraiment sa place en live, trop linéaire, un des rares qui ne recueille pas mes suffrages. Mais les choses reprennent vite de la vigueur avec Big Exit et le groupe conclut ensuite presque aligné en rang d’oignons sur The Colour Of The Earth, un morceau qui ressemble à ces reprises traditionnelles que certains groupes réarrangent et dont on ne sait jamais par qui ils ont été écrits. Ovation d’un public conquis et ravi puis c’est une pause de trois à quatre minutes avant que la troupe ne revienne sur scène.
Polly qui jusque-là et contrairement à hier soir avait assez souvent remercié le public, en français et en anglais, va présenter les musiciens et, petite fantaisie, dans l’ordre inverse c'est-à-dire en commençant par John Parish pour finir par Mick Harvey. Un petit mot aussi du batteur Jean Marc Butty qui comme hier semble être leur chef d’orchestre en organisant chaque départ de morceau. Son jeu se rapproche assez singulièrement des batteurs de Jazz. À peine a t’elle fini de présenter les musiciens la tête tournée qu’elle se cogne contre le micro déclenchant le rire du public et de sa part un grand sourire lumineux. Les (petits) ennuis ne sont pas finis, car c’est au tour de John Parish d’avoir des problèmes de guitare pendant Meet Ze Monsta et alors qu’il devait attaquer son riff pour renforcer l’impression de puissance au morceau, rien ne sortira de ses amplis, problème de pédales apparemment qui ne sera résolu qu’à la fin du morceau. Et puis une fois de plus Polly provoque l’hilarité du public et le regard presque goguenard et légèrement moqueur de ses musiciens quand elle attaque à la guitare Angelene pour arrêter dix secondes plus tard en s’excusant telle une gamine en nous confiant qu’elle avait oublié de s’accorder… La version proposée ce soir m’a littéralement emballé, encore la voix de Polly qui a fait la différence.
Après un ultime salut à la foule le groupe se retire après les 1heure30 de spectacle. Ce soir comme hier soir le public restera sur place pendant de très longues minutes en applaudissant et en faisant la bronca, mais rien n’y fera, fin du spectacle. Beaucoup de chance, cette fois j’arrive à avoir une setlist, petit plaisir personnel je l’avoue, un type dans le public au look de biker me demandera la permission de la photographier me proposant une bière pour me remercier !
Voilà ce que je retiens après ces deux prestations à l’Olympia. D'abord le négatif. Il est clair que Polly pourrait sans aucun doute jouer plus longtemps, 1 h 30 vu le nombre d’albums c’est un peu court. Second reproche, le besoin de présenter le dernier album en intégralité ce que je n’approuve pas forcément. J’ajouterai aussi le manque de communication avec le public, mais la belle du Dorset n’a jamais été réputée pour cela et je pense qu’il y doit y avoir une part de timidité.
Le positif : Beaucoup de choses tout de même. Pour ma part, j’avoue qu’a la fin de ce second concert je suis comme sur un petit nuage avec les mélodies de Let England Shake qui trottinent dans ma tête. PJ Harvey sur scène ce soir était une icône intouchable irréelle et magique, elle dégage un magnétisme fou. Et puis les chansons de Let’s England Shake ont été transcendées ce soir par une PJ gracieuse dont je trouve la voix en perpétuelle amélioration. Et puis le reproche que beaucoup font en invoquant le côté rock pur et dur avec grosses guitares qui a disparu ne m’a pas vraiment gêné, il y a tout de même pas mal de temps que les guitares ont été remisées et puis ceux qui comme moi ont vu PJ Harvey lors de sa toute première prestation parisienne il y a fort longtemps n’en gardent pas forcément un grand souvenir. Polly évolue et a atteint, en ce qui me concerne, avec cet album la plénitude absolue. Mon avis est clair, ce concert fut grand tout simplement, musicalement et émotionnellement parlant. Maintenant je vais aller réécouter une fois de plus Let England Shake qui fera partie à n’en pas douter des grands albums de 2011. »
Polly Jean Harvey est une chanteuse et auteur et compositrice britannique de rock alternatif. Elle a enregistré en tant qu'artiste solo sous le nom de PJ Harvey, mais c'est dans un trio également nommé PJ Harvey qu'elle a commencé sa carrière en 1991. L'album Dry suit en février 92 et est considéré, non seulement au Royaune-Uni mais dans le monde entier, comme un coup de maître. Le magazine Rolling Stone décerne à Pj Harvey le titre de meilleure songwriter et de meilleure nouvelle chanteuse, tandis que Dry est considéré à peu près partout comme l'un des meilleurs albums de l'année. En 1993, PJ Harvey sort Rid Of Me chez Island, et se lance dans une tournée mondiale qui attire au fur et à mesure un public de plus en plus large. En fin de tournée Pj Harvey décide néanmoins de dissoudre le trio original et d'explorer de nouveaux horizons en travaillant avec d'autres musiciens... Deux ans après White Chalk, en 2009, PJ Harvey est de retour avec un nouvel opus. Baptisé A Woman A Man Walked By, en collaboration avec John Parish, son complice. En février 2011 sort son nouvel album, "Let England shake".
* Dry (1992)
* Rid of Me (1993)
* 4-Track Demos (1993)
* To Bring You My Love (1995)
* Dance Hall at Louse Point (with John Parish) (1996)
* Is This Desire? (1998)
* Stories from the City, Stories from the Sea (2000)
* Uh Huh Her (2004)
* The Peel Sessions 1991–2004 (2006)
* White Chalk (2007)
* A Woman A Man Walked By (with John Parish) (2009)
* Let England Shake (2011)
- Polly Jean Harvey (vocals,autoharp,acoustic guitar, electric guitar)
+
- John Parish (vocals,mellotron,national steel guitar, guitar, percussion)
- Mick Harvey (keyboards,bass,vocals)
- Jean-Marc Butty (drums,percussion,vocals)
- John Parish (vocals,mellotron,national steel guitar, guitar, percussion)
- Mick Harvey (keyboards,bass,vocals)
- Jean-Marc Butty (drums,percussion,vocals)
La Setlist du Concert
PJ HARVEY
01. Let England Shake (Let England Shake - 2011)
02. The Words That Maketh Murder (Let England Shake - 2011)
03. All And Everyone (Let England Shake - 2011)
04. The Big Guns Called Me Back Again (B Side Single - 2011)
05. Written On The Forehead (Let England Shake - 2011)
06. In The Dark Places (Let England Shake - 2011)
07. The Devil (White Chalk – 2007)
08. The River (Is This Desire? -1998)
09. The Sky Lit Up (Is This Desire? -1998)
10. The Glorious Land (Let England Shake - 2011)
11. The Last Living Rose (Let England Shake - 2011)
12. England (Let England Shake - 2011)
13. Bitter Branches (Let England Shake - 2011)
14. Down By The Water (To Bring You My Love – 1995)
15. C’mon Billy (To Bring You My Love - 1995)
16. Hanging In The Wire (Let England Shake - 2011)
17. On Battleship Hill (Let England Shake - 2011)
18. Big Exit (Stories from the City, Stories from the Sea - 2000)
19. The Colour Of The Earth (Let England Shake - 2011)
Encore
Band Introduction
20. Meet Ze Monsta (To Bring My Love - 1995)
21. Angelene (Is This Desire? -1998)
22. Silence (White Chalk – 2007)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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