Première Partie : Christine & The Queens
« Première date parisienne pour The Do pour fêter la sortie de leur second album, pas encore écouté, avant ce concert. The Do est un groupe que je suis depuis 2007. Ils étaient alors inconnus et avaient ouvert pour I’m From Barcelona. Ce soir, c’est la huitième fois que je vais les voir avec une petite nouveauté, la salle, en l’occurrence, le Trianon, que je vais découvrir, et dont la rénovation récente en fait l’une des nouvelles salles des plus attractives de Paris. On va bien voir. Prudemment, je suis arrivé assez tôt, il y a juste une personne sur place. Longue attente jusqu'à l’ouverture à 19h15. Passé le contrôle, puis après avoir monté un des deux escaliers on se retrouve bloqué devant les portes donnant accès à la fosse. C’est assez incompréhensible, surtout qu’on nous annonce qu’il va falloir attendre jusqu’à 20H pour entrer dans la salle !! Et comme il y a plusieurs portes, une petite incertitude me gagne sur la possibilité d’être le premier à pénétrer dans la fosse (ce qui semblait logique vu l’heure à laquelle j’étais arrivée). Finalement, tout se passe bien et je me retrouve presque plein centre au premier rang. La salle est très belle, assez délicieusement kitsch. Deux balcons forment une sorte d’écrin doux et soyeux avec en prime de grands lustres, bref une salle chaude et accueillante, reste à voir ce que cela va donner avec un groupe sur scène. Pas de crash barrière, c’est une bonne chose, car j’aime être appuyé directement sur la scène et puis j’ai toujours eu l’impression que la relation artiste/public était beaucoup plus forte dans ces conditions.
En attendant, c’est une artiste du nom de Christine & The Queens qui ouvre ce soir pour The Do. Christine est seule sur scène, les Queens, son groupe imaginaire qui n’a pas fait le déplacement, est remplacé par un simple Lap Top. Son spectacle c’est en gros une parodie de Florence & The Machine qui se veut humoristique, musicalement c’est assez électro. Personnellement, je n’aime pas du tout, sa prestation ne me fait pas rire, un humour qui me passe au-dessus de la tête. Et puis, comme d’habitude, j’ai beaucoup de mal avec ce côté «touche Française» de bon aloi ne m’intéresse pas. J’ai vraiment l’impression que ce genre d’artiste ne vise que le public Français et ne peut pas s’exporter, un peu comme Hallyday, c’est l’exception Française musicale et moi je suis désolé, mais cela ne passe pas.
Je le savais par lecture interposée, mais le choc est assez rude pour moi, The Do ne sont plus maintenant 3 mais 6 personnes. Alors qu’elle va être le résultat de tout ce changement ? Pour être parfaitement honnête j’ai été plutôt déçu par cette nouvelle mouture du groupe, non seulement par le fait qu’ils sont 6 sur scène, mais surtout par leurs nouvelles compositions qui je l’avoue m’ont laissé pour la plupart d’entre elles très perplexe. C’est tout d’abord avec deux morceaux déroutants que le spectacle commence. Je savais The Do orienté vers le bizarre et le non conventionnel, mais toujours avec beaucoup de poésie et de candeur. Ce soir, je n’ai ressenti que de la froideur. Sur le premier morceau, The Calendar, Olivia chante avec l’aide d’un mégaphone serti de petites ampoules, je ne retrouve pas vraiment sa voix éraillée et plaintive qui fait son charme, mais c’est surtout l’influence un peu free jazz des morceaux qui ne m’attire pas vraiment. Je suis aussi un peu troublé par le fait de voir tant de musiciens, il semble que ce soit la rançon de la gloire et The Do comme Cocoon a cédé à la tentation. Le son est parfait, ample et très diversifié par le nombre d’instruments présents, mais la magie a disparu, la magie et ce petit côté amateur que j’aimais bien. J’ai trouvé, mais peut-être est-ce mon imagination qu’Olivia semblait un peu plus distante que par le passé. Dan est égal à lui-même, souvent derrière les claviers et parfois aussi à la basse. J’ai tout de même le handicap de ne pas avoir écouté l’album ce qui rend la tache plus difficile ce soir. Il faut attendre un bon moment avant que The Do joue enfin un ancien morceau, en l’occurrence On My Shoulders, dans une version à deux vitesses qui commence dans un tempo très soft avant de prendre son allure de croisière telle qu’on la connaît dans la version standard. Ce qui a beaucoup changé aussi c’est l’adjonction des cuivres joués par une jeune femme blonde en arrière-plan. La seconde partie du concert est plus consacrée au premier album, Aha sera certainement mon morceau préféré de cette soirée, j’ai tout de même regretté l’absence sur la setlist du magnifique Unissasi Laulelet chanté en finnois par Olivia. Et puis j’ai été un peu désorienté par le fait qu’Olivia ne joue plus de guitare électrique, juste quelques morceaux à la guitare acoustique.
Le premier rappel débute assez bizarrement avec les trois jeunes femmes rassemblées en arc de cercle devant le micro pour interpréter Moon Mermaids un morceau un peu intemporel qui ne m’a pas vraiment séduit ! Le morceau suivant, Dust It Offne ne va pas me convaincre non plus. Heureusement, le groupe revient pour un dernier et ultime rappel avec The Bridge is Broken. 1 h 30 de concert qui me laisse assez dubitatif. Je n’ai pas vraiment ressenti de communion entre le groupe et le public, pas beaucoup d’échanges, on saura juste que leurs familles respectives étaient présentes ce soir. Olivia était bien jolie avec ses cheveux longs, son short et ses collants fantaisie, mais cela n’a pas suffi à me convaincre !
Un tour au merchandising : 15 euros le CD j’irai l’acheter ailleurs, ce ne sera pas plus cher. Curieusement, alors que j’écris ce compte rendu quelques jours après le concert, j’écoute en même temps leur dernier album et contrairement à l’impression du live, j’apprécie beaucoup les deux premiers morceaux, joués sur scène, particulièrement d’ailleurs The Calendar. À suivre donc, quoi qu'il en soit, mon impression reste la même, un concert en demi-teinte qui ne m’a pas véritablement séduit.»
En attendant, c’est une artiste du nom de Christine & The Queens qui ouvre ce soir pour The Do. Christine est seule sur scène, les Queens, son groupe imaginaire qui n’a pas fait le déplacement, est remplacé par un simple Lap Top. Son spectacle c’est en gros une parodie de Florence & The Machine qui se veut humoristique, musicalement c’est assez électro. Personnellement, je n’aime pas du tout, sa prestation ne me fait pas rire, un humour qui me passe au-dessus de la tête. Et puis, comme d’habitude, j’ai beaucoup de mal avec ce côté «touche Française» de bon aloi ne m’intéresse pas. J’ai vraiment l’impression que ce genre d’artiste ne vise que le public Français et ne peut pas s’exporter, un peu comme Hallyday, c’est l’exception Française musicale et moi je suis désolé, mais cela ne passe pas.
Je le savais par lecture interposée, mais le choc est assez rude pour moi, The Do ne sont plus maintenant 3 mais 6 personnes. Alors qu’elle va être le résultat de tout ce changement ? Pour être parfaitement honnête j’ai été plutôt déçu par cette nouvelle mouture du groupe, non seulement par le fait qu’ils sont 6 sur scène, mais surtout par leurs nouvelles compositions qui je l’avoue m’ont laissé pour la plupart d’entre elles très perplexe. C’est tout d’abord avec deux morceaux déroutants que le spectacle commence. Je savais The Do orienté vers le bizarre et le non conventionnel, mais toujours avec beaucoup de poésie et de candeur. Ce soir, je n’ai ressenti que de la froideur. Sur le premier morceau, The Calendar, Olivia chante avec l’aide d’un mégaphone serti de petites ampoules, je ne retrouve pas vraiment sa voix éraillée et plaintive qui fait son charme, mais c’est surtout l’influence un peu free jazz des morceaux qui ne m’attire pas vraiment. Je suis aussi un peu troublé par le fait de voir tant de musiciens, il semble que ce soit la rançon de la gloire et The Do comme Cocoon a cédé à la tentation. Le son est parfait, ample et très diversifié par le nombre d’instruments présents, mais la magie a disparu, la magie et ce petit côté amateur que j’aimais bien. J’ai trouvé, mais peut-être est-ce mon imagination qu’Olivia semblait un peu plus distante que par le passé. Dan est égal à lui-même, souvent derrière les claviers et parfois aussi à la basse. J’ai tout de même le handicap de ne pas avoir écouté l’album ce qui rend la tache plus difficile ce soir. Il faut attendre un bon moment avant que The Do joue enfin un ancien morceau, en l’occurrence On My Shoulders, dans une version à deux vitesses qui commence dans un tempo très soft avant de prendre son allure de croisière telle qu’on la connaît dans la version standard. Ce qui a beaucoup changé aussi c’est l’adjonction des cuivres joués par une jeune femme blonde en arrière-plan. La seconde partie du concert est plus consacrée au premier album, Aha sera certainement mon morceau préféré de cette soirée, j’ai tout de même regretté l’absence sur la setlist du magnifique Unissasi Laulelet chanté en finnois par Olivia. Et puis j’ai été un peu désorienté par le fait qu’Olivia ne joue plus de guitare électrique, juste quelques morceaux à la guitare acoustique.
Le premier rappel débute assez bizarrement avec les trois jeunes femmes rassemblées en arc de cercle devant le micro pour interpréter Moon Mermaids un morceau un peu intemporel qui ne m’a pas vraiment séduit ! Le morceau suivant, Dust It Offne ne va pas me convaincre non plus. Heureusement, le groupe revient pour un dernier et ultime rappel avec The Bridge is Broken. 1 h 30 de concert qui me laisse assez dubitatif. Je n’ai pas vraiment ressenti de communion entre le groupe et le public, pas beaucoup d’échanges, on saura juste que leurs familles respectives étaient présentes ce soir. Olivia était bien jolie avec ses cheveux longs, son short et ses collants fantaisie, mais cela n’a pas suffi à me convaincre !
Un tour au merchandising : 15 euros le CD j’irai l’acheter ailleurs, ce ne sera pas plus cher. Curieusement, alors que j’écris ce compte rendu quelques jours après le concert, j’écoute en même temps leur dernier album et contrairement à l’impression du live, j’apprécie beaucoup les deux premiers morceaux, joués sur scène, particulièrement d’ailleurs The Calendar. À suivre donc, quoi qu'il en soit, mon impression reste la même, un concert en demi-teinte qui ne m’a pas véritablement séduit.»
The Dø est un groupe de musique indie pop formé à Paris en 2005. Il est composé du duo Olivia Merilahti (chanteuse et musicienne franco-finlandaise) et Dan Levy (musicien et compositeur de musique de film), accompagné sur scène toujours par un batteur. Oscillant entre folk et rock, leur univers musical pourrait ressembler à Blonde Redhead ou Joanna Newsom, mais c’est trop de comparaisons inutiles. La recherche de sonorités nouvelles dans un cadre de chansons en anglais et en finnois. Signe des temps, The Do s’est fait connaître avec une musique de pub télé. Leur premier album A Mouthful atteint dès sa sortie en 2008 la première place des ventes en France, les consacrant comme le premier groupe français anglophone à atteindre cette position.
Albums
2005 - Empire of the Wolves / Soundtrack
2008 - A Mouthful (2008)
2010 - A Mouthful [U.S. Release]
2011 - Both Ways Open Jaws
2008 - A Mouthful (2008)
2010 - A Mouthful [U.S. Release]
2011 - Both Ways Open Jaws
EP
2010 - Dust It Off
Olivia B. Merilahti : vocals, guitar, backing
vocals
Dan Levy : bass, backing vocals
vocals
Dan Levy : bass, backing vocals
+
Band
La Setlist du Concert
THE DO
The Calendar (Both Ways Open Jaws - 2010)
Gonna Be Sick (Both Ways Open Jaws - 2010)
Smash Them All (Night Visitors) (Both Ways Open Jaws - 2010)
Too Insistent (Both Ways Open Jaws - 2010)
Slippery Slope (Both Ways Open Jaws - 2010)
On My Shoulders (A Mouthful - 2008)
The Wicked & The Blind (Both Ways Open Jaws - 2010)
Bohemian Dances (Both Ways Open Jaws - 2010)
Leo Leo (Both Ways Open Jaws - 2010)
Aha (A Mouthful - 2008)
Tightrope (Janelle Monáe Cover)
Playground Hustle (A Mouthful - 2008)
Encore 1
Gonna Be Sick (Both Ways Open Jaws - 2010)
Smash Them All (Night Visitors) (Both Ways Open Jaws - 2010)
Too Insistent (Both Ways Open Jaws - 2010)
Slippery Slope (Both Ways Open Jaws - 2010)
On My Shoulders (A Mouthful - 2008)
The Wicked & The Blind (Both Ways Open Jaws - 2010)
Bohemian Dances (Both Ways Open Jaws - 2010)
Leo Leo (Both Ways Open Jaws - 2010)
Aha (A Mouthful - 2008)
Tightrope (Janelle Monáe Cover)
Playground Hustle (A Mouthful - 2008)
Encore 1
Moon Marmaids (Both Ways Open Jaws - 2010)
Dust It Off (Both Ways Open Jaws - 2010)
Encore 2
The Bridge Is Broken (A Mouthful - 2008)
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