Première Partie : THE COATHANGERS
« Après un break de trois journées sans concert me voilà frais comme un gardon et très excité pour aller voir The Thermals à Evreux. Le concert de Paris annoncé pour demain ne suffisait pas à ma boulimie de concerts, mais c’est surtout le bonheur de revoir The Thermals qui me rend joyeux en cette belle journée d’avril. Je quitte le boulot vingt minutes plus tôt, mais au fond cela n’était guère nécessaire, car je vais patienter pratiquement pendant 1 h 30 avant l’ouverture des portes. J’en profite pour me balader aux alentours de la salle dans le quartier du cadran cerné par une petite rivière, avouons-le, tout cela est assez bucolique. 20 h devant l’entrée de l’Abordage il n’y a personne, mais en fait je n’avais pas trop fait attention, le concert se déroule dans le Club de la salle, c'est-à-dire que l’entrée se trouve sur le côté du bâtiment où je retrouve une petite dizaine de personnes qui attendent tranquillement.
20 h 30, ouverture des portes et aussitôt le contrôle, on entre par la gauche dans une première pièce, alors que l’installation du merchandising est en cours, puis directement dans la toute petite salle qui ressemble à une salle de bar tout simplement avec un comptoir sur le côté gauche et puis la petite scène à peine surélevée de quelques dizaines de petits centimètres. Sur les murs pas mal de décorations assez ludiques qui donnent du cachet au lieu. Bon je fais comme tout le monde, je vais prendre une bière pour passer le temps. Peu de monde ce soir hélas, je vais évaluer le public à un maximum de trente à trente cinq personnes. C’est un peu dommage pour le groupe qui mérite beaucoup mieux que cela. D’un coup, je vois arriver Anthony essoufflé et le visage tout rouge. Il n’avait pas réalisé que son hôtel était si éloigné ….
La première partie de la soirée, The Coathangers, est assurée par un all girls band orienté punk rock avec une petite dose de garage. D’abord, on est surpris par l’éclairage presque inexistant de la salle, soit en tout, trois uniques spots rouges ce qui ne fait pas vraiment l’affaire pour les photos. Mais prenant exemple sur Kathy Foster la bassiste des Thermals qui prend quelques photos avec flash je me décide à faire pareil avec parcimonie pour ne pas trop gêner les demoiselles sur scène. La plus extravagante est sans conteste la grande batteuse longiligne qui arbore des cheveux longs rasés sur un côté, tandis que la plus mignonne est l’organiste sur ma droite donnant au groupe un son un peu plus pop-rock. En face de moi la bassiste joue la plupart du temps, dos au public, bizarre, mais je ne pense pas que cela soit par mépris, plutôt une attitude qui doit la rassurer sur scène. Les voix sont aiguës, il y a un côté un peu trash dans tout cela, mais j’aime bien le côté amateur qu’elles dégagent. Elles font cela pour le plaisir c’est clair !! Elles vont un peu plus tard échanger leurs instruments la grande batteuse passant à l’orgue puis au chant où elle va exhiber des bras chargés de tatouages. C’est brut de pomme, mais au final bien festif, leur amateurisme est joyeux, tout est approximatif, mais on s’en fout. Kathy Foster va danser pendant toute une partie du set, c’est cela aussi de partager une tournée. 43 minutes oscillant entre punk rock, garage, rock déglingué à la manière des Black Lips, un combo féminin bien sympathique au final.
Pas grand-chose à bouger sur la scène de l’Abordage, les filles de Coathangers jouant sur le matériel des Thermals exception faite évidemment du clavier. Le groupe arrive par le côté gauche, les loges devant se trouver derrière le bar me semble-t’ il. La première impression est que placé comme je suis c'est-à-dire légèrement du côté de Hutch Harris le son est surpuissant, un peu trop fort même, il est évident que la sonorisation de la salle n’est pas ce qui convient le mieux, surtout pour ce genre de groupe. Mais le plaisir est tout de suite présent. Derrière ses futs, le jovial batteur Lorin Coleman arbore un tee shirt des Caothangers. Personal Life le dernier et très bon album du groupe a marqué un léger ralentissement dans la vitesse des chansons sans pour autant perdre le coté original du groupe c'est-à-dire des gimmicks reconnaissables que la voix bien particulière de Hutch fait vivre. Sur scène cela déboule à 100KMH toujours rythmé par la basse métronomique de la souriante Kathy. Curieuse ambiance, car personne n’est vraiment devant la scène, plutôt légèrement en retrait, mais c’est agréable par moment d’avoir de l’espace pour apprécier. La set list est quasi parfaite avec je crois tous les morceaux favoris qui seront joués ce soir. Le concert débute fort avec un ancien morceau à l’urgence immédiate, It’s Trivia. Mais le premier gros coup de semonce sera donné avec Returning To The Fold extrait du splendide The Body The Blood The Machine et sur ce morceau, plus que la musique c’est la voix de Hutch Harris qui me fait frissonner quand il entonne les Wait For me qui sonnent comme des prières désespérées. D’ailleurs, ce sont bien les compositions de cet album qui me mettent dans un état second. Dommage tout de même que la voix ait été un peu trop masquée par les instruments. Le dernier album ne sera pas oublié avec les très bons I Don’t Believe You ou encore Never Listen To Me, mais une fois de plus ce sera la partie finale qui sera explosive avec tout d’abord un de mes morceaux préférés le fantastique St Rosa & The Swallows, j’ai toujours eu un faible pour ce morceau puis ce sera How We now avant d’aborder le final avec j’allais presque dire les deux morceaux incontournables que sont devenus No We Can See et bien sur A Pillar Of Salt. Le groupe se retire, pas très loin en fait, puisqu’ils sont assis sur des banquettes situées à côté de la scène, ils reviennent pour un unique morceau, ce sera comme pour le début du concert un retour à la case départ c'est-à-dire en 2003 là où tout a commencé pour eux avec No Culture Icons. Voila c’est déjà fini, un tout petit peu plus d’une heure que l’on n’a pas vu passer.
Il ne nous reste plus qu’à faire un tour au merchandising malheureusement je trouve les tees shirts carrément moches !!! C’est tout de même dommage, car je n’aurais pas hésité à dévaliser le stand. Alors qu’Antony fait dédicacer son affiche promo de la tournée, je prends mon courage à deux mains en réussissant à réunir les trois membres du groupe pour une photo souvenir. Et de leur donner aussi rendez-vous demain cette fois à la Maroquinerie. Voilà, la soirée se termine, je ramène Antony à son hôtel avant de reprendre la route vers Paris. Belle soirée ! »
20 h 30, ouverture des portes et aussitôt le contrôle, on entre par la gauche dans une première pièce, alors que l’installation du merchandising est en cours, puis directement dans la toute petite salle qui ressemble à une salle de bar tout simplement avec un comptoir sur le côté gauche et puis la petite scène à peine surélevée de quelques dizaines de petits centimètres. Sur les murs pas mal de décorations assez ludiques qui donnent du cachet au lieu. Bon je fais comme tout le monde, je vais prendre une bière pour passer le temps. Peu de monde ce soir hélas, je vais évaluer le public à un maximum de trente à trente cinq personnes. C’est un peu dommage pour le groupe qui mérite beaucoup mieux que cela. D’un coup, je vois arriver Anthony essoufflé et le visage tout rouge. Il n’avait pas réalisé que son hôtel était si éloigné ….
La première partie de la soirée, The Coathangers, est assurée par un all girls band orienté punk rock avec une petite dose de garage. D’abord, on est surpris par l’éclairage presque inexistant de la salle, soit en tout, trois uniques spots rouges ce qui ne fait pas vraiment l’affaire pour les photos. Mais prenant exemple sur Kathy Foster la bassiste des Thermals qui prend quelques photos avec flash je me décide à faire pareil avec parcimonie pour ne pas trop gêner les demoiselles sur scène. La plus extravagante est sans conteste la grande batteuse longiligne qui arbore des cheveux longs rasés sur un côté, tandis que la plus mignonne est l’organiste sur ma droite donnant au groupe un son un peu plus pop-rock. En face de moi la bassiste joue la plupart du temps, dos au public, bizarre, mais je ne pense pas que cela soit par mépris, plutôt une attitude qui doit la rassurer sur scène. Les voix sont aiguës, il y a un côté un peu trash dans tout cela, mais j’aime bien le côté amateur qu’elles dégagent. Elles font cela pour le plaisir c’est clair !! Elles vont un peu plus tard échanger leurs instruments la grande batteuse passant à l’orgue puis au chant où elle va exhiber des bras chargés de tatouages. C’est brut de pomme, mais au final bien festif, leur amateurisme est joyeux, tout est approximatif, mais on s’en fout. Kathy Foster va danser pendant toute une partie du set, c’est cela aussi de partager une tournée. 43 minutes oscillant entre punk rock, garage, rock déglingué à la manière des Black Lips, un combo féminin bien sympathique au final.
Pas grand-chose à bouger sur la scène de l’Abordage, les filles de Coathangers jouant sur le matériel des Thermals exception faite évidemment du clavier. Le groupe arrive par le côté gauche, les loges devant se trouver derrière le bar me semble-t’ il. La première impression est que placé comme je suis c'est-à-dire légèrement du côté de Hutch Harris le son est surpuissant, un peu trop fort même, il est évident que la sonorisation de la salle n’est pas ce qui convient le mieux, surtout pour ce genre de groupe. Mais le plaisir est tout de suite présent. Derrière ses futs, le jovial batteur Lorin Coleman arbore un tee shirt des Caothangers. Personal Life le dernier et très bon album du groupe a marqué un léger ralentissement dans la vitesse des chansons sans pour autant perdre le coté original du groupe c'est-à-dire des gimmicks reconnaissables que la voix bien particulière de Hutch fait vivre. Sur scène cela déboule à 100KMH toujours rythmé par la basse métronomique de la souriante Kathy. Curieuse ambiance, car personne n’est vraiment devant la scène, plutôt légèrement en retrait, mais c’est agréable par moment d’avoir de l’espace pour apprécier. La set list est quasi parfaite avec je crois tous les morceaux favoris qui seront joués ce soir. Le concert débute fort avec un ancien morceau à l’urgence immédiate, It’s Trivia. Mais le premier gros coup de semonce sera donné avec Returning To The Fold extrait du splendide The Body The Blood The Machine et sur ce morceau, plus que la musique c’est la voix de Hutch Harris qui me fait frissonner quand il entonne les Wait For me qui sonnent comme des prières désespérées. D’ailleurs, ce sont bien les compositions de cet album qui me mettent dans un état second. Dommage tout de même que la voix ait été un peu trop masquée par les instruments. Le dernier album ne sera pas oublié avec les très bons I Don’t Believe You ou encore Never Listen To Me, mais une fois de plus ce sera la partie finale qui sera explosive avec tout d’abord un de mes morceaux préférés le fantastique St Rosa & The Swallows, j’ai toujours eu un faible pour ce morceau puis ce sera How We now avant d’aborder le final avec j’allais presque dire les deux morceaux incontournables que sont devenus No We Can See et bien sur A Pillar Of Salt. Le groupe se retire, pas très loin en fait, puisqu’ils sont assis sur des banquettes situées à côté de la scène, ils reviennent pour un unique morceau, ce sera comme pour le début du concert un retour à la case départ c'est-à-dire en 2003 là où tout a commencé pour eux avec No Culture Icons. Voila c’est déjà fini, un tout petit peu plus d’une heure que l’on n’a pas vu passer.
Il ne nous reste plus qu’à faire un tour au merchandising malheureusement je trouve les tees shirts carrément moches !!! C’est tout de même dommage, car je n’aurais pas hésité à dévaliser le stand. Alors qu’Antony fait dédicacer son affiche promo de la tournée, je prends mon courage à deux mains en réussissant à réunir les trois membres du groupe pour une photo souvenir. Et de leur donner aussi rendez-vous demain cette fois à la Maroquinerie. Voilà, la soirée se termine, je ramène Antony à son hôtel avant de reprendre la route vers Paris. Belle soirée ! »
(http://www.myspace.com/fuckthecoathangers)
The Thermals est un groupe rock formé en 2002 à Portland, Oregon, États-Unis. Le trio est signé sur le label indépendant Sub Pop. Il révèle la fureur brute d'un rock à l'énergie assourdissante.
The Thermals est un groupe rock formé en 2002 à Portland, Oregon, États-Unis. Le trio est signé sur le label indépendant Sub Pop. Il révèle la fureur brute d'un rock à l'énergie assourdissante.
More Parts per Million (2003)
Fuckin A (2004)
The Body, the Blood, the Machine (2006)
Now We Can See (2009)
Personal Life (2010)
Fuckin A (2004)
The Body, the Blood, the Machine (2006)
Now We Can See (2009)
Personal Life (2010)
Hutch Harris - vocals, guitar (2002–present)
Kathy Foster - bass, vocals (2002–present)
Westin Glass - drums, vocals (2008–present)
La Setlist du Concert
THE THERMALS
It's Trivia (More Parts Per Million - 2003)
Brace and Break (More Parts Per Million - 2003)
Returning to the Fold (The Body, the Blood, the Machine -2006)
I Don't Believe You (Personal Life - 2010)
We Were Sick (Now We Can See - 2009)
I Let It Go (Now We Can See - 2009)
Our Trip (Fuckin - 2004)
Every Stitch (Fuckin - 2004)
Not Like Any Other Feeling (Personal Life - 2010)
Never Listen To Me (Personal Life - 2010)
Here's Your Future (The Body, the Blood, the Machine -2006)
I Might Need You to Kill (The Body, the Blood, the Machine -2006)
A Stare Like Yours (Fuckin - 2004)
End To Begin (Fuckin - 2004)
Power Lies (Personal Life - 2010)
Your Love Is So Strong (Personal Life - 2010)
St. Rosa and the Swallows (The Body, the Blood, the Machine -2006)
How We Know (Fuckin - 2004)
Overgrown, Overblown! (More Parts Per Million - 2003)
Now We can See (Now We Can See - 2009)
A Pillar of Salt (The Body, the Blood, the Machine -2006)
Encore
No Culture Icons (More Parts Per Million - 2003)
Brace and Break (More Parts Per Million - 2003)
Returning to the Fold (The Body, the Blood, the Machine -2006)
I Don't Believe You (Personal Life - 2010)
We Were Sick (Now We Can See - 2009)
I Let It Go (Now We Can See - 2009)
Our Trip (Fuckin - 2004)
Every Stitch (Fuckin - 2004)
Not Like Any Other Feeling (Personal Life - 2010)
Never Listen To Me (Personal Life - 2010)
Here's Your Future (The Body, the Blood, the Machine -2006)
I Might Need You to Kill (The Body, the Blood, the Machine -2006)
A Stare Like Yours (Fuckin - 2004)
End To Begin (Fuckin - 2004)
Power Lies (Personal Life - 2010)
Your Love Is So Strong (Personal Life - 2010)
St. Rosa and the Swallows (The Body, the Blood, the Machine -2006)
How We Know (Fuckin - 2004)
Overgrown, Overblown! (More Parts Per Million - 2003)
Now We can See (Now We Can See - 2009)
A Pillar of Salt (The Body, the Blood, the Machine -2006)
Encore
No Culture Icons (More Parts Per Million - 2003)
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