Première Partie : THE COATHANGERS
« Je suis en pleine forme après le bon concert d’hier soir à Évreux. Cette fois c’est dans mon fief de la Maroquinerie que le gang de Portland joue ce soir. Beaucoup de concurrence hélas avec les Kills au Bataclan, The Love Me Nots à la Boule Noire sans compter d’autres concerts qui m’échappent. Je retrouve mes amis JP et Philippe M sans oublier Clément qui va découvrir le groupe en live. Direction le bar, car il y a encore peu de monde et la chaleur aidant, on a soif ! En ressortant, je croise Hutch et Kathy qui me disent bonjour, au moins ils se souviennent de moi !
On se place devant côté gauche pour être plus ou moins devant Butch même si j’aurais autant aimé me placer sur la droite. La petite coursive qui fait le tour de la fosse est fermée ce soir, pas assez de locations hélas, au final il devrait y avoir une grosse ambiance même avec une salle à moitié remplie.
The Coathangers font leur apparition sur scène et cette fois je vais mieux apprécier leur show. Pas de crainte, la musique n’a pas varié d’un iota, mais l’avantage ce soir est que le son est net et permet d’apprécier d’autant plus la musique. La grande batteuse aux nombreux tatouages ne se laisse pas impressionner lorsque quelqu’un dans la salle fait une réflexion quand elle règle le micro. Elle répond d’un geste, sans équivoque !!! Sinon je trouve le groupe attachant dans son côté amateur et un peu approximatif. Comme j’ai acheté un album, je peux mettre un nom sur certaines de mes chansons préférées comme Stop Stomp Stompin’ qui me fait un peu penser à Le Tigre. Je ne sais pas si c’est vraiment le cas, mais il me semble que l’on peut associer The Caothangers au mouvement Riot Grrrl. Autre morceau que j’ai apprécié, Bury Me avec la chanteuse, en l’occurrence la guitariste à gauche je crois qui chante avec cette voix aiguë et presque enfantine en contraste avec celle «aboyeuse» et grave de la batteuse. Une batteuse au demeurant fort jolie malgré les apparences qui va comme d’habitude céder les futs pour rejoindre le clavier puis elle prendra la basse. Au fond, je commence à bien aimer ce groupe sans prétention qui fait de la musique que j’aime bien, et oui ce sont toutes ces petites approximations qui font leur charme. 43 minutes de concert et puis s’en vont.... On va vous suivre si vous revenez en France.
Pas de roadies sur scène, les membres de The Thermals préparent eux même leur matériel et puis ils s’éclipsent quelques minutes dans les loges avant de revenir. Il doit être environ 21 h, c’est parti pour un peu plus d’une heure de plaisir en continu. Grosse différence avec hier soir, le son, un peu moins fort sans doute, mais tellement plus distinct. C’est donc avec un grand plaisir que l’on peut déguster toutes les pépites que The Thermals vont nous distribuer ce soir. La grosse différence c’est l’ambiance bien sûre. Sage et réservée à l’Abordage, ce soir, c’est tout le contraire et la fosse au fur et à mesure que le concert évolue prend de plus en plus des allures de bateau ivre. Pour un non-initié, les morceaux de The Thermals peuvent afficher une certaine ressemblance, une basse plombée et bondissante c’est le cas de le dire tenue par la jolie et sympathique Kathy Foster et la batterie métronomique de Lorin Coleman mais en vérité il y a de multiples petits détails qui font de presque chacune des chansons un petit bijou finement ciselé. Une fois de plus ce soir, c’est le fantastique (si si) The Body The Blood The Machine qui sera à l’honneur avec pas moins de 5 titres joués ou l’on va passer du mid tempo qu’affectionne particulièrement le groupe avec I Might Need You To Kill pour arriver à du lourd et rapide avec Pillar Of Salt. Que dire sinon que j’ai vécu ce concert presque en apnée connaissant et aimant tous les morceaux, tous !!! Oui avec The Thermals c’est le bonheur absolu, j’avoue que j’étais resté sur une toute petite déception il y a quelques années lors de leur concert au Point FMR qui avait été juste bon, c’est déjà pas mal, certes, mais ce soir le public est chaud, le groupe en forme, on verra d’ailleurs Hutch s’agenouiller à une ou deux reprises devant Kathy le tee-shirt mouillé et le torse luisant pour une passe d’armes amicale. Alors moi j’ai un petit critère de sélection qui me permet de faire une sorte de classement parmi tous les morceaux des Thermals. Ce critère c’est l’intensité dramatique de la voix de Hutch Harris. Car on ne le dit peut-être pas assez, mais ce type a une voix non seulement assez singulière, mais surtout elle permet de faire passer les émotions et ça, ce n’est pas donné à tout le monde. Du coup et une fois de plus ce soir je vais craquer particulièrement sur Returning To The Fold une chanson que j’ai envie à chaque fois de chanter à l’unisson avec Hutch, j’ai des frissons quand il entonne Wait For Me comme si c’était presque une supplication (magnifique) et puis bien sur mon coup de cœur à chaque fois, un morceau que je place toujours un peu à part, car j’ai un petit faible pour lui c’est bien sur St Rosa encore une fois magnifique ce soir. Et puis il y aura aussi un excellent I Let It Go sans oublier aussi en fin de concert le toujours apprécié Now We Can see qui sera suivi de la tornade A Pillar Of Salt ou l’on verra la fosse de la Maro en complète ébullition, que c’est bon de se laisser aller sans retenue avec une musique simple, sincère et tellement festive. Certains ont reproché au groupe de ralentir le tempo au fil des années, sur disque s’entend, moi je trouve qu’ils vieillissent au contraire très bien si l’on prend en compte les petites perles que sont : I Don’t Belive You ou alors l’hypnotique et très robotique Never Listen To Me. Bref ce fut ce soir une totale réussite avec un final une fois de plus époustouflant. En rappel, on aura droit à deux anciens morceaux de 2003 histoire de ne pas oublier cette période quand le groupe n’avait pas encore tout à fait trouvé son identité et produisait alors des chansons beaucoup plus brutes et directes, mais il y avait déjà la patte Thermals.
Alors oui le groupe n’a joué qu’une heure et cinq minutes très précisément, mais le tout à 100 à l’heure sans aucun temps mort et moi cela me convient !!
C’est un peu stupide, mais la question que l’on se pose souvent à la fin d’un concert ou lorsque l’on rencontre les musiciens, quand c’est possible, c’est tout simplement : quand revenez vous jouer en France et à Paris ? Parfois, c’est par politesse, mais ce soir on aimerait vraiment qu’ils reviennent rapidement. »
On se place devant côté gauche pour être plus ou moins devant Butch même si j’aurais autant aimé me placer sur la droite. La petite coursive qui fait le tour de la fosse est fermée ce soir, pas assez de locations hélas, au final il devrait y avoir une grosse ambiance même avec une salle à moitié remplie.
The Coathangers font leur apparition sur scène et cette fois je vais mieux apprécier leur show. Pas de crainte, la musique n’a pas varié d’un iota, mais l’avantage ce soir est que le son est net et permet d’apprécier d’autant plus la musique. La grande batteuse aux nombreux tatouages ne se laisse pas impressionner lorsque quelqu’un dans la salle fait une réflexion quand elle règle le micro. Elle répond d’un geste, sans équivoque !!! Sinon je trouve le groupe attachant dans son côté amateur et un peu approximatif. Comme j’ai acheté un album, je peux mettre un nom sur certaines de mes chansons préférées comme Stop Stomp Stompin’ qui me fait un peu penser à Le Tigre. Je ne sais pas si c’est vraiment le cas, mais il me semble que l’on peut associer The Caothangers au mouvement Riot Grrrl. Autre morceau que j’ai apprécié, Bury Me avec la chanteuse, en l’occurrence la guitariste à gauche je crois qui chante avec cette voix aiguë et presque enfantine en contraste avec celle «aboyeuse» et grave de la batteuse. Une batteuse au demeurant fort jolie malgré les apparences qui va comme d’habitude céder les futs pour rejoindre le clavier puis elle prendra la basse. Au fond, je commence à bien aimer ce groupe sans prétention qui fait de la musique que j’aime bien, et oui ce sont toutes ces petites approximations qui font leur charme. 43 minutes de concert et puis s’en vont.... On va vous suivre si vous revenez en France.
Pas de roadies sur scène, les membres de The Thermals préparent eux même leur matériel et puis ils s’éclipsent quelques minutes dans les loges avant de revenir. Il doit être environ 21 h, c’est parti pour un peu plus d’une heure de plaisir en continu. Grosse différence avec hier soir, le son, un peu moins fort sans doute, mais tellement plus distinct. C’est donc avec un grand plaisir que l’on peut déguster toutes les pépites que The Thermals vont nous distribuer ce soir. La grosse différence c’est l’ambiance bien sûre. Sage et réservée à l’Abordage, ce soir, c’est tout le contraire et la fosse au fur et à mesure que le concert évolue prend de plus en plus des allures de bateau ivre. Pour un non-initié, les morceaux de The Thermals peuvent afficher une certaine ressemblance, une basse plombée et bondissante c’est le cas de le dire tenue par la jolie et sympathique Kathy Foster et la batterie métronomique de Lorin Coleman mais en vérité il y a de multiples petits détails qui font de presque chacune des chansons un petit bijou finement ciselé. Une fois de plus ce soir, c’est le fantastique (si si) The Body The Blood The Machine qui sera à l’honneur avec pas moins de 5 titres joués ou l’on va passer du mid tempo qu’affectionne particulièrement le groupe avec I Might Need You To Kill pour arriver à du lourd et rapide avec Pillar Of Salt. Que dire sinon que j’ai vécu ce concert presque en apnée connaissant et aimant tous les morceaux, tous !!! Oui avec The Thermals c’est le bonheur absolu, j’avoue que j’étais resté sur une toute petite déception il y a quelques années lors de leur concert au Point FMR qui avait été juste bon, c’est déjà pas mal, certes, mais ce soir le public est chaud, le groupe en forme, on verra d’ailleurs Hutch s’agenouiller à une ou deux reprises devant Kathy le tee-shirt mouillé et le torse luisant pour une passe d’armes amicale. Alors moi j’ai un petit critère de sélection qui me permet de faire une sorte de classement parmi tous les morceaux des Thermals. Ce critère c’est l’intensité dramatique de la voix de Hutch Harris. Car on ne le dit peut-être pas assez, mais ce type a une voix non seulement assez singulière, mais surtout elle permet de faire passer les émotions et ça, ce n’est pas donné à tout le monde. Du coup et une fois de plus ce soir je vais craquer particulièrement sur Returning To The Fold une chanson que j’ai envie à chaque fois de chanter à l’unisson avec Hutch, j’ai des frissons quand il entonne Wait For Me comme si c’était presque une supplication (magnifique) et puis bien sur mon coup de cœur à chaque fois, un morceau que je place toujours un peu à part, car j’ai un petit faible pour lui c’est bien sur St Rosa encore une fois magnifique ce soir. Et puis il y aura aussi un excellent I Let It Go sans oublier aussi en fin de concert le toujours apprécié Now We Can see qui sera suivi de la tornade A Pillar Of Salt ou l’on verra la fosse de la Maro en complète ébullition, que c’est bon de se laisser aller sans retenue avec une musique simple, sincère et tellement festive. Certains ont reproché au groupe de ralentir le tempo au fil des années, sur disque s’entend, moi je trouve qu’ils vieillissent au contraire très bien si l’on prend en compte les petites perles que sont : I Don’t Belive You ou alors l’hypnotique et très robotique Never Listen To Me. Bref ce fut ce soir une totale réussite avec un final une fois de plus époustouflant. En rappel, on aura droit à deux anciens morceaux de 2003 histoire de ne pas oublier cette période quand le groupe n’avait pas encore tout à fait trouvé son identité et produisait alors des chansons beaucoup plus brutes et directes, mais il y avait déjà la patte Thermals.
Alors oui le groupe n’a joué qu’une heure et cinq minutes très précisément, mais le tout à 100 à l’heure sans aucun temps mort et moi cela me convient !!
C’est un peu stupide, mais la question que l’on se pose souvent à la fin d’un concert ou lorsque l’on rencontre les musiciens, quand c’est possible, c’est tout simplement : quand revenez vous jouer en France et à Paris ? Parfois, c’est par politesse, mais ce soir on aimerait vraiment qu’ils reviennent rapidement. »
(http://www.myspace.com/fuckthecoathangers)
The Thermals est un groupe rock formé en 2002 à Portland, Oregon, États-Unis. Le trio est signé sur le label indépendant Sub Pop. Il révèle la fureur brute d'un rock à l'énergie assourdissante.
The Thermals est un groupe rock formé en 2002 à Portland, Oregon, États-Unis. Le trio est signé sur le label indépendant Sub Pop. Il révèle la fureur brute d'un rock à l'énergie assourdissante.
More Parts per Million (2003)
Fuckin A (2004)
The Body, the Blood, the Machine (2006)
Now We Can See (2009)
Personal Life (2010)
Fuckin A (2004)
The Body, the Blood, the Machine (2006)
Now We Can See (2009)
Personal Life (2010)
Hutch Harris - vocals, guitar (2002–present)
Kathy Foster - bass, vocals (2002–present)
Westin Glass - drums, vocals (2008–present)
La Setlist du Concert
THE THERMALS
I Don't Believe You (Personal Life - 2010)
It's Trivia (More Parts Per Million - 2003)
Brace and Break (More Parts Per Million - 2003)
We Were Sick (Now We Can See - 2009)
I Let It Go (Now We Can See - 2009)
Returning to the Fold (The Body, the Blood, the Machine -2006)
Our Trip (Fuckin - 2004)
Every Stitch (Fuckin - 2004)
Not Like Any Other Feeling (Personal Life - 2010)
Never Listen To Me (Personal Life - 2010)
Here's Your Future (The Body, the Blood, the Machine -2006)
I Might Need You to Kill (The Body, the Blood, the Machine -2006)
A Stare Like Yours (Fuckin - 2004)
End To Begin (Fuckin - 2004)
Power Lies (Personal Life - 2010)
Your Love Is So Strong (Personal Life - 2010)
St. Rosa and the Swallows (The Body, the Blood, the Machine -2006)
How We Know (Fuckin - 2004)
Overgrown, Overblown! (More Parts Per Million - 2003)
Now We can See (Now We Can See - 2009)
A Pillar of Salt (The Body, the Blood, the Machine -2006)
Encore
Time To Lose (More Parts Per Million - 2003)
No Culture Icons (More Parts Per Million - 2003)
It's Trivia (More Parts Per Million - 2003)
Brace and Break (More Parts Per Million - 2003)
We Were Sick (Now We Can See - 2009)
I Let It Go (Now We Can See - 2009)
Returning to the Fold (The Body, the Blood, the Machine -2006)
Our Trip (Fuckin - 2004)
Every Stitch (Fuckin - 2004)
Not Like Any Other Feeling (Personal Life - 2010)
Never Listen To Me (Personal Life - 2010)
Here's Your Future (The Body, the Blood, the Machine -2006)
I Might Need You to Kill (The Body, the Blood, the Machine -2006)
A Stare Like Yours (Fuckin - 2004)
End To Begin (Fuckin - 2004)
Power Lies (Personal Life - 2010)
Your Love Is So Strong (Personal Life - 2010)
St. Rosa and the Swallows (The Body, the Blood, the Machine -2006)
How We Know (Fuckin - 2004)
Overgrown, Overblown! (More Parts Per Million - 2003)
Now We can See (Now We Can See - 2009)
A Pillar of Salt (The Body, the Blood, the Machine -2006)
Encore
Time To Lose (More Parts Per Million - 2003)
No Culture Icons (More Parts Per Million - 2003)
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