Première Partie : Christine & The Queens
« J’avais affirmé il y a plusieurs mois que je ne retournerais pas voir la suédoise Lykke Li après son désastreux concert à la Maroquinerie en fin d’année dernière. D’ailleurs je n’avais pas acheté immédiatement la place lors de la mise en vente des billets pour ce concert à la Cigale. Il a fallu que j’écoute bien son dernier album pour que je tombe aussitôt sous le charme de me faire changer d’avis. Coup de chance aussi car deux jours après le concert affichait Sold-Out et de nouveau l’inquiétude puisque le concert est reporté du 21 avril au 23 juin... ouf, pas d’autres concert à cette date.
Je ne pouvais pas arriver trop tôt ce soir alors plutôt que ne pas être devant la scène j’ai opté cette fois pour la coursive droite qui surplombe la fosse et la visibilité est parfaite même si je suis un peu de coté. Concernant la première partie, c’est une malédiction qui s’abat sur moi. Il faut encore écouter Christine & The Queens, une jeune femme horripilante sur scène avec une musique qui est sans intérêts. Je le dis haut et fort, pour les organisateurs des concerts : arrêtez de nous mettre des premières parties médiocres et dénuées de talent ! Je boycotte les photos, je boycotte aussi de me concentrer sur cette la musique en passant plus de temps à sur mon iPhone. Enfin le temps passe vite !!!
Drôle de décor maintenant, avec en plein centre de la scène un rideau qui pendouille formant une espèce de colonne noir où Lykke Li viendra pour jouer avec et s’enrober autour. Lykke Li, fidèle à son image ténébreuse et austère, est vêtue de noir des pieds jusqu'à la tête et elle dégage quelque chose d’étrange, attirance sexuelle certainement mais aussi une certaine pudeur. Toujours son visage est empreint non pas de tristesse mais plutôt d’une douleur éternelle qui la possède. On entre dans le monde de la jeune femme avec les percussions de la chanson Jerome. C’est un univers mélancolique avec un chant presque funèbre, une voix douce accompagnée par des rythmes tribaux... le morceau lorgne un peu du coté de Bat For Lashes. Il ressort une espèce de simplicité dans la musique de Lykke Li et l’intonation de sa voix fait le reste. Elle vit ses chansons et le coté expressif de son visage et aussi sa manière d’évoluer sur scène est assez impressionnant. Même si avec Wounded Rhymes sa gestuelle n’est plus aussi tribale et impulsive qu’auparavant, cela est compensé par un coté théâtral beaucoup plus affirmé. Il est clair que ce soir Lykke Li est à l’aise sur scène, et elle me transmet une émotion palpable, loin de son concert peu passionnant de la Maroquinerie. Chose plus rare, elle communique avec le public et elle se permet même de nombreux sourires. Les musiciens qui l’entourent sont discrets mais performants et une seconde chanteuse, un peu en retrait, pose sa voix complémentaire sur certains refrains. Il y a quelque chose qui se dégage de la prestation de Lykke Li ce soir et chaque morceau est une petite redécouverte. Les anciens tubes comme I’m Good I’m One et les plus récents, comme le splendide I Follow Rivers s’enchainent avec bonheur. Lykke Li à passé un cap, elle réussit là ou d’autres échouent c'est-à-dire d’être encore plus captivante dans une salle de la capacité de la Cigale par rapport à un Trabendo ou une Maroquinerie où elle n’arrivait pas à faire ressortir cette espèce de magie. Le choix des morceaux est parfait, et je découvre enfin avec bonheur les nouvelles chansons extraites de Wounded Rhymes, qui prennent une autre dimension en live. I Know Places est chargé d’émotions et ce genre de morceaux montre l’évolution de la chanteuse dans un registre plus émotionnel et plus personnel. De plus il y a une atmosphère particulière qui met en relief la scène, créé par des éclairages qui donnent un aspect particulier à la réalisation du spectacle. Il y a quelque chose de vaporeux et de mystérieux qui émane de tout cela et à travers les lyriques des chansons. On n’oubliera pas aussi les talents des musiciens, distillant une musique difficile à qualifier.
C’est avec le très dépouillé Unrequited, avec une âme de folk blues, que la chanteuse prendra congé de La Cigale après environ 1h15 d’un spectacle que j’ai trouvé tout simplement émouvant, prenant et surtout empreint d’une grande beauté. C’est surprenant de voir comment en quelques mois une artiste peux changer sur scène. J’ai ressenti beaucoup de plénitude lors de ce concert, et ce soir, je me suis réconcilié avec Lykke Li, grâce à cet album Wounded Rhymes, et à ce grand retour sur scène supérieur à mes attentes. »
Je ne pouvais pas arriver trop tôt ce soir alors plutôt que ne pas être devant la scène j’ai opté cette fois pour la coursive droite qui surplombe la fosse et la visibilité est parfaite même si je suis un peu de coté. Concernant la première partie, c’est une malédiction qui s’abat sur moi. Il faut encore écouter Christine & The Queens, une jeune femme horripilante sur scène avec une musique qui est sans intérêts. Je le dis haut et fort, pour les organisateurs des concerts : arrêtez de nous mettre des premières parties médiocres et dénuées de talent ! Je boycotte les photos, je boycotte aussi de me concentrer sur cette la musique en passant plus de temps à sur mon iPhone. Enfin le temps passe vite !!!
Drôle de décor maintenant, avec en plein centre de la scène un rideau qui pendouille formant une espèce de colonne noir où Lykke Li viendra pour jouer avec et s’enrober autour. Lykke Li, fidèle à son image ténébreuse et austère, est vêtue de noir des pieds jusqu'à la tête et elle dégage quelque chose d’étrange, attirance sexuelle certainement mais aussi une certaine pudeur. Toujours son visage est empreint non pas de tristesse mais plutôt d’une douleur éternelle qui la possède. On entre dans le monde de la jeune femme avec les percussions de la chanson Jerome. C’est un univers mélancolique avec un chant presque funèbre, une voix douce accompagnée par des rythmes tribaux... le morceau lorgne un peu du coté de Bat For Lashes. Il ressort une espèce de simplicité dans la musique de Lykke Li et l’intonation de sa voix fait le reste. Elle vit ses chansons et le coté expressif de son visage et aussi sa manière d’évoluer sur scène est assez impressionnant. Même si avec Wounded Rhymes sa gestuelle n’est plus aussi tribale et impulsive qu’auparavant, cela est compensé par un coté théâtral beaucoup plus affirmé. Il est clair que ce soir Lykke Li est à l’aise sur scène, et elle me transmet une émotion palpable, loin de son concert peu passionnant de la Maroquinerie. Chose plus rare, elle communique avec le public et elle se permet même de nombreux sourires. Les musiciens qui l’entourent sont discrets mais performants et une seconde chanteuse, un peu en retrait, pose sa voix complémentaire sur certains refrains. Il y a quelque chose qui se dégage de la prestation de Lykke Li ce soir et chaque morceau est une petite redécouverte. Les anciens tubes comme I’m Good I’m One et les plus récents, comme le splendide I Follow Rivers s’enchainent avec bonheur. Lykke Li à passé un cap, elle réussit là ou d’autres échouent c'est-à-dire d’être encore plus captivante dans une salle de la capacité de la Cigale par rapport à un Trabendo ou une Maroquinerie où elle n’arrivait pas à faire ressortir cette espèce de magie. Le choix des morceaux est parfait, et je découvre enfin avec bonheur les nouvelles chansons extraites de Wounded Rhymes, qui prennent une autre dimension en live. I Know Places est chargé d’émotions et ce genre de morceaux montre l’évolution de la chanteuse dans un registre plus émotionnel et plus personnel. De plus il y a une atmosphère particulière qui met en relief la scène, créé par des éclairages qui donnent un aspect particulier à la réalisation du spectacle. Il y a quelque chose de vaporeux et de mystérieux qui émane de tout cela et à travers les lyriques des chansons. On n’oubliera pas aussi les talents des musiciens, distillant une musique difficile à qualifier.
C’est avec le très dépouillé Unrequited, avec une âme de folk blues, que la chanteuse prendra congé de La Cigale après environ 1h15 d’un spectacle que j’ai trouvé tout simplement émouvant, prenant et surtout empreint d’une grande beauté. C’est surprenant de voir comment en quelques mois une artiste peux changer sur scène. J’ai ressenti beaucoup de plénitude lors de ce concert, et ce soir, je me suis réconcilié avec Lykke Li, grâce à cet album Wounded Rhymes, et à ce grand retour sur scène supérieur à mes attentes. »
Lykke Li Timotej Zachrisson , plus connu sous son nom de scène Lykke Li, est une chanteuse indie suédoise. A l'instar de sa musique, un mélange de soul, électro et pop sucré, qui semble venir d’une autre planète, Lykke Li ne ressemble à personne d’autre que vous ayez rencontré auparavant. Le minimalisme et la grâce de sa fragile voix en feront frissonner plus d’un(e). Déjà remarquée par les Inrockuptibles, Volume, Magic, et de nombreux blogs, plébiscitée par la presse et les télés anglaises, débarque en France pour charmer nos oreilles avec un premier album « Youth Novels ».
Youth Novels (2008)
Wounded Rhymes (2011)
Lykke Li: Vocal
+ Band
La Setlist du Concert
LYKKE LI
Jerome (Wounded Rhymes - 2011)
I'm Good, I'm Gone (Youth Novels - 2008)
Sadness is a Blessing (Single - Wounded Rhymes - 2011)
Paris Blue (B-Side Get Some Single - 2011)
I Follow Rivers (Single - Wounded Rhymes - 2011)
Dance Dance Dance (Single - Youth Novels - 2008)
Made You Move (Bonus iTunes - Limited Ed. Wounded Rhymes - 2011)
I Know Places (Wounded Rhymes - 2011)
Little Bit (Single - Youth Novels - 2008)
Love Out Of Lust (Wounded Rhymes - 2011)
Rich Kid Blues (Single - Wounded Rhymes - 2011)
Until We Bleed (Kleerup Cover)
Get Some (Single - Wounded Rhymes - 2011)
Encores
Youth Knows No Pain (Including snippet of Power by Kanye West) (Wounded Rhymes - 2011)
Possibility (New Moon Soundtrack - 2009)
Unrequited Love (Wounded Rhymes - 2011)
http://youtu.be/_iUQoHJTZMM
http://youtu.be/65RbkCySEv4
http://youtu.be/bqr0gfIveew
http://youtu.be/Oy7ugH15oqQ
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