10e Édition ! 3 Jours ! 4 Scènes ! 60 Concerts !
« Le samedi de cette 10ème édition de Rock en Seine (et non pas des 10 ans, mais bon, ne chipotons pas) est de loin le jour le plus intéressant de la prog de mon point de vue. Malheureusement, ma peur de ne pas être en forme pour Mark Lanegan (qui joue à 23h30 ! ) fait que je décide de faire l’impasse sur pas mal de groupes qui m’avaient pourtant accrochée à l’écoute (The Bots, Deap Vally, dEUS…). Aujourd’hui nous venons en tramway (bon choix, il était quasiment vide à 0h30, le gros du peuple étant parti après les Black Keys) et, une fois mon tee-shirt gracieusement offert avec le pass Noël récupéré, nous mangeons (c’est un progrès par rapport à la veille) de jour et sur une table avec Noel Gallagher en fond sonore (des burgers hors de prix, mais bon, on s’y fait…). Je sais que le Mancunien (qui remonte son estime auprès de ses fans après les événements de 2009) a l’habitude de clore ses concerts solos avec Don’t Look Back In Anger, que j’adore, mais malheureusement Guillaume et moi devons nous placer à la Cascade pour Eagles Of Death Metal, que nous voyons pour la première fois. On sera quand même assez loin, mais c’est peut-être pas plus mal car le son est très fort et pas super bon, je garderai d’ailleurs mes protections auditives jusqu’à Wannabe In L.A., il est vrai plus par crainte de dégrader mon ouïe avant Mark que par réel besoin (parce que sinon, je ne les aurais pas ôtées avant la fin). L’atmosphère est enfumée ce qui ne plaît guère à Guillaume, moi je commence à me faire à l’ambiance de tous les concerts QOTSA & Co, mais bon ça me donne pas envie de fumer pour autant. Par contre ça remue juste ce qu’il faut pour s’amuser, pas de gros bourrins dans le coin, un bon point !
Jesse Hugues en fait des tonnes, verre de whisky cul sec, motherfuckers à tout va, mais la musique des EODM n’est quand même pas si basique qu’elle n’en a l’air au premier abord, quelques très beaux solos de guitare parsèment le show, il est vrai dans l’ensemble très à l’américaine et rentre-dedans. L’ »English Girl » du morceau se transforme en French girl. J’adore Now I’m A Fool. Josh Homme, présent sur le tubesque Wannabe In L.A. lors du précédent Rock En Seine du groupe en 2009 (du fait de sa participation avec Them Crooked Vultures) n’est pas là cette fois-ci, ce qui ne m’empêche pas de profiter à fond sur ce morceau qui est celui que j’ai largement le plus écouté (comme pour Placebo hier, je n’ai pas une grande connaissance des albums). Fan des Black Keys, Jesse « The Devil » arbore un tee-shirt à leur effigie, leur dédie une chanson et nous enjoint, le concert fini (pas de rappel, comme souvent à la Cascade), à nous diriger vers la Grande Scène pour aller les applaudir… ce qu’une grosse partie du public a d’ailleurs commencé à faire avant même la fin du set, mais nous ne serons pas obéissants : j’aurais été heureuse de le faire, mais Guillaume n’est guère intéressé, et je préfère de toute façon me placer pour Mark, même si cela signifie une bonne heure et demie d’attente, que de faire un aller-retour vite fait vers une Grande Scène bondée.
Le choix est judicieux, lorsque nous arrivons sur la scène Pression, nous rejoignons le premier rang sans problème, c’est même un euphémisme, l’endroit est quasi-désert, hormis la présence de Gilles et d’un ami à lui. Nous profitons du calme malgré quelques gouttes de pluie qui heureusement ne dureront pas (je suis en tee-shirt), puis de quelques bons fous rires, surtout lorsque Gilles nous imite l’enthousiasme des groupies d’Ed Sheeran qu’il a rencontrées un peu plus tôt dans la soirée. C’est un vrai défilé de connaissances auquel j’ai droit (« On savait que tu serais là », me disent Cécile et Alice, malheureusement juste passées faire un coucou. Dommage les filles, je suis sûre que vous avez raté le meilleur concert du festival ;-) ). Les musiciens belges de Mark sont tous là UNE HEURE avant le concert pour faire eux-mêmes les balances, c’est un peu gênant pour nos discussions, mais ça fait très plaisir de voir des gens concernés par leur travail, que dis-je, passionnés ! Je reconnais quelques riffs extraits de Blues Funeral au passage. Le son sera à la hauteur de cet énorme travail pré-concert, parfait ! Je n’ai jamais entendu mieux en festival ! Malgré l’horaire tardif, maintenant que le set des BK est terminé, il y a pas mal de monde, je suis plein centre face au micro de Mark, c’est génial ! Lorsque l’immense Monsieur Lanegan entre en scène, les applaudissements fusent, et le groupe entame direct avec l’excellentissime The Gravedigger’s Song. De là où je suis la voix de Mark me paraîtsuffisamment mise en valeur, pourtant à la fin du morceau, il ne semble pas en être satisfait. Par la suite le problème sera corrigé, on entend tout à la perfection, les superbes riffs de Steven Janssens, la batterie de Jean-Philippe De Gheest, la basse de Frédéric Jacques, et jusqu’aux subtiles notes de clavier d’Aldo Struyf, qui prend parfois la place de second guitariste aussi, mais comme il restera caché derrière son matos, on le verra peu. Qu’importe, même si j’essaye de faire l’effort de regarder un peu tout le monde, il faut reconnaître que Steven et surtout, surtout Mark attirent 99% de mon attention. Malgré l’absence de PJ Harvey, Hit The City est énorme… comme toute la setlist d’ailleurs, dont le seul défaut, non imputable au groupe, sera la longueur : douze titres, difficile d’en caser plus quand on vous alloue une petite heure de jeu. D’autant que Mark est loin de perdre son temps en bavardages, très expansif ce soir-là comme à son habitude, il nous gratifiera de deux remerciements (deux !) et d’un touchant « See you », ôtant même sa casquette pour l’occasion, à la toute fin. Mark dans toute sa splendeur ! C’était tellement parfait : le son qui restera longtemps gravé dans ma mémoire donc, mais aussi le très joli éclairage bleu, le choix des morceaux (Gray Goes Black, aaaaahhhh ! mais aussi l’alternance parfaitement dosée entre passages à la limite de l’électro et morceaux plus rock) et la voix de Mark, gutturale à souhait. Seul petit bémol, Methamphetamine Blues, déjà parce que je savais que ce serait la dernière, ensuite parce que je trouve l’interprétation un peu trop éloignée de la version studio (l’absence des chœurs féminins qui se fait trop sentir, peut-être ?). Mais c’est vraiment pour pouvoir critiquer quelque chose et ne pas faire la « fangirl » de bout en bout, pourtant avouons-le, c’est ce que je suis, Mark est Dieu pour moi, mais au vu des autres reviews que j’ai lues sur le net, il semblerait que la mienne ne soit pas si subjective.
C’est à peine fini que j’ai déjà hâte au Trabendo en décembre qui vient d’être annoncé ! Gros soulagement pour moi d’ailleurs, je craignais que la date ne soit la même que celle de Jim Jones Revue à la Maro. Nous rejoignons Priscillia et Sébastien dont le concert des Black Keys ne s’est malheureusement pas très bien passé (beaucoup, beaucoup trop de monde !) et même si Priscillia a pu se reposer assise pendant celui de Mark, elle ne reviendra malheureusement pas le lendemain. Idem pour Guillaume, sauf que lui c’est surtout parce que la prog ne lui convient pas. Mais moi je remets ça, donc vite au dodo ! »
Jesse Hugues en fait des tonnes, verre de whisky cul sec, motherfuckers à tout va, mais la musique des EODM n’est quand même pas si basique qu’elle n’en a l’air au premier abord, quelques très beaux solos de guitare parsèment le show, il est vrai dans l’ensemble très à l’américaine et rentre-dedans. L’ »English Girl » du morceau se transforme en French girl. J’adore Now I’m A Fool. Josh Homme, présent sur le tubesque Wannabe In L.A. lors du précédent Rock En Seine du groupe en 2009 (du fait de sa participation avec Them Crooked Vultures) n’est pas là cette fois-ci, ce qui ne m’empêche pas de profiter à fond sur ce morceau qui est celui que j’ai largement le plus écouté (comme pour Placebo hier, je n’ai pas une grande connaissance des albums). Fan des Black Keys, Jesse « The Devil » arbore un tee-shirt à leur effigie, leur dédie une chanson et nous enjoint, le concert fini (pas de rappel, comme souvent à la Cascade), à nous diriger vers la Grande Scène pour aller les applaudir… ce qu’une grosse partie du public a d’ailleurs commencé à faire avant même la fin du set, mais nous ne serons pas obéissants : j’aurais été heureuse de le faire, mais Guillaume n’est guère intéressé, et je préfère de toute façon me placer pour Mark, même si cela signifie une bonne heure et demie d’attente, que de faire un aller-retour vite fait vers une Grande Scène bondée.
Le choix est judicieux, lorsque nous arrivons sur la scène Pression, nous rejoignons le premier rang sans problème, c’est même un euphémisme, l’endroit est quasi-désert, hormis la présence de Gilles et d’un ami à lui. Nous profitons du calme malgré quelques gouttes de pluie qui heureusement ne dureront pas (je suis en tee-shirt), puis de quelques bons fous rires, surtout lorsque Gilles nous imite l’enthousiasme des groupies d’Ed Sheeran qu’il a rencontrées un peu plus tôt dans la soirée. C’est un vrai défilé de connaissances auquel j’ai droit (« On savait que tu serais là », me disent Cécile et Alice, malheureusement juste passées faire un coucou. Dommage les filles, je suis sûre que vous avez raté le meilleur concert du festival ;-) ). Les musiciens belges de Mark sont tous là UNE HEURE avant le concert pour faire eux-mêmes les balances, c’est un peu gênant pour nos discussions, mais ça fait très plaisir de voir des gens concernés par leur travail, que dis-je, passionnés ! Je reconnais quelques riffs extraits de Blues Funeral au passage. Le son sera à la hauteur de cet énorme travail pré-concert, parfait ! Je n’ai jamais entendu mieux en festival ! Malgré l’horaire tardif, maintenant que le set des BK est terminé, il y a pas mal de monde, je suis plein centre face au micro de Mark, c’est génial ! Lorsque l’immense Monsieur Lanegan entre en scène, les applaudissements fusent, et le groupe entame direct avec l’excellentissime The Gravedigger’s Song. De là où je suis la voix de Mark me paraîtsuffisamment mise en valeur, pourtant à la fin du morceau, il ne semble pas en être satisfait. Par la suite le problème sera corrigé, on entend tout à la perfection, les superbes riffs de Steven Janssens, la batterie de Jean-Philippe De Gheest, la basse de Frédéric Jacques, et jusqu’aux subtiles notes de clavier d’Aldo Struyf, qui prend parfois la place de second guitariste aussi, mais comme il restera caché derrière son matos, on le verra peu. Qu’importe, même si j’essaye de faire l’effort de regarder un peu tout le monde, il faut reconnaître que Steven et surtout, surtout Mark attirent 99% de mon attention. Malgré l’absence de PJ Harvey, Hit The City est énorme… comme toute la setlist d’ailleurs, dont le seul défaut, non imputable au groupe, sera la longueur : douze titres, difficile d’en caser plus quand on vous alloue une petite heure de jeu. D’autant que Mark est loin de perdre son temps en bavardages, très expansif ce soir-là comme à son habitude, il nous gratifiera de deux remerciements (deux !) et d’un touchant « See you », ôtant même sa casquette pour l’occasion, à la toute fin. Mark dans toute sa splendeur ! C’était tellement parfait : le son qui restera longtemps gravé dans ma mémoire donc, mais aussi le très joli éclairage bleu, le choix des morceaux (Gray Goes Black, aaaaahhhh ! mais aussi l’alternance parfaitement dosée entre passages à la limite de l’électro et morceaux plus rock) et la voix de Mark, gutturale à souhait. Seul petit bémol, Methamphetamine Blues, déjà parce que je savais que ce serait la dernière, ensuite parce que je trouve l’interprétation un peu trop éloignée de la version studio (l’absence des chœurs féminins qui se fait trop sentir, peut-être ?). Mais c’est vraiment pour pouvoir critiquer quelque chose et ne pas faire la « fangirl » de bout en bout, pourtant avouons-le, c’est ce que je suis, Mark est Dieu pour moi, mais au vu des autres reviews que j’ai lues sur le net, il semblerait que la mienne ne soit pas si subjective.
C’est à peine fini que j’ai déjà hâte au Trabendo en décembre qui vient d’être annoncé ! Gros soulagement pour moi d’ailleurs, je craignais que la date ne soit la même que celle de Jim Jones Revue à la Maro. Nous rejoignons Priscillia et Sébastien dont le concert des Black Keys ne s’est malheureusement pas très bien passé (beaucoup, beaucoup trop de monde !) et même si Priscillia a pu se reposer assise pendant celui de Mark, elle ne reviendra malheureusement pas le lendemain. Idem pour Guillaume, sauf que lui c’est surtout parce que la prog ne lui convient pas. Mais moi je remets ça, donc vite au dodo ! »
http://www.photosconcerts.com/eagles-of-death-metal-saint-cloud-domaine-national-2012-08-25-festival-rock-seine-6279
http://www.photosconcerts.com/mark-lanegan-saint-cloud-domaine-national-2012-08-25-festival-rock-seine-6282
http://www.photosconcerts.com/mark-lanegan-saint-cloud-domaine-national-2012-08-25-festival-rock-seine-6282
Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité et il est devenu LE dernier grand rendez-vous de l'été en France. 110.000 visiteurs estimés pour 2012.
(http://www.rockenseine.com/fr/)
(http://www.myspace.com/rockenseine)
(http://fr-fr.facebook.com/rockenseine)
Eagles Of Death Metal est l'un des groupe dont a fait parti Josh Homme des Queens of the
stone age. Groupe occasionnel monté pour participer à une compilation
rock, le side-project à la saveur très kitsch n'avait pas vocation à
persister. Jusqu'à ce qu'en 2004 Josh Homme et son ami d'enfance Jesse
'The Devil' Hughes n'aient l'envie de pousser plus avant l'aventure.
Flanqués de Tim Van Hamel, ex-dEUS, à la guitare, les deux lascars
s'offrent un premier album déjanté à base de rock léger et décalé,
'Peace, Love, Death Metal' et la tournée qui suit permet de se faire connaître. Musicalement inventifs, les Eagles of Death Metal continuent
de régaler ses amateurs. Leur style n'est pas death metal mais plutot
rock stoner des années 70.
***
Mark William Lanegan est un chanteur - compositeur de rock, américain de Ellensburg, Washington, à la voix rauque, successivement membre de The Jury, Screaming Trees, Mad Season, Queens of the Stone Age et The Gutter Twins. Tout droit venu de Seattle, il a travaillé avec des musiciens tels que Kurt Cobain, Layne Staley (au sein de Mad Season), Isobel Campbell, Twilight Singers (dont le leader Greg Dulli est l'autre membre des Gutter Twins), Mondo Generator, Melissa Auf Der Maur,Jeffrey Lee Pierce du Gun Club, Martina Topley-Bird, Masters of Reality, The Desert Sessions, Mike Watt.
* 2004 : Peace, Love, Death Metal
* 2006 : Death by Sexy...
* 2008 : Heart On
* 2006 : Death by Sexy...
* 2008 : Heart On
***
Avec Screaming Trees
• (1986) Clairvoyance (Velvetone)
• (1987) Even If and Especially When (SST)
• (1988) Invisible Lantern (SST)
• (1989) Buzz Factory (SST)
• (1991) Uncle Anesthesia (Epic)
• (1992) Sweet Oblivion (Epic)
• (1996) Dust (Epic)
• (1987) Even If and Especially When (SST)
• (1988) Invisible Lantern (SST)
• (1989) Buzz Factory (SST)
• (1991) Uncle Anesthesia (Epic)
• (1992) Sweet Oblivion (Epic)
• (1996) Dust (Epic)
En Solo
• (1990) The Winding Sheet (SubPop)
• (1994) Whiskey For The Holy Ghost (SubPop)
• (1998) Scraps At Midnight (SubPop) (avec ses amis des Queens of the Stone Age)
• (1999) I'll Take Care of You (SubPop) (album de reprises)
• (2001) Field Songs (SubPop)
• (2003) Here Comes That Weird Chill (Beggars Banquet)
• (2004) Bubblegum (Beggars Banquet)
• (2012) Bubblegum (4AD)
Contributions, projets parallèles
• (1987) 448 Deathless Days (Steve Fisk)
• (1990) Harmony in Defeat (King Krab)
• (1992) Jamboree (Beat Happening)
• (1993) Satisfied Mind (The Walkabouts)
• (1994) Volume 9 (Various Artists)
• (1995) Ball-Hog or Tugboat (Mike Watt)
• (1995) Over and Thru the Night (Steve Fisk)
• (1995) Above (Mad Season)
• (1996) Twisted Willie (Various Artists)
• (1999) More Oar: A Tribute to the Skip Spence Album (Various Artists)
• (2000) Rated R (Queens of the Stone Age)
• (2001) Human Beans (earthlings?)
• (2001) Sing a Song For You (Various Artists)
• (2001) Free the West Memphis Three (Various Artists)
• (2001) Desert Sessions 7 & 8 (Various Artists)
• (2001) Deep in the Hole (Masters of Reality)
• (2001) Give the People What We Want (Various Artists)
• (2002) Songs for the Deaf (Queens of the Stone Age)
• (2003) Quixotic (Martina Topley-Bird)
• (2003) A Drug Problem That Never Existed (Mondo Generator)
• (2003) Blackberry Belle (Twilight Singers)
• (2004) Time is Just the Same (Isobel Campbell)
• (2004) Auf der Maur (Melissa Auf der Maur)
• (2004) Leave No Ashes (Burning Brides)
• (2004) Demolition Day (Mondo Generator)
• (2004) She Loves You (The Twilight Singers)
• (2005) Sunday Night: The Songs of Junior Kimsbrough (Various Artists)
• (2005) Lullabies to Paralyze (Queens of the Stone Age)
• (2005) Dog Train (Sandra Boynton)
• (2006) Ballad of the Broken Seas (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
• (2006) Death By Sexy (Eagles of Death Metal)
• (2006) Return of the Golden Rhodes (The Baldwin Brothers)
• (2006) A Stitch in Time (The Twilight Singers)
• (2007) It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land (Soulsavers)
• (2007) Era Vulgaris (Queens of the Stone Age)
• (2007) About A Son [Original Soundtrack] (Various Artists)
• (2007) I'm Not There [Original Soundtrack] (Various Artists)
• (2008) Saturnalia (The Gutter Twins)
• (2008) I am the Golden Gate Bridge (Creature with the atom brain)
• (2008) Sunday at Devil Dirt (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
• (2008) Future Chaos (Bomb the Bass)
• (2008) Adorata (The Gutter Twins)
• (2009) Fate to Fatal (The Breeders)
• (2009) Transylvania (Creature with the atom brain)
• (2009) Consolation (Gary Heffern)
• (2009) Broken (Soulsavers)
• (2009) Summer's Kiss: A Tribute To The Afghan Whigs (Various Artists)
• (2010) Hawk (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
EAGLES OF DEATH METAL
Jesse Hughes AKA: The Devil / Boots Electric (guitar, vocals)
Dave Catching AKA: Darlin' Dave, Davey Jo (guitar)
Brian O´Connor AKA: Big Hands (bass, vocals)
Claude Coleman AKA: Sugardick (drums)
Dave Catching AKA: Darlin' Dave, Davey Jo (guitar)
Brian O´Connor AKA: Big Hands (bass, vocals)
Claude Coleman AKA: Sugardick (drums)
***
MARK LANEGAN BAND
Mark Lanegan : Vocal
+ Band
Mark Lanegan : Vocal
+ Band
La Setlist du Concert
EAGLES OF DEATH METAL
I Only Want You (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Don’t Speak (I Came To Make A Bang !) (Death By Sexy - 2006)
Bad Dream Mama (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Cherry Cola (Death By Sexy - 2006)
Heart On (Heart On - 2008)
Now I’m A Fool (Heart On - 2008)
Secret Plans (Heart On - 2008)
English Girl (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Already Died (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Stuck In The Metal (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Whorehoppin’ (Shit, Goddamn) (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Wannabe In L.A. (Heart On - 2008)
I Want You So Hard (Boy’s Bad News) (Death By Sexy - 2006)
Speaking In Tongues (Peace, Love, Death Metal - 2004)
EAGLES OF DEATH METAL
I Only Want You (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Don’t Speak (I Came To Make A Bang !) (Death By Sexy - 2006)
Bad Dream Mama (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Cherry Cola (Death By Sexy - 2006)
Heart On (Heart On - 2008)
Now I’m A Fool (Heart On - 2008)
Secret Plans (Heart On - 2008)
English Girl (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Already Died (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Stuck In The Metal (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Whorehoppin’ (Shit, Goddamn) (Peace, Love, Death Metal - 2004)
Wannabe In L.A. (Heart On - 2008)
I Want You So Hard (Boy’s Bad News) (Death By Sexy - 2006)
Speaking In Tongues (Peace, Love, Death Metal - 2004)
La durée du concert : 0h40
****
La Setlist du Concert
MARK LANEGAN BAND
The Gravedigger’s Song (Blues Funeral – 2012)
Sleep With Me (Here Comes That Weird Chill EP – 2003)
Hit The City (Bubblegum – 2004)
Wedding Dress (Bubblegum – 2004)
Gray Goes Black (Blues Funeral – 2012)
Devil In MyMind (Smoke Fairies Cover)
Black Rose Way (Last Words: The Final Recordings – 2011) (Screaming Trees Cover)
Riot In My House (Blues Funeral – 2012)
Ode To Sad Disco (Blues Funeral – 2012)
Harborview Hospital (Blues Funeral – 2012)
Tiny Grain Of Truth (Blues Funeral – 2012)
Methamphetamine Blues (Bubblegum – 2004)
La durée du concert : 1h15
****
La Setlist du Concert
MARK LANEGAN BAND
The Gravedigger’s Song (Blues Funeral – 2012)
Sleep With Me (Here Comes That Weird Chill EP – 2003)
Hit The City (Bubblegum – 2004)
Wedding Dress (Bubblegum – 2004)
Gray Goes Black (Blues Funeral – 2012)
Devil In MyMind (Smoke Fairies Cover)
Black Rose Way (Last Words: The Final Recordings – 2011) (Screaming Trees Cover)
Riot In My House (Blues Funeral – 2012)
Ode To Sad Disco (Blues Funeral – 2012)
Harborview Hospital (Blues Funeral – 2012)
Tiny Grain Of Truth (Blues Funeral – 2012)
Methamphetamine Blues (Bubblegum – 2004)
La durée du concert : 1h15
http://youtu.be/9xkNGJdADJw
http://youtu.be/aUFT_7iQ24I
http://youtu.be/NUlNuMG6QsU
http://youtu.be/JdsHkdhFBgY
http://youtu.be/6OC5KfkO5sY
http://youtu.be/CucZ0BBb9Rs
http://youtu.be/zP5GWYXp4d0
http://youtu.be/aUFT_7iQ24I
http://youtu.be/NUlNuMG6QsU
http://youtu.be/JdsHkdhFBgY
http://youtu.be/6OC5KfkO5sY
http://youtu.be/CucZ0BBb9Rs
http://youtu.be/zP5GWYXp4d0
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