10e Édition ! 3 Jours ! 4 Scènes ! 60 Concerts !
« Troisième et dernière journée de Rock en Seine, après un passage sympa à l’exposition RockArt, j’arrive à la Grande Scène à la fin du set des Français de Stuck In The Sound, malheureusement je ne rejoindrai pas Vincent à son sacro-saint premier rang, les fans de Green Day sont déjà présents en masse et ça ne se désemplit pas suffisamment pour que je puisse espérer approcher. Mais j’ai une place correcte sur la droite, je m’assois contre un arbre et m’apprête à passer une après-midi un peu ennuyeuse entre chaque groupe. Cela dit il fait beau, un groupe de gamines étrangères joue à se renvoyer une petite balle (j’ai participé 2 fois ^^), l’ambiance est bon enfant, et personne n’a menacé de me tuer car je porte un tee-shirt Green Day :D Les anti-Green Day se sont certainement contentés de migrer vers une autre scène.
À 18h, mon attente est interrompue une première fois par l’arrivée des Américains de Dandy Warhols, le symbole du groupe, un aigle, s’étalant en gros en jaune sur fond bleu à l’arrière de la scène. Frédéric m’avait grandement conseillé d’aller les voir, et Gilles en a remis une couche hier soir avant le concert de Mark, même si en toute honnêteté, je suis là principalement pour me placer pour Green Day. Ma connaissance du groupe se limite à You Were The Last High, que Guillaume m’a fait écouter il y a déjà longtemps. Vu que la seule image d’eux que j’ai en tête provient d’un vieux Rock Sound, probablement du début des années 2000, la première chose que je me suis dite lorsqu’ils sont montés sur scène, c’est « merde, le chanteur a pris un sacré coup de vieux ». Rien de méchant de ma part, c’est juste que dans ma tête, il n’avait pas 45 ans… Courtney Taylor-Taylor, chanteur-guitariste (et le seul dont j’arrive à ce moment à me rappeler le nom) et sa bande attaquent les hostilités. Peter Holmström à la guitare, Zia McCabe aux claviers, tambourin, etc … et Brent DeBoer à la batterie (j’ai pris mes renseignements depuis), une formation un peu originale donc, de par l’absence de bassiste. Le groupe de Portland enchaîne les tubes (enfin je suppose, puisque je les fredonne facilement) et ne s’aventurera que par deux fois sur son récent dernier album, This Machine. Je trouve le son très 90’s, ce qui chez moi, nostalgique dans l’âme, est sûrement le compliment suprême. D’autres n’auront peut-être pas le même avis, les critiques que j’ai lues par-ci par-là étant plus que mitigées. Pour ma part, j’ai déjà trouvé ça énorme, avec une préférence marquée pour l’expérimental I Love You. Malgré ma réticence à découvrir de nouveaux groupes en live avant d’écouter les albums, je reviens (encore !) du Rock En Seine avec un nouveau groupe préféré dans mes bagages. Ce groupe n’est sûrement pas taillé pour ce genre de gros concert en festival, en témoigne la façon dont ils occupent une relativement petite partie de la Grande Scène. Pourtant, avec leurs mélodies faciles à retenir, ils auraient mérité bien mieux que ce public de fans hardcore de Green Day, plutôt bornés et manquant d’enthousiasme. De l’enthousiasme en revanche, Zia n’en manque pas, elle se trémousse derrière ses claviers, un immense sourire aux lèvres. Je peux, malgré ma place loin d’être parfaite, profiter correctement du concert grâce aux écrans, où la performance est filmée en sépia, original et bien sympathique ma foi. Je suis à fond, et fort triste quand la fin arrive, Zia nous prend en photo, ça fait toujours plaisir ce genre d’attention. Pas de rappel bien entendu à cette heure-ci, bien trop court, je n’aurais pas cru dire ça sincèrement, étant peu encline à penser que j’allais brusquement devenir fan d’un groupe plutôt pop et dont moins d’une heure auparavant, je ne connaissais qu’une seule chanson. Un joli miracle, avant de nous quitter Courtney nous a lancé un « See you in November », ne voyant au départ que des dates australiennes sur leur site, j’ai eu des doutes, mais c’est bien ça, je me tâtais pour les Hives au Zénith mais finalement le 29 novembre, je serai au Trianon, et j’ai hâte !
C’est de nouveau la pause et l’ennui avant la montée sur scène des vétérans californiens de Social Distortion, qui affichent fièrement en fond leur expérience du live « since 1979 ». En vérité, Mike Ness, chanteur-guitariste, est le seul membre d’origine, mais malgré un visage assez marqué par les années (et probablement les excès), il assurera un show impeccable. Plus proche de Green Day musicalement que les Dandys, le groupe bénéficiera d’un public plus réceptif, même si on est loin de la folie que les 33 années de scène au compteur de leur leader pourraient leur laisser espérer. À mon humble avis propulsé à 19h45 par le problème d’agenda de Billy Talent (leur dernière visite en France se limitant à un Trianon), les Américains vont démontrer qu’ils méritent largement cette place, par un set carré souvent plus rock’n’roll que punk, basique mais efficace. Je retiendrai particulièrement le tubesque Story Of My Life, l’hommage appuyé à Joe Strummer, et le discours « fuck les gens qui disent qu’en étant punk il faut faire ceci ou cela, je suis punk et je reprends Johnny Cash parce que j’en ai envie ». Et d’enchaîner en clôture avec Ring Of Fire. Social D n’auront pas provoqué chez moi un profond émoi comme les Dandy Warhols précédemment, mais m’inspireront un mot et un seul : respect.
Nouvelle attente, heureusement coupée par une discussion avec un très sympathique couple d’Anglais, Kirsty et Andy, venus rien que pour Green Day. L’annonce de la clôture du festival par les ex gamins punks de Berkeley, devenus relativement vétérans eux aussi avec plus de vingt ans de scène à leur actif, a fait couler beaucoup d’encre. Trop mainstream, trop « rock pour ados pré-pubères en mal de sensation forte », j’en ai lu des méchancetés sur un groupe dont je suis fan depuis maintenant dix ans. J’ai même compris les gens qui jugent sûrement uniquement sur 21 Guns. J’ai mal digéré le dernier album en date, 21st Century Breakdown, mais 2009 c’est le passé, et j’attends beaucoup de la performance de ce soir, car je sais Billie Joe, Mike, Tre et Jason tout à fait capables de clouer le bec de leurs détracteurs. Une ouverture sur un Welcome To Paradise bien senti plus tard, je suis confiante, mais je dois quand même endurer un enchaînement Murder City / Know Your Enemy un peu difficile, même si j’étais prévenue d’avance par les setlists nippones. BJ en fait des tonnes, tire sur son tee-shirt jusqu’à presque le craquer pour révéler un tatouage sous les hurlements hystériques des filles. En pleine forme, je dirais même TROP en forme, le leader attire toutes les attentions. Et vas-y que je te joue de la guitare avec la jambe par-dessus le manche, et une petite danse sexy, et oh ! Tiens ! C’est moi sur l’écran ! Comme s’il allait nous faire croire que c’est la première fois qu’un de leurs concerts est filmé. Et ces « hé ho hé hééééééé » qui ne cessent de venir interrompre les morceaux. C’est exaspérant… et ça marche, y compris sur moi, pourtant si prompte à ronchonner : une fois passés les petites nouvelles Stay The Night (qui ne m’a pas semblée terrible) et le single Oh Love (correct, sans plus) je démarre au quart de tour sur Holiday et je ne me calmerai plus avant la fin. Bon, je ne vais pas pogoter non plus, c’est pas le genre de la maison, mais apparemment j’ai suffisamment bouger pour déranger une fille derrière moi, qui a alors voulu me… décaler sur la gauche parce que je gênais son point de vue ! C’est dans ce genre de moments que je regrette ma propension naturelle à éviter les esclandres : j’ai gardé ma place depuis 17h, et cette fille débarque de nulle part et entend profiter de sa vue sur la scène à chaque seconde du concert ? Elle devrait sérieusement apprendre ce qu’est un festival ! Enfin bref, même si ça me démange fortement de lui expliquer ce que je pense de son attitude, je quitte ma place (et, à regret, mes nouveaux amis, Andy s’époumonant joyeusement sur des hé ho bien plus virils que ceux de BJ vu sa carrure) pour aller quelques mètres plus loin, là où les gens semblent se remuer un minimum.
Pas d’autre incident à signaler, je patiente sans problème durant les hé ho de Hitchin’ A Ride, je suis certaine qu’ils vont la jouer entière maintenant que Welcome To Paradise est reléguée en début de set, voilà c’est fait, mon orgasme de ce soir on va dire :D Bordel, c’est bon ! Une dose d’AC/DC et de Led Zep plus tard, deuxième grand moment sur Brain Stew. Comme d’habitude avec Green Day des fans sont invités sur scène, sur la très ancienne 2000 Light Years Away extraite de Kerplunk (1992) (are there any hardcore fans ? yeeeeeeeesssss !), il y aura même un sacré paquet de filles, cela dit vite renvoyées d’où elles viennent par le service d’ordre dès la fin du morceau. C’est qu’il y en a, des filles, ce soir. Le premier rang est fréquemment filmé sur les écrans, ce qui permettra à une jeune fan de faire sa crise de larmes en direct sur Boulevard Of Broken Dreams. Compréhensible vu le titre, sauf que quelques chansons plus tard, même lors de titres plus joyeux, elle ne s’en est toujours pas remise. À noter également un homme d’âge mûr (papa accompagnateur ?) qui conserve son air stoïque au milieu de l’hystérie collective, ce qui nous fait bien rire. BJ rit fréquemment lui aussi, et on ne comprendra pas toujours pourquoi. L’annonce quelques semaines plus tard de son entrée en cure de désintox explique malheureusement certainement cela… Je profite d’ailleurs de cette review pour lui souhaiter un bon rétablissement. Cela ne l’a cependant pas empêché d’assurer toute la soirée. Attentif à son public, il s’interrompra d’un « oh that’s my birthday today » en apercevant une fille qui a ôté le haut. Puis reprendra son chant comme si de rien n’était. Les concerts de Green Day ont beau être une grosse fiesta générale, ça reste du travail de pro. Et ceci, sans artifices, l’armada de Bercy et du Parc des Princes en matière de pyrotechnie étant absente ce soir.
Une longue parenthèse Dookie (quatre morceaux) ravira les trentenaires (voire quarantenaires) nostalgiques d’une époque révolue, mais même si je n’ai pas encore trente ans, et que Dookie est loin dêtre mon album préféré de Green Day, j’apprécie ce passage du concert plus centré sur la musique que sur le show. Par contre, la moyenne d’âge assez basse ce soir engendrera des difficultés, notamment lorsque BJ nous enjoindra à chanter sur She, visiblement pas très connue dans nos contrées. Cela n’altère cependant pas la bonne humeur à toute épreuve du leader.
Arrive mon grand moment de bonheur, King For A Day et le grand délire total, bon c’est un peu toujours pareil qu’il y a deux ans, mais on ne boude pas son plaisir. Une touche d’harmonica sur Minority, c’est déjà la fin mais heureusement il y a bien un rappel, de trois titres. Après un American Idiot explosif, le groupe enchaîne avec la petite nouvelle 99 Revolutions, qui ne m’aura pas musicalement laissé de sourire impérissable, mais le thème de la chanson est cool, montrant que BJ ne vit pas uniquement dans son petit monde de rock stars. Il est temps de dire au revoir à Mike, Tre, Jason et les autres… Mais BJ revient pour un très touchant Good Riddance qui donne les larmes aux yeux, splendide clôture d’un concert qui, je pense, aura fait taire quelques mauvaises langues. Le groupe californien a largement la carrure d’une tête d’affiche de Rock En Seine, et j’étais très heureuse de finir le week-end avec eux.
Conclusion, ce week-end valait largement mes quatre Rock En Seine précédents, rien que pour le concert de Mark d’ailleurs. Et je pense déjà à la prog de l’année prochaine ! (No Doubt please please please ^^) Longue vie au festival de Saint-Cloud ! »
À 18h, mon attente est interrompue une première fois par l’arrivée des Américains de Dandy Warhols, le symbole du groupe, un aigle, s’étalant en gros en jaune sur fond bleu à l’arrière de la scène. Frédéric m’avait grandement conseillé d’aller les voir, et Gilles en a remis une couche hier soir avant le concert de Mark, même si en toute honnêteté, je suis là principalement pour me placer pour Green Day. Ma connaissance du groupe se limite à You Were The Last High, que Guillaume m’a fait écouter il y a déjà longtemps. Vu que la seule image d’eux que j’ai en tête provient d’un vieux Rock Sound, probablement du début des années 2000, la première chose que je me suis dite lorsqu’ils sont montés sur scène, c’est « merde, le chanteur a pris un sacré coup de vieux ». Rien de méchant de ma part, c’est juste que dans ma tête, il n’avait pas 45 ans… Courtney Taylor-Taylor, chanteur-guitariste (et le seul dont j’arrive à ce moment à me rappeler le nom) et sa bande attaquent les hostilités. Peter Holmström à la guitare, Zia McCabe aux claviers, tambourin, etc … et Brent DeBoer à la batterie (j’ai pris mes renseignements depuis), une formation un peu originale donc, de par l’absence de bassiste. Le groupe de Portland enchaîne les tubes (enfin je suppose, puisque je les fredonne facilement) et ne s’aventurera que par deux fois sur son récent dernier album, This Machine. Je trouve le son très 90’s, ce qui chez moi, nostalgique dans l’âme, est sûrement le compliment suprême. D’autres n’auront peut-être pas le même avis, les critiques que j’ai lues par-ci par-là étant plus que mitigées. Pour ma part, j’ai déjà trouvé ça énorme, avec une préférence marquée pour l’expérimental I Love You. Malgré ma réticence à découvrir de nouveaux groupes en live avant d’écouter les albums, je reviens (encore !) du Rock En Seine avec un nouveau groupe préféré dans mes bagages. Ce groupe n’est sûrement pas taillé pour ce genre de gros concert en festival, en témoigne la façon dont ils occupent une relativement petite partie de la Grande Scène. Pourtant, avec leurs mélodies faciles à retenir, ils auraient mérité bien mieux que ce public de fans hardcore de Green Day, plutôt bornés et manquant d’enthousiasme. De l’enthousiasme en revanche, Zia n’en manque pas, elle se trémousse derrière ses claviers, un immense sourire aux lèvres. Je peux, malgré ma place loin d’être parfaite, profiter correctement du concert grâce aux écrans, où la performance est filmée en sépia, original et bien sympathique ma foi. Je suis à fond, et fort triste quand la fin arrive, Zia nous prend en photo, ça fait toujours plaisir ce genre d’attention. Pas de rappel bien entendu à cette heure-ci, bien trop court, je n’aurais pas cru dire ça sincèrement, étant peu encline à penser que j’allais brusquement devenir fan d’un groupe plutôt pop et dont moins d’une heure auparavant, je ne connaissais qu’une seule chanson. Un joli miracle, avant de nous quitter Courtney nous a lancé un « See you in November », ne voyant au départ que des dates australiennes sur leur site, j’ai eu des doutes, mais c’est bien ça, je me tâtais pour les Hives au Zénith mais finalement le 29 novembre, je serai au Trianon, et j’ai hâte !
C’est de nouveau la pause et l’ennui avant la montée sur scène des vétérans californiens de Social Distortion, qui affichent fièrement en fond leur expérience du live « since 1979 ». En vérité, Mike Ness, chanteur-guitariste, est le seul membre d’origine, mais malgré un visage assez marqué par les années (et probablement les excès), il assurera un show impeccable. Plus proche de Green Day musicalement que les Dandys, le groupe bénéficiera d’un public plus réceptif, même si on est loin de la folie que les 33 années de scène au compteur de leur leader pourraient leur laisser espérer. À mon humble avis propulsé à 19h45 par le problème d’agenda de Billy Talent (leur dernière visite en France se limitant à un Trianon), les Américains vont démontrer qu’ils méritent largement cette place, par un set carré souvent plus rock’n’roll que punk, basique mais efficace. Je retiendrai particulièrement le tubesque Story Of My Life, l’hommage appuyé à Joe Strummer, et le discours « fuck les gens qui disent qu’en étant punk il faut faire ceci ou cela, je suis punk et je reprends Johnny Cash parce que j’en ai envie ». Et d’enchaîner en clôture avec Ring Of Fire. Social D n’auront pas provoqué chez moi un profond émoi comme les Dandy Warhols précédemment, mais m’inspireront un mot et un seul : respect.
Nouvelle attente, heureusement coupée par une discussion avec un très sympathique couple d’Anglais, Kirsty et Andy, venus rien que pour Green Day. L’annonce de la clôture du festival par les ex gamins punks de Berkeley, devenus relativement vétérans eux aussi avec plus de vingt ans de scène à leur actif, a fait couler beaucoup d’encre. Trop mainstream, trop « rock pour ados pré-pubères en mal de sensation forte », j’en ai lu des méchancetés sur un groupe dont je suis fan depuis maintenant dix ans. J’ai même compris les gens qui jugent sûrement uniquement sur 21 Guns. J’ai mal digéré le dernier album en date, 21st Century Breakdown, mais 2009 c’est le passé, et j’attends beaucoup de la performance de ce soir, car je sais Billie Joe, Mike, Tre et Jason tout à fait capables de clouer le bec de leurs détracteurs. Une ouverture sur un Welcome To Paradise bien senti plus tard, je suis confiante, mais je dois quand même endurer un enchaînement Murder City / Know Your Enemy un peu difficile, même si j’étais prévenue d’avance par les setlists nippones. BJ en fait des tonnes, tire sur son tee-shirt jusqu’à presque le craquer pour révéler un tatouage sous les hurlements hystériques des filles. En pleine forme, je dirais même TROP en forme, le leader attire toutes les attentions. Et vas-y que je te joue de la guitare avec la jambe par-dessus le manche, et une petite danse sexy, et oh ! Tiens ! C’est moi sur l’écran ! Comme s’il allait nous faire croire que c’est la première fois qu’un de leurs concerts est filmé. Et ces « hé ho hé hééééééé » qui ne cessent de venir interrompre les morceaux. C’est exaspérant… et ça marche, y compris sur moi, pourtant si prompte à ronchonner : une fois passés les petites nouvelles Stay The Night (qui ne m’a pas semblée terrible) et le single Oh Love (correct, sans plus) je démarre au quart de tour sur Holiday et je ne me calmerai plus avant la fin. Bon, je ne vais pas pogoter non plus, c’est pas le genre de la maison, mais apparemment j’ai suffisamment bouger pour déranger une fille derrière moi, qui a alors voulu me… décaler sur la gauche parce que je gênais son point de vue ! C’est dans ce genre de moments que je regrette ma propension naturelle à éviter les esclandres : j’ai gardé ma place depuis 17h, et cette fille débarque de nulle part et entend profiter de sa vue sur la scène à chaque seconde du concert ? Elle devrait sérieusement apprendre ce qu’est un festival ! Enfin bref, même si ça me démange fortement de lui expliquer ce que je pense de son attitude, je quitte ma place (et, à regret, mes nouveaux amis, Andy s’époumonant joyeusement sur des hé ho bien plus virils que ceux de BJ vu sa carrure) pour aller quelques mètres plus loin, là où les gens semblent se remuer un minimum.
Pas d’autre incident à signaler, je patiente sans problème durant les hé ho de Hitchin’ A Ride, je suis certaine qu’ils vont la jouer entière maintenant que Welcome To Paradise est reléguée en début de set, voilà c’est fait, mon orgasme de ce soir on va dire :D Bordel, c’est bon ! Une dose d’AC/DC et de Led Zep plus tard, deuxième grand moment sur Brain Stew. Comme d’habitude avec Green Day des fans sont invités sur scène, sur la très ancienne 2000 Light Years Away extraite de Kerplunk (1992) (are there any hardcore fans ? yeeeeeeeesssss !), il y aura même un sacré paquet de filles, cela dit vite renvoyées d’où elles viennent par le service d’ordre dès la fin du morceau. C’est qu’il y en a, des filles, ce soir. Le premier rang est fréquemment filmé sur les écrans, ce qui permettra à une jeune fan de faire sa crise de larmes en direct sur Boulevard Of Broken Dreams. Compréhensible vu le titre, sauf que quelques chansons plus tard, même lors de titres plus joyeux, elle ne s’en est toujours pas remise. À noter également un homme d’âge mûr (papa accompagnateur ?) qui conserve son air stoïque au milieu de l’hystérie collective, ce qui nous fait bien rire. BJ rit fréquemment lui aussi, et on ne comprendra pas toujours pourquoi. L’annonce quelques semaines plus tard de son entrée en cure de désintox explique malheureusement certainement cela… Je profite d’ailleurs de cette review pour lui souhaiter un bon rétablissement. Cela ne l’a cependant pas empêché d’assurer toute la soirée. Attentif à son public, il s’interrompra d’un « oh that’s my birthday today » en apercevant une fille qui a ôté le haut. Puis reprendra son chant comme si de rien n’était. Les concerts de Green Day ont beau être une grosse fiesta générale, ça reste du travail de pro. Et ceci, sans artifices, l’armada de Bercy et du Parc des Princes en matière de pyrotechnie étant absente ce soir.
Une longue parenthèse Dookie (quatre morceaux) ravira les trentenaires (voire quarantenaires) nostalgiques d’une époque révolue, mais même si je n’ai pas encore trente ans, et que Dookie est loin dêtre mon album préféré de Green Day, j’apprécie ce passage du concert plus centré sur la musique que sur le show. Par contre, la moyenne d’âge assez basse ce soir engendrera des difficultés, notamment lorsque BJ nous enjoindra à chanter sur She, visiblement pas très connue dans nos contrées. Cela n’altère cependant pas la bonne humeur à toute épreuve du leader.
Arrive mon grand moment de bonheur, King For A Day et le grand délire total, bon c’est un peu toujours pareil qu’il y a deux ans, mais on ne boude pas son plaisir. Une touche d’harmonica sur Minority, c’est déjà la fin mais heureusement il y a bien un rappel, de trois titres. Après un American Idiot explosif, le groupe enchaîne avec la petite nouvelle 99 Revolutions, qui ne m’aura pas musicalement laissé de sourire impérissable, mais le thème de la chanson est cool, montrant que BJ ne vit pas uniquement dans son petit monde de rock stars. Il est temps de dire au revoir à Mike, Tre, Jason et les autres… Mais BJ revient pour un très touchant Good Riddance qui donne les larmes aux yeux, splendide clôture d’un concert qui, je pense, aura fait taire quelques mauvaises langues. Le groupe californien a largement la carrure d’une tête d’affiche de Rock En Seine, et j’étais très heureuse de finir le week-end avec eux.
Conclusion, ce week-end valait largement mes quatre Rock En Seine précédents, rien que pour le concert de Mark d’ailleurs. Et je pense déjà à la prog de l’année prochaine ! (No Doubt please please please ^^) Longue vie au festival de Saint-Cloud ! »
Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité et il est devenu LE dernier grand rendez-vous de l'été en France. 110.000 visiteurs estimés pour 2012.
(http://www.rockenseine.com/fr/)
(http://www.myspace.com/rockenseine)
(http://fr-fr.facebook.com/rockenseine)
The Dandy Warhols est un groupe américain de pop psychédélique, formé en 1993 à Portland (Oregon). Fortement influencé par The Velvet Underground, le groupe a commencé à jouer de la pop psychédélique et il reçut un soutien essentiel en Europe après la sortie de l'album Dandy Warhols Come Down.
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Social Distortion (souvent appelé Social D ou SxDx) est un groupe de punk formé en 1979 et originaire de Fullerton, comté d'Orange en Californie1, aux diverses influences, notamment Country et Rock'n'Roll. Il cultive depuis l'album Prison Bound un style qui lui est propre (aussi bien musicalement que visuellement, affichant références aux 50's et à l'univers des Hot Rods et du custom en général), alliant Rock'n'Roll classique pour la structure des morceaux, Punk pour la hargne et l'énergie, et des mélodies souvent mélancoliques. Connu à la fin des années 70 avec les groupes Hardcore comme Black Flag ou The Adolescents, Minor Threat et Youth Brigade, il a ensuite séduit de nombreux amateurs de rock'n'roll plus classique mais énergique, grâce à son intransigeance vis-à-vis des modes musicales fluctuantes et la qualité de ses compositions et de ses textes.
(http://www.myspace.com/socialdistortion)
(http://www.socialdistortion.com/)
(http://www.facebook.com/socialdistortion)
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Green Day est un trio de punk rock, originaire de Berkeley en Californie, formé en 1989 et composé du guitariste et chanteur Billie Joe Armstrong, du bassiste Mike Dirnt et du batteur Tré Cool. À l'origine, le groupe faisait partie de la scène punk à Berkeley en Californie et leur deuxième album Kerplunk attire l'attention, et c'est ainsi qu'ils signent avec le label majeur Reprise Records en 1993. C'est ensuite qu'ils créent l'album Dookie en 1994 qui remporte un immense succès. Green Day, avec d'autres groupes tels que Rancid et The Offspring, est également crédité pour avoir relancé l'intérêt du punk dans le monde entier. Le groupe poursuit avec les albums Insomniac, Nimrod et Warning entre 1995 et 2000. Ces albums n'atteignent pas le succès commercial de Dookie, mais se vendent tout de même relativement bien. En 2004, le groupe sort l'album American Idiot, qui devient un succès commercial et critique, popularisant le groupe à une nouvelle génération.
Green Day a vendu plus de 79 millions d'albums dans le monde entier, dont 25 millions aux États-Unis[. Ils ont aussi récolté de nombreux prix, dont trois Grammy Awards pour Dookie, American Idiot et la chanson Boulevard Of Broken Dreams.
(http://www.myspace.com/greenday)
(http://www.greenday.net/)
(http://www.greenday.com/)
(http://www.facebook.com/GreenDay)
Dandys Rule OK (1995)
...The Dandy Warhols Come Down (1997)
Thirteen Tales from Urban Bohemia (2000)
Welcome to the Monkey House (2003)
Odditorium or Warlords of Mars (2005)
...Earth to the Dandy Warhols... (2008)
The Dandy Warhols Are Sound (2009)
This Machine (2012)
...The Dandy Warhols Come Down (1997)
Thirteen Tales from Urban Bohemia (2000)
Welcome to the Monkey House (2003)
Odditorium or Warlords of Mars (2005)
...Earth to the Dandy Warhols... (2008)
The Dandy Warhols Are Sound (2009)
This Machine (2012)
****
Mommy's Little Monster (1983)
Prison Bound (1988)
Social Distortion (1990)
Somewhere Between Heaven and Hell (1992)
White Light, White Heat, White Trash (1996)
Sex, Love and Rock 'n' Roll (2004)
Hard Times and Nursery Rhymes (2011)
****
* 39/Smooth (1990)
* Kerplunk (1992)
* Dookie (1994)
* Insomniac (1995)
* Nimrod (1997)
* Warning (2000)
* American Idiot (2004)* 21st Century Breakdown (2009)* ¡Uno! (2012)
Prison Bound (1988)
Social Distortion (1990)
Somewhere Between Heaven and Hell (1992)
White Light, White Heat, White Trash (1996)
Sex, Love and Rock 'n' Roll (2004)
Hard Times and Nursery Rhymes (2011)
****
* 39/Smooth (1990)
* Kerplunk (1992)
* Dookie (1994)
* Insomniac (1995)
* Nimrod (1997)
* Warning (2000)
* American Idiot (2004)* 21st Century Breakdown (2009)* ¡Uno! (2012)
THE DANDY WARHOLS
Courtney Taylor-Taylor (1994–present)
Peter Holmström/Peter Loew (1994–present)
Zia McCabe (1994–present)
Brent DeBoer (1998–present)
Peter Holmström/Peter Loew (1994–present)
Zia McCabe (1994–present)
Brent DeBoer (1998–present)
****
SOCIAL DISTORTION
Mike Ness – lead vocals, lead guitar (1978–present)
Jonny "2 Bags" Wickersham – rhythm guitar, backing vocals (2000–present)
Brent Harding – bass, backing vocals (2004–present)
David Hidalgo, Jr. – drums, percussion (2010–present)
Jonny "2 Bags" Wickersham – rhythm guitar, backing vocals (2000–present)
Brent Harding – bass, backing vocals (2004–present)
David Hidalgo, Jr. – drums, percussion (2010–present)
****
GREEN DAY
Billie Joe Armstrong – lead vocals, lead & rhythm guitars (1987–present)
* Mike Dirnt – bass, backing vocals (1987–present)
* Tré Cool – drums, percussion, backing vocals (1990–present)
with
* Jason White – lead & rhythm guitars, backing vocals (1999–present)
* Jason Freese – keyboards, piano, acoustic guitar, trombone, saxophone, accordion, backing vocals (2003–present)
* Ronnie Blake – trumpet, timpani, percussion, backing vocals (2004–present)
* Mike Pelino – rhythm guitars, backing vocals (2004–present)
* Mike Dirnt – bass, backing vocals (1987–present)
* Tré Cool – drums, percussion, backing vocals (1990–present)
with
* Jason White – lead & rhythm guitars, backing vocals (1999–present)
* Jason Freese – keyboards, piano, acoustic guitar, trombone, saxophone, accordion, backing vocals (2003–present)
* Ronnie Blake – trumpet, timpani, percussion, backing vocals (2004–present)
* Mike Pelino – rhythm guitars, backing vocals (2004–present)
La Setlist du Concert
THE DANDY WARHOLS
Be-In (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
We Used to Be Friends (Welcome To The Monkey House - 2003)
Not If You Were the Last Junkie on Earth (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
I Love You (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
The Autumn Carnival (This Machine - 2012)
Get Off (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Sad Vacation (This Machine - 2012)
The Last High (The Dandy Warhols Are Sound - 2009)
Bohemian Like You (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Godless (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
We Used to Be Friends (Welcome To The Monkey House - 2003)
Not If You Were the Last Junkie on Earth (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
I Love You (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
The Autumn Carnival (This Machine - 2012)
Get Off (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Sad Vacation (This Machine - 2012)
The Last High (The Dandy Warhols Are Sound - 2009)
Bohemian Like You (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Godless (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
La durée du concert : 0h50
****
La Setlist du Concert
SOCIAL DISTORTION
Bad Luck (Somewhere Between Heaven and Hell - 1992)
Cold Feelings (Somewhere Between Heaven and Hell - 1992)
Far Behind (Greatest Hits - 2007)
Machine Gun Blues (Somewhere Between Heaven and Hell - 1992)
Telling Them (Mommy's Little Monster - 1983)
Story of My Life (Social Distortion - 1990)
Gimme the Sweet and Lowdown (Hard Times and Nursery Rhymes - 2011)
So Far Away (Social Distortion - 1990)
Don't Drag Me Down (White Light White Heat White Trash - 1996)
Ring of Fire (Johnny Cash Cover) (Social Distortion - 1990)
La durée du concert : 0h50
****
La Setlist du Concert
GREEN DAY
Blitzkrieg Bop (The Ramones Song)
Welcome to Paradise (Dookie, 1994)
Murder City (21st Century Breakdown - 2009)
Know Your Enemy (21st Century Breakdown - 2009)
Stay the Night (¡Uno! - 2012)
Oh Love (¡Uno! - 2012)
Holiday (American Idiot - 2004)
Burnout (Dookie - 1994)
Hitchin' a Ride (Nimrod - 1997)
Letterbomb (American Idiot - 2004)
Cover Medley (Includes Highway to Hell (AC/DC Cover, Rock and Roll (Led Zeppelin Cover))
Brain Stew (Insomniac - 1995)
St. Jimmy (American Idiot - 2004)
Boulevard of Broken Dreams (American Idiot - 2004)
2000 Light Years Away (Kerplunk! - 1992)
When I Come Around (Dookie - 1994)
Longview (Dookie - 1994)
Basket Case (Dookie - 1994)
She (Dookie - 1994)
King for a Day (Nimrod - 1997)
Shout (The Isley Brothers Cover) (Includes We Are Young (Fun Cover), Stand by Me (Ben E. King Cover), Hey Jude (The Beatles Cover))
Minority (Warning - 2000)
Encore
American Idiot (American Idiot - 2004)
99 Revolutions (Tré)
Good Riddance (Time of Your Life)(Nimrod - 1997)
La durée du concert : 2h00
****
La Setlist du Concert
SOCIAL DISTORTION
Bad Luck (Somewhere Between Heaven and Hell - 1992)
Cold Feelings (Somewhere Between Heaven and Hell - 1992)
Far Behind (Greatest Hits - 2007)
Machine Gun Blues (Somewhere Between Heaven and Hell - 1992)
Telling Them (Mommy's Little Monster - 1983)
Story of My Life (Social Distortion - 1990)
Gimme the Sweet and Lowdown (Hard Times and Nursery Rhymes - 2011)
So Far Away (Social Distortion - 1990)
Don't Drag Me Down (White Light White Heat White Trash - 1996)
Ring of Fire (Johnny Cash Cover) (Social Distortion - 1990)
La durée du concert : 0h50
****
La Setlist du Concert
GREEN DAY
Blitzkrieg Bop (The Ramones Song)
Welcome to Paradise (Dookie, 1994)
Murder City (21st Century Breakdown - 2009)
Know Your Enemy (21st Century Breakdown - 2009)
Stay the Night (¡Uno! - 2012)
Oh Love (¡Uno! - 2012)
Holiday (American Idiot - 2004)
Burnout (Dookie - 1994)
Hitchin' a Ride (Nimrod - 1997)
Letterbomb (American Idiot - 2004)
Cover Medley (Includes Highway to Hell (AC/DC Cover, Rock and Roll (Led Zeppelin Cover))
Brain Stew (Insomniac - 1995)
St. Jimmy (American Idiot - 2004)
Boulevard of Broken Dreams (American Idiot - 2004)
2000 Light Years Away (Kerplunk! - 1992)
When I Come Around (Dookie - 1994)
Longview (Dookie - 1994)
Basket Case (Dookie - 1994)
She (Dookie - 1994)
King for a Day (Nimrod - 1997)
Shout (The Isley Brothers Cover) (Includes We Are Young (Fun Cover), Stand by Me (Ben E. King Cover), Hey Jude (The Beatles Cover))
Minority (Warning - 2000)
Encore
American Idiot (American Idiot - 2004)
99 Revolutions (Tré)
Good Riddance (Time of Your Life)(Nimrod - 1997)
La durée du concert : 2h00
http://youtu.be/9xkNGJdADJw
http://youtu.be/ZJLDjYRfx3g
http://youtu.be/cYJXlJssm14
http://youtu.be/2BaksqH2YXQ
http://youtu.be/ZJLDjYRfx3g
http://youtu.be/cYJXlJssm14
http://youtu.be/2BaksqH2YXQ
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