Support Band : THE BLUE ANGEL LOUNGE
« J’ai tellement adoré leur performance du Rock en
Seine (où je m’étais rendue en tant que complète néophyte) que j’ai pris ma
place pour ce concert au Trianon des Dandy Warhols dès la mise en vente, tout
en sachant que cela m’empêcherait de voir les Hives, que je n’ai pourtant
jamais vus sur scène (mais je n’en suis pas ultra fan non plus, sinon je les
aurais déjà vus depuis belle lurette).
Troisième concert en trois jours (oui je sais Gilles, on est loin de ton
record perso ! ), je commence à fatiguer un peu et me dis que ça serait
une bonne idée d’aller me poser tranquillement en haut avec Vincent. C’en
aurait été une… si Vincent était vraiment là et pas aux Hives ! :D Je
n’ai pas à me plaindre car je déniche une superbe place sur la gauche au
premier rang, mais c’est le moment que je choisis pour réaliser que la fosse
est quasiment vide et que Gilles et Frédéric sont au premier rang, qui me paraît
bien tentant… Seulement le gars de la sécurité a poinçonné mon billet, je ne
sais pas trop si j’ai le droit de redescendre, et si jamais je n’ai pas le
droit, je risque de me faire piquer ma super place… Comme de surcroît la scène
me paraît bien haute pour ma petite taille, je finis par me faire une raison et
je profite du confort, et du cadre (le Trianon est un ancien théâtre, très
joli, je n’avais pas vraiment profité de la beauté du lieu en me plaçant au
fond de la fosse pour Pretty Reckless). Le temps me paraît quand même long, mais
les Allemands de The Blue Angel Lounge vont venir interrompre mon ennui de fort
belle manière.
En effet, le chanteur a une voix d’ange, et le claviériste, une présence scénique incroyable. Sur le papier, c’est du shoegaze à la The Horrors (les versions studio des chansons m’y ont beaucoup fait pensé) mais en live, ça prend une autre dimension, le groupe est habité par les morceaux, le son est puissant et excellent, certains titres ont un petit côté médiéval… J’ai tellement adoré que j’ai texté Guillaume pendant l’entracte pour prendre des renseignements sur leurs futurs concerts parisiens… Il y en avait un le lendemain, sur lequel j’ai finalement fait l’impasse par fainéantise, et aussi parce que j’ai trouvé que les versions studio ne retranscrivaient pas très bien l’alchimie live (je n’ai pas tout écouté, peut-être que j’ai mal choisi les morceaux). Mais j’adorerais vraiment les revoir, c’était une grosse claque !
Après un tel niveau, je craignais presque de m’ennuyer pendant les Dandy Warhols, qui sont assez calmes comparés à la majorité de mes groupes préférés. Mais il n’en fut rien. Je ne possède pour l’instant que leurs trois premiers albums, et ne connais donc que quelques singles dans la discographie « récente », mais cela tombe bien, la setlist de ce soir est axée plutôt « rétro ». Et les quelques rares titres que je ne connaissais pas se sont très bien intégrés. Comme à son habitude, le groupe joue « en ligne ». C’est étonnant, et très pratique pour profiter pleinement de la prestation de chaque musicien, notamment de celle de Brent DeBoer, qui n’est pas mis en retrait comme le sont fréquemment les batteurs. À gauche, Zia est toute adorable. Avant The Last High, je la vois d’en haut prendre l’appareil photo de Gilles, et comme celui-ci avait déjà commencé à filmer, il se retrouve avec une magnifique vidéo du public, le chanceux !
En effet, le chanteur a une voix d’ange, et le claviériste, une présence scénique incroyable. Sur le papier, c’est du shoegaze à la The Horrors (les versions studio des chansons m’y ont beaucoup fait pensé) mais en live, ça prend une autre dimension, le groupe est habité par les morceaux, le son est puissant et excellent, certains titres ont un petit côté médiéval… J’ai tellement adoré que j’ai texté Guillaume pendant l’entracte pour prendre des renseignements sur leurs futurs concerts parisiens… Il y en avait un le lendemain, sur lequel j’ai finalement fait l’impasse par fainéantise, et aussi parce que j’ai trouvé que les versions studio ne retranscrivaient pas très bien l’alchimie live (je n’ai pas tout écouté, peut-être que j’ai mal choisi les morceaux). Mais j’adorerais vraiment les revoir, c’était une grosse claque !
Après un tel niveau, je craignais presque de m’ennuyer pendant les Dandy Warhols, qui sont assez calmes comparés à la majorité de mes groupes préférés. Mais il n’en fut rien. Je ne possède pour l’instant que leurs trois premiers albums, et ne connais donc que quelques singles dans la discographie « récente », mais cela tombe bien, la setlist de ce soir est axée plutôt « rétro ». Et les quelques rares titres que je ne connaissais pas se sont très bien intégrés. Comme à son habitude, le groupe joue « en ligne ». C’est étonnant, et très pratique pour profiter pleinement de la prestation de chaque musicien, notamment de celle de Brent DeBoer, qui n’est pas mis en retrait comme le sont fréquemment les batteurs. À gauche, Zia est toute adorable. Avant The Last High, je la vois d’en haut prendre l’appareil photo de Gilles, et comme celui-ci avait déjà commencé à filmer, il se retrouve avec une magnifique vidéo du public, le chanceux !
Même assise, je suis à fond dans le concert, et
le public est au top dès les premiers morceaux, surtout en fosse. Il faut dire
que le groupe de Portland est une usine à tubes. Malgré leur réputation de
dilettantes, les quatre musiciens sont très pros avec presque vingt années de
scène derrière eux ; le seul couac notable viendra de Peter qui enverra
valser son micro d’un coup de manche de guitare. Cela m’a fait rire, et je
garderai toujours en souvenir le sourire mi-amusé, mi-contrit qu’il adressa à
son roadie lorsque celui-ci vint réparer les dégâts. Chez les Dandys, il n’y a
normalement pas de rappel ; mais au milieu du set, Courtney s’est offert
une petite parenthèse solo à la guitare acoustique sur Everyday Should Be A
Holiday, qui sonne là bien mieux que sur l’album ; et à la toute fin,
considérant sûrement que nous avions été sages, Zia nous gratifiera a capella
de la petite comptine Daisy On My Toe. L’absence de rappel n’est en aucun cas
de la fainéantise de la part du groupe, qui nous a offert un show de deux
heures sans temps mort. Majoritairement composé de pop songs à reprendre en chœur,
le répertoire des Dandys comporte aussi de petites perles telle la ballade Well
They’re Gone où Peter donne de l’archet sur sa guitare pour notre plus grand
plaisir. Ou des titres plus noisy comme l’entêtante I Love You qui m’avait déjà
tapé dans l’œil, pardon l’oreille, lors du Rock en Seine.
Malgré une bonne vingtaine de titres interprétés donc, ce fut trop court pour moi (comme toujours) et je me consolai en allant m’acheter un tee-shirt. Au stand voisin, le chanteur et le claviériste de The Blue Angel Lounge vendaient eux-mêmes leur merch, j’ai essayé de trouver le courage d’aller leur parler… sans succès :D Ce sera pour une autre fois j’espère. J’aurais bien aimé revoir les deux groupes sur une autre date, par exemple celle de Lille, mais j’ai finalement abandonné l’idée, car si je commence à trop sortir de Paris pour les concerts, on ne pourra plus m’arrêter. Et autant rester sur cette soirée parfaite en tous points, en attendant une prochaine tournée française des Dandys, qui j’espère arrivera bien vite. À mon avis, je devrais être gâtée de ce côté, le groupe (et notamment Courtney, qui possède un vin à son nom, rien que ça) étant passionné par notre pays et sa gastronomie renommée. »
Malgré une bonne vingtaine de titres interprétés donc, ce fut trop court pour moi (comme toujours) et je me consolai en allant m’acheter un tee-shirt. Au stand voisin, le chanteur et le claviériste de The Blue Angel Lounge vendaient eux-mêmes leur merch, j’ai essayé de trouver le courage d’aller leur parler… sans succès :D Ce sera pour une autre fois j’espère. J’aurais bien aimé revoir les deux groupes sur une autre date, par exemple celle de Lille, mais j’ai finalement abandonné l’idée, car si je commence à trop sortir de Paris pour les concerts, on ne pourra plus m’arrêter. Et autant rester sur cette soirée parfaite en tous points, en attendant une prochaine tournée française des Dandys, qui j’espère arrivera bien vite. À mon avis, je devrais être gâtée de ce côté, le groupe (et notamment Courtney, qui possède un vin à son nom, rien que ça) étant passionné par notre pays et sa gastronomie renommée. »
The Dandy Warhols
est un groupe américain de pop psychédélique, formé en 1993 à Portland
(Oregon). Fortement influencé par The Velvet Underground, le groupe a
commencé à jouer de la pop psychédélique et il reçut un soutien
essentiel en Europe après la sortie de l'album Dandy Warhols Come Down.
Dandys Rule OK (1995)
...The Dandy Warhols Come Down (1997)
Thirteen Tales from Urban Bohemia (2000)
Welcome to the Monkey House (2003)
Odditorium or Warlords of Mars (2005)
...Earth to the Dandy Warhols... (2008)
The Dandy Warhols Are Sound (2009)
This Machine (2012)
THE DANDY WARHOLS
Courtney Taylor-Taylor (1994–present)
Peter Holmström/Peter Loew (1994–present)
Zia McCabe (1994–present)
Brent DeBoer (1998–present)
Peter Holmström/Peter Loew (1994–present)
Zia McCabe (1994–present)
Brent DeBoer (1998–present)
La Setlist du Concert
THE DANDY WARHOLS
THE DANDY WARHOLS
Be-In (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
We Used To Be Friends (Welcome To The Monkey House -2003)
Shakin' (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Enjoy Yourself (This Machine - 2012)
We Used To Be Friends (Welcome To The Monkey House -2003)
Shakin' (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Enjoy Yourself (This Machine - 2012)
Not If You Were The Last Junkie On Earth (...the Dandy Warhols Come Down
- 1997)
I Love You (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Rest Your Head (This Machine - 2012)
You Were The Last High (Welcome To The Monkey House - 2003)
The Autumn Carnival (This Machine - 2012)
Godless (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Holding Me Up (Odditorium Or Warlords Of Mars - 2005)
Well They’re Gone (This Machine - 2012)
Every Day Should Be A Holiday (acoustic Courtney solo) (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
( You Come In ) Burned (Welcome To The Monkey House - 2003)
Sad Vacation (This Machine - 2012)
Solid (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Bohemian Like You (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Get Off (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Horse Pills (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Pete International Airport (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Boys Better (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Encore
There’s A Daisy On My Toe (Popular song)(Zia solo)
I Love You (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Rest Your Head (This Machine - 2012)
You Were The Last High (Welcome To The Monkey House - 2003)
The Autumn Carnival (This Machine - 2012)
Godless (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Holding Me Up (Odditorium Or Warlords Of Mars - 2005)
Well They’re Gone (This Machine - 2012)
Every Day Should Be A Holiday (acoustic Courtney solo) (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
( You Come In ) Burned (Welcome To The Monkey House - 2003)
Sad Vacation (This Machine - 2012)
Solid (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Bohemian Like You (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Get Off (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Horse Pills (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Pete International Airport (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Boys Better (...the Dandy Warhols Come Down - 1997)
Encore
There’s A Daisy On My Toe (Popular song)(Zia solo)
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